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  • Combien de temps encore les gilets jaunes vont-ils supporter fiscalement le coût exorbitant de l’immigration ?

    Combien de temps encore les gilets jaunes vont-ils supporter fiscalement le coût exorbitant de l’immigration ?

    Lu dans Causeur à propos du laxisme budgétaire du gouvernement et de sa probable incapacité à financer les modestes promesses du président Macron. Vertigineux. Et il n’est question que des “migrants” ou “réfugiés” ou plus simplement des “immigrés clandestins pris en compte par l’Etat” :

    Il faudrait indiquer à ces messieurs de la direction du Budget qu’il existe d’autres pistes de réduction des dépenses.

    Depuis plusieurs années, l’Etat invite tous les étrangers entrés en France sans visa – et sans intention de la quitter – à déposer une demande d’asile. Cette générosité n’est pas passée inaperçue. Alors que la demande d’asile baisse partout en Europe, le nombre de demandeurs d’asile en France est, lui, en hausse quasi ininterrompue.

    « Notre pays demeure soumis à une pression migratoire intense et évolutive », déclarait à l’AFP Christophe Castaner, le 6 novembre dernier ; « évolutive » signifiant ici « en augmentation constante ». En 2017, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) a enregistré 100 613 dépôts de demandes, soit une hausse de 17,4 % par rapport à 2016. Pour 2018, l’OFPRA estime ainsi que le chiffre record de 120 000 demandes d’asile pourrait être atteint sur l’année.

    L’absurdité ne réside pas dans la pression migratoire, mais dans le fait que le gouvernement n’entend pas agir sur ces arrivées massives. Christophe Castaner s’est borné à déclarer à la commission des Finances du Sénat que « la diminution du nombre de migrants arrivant en France depuis les pays voisins a vocation à être limitée puisque les pays voisins enregistrent eux-mêmes une baisse des arrivées. C’est le pari que nous faisons ». En d’autres termes, le nombre des migrants finira un jour par baisser, pas la peine de se faire remarquer par une répression inconsidérée.

    Cette inaction – volontaire – du gouvernement a évidemment un coût. Plus d’un migrant économique sur deux verra sa demande d’asile déboutée. Mais entre le dépôt de la demande et le rejet de cette demande, ce même homme aura été hébergé, rémunéré et soigné plusieurs mois durant.

    Ce système absurde a un coût, que l’on peut décliner ainsi (pour 2018) :

    – Hébergement et allocations : l’exercice du droit d’asile représente 1,35 milliard d’euros en autorisations d’engagement et 1,21 milliard d’euros en crédits de paiement dans le projet de loi de finances pour 2019. Soit une hausse par rapport à 2018 de 36 % en autorisations d’engagement et de 18 % en crédits de paiement.

    – L’Allocation pour demandeur d’asile (ADA) est budgétée dans le projet de loi de finances pour 2019 à 335,8 millions d’euros (+ 5,7 % par rapport aux 317,7 millions d’euros de 2018). Les rapporteurs de la commission des finances du Sénat déplorent la sous-budgétisation constante du poste ADA dans la mesure où, pour 2018, le gouvernement et l’OFII ont prévu une dépense d’ADA de 410 millions d’euros, (+ 130 % par rapport aux crédits – 317,7 millions d’euros – accordés en Loi de finances initiale pour 2018).

    – Les dépenses d’hébergement sont représentées par un empilement de structures d’accueil (on en compte pas moins de cinq) dont beaucoup ont été détournées de leur mission initiale au fur et à mesure de la crise migratoire. Leur coût réel annuel ne semble détaillé dans aucun document public accessible. Les coûts d’hébergement par personne et par jour varient de 16 à 60 euros. Une rationalisation est en cours. Par déduction, le coût global tourne autour du demi-milliard d’euros.

    – A ces principaux postes (allocations et hébergement), il faut ajouter les frais de fonctionnement des administrations chargées de gérer l’asile : OFPRA, CNDE, OFII et guichets de préfecture. Ces budgets ont beaucoup augmenté depuis 2015, notamment dans le but de réduire la durée d’instruction des dossiers. Car plus l’instruction est longue, plus les dépenses d’allocations et d’hébergement augmentent.

