Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • « Grandeur du petit peuple »... Michel Onfray bientôt royaliste?

    1159295351.jpg

    Il approuve un tract ramassé par terre pendant la manifestation des gilets jaunes qui en appelle à l'instauration d'une « régence d'exception ». On ne sera sans-doute pas d'accord avec tout ce qu'écrit Onfray, mais enfin, tout de même, sur beaucoup de choses ... Les esprits progressent. Les nécessités font bouger les lignes. Et le Système est désormais sur la défensive.  LFAR

    J'ai dit quels moyens le pouvoir utilisait pour salir et discréditer le mouvement des gilets-jaunes - mépris, mensonge, criminalisation, diabolisation, attaque ad hominem, essentialisation, déconsidération, dramatisation. On peut en ajouter un autre : le procès en immaturité politique - la dévalorisation. Ces gens-là sont trop bêtes, trop provinciaux, trop incultes, trop illettrés, trop débiles, trop « beaufs », fut -il dit un peu partout, ils sont trop sous-diplômés. On n'a pas dit : « affreux, sales et méchants », mais il s’en est fallu de peu.

    Depuis Maastricht (1992), ce sont les mêmes éléments de langage avariés qui sont servis par les dominants afin de discréditer quiconque ne souscrit pas à l'Europe libérale, non pas parce qu’elle est « Europe », ce que personne ne refuse plus, mais parce qu'elle est « libérale », ce que beaucoup repoussent. Ce sont les mêmes insultes qui ont été sorties pour les partisans du Brexit - qui n'a toujours pas eu lieu car, méditons cette belle leçon de démocratie : pour sortir de l’Europe maastrichtienne, il faut l'autorisation de l'Europe maastrichtienne ! C'est ainsi que fonctionnent toutes les dictatures : on ne peut en sortir légalement - ce que les gilets-jaunes ont compris...

    Le système maastrichtien a son clergé. Il est formé à l'École nationale d'administration, à Sciences-Po, dans les écoles de journalisme, à Polytechnique, à l'École normale supérieure. Pendant leurs années d'études, on gave les impétrants d'une idéologie qu'ils rabâchent, répètent, réitèrent, reproduisent, ressassent ensuite dans tous les endroits où ils sont embauchés : grands corps d’État, haute administration, université, journalisme, édition, direction des médias, conseil d'État, sans oublier la politique politicienne qui est le prolétariat de ces gens-là. 

    Tout ce petit monde a la tête extrêmement bien pleine, mais très mal faite. Cette engeance est formée comme des commandos de rhéteurs et de sophistes, de beaux-parleurs et d'enfumeurs, de dialecticiens et de casuistes, d'orateurs et d'ergoteurs. Elle produit son meilleur effet dans un conseil d’administration, dans un comité de rédaction ou de lecture, dans un amphithéâtre, dans les colonnes d'un éditorial ou dans les réunions des patrons de médias, à l'Assemblée nationale ou au Sénat, dans un conseil des ministres ou dans les palais de la République, sur un plateau de télévision ou comme « consultants » ou « experts » sur les chaînes d'information continue - ou dans « Le Siècle », un club très fermé où l'on mange du gilet-jaune à tous les repas...

    Comme les sophistes grecs, cette caste peut soutenir n'importe quelle cause parce que leur formation met le paquet sur la forme, rien que la forme, tout sur la forme, et qu'elle se contente pour tout fond de l'idéologie dominante. Ces gros cerveaux de compétition sont ceux de petits perroquets.

    Bien sûr, ces gens-là estiment que les gilets-jaunes ne sont pas habilités à faire de la politique sous prétexte qu’il faut laisser ces choses-là, trop sérieuses pour le peuple, aux experts que sont les instances dirigeantes des syndicats et des partis (qui sont de mèche avec les autres puissants contre leur base...), et aux élus de tous les échelons de la politique politicienne. La démocratie doit être représentative, disent-ils, et non pas directe. Nous, oui ; eux, non.