    – Aide médicale d’Etat (AME) : les clandestins ne sont pas seulement rémunérés et hébergés, ils sont également soignés quand ils apportent la preuve qu’ils résident depuis plus de trois mois en France. L’Aide médicale d’Etat (AME), financée sur le budget de l’Etat, n’a cessé, depuis ses origines, de couter « un pognon de dingue ». Déjà en 2003, un rapport de l’inspection des affaires sociales s’alarmait « de la forte progression » des dépenses de l’aide médicale de l’Etat (AME), dépenses qui n’étaient en 2000 que d’une centaine de millions d’euros. Ces mêmes dépenses sont aujourd’hui de l’ordre du milliard d’euros pour une distribution de soins qui touche 300 000 personnes environ. Les termes du débat sont connus : sans l’AME, les migrants clandestins envahiraient les hôpitaux et ceux atteints de maladies contagieuses pourraient contaminer les populations locales, disent les défenseurs de l’AME. Mais ceux qui luttent contre une politique de frontières ouvertes affirment qu’une action résolue contre l’immigration clandestine, réduirait les dépenses d’AME et les risques sanitaires liés.

    – Prise en charge des mineurs non accompagnés: dans la masse des clandestins, une sous-population mérite d’être distinguée : celle des mineurs non-accompagnés. Depuis 2015, des gamins de 12 à 18 ans, venus généralement du Maroc et d’autres pays d’Afrique du Nord, se multiplient sur le territoire national, vivant en bandes, subsistant de rapines, semant la terreur sur la population locale. Combien sont-ils ? Selon La Dépêche du Midi, « certaines estimations parlent de 50 000 ». Sans papiers, mutiques sur leur pays d’origine, ils sont difficiles à expulser. Aujourd’hui, 40 000 d’entre eux seraient pris en charge par les collectivités locales au titre de l’Aide sociale à l’enfance contre 25 000 en 2017 et 13 000 en 2016. Sachant que le coût annuel d’une prise en charge, prévue dans le cadre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), atteindrait 50 000 euros par an, la facture devrait frôler les 2 milliards d’euros à la fin de l’année.

    Étranglés par cette dépense imprévue, les départements se retournent vers l’Etat estimant qu’ils n’ont pas à faire les frais de sa politique migratoire. L’Etat compense – très – partiellement, en assumant 17% de la dépense (340 millions) selon les dernières propositions de Jacqueline Gouraud, ministre des Territoires. A ces 340 millions, s’ajoutent 240 millions d’euros de frais d’ « évaluation » payés par l’Etat avant placement dans les services sociaux des collectivités.

    Lorsque les mineurs atteignent la majorité, les départements sont parfois conduits à poursuivre leur accompagnement via des « contrats jeunes majeurs », comme les 5 000 signés en 2017, au coût unitaire d’environ 30 000 euros par an.

    L’Etat dans la nasse. Les gilets jaunes ont clairement fait comprendre au gouvernement qu’ils n’entendaient pas faire les frais de sa politique mondialiste. Transition énergétique, politique migratoire ne pourront plus être financés par une taxation sans frein des classes populaires. S’il est possible de mettre entre parenthèses la politique énergétique, la dynamique migratoire est lancée et ne semble pas prêt d’être stoppée. Le choc entre les dépenses et les recettes introuvables – sauf à réintroduire l’ISF et à taxer les entreprises – va donc aller croissant.

    https://www.lesalonbeige.fr/combien-de-temps-encore-les-gilets-jaunes-vont-ils-supporter-fiscalement-le-cout-exorbitant-de-limmigration/