    Or, chacun a pu voir comment le référendum sur le Traité européen qui était l'expression de la démocratie directe, bien que largement gagné, a été jugé comme nul et non avenu par les députés et les sénateurs qui étaient l'expression de la démocratie indirecte. Réunis à Versailles, lieu symbolique s'il en est un, il fut dit au Congrès qu'on se moquait de ce que le peuple pensait après qu'on lui eut tout de même demandé son avis. Ce coup d'État fut une leçon que le peuple a mis dans un coin de sa tête : avec lui, la démocratie indirecte a joué au grand jour un jeu contraire à celui de la démocratie véritable qui est gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple et non par ses seuls délégués. Les représentants du peuple ont dit au peuple qu’ils n'avaient que faire de son avis et que, d'ailleurs, ils iraient contre lui. 

    Les gilets-jaunes sont dans la rue parce qu'ils savent que l'Assemblée nationale et le Sénat sont leurs ennemis puisqu’ils ne les représentent pas sociologiquement ni politiquement. Le système représentatif, tant qu'il ne sera pas intégralement proportionnel, générera une oligarchie, une aristocratie, une caste, une tribu qui disposera de tous les pouvoirs : ce ne sera jamais une démocratie. Le pouvoir des élus n'est pas autre chose que la résultante d'un calcul tordu avec découpages électoraux effectués par le ministère de l'Intérieur et l'Élysée afin de déboucher sur une bipolarisation de la société : non plus entre droite et gauche, mais entre maastrichtiens libéraux de droite et de gauche et anti-maastrichtiens de droite et de gauche. Aux maastrichtiens libéraux de droite et de gauche sont réservés tous les pouvoirs - économiques, médiatiques, politiques, sociaux, universitaires, journalistiques ; aux anti-maastrichtiens de droite et de gauche, les premiers abandonnent le pouvoir verbal de l'opposant avec pour seule perspective de parler à vide indéfiniment...

    Avec les gilets-jaunes dans la rue, toute cette aristocratie maastrichtienne se trouve mise à mal, critiquée, menacée. Certes, elle dispose de tous les pouvoirs, y compris celui d'insulter, de mépriser, de calomnier, de salir le peuple sur lequel s'exerce son pouvoir et ne s'en prive pas. Mais elle voit d’un très mauvais œil ce surgissement de velléités de démocratie directe.

    « Ça n'a jamais marché », pérore Christophe Barbier sur BFM le samedi 8 décembre : ça marche pourtant en Suisse...  La notice Wikipédia de ce normalien pas agrégé ayant fait une école de journalisme nous apprend ceci : En 2017, il déclare notamment au Journal du dimanche : « Se confronter au terrain pollue l’esprit de l’éditorialiste. Son rôle est de donner son opinion, d’affirmer ses certitudes, par essence improuvables. Afficher avec force ses convictions permet aux lecteurs de s’y frotter pour former les leurs ». Et plus loin : « L'éditorialiste est comme un tuteur sur lequel le peuple, comme du lierre rampant, peut s'élever. » On comprend qu'il n'ait pas besoin de se confronter au terrain des gilets-jaunes, ce lierre rampant, afin d'éviter de se polluer l'esprit et de pouvoir affirmer et toute objectivité ses certitudes improuvables ! En passant, on apprend également qu’il a composé un rap en l'honneur d'Emmanuel Macron... Christophe Barbier est l'un des personnages emblématiques de cette aristocratie qui enjambe le peuple.

    Or, quand on va sur le terrain, non content de ne pas s'y polluer l'esprit, on se l'éclaire et l'on peut obtenir un certain nombre de certitudes susceptibles d’être prouvées. J'en veux pour preuve ce tract ramassé dans une rue de Paris et envoyé par un ami. Il dit ceci :

    4248285494.jpgTitre : Nos 8 doléances

    « Nous rentrerons chez nous quand ces mesures seront appliquées

    1. Nous voulons de la démocratie directe à tous les niveaux. Nous voulons un gouvernement d’union nationale avec une régence d’exception pour éviter que les partis politiques, qui sont disqualifiés, n’instrumentalisent notre détresse et notre colère.

    2. Nous voulons une baisse de 20% de toutes les taxes et les charges touchant la classe moyenne, les travailleurs pauvres et les entrepreneurs. Baisser ces taxes, c’est monter nos salaires. Nous voulons une action immédiate pour taxer ce qui vaut la peine d’être taxé : les GAFA et les transactions financières.

    3. Nous voulons que la France arrête de vivre au-dessus de ses moyens et arrête d’accueillir la misère du monde parce qu’elle est déjà dans la misère avec ses millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Nous voulons une immigration choisie, qui ne nous détruise pas culturellement. Nous demandons ainsi un retrait du pacte de l’immigration de l’ONU.

    4. Nous voulons une relocalisation de toutes les décisions dans les régions, les villes et les communes. L’Etat et ses fonctionnaires à Paris ne sont pas qualifiés pour décider de l’avenir de nos communes.

    5. Nous voulons une sortie de la PAC qui corrompt nos agriculteurs en n’allouant ses aides qu’aux productivistes et aux empoisonneurs répandant le cancer en France. Nos impôts ne doivent en aucun cas servir à financer Bayer-Monsanto.

    6. Nous voulons la création de barrières commerciales pour empêcher l’Allemagne de nous vendre des produits fabriqués en Roumanie, sous le label « Deutsche Qualität » et d’ainsi détruire nos emplois.

    7. Nous voulons le retrait de toutes les aides à la presse pour une vraie séparation des pouvoirs médiatiques et politiques.

    8. Nous voulons une action immédiate pour arrêter l’intégration dans l’Europe car elle ne se construit que sur la ruine des petites gens. »

    Qui dira qu'il n'y a pas là d'intelligence pratique ? C'est un véritable programme politique. Il est anonyme, aucune signature, aucune de ces propositions ne ressemble à quoi que ce soit de connu chez les jacobins. Il est débarrassé du verbiage technocratique ou qui relèverait de la politique politicienne.

    C'est simple, clair, net, direct et programmatique :  la démocratie directe ; un gouvernement d'union nationale constitué en dehors des partis politiques parce qu’ils sont discrédités et qu'ils guettent la récupération ; une baisse des taxes et des charges pour la population la plus éprouvée ; une augmentation des salaires ; une taxation des GAFA et de ceux qui font de l'argent avec l'argent ; une politique migratoire rationnelle qui ne soit ni celle de la passoire ni celle du mur ; un communalisme et un régionalisme effectifs; une autre politique agricole que celle du productivisme qui fait le jeu des multinationales, détruit la planète et intoxique les consommateurs ; l'instauration de barrières commerciales qui empêcheraient la concurrence entre les États de droit et les États voyous en matière de protection sociale ; le retrait des aides à la presse, subventionnée par le contribuable afin de l'endoctriner et de le mépriser quand il refuse l'endoctrinement ; une séparation des pouvoirs médiatiques et politiques ; l'arrêt de l'intégration dans l'État maastrichtien...

    J'aurais pu écrire ce tract auquel je ne retranche rien ! Il est la feuille de route de la démocratie directe. C'est sur ce projet positif, concret, dynamique, qu'il faut désormais travailler.

    En écrivant mon éloge de la démocratie proudhonienne il y a quelques jours, j'ai craint un temps avoir placé la barre un peu haut. Avec ce tract sans nom ramassé dans la rue, je suis désormais bien convaincu que non. 

    Michel Onfray

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/12/13/grandeur-du-petit-peuple-michel-onfray-bientot-royaliste.html

  • France 3 pris en flagrant délit de désinformation par retouche d’image

    France 3 pris en flagrant délit de désinformation par retouche d’image

    France 3 explique qu’il s’agit d’une «erreur humaine» :

    «Une enquête est en cours. Une personne opérationnelle est intervenue, la rédaction en chef n’a pas décelé la modification. Nous allons communiquer très rapidement pour donner des explications et diffuser la photo d’origine».

    France Télévisions assure qu’il n’y a « aucune volonté de masquer cette pancarte » (!), ajoutant qu’il « faut raison garder en ces temps de complotisme ». Sic.

    https://www.lesalonbeige.fr/france-3-pris-en-flagrant-delit-de-desinformation-par-retouche-dimage/

  • Manifestants nationalistes à l’assaut de la Commission européenne à Bruxelles

    Belgique – En marge de la marche contre le Pacte de Marrakech, de nombreux manifestants nationalistes ont pris pour cibles les bâtiments des institutions européennes et notamment ceux de la Commission.

    Lire la suite

  • «Marche contre le pacte de Marrakech» à Bruxelles, dans une ambiance tendue

  • Emmanuel Macron est-il un lézard ?

    the-lizard-847001_960_720-845x475.jpg

    Comme il est parfaitement vain de débattre sur le fond avec les gens de mauvaise foi, autant prendre le parti d’en rire.