  • Florence Aubenas est venue sur mon rond-point ! par Dominique Monthus

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    Sur Twitter, tout un petit monde d’intellectuels parisiens s’extasie sur le reportage que Florence Aubenas a tiré pour Le monde de son immersion d’une semaine sur le rond-point du Leclerc de Marmande. Un lieu phare de la contestation, qu’elle n’a pas choisi au hasard. Il se trouve que c’est mon pays. Mon rond-point aussi, en quelque sorte. Des compliments justifiés dans la mesure où la célèbre journaliste, selon sa méthode éprouvée, y donne largement la parole aux gilets jaunes, sans trop de filtre. Heureux reportage, donc, qui permettrait à la France des élites, des villes mondialisées et du macronisme déchu de comprendre les raisons profondes de la colère. Car le pouvoir a perdu, il a cédé – un peu – mais, au fond, il n’a pas compris. Et il n’est pas sûr que ce reportage « phénoménologique » au plus près des gilets jaunes campés sur mon rond-point les y aide beaucoup. Alors, soulignons-en quelques traits.

    L’un des aspects originaux de ce mouvement – qui avait séduit un Alain Finkielkraut, entre autres – était la présence des femmes. Mais ce rond-point de Marmande nous révèle le triste sort de certaines d’entre elles. Une infirmière : « Ça fait dix ans que je vis sans sortir, à parler à ma chienne. Aujourd’hui, les digues lâchent. » Société de l’individu roi, mais surtout de l’éclatement des familles, et de la solitude. Face à cela, quelle est la politique du gouvernement ? Marlène Schiappa et la PMA pour toutes…

    L’autre originalité de cette révolution des ronds-points, c’est la libération de la parole. De toutes les paroles. Même les plus extrémistes, les plus violentes, les plus folles. Ce qui en fait un Mai 68 d’en bas. Que les retraités du Mai 68 d’en haut regardent d’un mauvais œil embourgeoisé.

    « Un grand gars arrive, qui voudrait peindre un slogan sur une pancarte. “Je peux écrire Pendaison Macron ?, il demande. “Vas-y, fais-toi plaisir”, dit Coralie. Personnellement, elle ne voit aucune urgence à pendre Macron. Et alors ? On affiche ce qu’on veut. »

    Ce n’est pas un hasard si cette explosion en forme de libération, jusqu’à ces slogans si violents, est arrivée sous ce Président qui n’a de cesse d’imposer sa vision, par ses coups de menton, ses ministres donneurs de leçons, ses lois pour contrôler les informations – les « infox », évidemment, ses procès contre tel ou tel. À trop vouloir museler, on s’expose à ce que le chien se braque et morde. Le rond-point est devenu le seul endroit où certaines opinions étaient dicibles et tolérées. Et ce lieu, il a fallu le créer, le conquérir, comme une utopie d’Aristophane.

    Et c’est, bien sûr, le troisième aspect qu’il faudrait souligner au feutre rouge : la question de l’immigration et de l’islamisation. Un couple de gauche est obligé de reconnaître que, sur le rond-point, ils ne font plus la morale à ceux qui pensent mal. Fallait-il donc cette sécession des ronds-points pour que la France bien élevée de gauche daigne entendre ces paroles que Florence Aubenas a recueillies :

    « Moi non plus, je ne suis pas raciste, sauf pour une tranche d’âge, les 12-25 ans. » « Certains Arabes peuvent être méchants, ça dépend de leur degré de religion. »

    Visiblement, ces sentiments épidermiques, bruts, excessifs qui devraient être pris en compte et au sérieux ne le seront pas, puisque Édouard Philippe vient d’annuler la partie « immigration » du grand débat.

    Faut-il préciser qu’à Marmande, quelques semaines avant le début du mouvement, le maire centriste avait été obligé de décider un couvre-feu dans une cité ? Faut-il rappeler que ce petit département rural du Lot-et-Garonne, qui accueille une importante communauté maghrébine, a été le théâtre d’une tentative d’assassinat à Laroque-Timbaut juste après l’élection d’Emmanuel Macron en juin 2017, des faits qui avaient été minorés, selon le maire de cette commune rurale ? Qu’il y a eu des arrestations de radicalisés ?

    Le reportage a été réalisé juste avant l’apparition, sur les écrans, de Chérif Chekatt. J’ai une petite idée de la prochaine immersion de Florence Aubenas… Neudorf ? Y sera-t-elle aussi bien accueillie que sur mon rond-point de Marmande ? Pas sûr, aussi, que ce qu’elle pourrait faire remonter, toutes ces paroles interdites, parviennent à se frayer un chemin jusqu’à l’Élysée.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/florence-aubenas-est-venue-sur-mon-rond-point/

  • La conférence de Lucien Cerise aux Amis franciliens de Synthèse nationale

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    Jeudi soir, à Paris, l'Association des Amis franciliens de Synthèse nationale, animée par Hugues Bouchu, organisait une conférence avec comme invité l'écrivain Lucien Cerise auteur du livre Retour sur Maïdan (Le retour aux sources, cliquez ici). Le rôle de l'OTAN contre l'Europe était au centre des sujets abordés. mais nous reviendrons prochainement sur cette soirée qui a été filmée. Remercions Lucien Cerise pour sa brillante et passionnante intervention.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/12/14/la-conference-de-lucien-cerise-aux-amis-franciliens-de-synthese-nationale.html

  • Pour retrouver les 4 articles de Lafautearousseau, « Jacques Attali : autopsie métaphysico-politique »

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    Lʼinfluent conseiller des présidents

    Pour les 75 ans d'Attali ... 

    Par Rémi Hugues 

    Intellectuel, idéologue, esthète, homme de culture et homme d'influence, conseiller des princes et banquier... Auteur prolifique. Jacques Attali a été, est ou a voulu être tout cela. Homme politique, homme des combinaisons obscures, aussi. Ses idées, ses aspirations, ses songes, qui sont ceux d'une certaine modernité ou post-modernité, Attali a rêvé de les voir se réaliser. Rémi Hugues au fil d'une série de quatre articles - dont la publication vient de se terminer - a tenté son autopsie. Une suite passionnantes dont vous pouvez retrouver l'intégralité en suivant les liens ci-dessous ...  

    Jacques Attali : autopsie métaphysico-politique

    [1]    [2]    [3]    [4]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/index-1.html

  • Le Parti de la France va lancer une nouvelle campagne :

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  • La possibilité de changer l’UE de l’intérieur

    La possibilité de changer l’UE de l’intérieur

    D’Olivier Bault dans Présent :

    […] Lors d’un séminaire organisé le 28 novembre par le Club Grande Europe pour les médias européens, et en particulier ceux d’Europe centrale, sous le thème de « la fracture européenne Est-Ouest », Marine Le Pen a expliqué, selon ce qui a été rapporté par plusieurs médias polonais, que beaucoup de choses avaient changé depuis 2017, quand elle prônait un référendum sur le Frexit. Aujourd’hui se dessine en effet la possibilité de changer l’UE de l’intérieur grâce aux victoires électorales en Hongrie, en Pologne, en Italie et en Suède de partis souhaitant, comme le RN, une Europe des nations.

    Cette évolution du Rassemblement national français, semblable à celle de la Ligue en Italie, ne passe pas inaperçue dans les pays du Groupe de Visegrád. Lundi matin à la radio, le Polonais Zdzislaw Krasnodebski, député au Parlement européen et membre influent du PiS, exprimait, à l’instar de ce qui se dit dans les rangs de la Ligue et du RN, l’espoir que les élections européennes de mai prochain permettraient de changer le rapport de force à Bruxelles en faveur des partis hostiles à la vision de Macron et Merkel de l’Europe.

    Nicolas Bay, coprésident du groupe Europe des Nations et des Libertés, était à Varsovie vendredi dernier à l’invitation du Conseil national de la magistrature (KRS), pour une conférence organisée en commémoration du centenaire d’une justice polonaise indépendante. Il arrivait de Hongrie, où il avait eu des discussions confidentielles avec des membres importants du Fidesz. Devant un auditoire qui l’a chaudement applaudi, le député RN au Parlement européen a parlé de la politisation de la justice et de la judiciarisation de la politique en France et en Europe, dénonçant le « deux poids, deux mesures » de Bruxelles vis-à-vis de la Pologne. « Le chantage à l’Etat de droit n’est qu’un prétexte, puisqu’à bien des égards ledit Etat de droit est plus menacé dans certains pays d’Europe de l’Ouest comme la France qu’il ne l’est en Pologne », a conclu le coprésident du groupe ENF.