    Ainsi, en écoutant et, surtout, en regardant l’allocution du Président, nombre de téléspectateurs ont dû avoir comme une réminiscence de la série V, dans sa version de 1983 pour certains, dans la version de 2009 pour les autres. Rappelons-en le synopsis : des extraterrestres à l’apparence humaine prennent le contrôle de la planète en arguant de leurs intentions pacifiques et progressistes. En réalité, sous leurs oripeaux humains se cache un corps de lézard où coule un sang glacial de reptilien tandis que, derrière leurs paroles conciliantes, se cache un projet d’asservissement de l’humanité.

    Des menaces à peine voilées de la première minute du propos – amalgamant honteusement les gilets jaunes aux casseurs impunis depuis tant d’années – jusqu’à la conclusion en forme de lapsus : « Mon seul souci, c’est vous », cette allocution relevait de la science-fiction. Faites donc l’expérience de la regarder en enlevant le son pour mieux vous attacher à la gestuelle figée du Président, aux muscles contractés de son visage, à ses regards hagards ou carnassiers, et l’impression d’être dans un des épisodes de la série risque d’être persistante.

    Peut-être certains d’entre vous auront-ils plutôt le sentiment d’avoir affaire à un robot humanoïde, mais seulement s’ils ont en tête les premières versions de ces automates, car les modèles les plus récents, fabriqués au Japon notamment, expriment de façon bien plus crédible que Macron toute la gamme des sentiments humains, et plus spécialement l’empathie. Et puis ces pré-cyborgs japonais sont conçus pour rendre des services et améliorer le quotidien de leurs contemporains, ce qui n’est manifestement pas le cas du président de la République.

    Non, cela ne fait aucun doute : Emmanuel Macron relève plus du lézard que du cyborg.
    Et puisque la fonction de la science-fiction est de projeter dans le futur et dans l’espace les inquiétudes contemporaines, on peut interpréter la série culte des années 80 comme le premier symptôme de la méfiance envers le capitalisme financier déjà en marche en ce temps-là. Dans la série, les Visiteurs – métaphores de l’hyperclasse sociale en formation – avaient le projet de pomper toute l’eau de la Terre et d’utiliser les humains comme garde-manger, saisissante image de la surexploitation des ressources naturelles et humaines inhérente à notre système économique actuel.

    Reste donc à savoir comment se termine cette histoire. Dans l’esprit de son concepteur Kenneth Johnson, la victoire finale de l’humanité résultait de l’alliance entre les mouvements de résistance structurés par les hommes – et les gilets jaunes en sont peut-être les prémices – et un peuple extraterrestre ennemi des lézards, qui pourraient être des dissidents, c’est-à-dire des membres de l’élite qui cesseraient de servir le système pour se mettre au service de l’humanité ; certains prétendent qu’ils sont déjà parmi nous !

    François Falcon

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-est-il-un-lezard/

  • Jacques Myard a raison : Les gilets jaunes, une crise politique ? Non, une crise structurelle, une crise de régime !

    253961318.jpg

    Un article où Jacques Myard frappe fort - mais juste, à son habitude. Il a malheureusement raison ; ses diagnostics sont exacts. [Boulevard Voltaire, 13.12]. 

    La crise des gilets jaunes a surpris et étonné nombre d’observateurs et de politiques ; toutefois, certains (dont je suis) ont toujours annoncé que la politique de Bruxelles et de la BCE de Francfort nous menait dans une impasse.

    Une crise structurelle

    La France est dans la zone euro et les Français y sont attachés : c’est, en quelque sorte, un acte de foi, de nature quasi religieuse. Il est possible que cela change, mais il est certain, aujourd’hui, qu’aucun gouvernement européen ne prendra l’initiative de sortir de la zone euro. Ce qui ne signifie pas que la monnaie unique ne soit pas aujourd’hui menacée car une monnaie unique comme l’euro, c’est :

    – l’impossibilité d’avoir une politique monétaire adaptée à chaque économie nationale, dont certaines peuvent connaître une surchauffe, d’autres stagner ;

    – le taux externe de la monnaie unique, notamment vis-à-vis du dollar américain, est le résultat essentiellement de l’économie dominante allemande dont les surplus commerciaux tirent l’euro vers le haut. L’euro surévalué est alors un sérieux handicap pour les exportations de la France ;

    – l’impossibilité de dévaluer pour retrouver de la compétitivité ; dès lors, il est jugé préférable de « se serrer la ceinture » et de faire des coupes radicales dans les dépenses, à charge pour le peuple de le comprendre… afin de respecter les fameux 3 % de déficit budgétaire.

    Cela s’appelle la dévaluation interne, politique que la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie ont été obligés de mettre en œuvre pour réduire leurs déficits budgétaires et, à un moindre degré, la France.

    Le gouvernement Hollande puis Macron ont mis en œuvre cette dévaluation interne en bloquant les salaires de la fonction publique, en réduisant les allocations familiales, les pensions et les allocations vieillesse, et les investissements.

    Cette politique a entraîné une récession économique sans pareille puisque l’Italie, aujourd’hui, n’a toujours pas retrouvé son PIB de 2008 et elle a provoqué des mouvements sociaux importants ainsi que l’arrivée au pouvoir d’une coalition qu’Emmanuel Macron qualifie de populiste.

    En décidant d’augmenter le SMIC, de défiscaliser les heures supplémentaires, de supprimer la hausse des carburants – laquelle devait compenser la suppression de la taxe d’habitation -, de supprimer la hausse de la CSG pour les revenus inférieurs à 2.000 euros, Emmanuel Macron prend le contre-pied de ses choix européens antérieurs et va à Canossa devant la révolte populaire ; il « lâche » 10 milliards d’euros pour calmer le jeu.

    À cela, il faut ajouter l’interdiction, pour les banques centrales, de financer les États (traité de Maastricht), d’où des dettes souveraines colossales et l’atonie complète des investissements !

    Une crise politique

    Certains ministres doivent se sentir légèrement embarrassés à la suite des décisions du président de la République : l’un a souhaité que l’on rétablisse l’ISF, l’autre a fustigé la hausse du SMIC qui détruit des emplois, et le Premier ministre défend la fiscalité écologique avant d’être désavoué quelques heures après…

    Une crise de régime

    Mais le problème majeur révélé par cette crise est la défiance, pour ne pas dire le rejet, du président de la République dont l’image, malgré un acte de contrition et de repentance unique de la part d’un président de la République, est brisée. Sa crédibilité est fortement mise à mal et semble irrémédiablement compromise. À travers sa personne, c’est le char de l’État qui s’embourbe.

    Mais Emmanuel Macron doit se garder d’oublier, dans le calme précaire revenu, la résolution qu’il a prise pendant la tempête de changer son action, car la tempête risque de gronder encore plus fort s’il n’y a pas un changement radical de politique économique ; loin, très loin de l’idéologie de Bruxelles !

    À suivre…    

    Jacques Myard

    Homme politique

    Député-maire de Maisons-Laffitte

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Gilets jaunes : aperçu des mobilisations en province

    Gilets jaunes : aperçu des mobilisations en province
     
     Voir la suite

  • Les trois fléaux qui accablent les Français et les Européens

    Foudre-Ligne-droite.jpg

    Ligne Droite cliquez ici

    La France va mal. Elle est victime de trois fléaux issus directement de l’idéologie politiquement correcte qui s’impose à elle depuis quelques décennies. Une idéologie qui provoque le chômage de masse, la destruction de nos valeurs et une immigration de peuplement massive et incontrôlée. Aussi les dirigeants du Système qui, malgré ces résultats calamiteux, continuent de mettre en œuvre cette idéologie, sont-ils directement responsables de la situation dans laquelle elle place notre pays. Une situation désastreuse mais qui ne relève pas de la fatalité puisqu’elle a été créée par des chefs politiques déloyaux que l’on pourrait chasser.

    Le fléau de l’ultralibéralisme international

    Les difficultés auxquelles est confrontée notre nation sont en effet directement liées à cette idéologie politiquement correcte qui domine la vie nationale. Sa composante ultralibérale soumet notre économie à la concurrence sauvage des pays émergents. Or, ne respectant aucune de nos règles sociales, fiscales ou écologiques, ceux-ci peuvent organiser un transfert de substance économique à leur profit qui se traduit pour la France par la désindustrialisation et le chômage de masse. Malgré la tentative de nos dirigeants d’atténuer les conséquences catastrophiques de ce phénomène par le recours massif à l’emprunt, cet ultralibéralisme conduit à un appauvrissement du pays qui ira croissant.