    Dans le même esprit, la présidente du RN avait estimé en octobre sur LCI que « la Hongrie de Viktor Orban est beaucoup plus démocratique que la France d’Emmanuel Macron », et c’est en effet le même totalitarisme progressiste, libéral-libertaire et européiste que dénoncent les partis dits populistes de droite en Europe occidentale et les dirigeants élus d’Europe centrale.

    Signe fort des alliances qui se dessinent, les pays du Groupe de Visegrad et plusieurs autres pays d’Europe centrale brillaient par leur absence lundi à Marrakech lors de la ratification du Pacte pour les migrations de l’ONU. Or à l’ouest du continent, ce sont justement les droites populistes qui, au contraire des partis élitistes traditionnels, dénoncent ce texte immigrationniste.

  • Multirécidivistes : appliquons la « loi des trois coups » américaine !

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    Pour diminuer le nombre de terroristes potentiels, et si l’on commençait par sanctionner lourdement les multirécidivistes ? Quelles que soient leurs malversations… Comment ? Tout simplement en appliquant, en France, une loi née dans une incontestable grande démocratie : les États-Unis. Le tireur meurtrier de Strasbourg – dont je ne veux même pas citer le nom – serait (peut-être) toujours en détention et, surtout, il n’aurait pu perpétrer autant de délits et, donc, faire autant de victimes en dix-neuf ans, y compris celles de mardi soir… Cette loi calmerait ceux vivant non en marge mais hors de notre société.

    Des Français adorent imiter, mimer, singer ce qui vient d’outre-Atlantique, du plus sublime au plus outrancier ! Telle la gangrène de mots anglais dans les salons et les jeunes pousses… pardon, dans les « start-up », jusqu’à prononcer des mots français avec l’accent anglais : pourquoi énoncer à la française le nom d’un journal, Challenges, et baragouiner ce même mot « tcha-lin-d’j’ » dans les débats ou entre amis ? Et les séries américaines dont les chaînes françaises n’osent même plus traduire les titres, y compris les imprononçables par un Français tel Desperate Housewives ! Seuls les Québécois, plus respectueux de notre langue que les Français la massacrant pour une dévastatrice mode « in », ont traduit ce titre en Beautés désespérées. Ce dont les « in » se sont gaussés.

    D’où ma suggestion à Mesdames et Messieurs les « in », dont une majorité de nos nouveaux députés : si les idées venues des États-Unis vous siéent tant, pourquoi n’élaborez-vous pas une loi à l’image de la loi américaine que vous connaissez sous l’appellation de « The three-strikes law »et que je me contente de désigner, pour nombre de mes lecteurs, par « loi des trois coups » ? Cela, afin de mettre définitivement les multirécidivistes « hors d’état de nuire », tel ce « Strasbourgeois » de 29 ans, champion en la matière, avec 27 délits (établis) depuis ses… 10 ans !

    Certes, et je ne l’ignore pas, cette loi, outre-Atlantique est excessive : un Américain peut risquer la perpétuité pour le vol d’un sandwich si ce délit est le troisième… La France, elle, a digéré depuis longtemps les dix-neuf ans de bagne du héros hugolien Jean Valjean pour un pain volé après, toutefois, bris d’une vitrine. Notre pays pourrait être plus indulgent en accordant sa grande mansuétude à certains « modestes » multirécidivistes. Peut-être en acceptant non « trois coups » mais cinq, voire plus. Aux parlementaires d’en déterminer le nombre. En espérant, toutefois, que ceux-ci, toujours prompts à une généreuse magnanimité en ce domaine, n’iront pas voter une « loi des 27 coups », tels ceux du tueur de Strasbourg : toute sa vie depuis sa prime enfance, son seul plaisir fut de faire des victimes, que ses actes fussent mineurs ou, pire, crimes de sang ! Lui qui, comme un cuculidé, le Cuculus canorus ou, si vous préférez, le coucou gris, a vu le jour en tuant ceux nés dans le même nid que lui, notre nid, la France…