    Le fléau de la déconstruction des valeurs

    Parallèlement, les Français sont victimes du volet déconstructiviste de l’idéologie officielle qui s’en prend délibérément à nos valeurs fondatrices. Mise en œuvre au nom d’un prétendu état de droit qui pénalise les discriminations et professe un relativisme généralisé, elle cherche à supprimer les inégalités et surtout à gommer les différences. Ce faisant, elle s’en prend à tout ce qui structure notre société, comme la famille, la nation, le mariage ou encore le mérite, la préférence, l’autorité. Se met ainsi en place une société indifférenciée où ce sont les minorités qui dominent et où les repères traditionnels sont oubliés ou dénigrés, plongeant ainsi les Français dans un univers de moins en moins protecteur.

    Le fléau du mondialisme migratoire

    À cela s’ajoute le mondialisme, la composante la plus néfaste de l’idéologie officielle, celle qui provoque un phénomène d’immigration massive très semblable à une invasion suivie d’une colonisation à rebours. Car les immigrés qui s’installent en France le font la plupart du temps sans notre accord et ne cherchent nullement à se fondre dans notre peuple mais s’efforcent au contraire d’y promouvoir leurs mœurs et leurs traditions. Avec leur religion, ils ont même engagé un processus d’islamisation de notre pays qui vient bafouer des valeurs essentielles de notre civilisation. Atteignant des seuils critiques dans certaines portions du territoire, ce processus d’implantation étrangère qui dure depuis plusieurs décennies s’amplifie d’année en année, porté par les règles implacables de la démographie. Demain, si rien ne vient inverser le phénomène, les Français de souche ne seront plus majoritaires chez eux et notre civilisation aura cédé la place à une autre.

    Le Système, porteur de l’idéologie ultralibérale, mondialiste et déconstructiviste

    Une perspective d’autant plus préoccupante que l’idéologie responsable de tous ces fléaux est portée et mise en œuvre par l’oligarchie qui dirige notre pays. Composée des grands patrons, des hauts fonctionnaires, des politiques, des journalistes et des eurocrates, elle s’est érigée en un Système qui verrouille la vie nationale, imposant à tous cette idéologie ultralibérale, mondialiste et déconstructiviste qui s’affirme comme une pensée unique.

    Désireux d’aller vers un marché sans frontières où les grandes entreprises transnationales pourraient commercer en toute liberté sous la houlette d’un gouvernement mondial, ce Système ne jure que par le libre-échangisme dont il persiste à vanter les mérites. Mais il est favorable aussi à l’immigration massive et à la déconstruction des valeurs car l’une et l’autre détruisent la nation considérée comme le principal obstacle à l’avènement du monde globalisé qu’il appelle de ses vœux. Dans le même esprit, il s’appuie sur l’organisation bruxelloise qui a fait de l’Union européenne un instrument de dissolution et d’assujettissement des nations fonctionnant comme si Bruxelles n’était qu’une étape sur le chemin de la globalisation.

    Les dirigeants de la France, responsables des fléaux qui la détruisent

    Les fléaux qui accablent les Français ne sont donc pas le fruit d’une fatalité, ils sont voulus par les hommes du Système qui gouvernent notre pays à Paris comme à Bruxelles. Plus grave encore, les épreuves que rencontre notre nation constituent pour eux autant d’évolutions favorables à leur dessein. Aussi n’est-il pas étonnant que la France comme l’Europe restent paralysées face aux dangers qui les menacent : leurs dirigeants ne cherchent pas à les combattre.

    Devant cette situation aussi paradoxale que scandaleuse, Ligne droite estime qu’il n’y a cependant pas de raison de désespérer car la situation ne relève pas de la fatalité. Notre pays n’est pas frappé par une épidémie contre laquelle aucun remède ne serait efficace. Il est victime d’un projet conçu par des êtres humains et, ce que des hommes veulent et s’efforcent de réaliser, d’autres hommes peuvent s’y opposer et le défaire.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/12/15/les-trois-fleaux-qui-accablent-les-francais-et-les-europeens-6113199.html