    Jacques Martinez

    http://www.bvoltaire.fr/multirecidivistes-appliquons-la-loi-des-trois-coups-americaine/

  • Jean-François Kahn : “On s’est trompé sur la nature composite, à la fois authentiquement populaire et ambiguë, du mouvement “gilets jaunes””

    Jean-François Kahn : “On s’est trompé sur la nature composite, à la fois authentiquement populaire et ambiguë, du mouvement “gilets jaunes””

    Savoureux :

    Comme une douche glacée. Après l’illusion lyrique, le constat tragique.

    Les gauches politiques toutes tendances confondues, ont soutenu, souvent sans recul, le mouvement des “gilets jaunes“. Les médias de gauche, les trois premières semaines, ont été sur la même ligne.

    Or, à l’arrivée, le verdict est terrible. En cas d’élections, l’extrême droite (Le Pen, Dupont-Aignan, Philippot) atteindrait près de 34%, droite musclée et extrême droite friseraient les 45%, tandis que la gauche devrait se contenter de 28% au grand maximum (France Insoumise chutant à 9%) et les “centristes” de 21% (le PS, qui s’est déshonoré, ne passerait peut-être pas la barre des 5%).

    Cela signifie qu’en cas d’élections législatives au scrutin majoritaire, les désistements du deuxième tour et les abstentions à l’extrême gauche aidant, droite Wauquiez et extrême droite pourraient obtenir plus de 60% des sièges avec un énorme contingent lepéniste, le Rassemblement national (ex-FN) étant, grâce à l’affaiblissement des LR, donc maître du jeu. Et, qu’en cas d’élection présidentielle, la victoire d’une Marion Maréchal-Le Pen, par exemple, face à Emmanuel Macron, ne serait pas exclue. Notons qu’une telle majorité absolue extrême droite – droite dure, bien que non majoritaire en voix, mettrait de nouveau la France dans la rue un an plus tard. Rebelote!

    Conclusion évidente: la seule façon d’éviter le pire serait d’instituer un scrutin de type proportionnel. Alors un gouvernement de coalition, hors des extrêmes, s’imposerait. 

    On s’est trompé sur la nature composite, à la fois authentiquement populaire et ambiguë, du mouvement “gilets jaunes”, c’est-à-dire sur l’incidence concrète d’une colère profonde, portant de nombreuses revendications légitimes, mais charriant des tombereaux de haines suspectes contradictoires. Refusera-t-on d’en regarder en face les conséquences?

    Ajoutons cet autre constat: l’une des causes de la crise actuelle c’est qu’un mouvement, qui ne recueillit au départ que 25% des suffrages, a raflé 70% des sièges à l’Assemblée nationale et qu’il tombe, depuis, au-dessous de 20%. Peut-on gouverner encore plus de trois ans dans de telles conditions? A terme, on ne résoudra donc pas la crise sans dissoudre. Mais à condition, pour éviter la catastrophe, d’établir d’urgence un scrutin proportionnel avec la reconnaissance du vote blanc.

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-francois-kahn-on-sest-trompe-sur-la-nature-composite-a-la-fois-authentiquement-populaire-et-ambigue-du-mouvement-gilets-jaunes/

  • Des députés tchèques veulent interdire complètement l’islam qui prône «la haine et la violence»

    Islam-Czech-Republic-702x459.jpgLes dirigeants politiques de la République tchèque ont déjà condamné l’islam avec force. À présent, les politiciens du Parlement tchèque discutent de l’interdiction complète de la religion.

    Si quelqu’un réclame l’assassinat d’infidèles et de juifs, il ne s’agit pas d’une religion de paix, a déclaré le député Jiri Kobza.

    Lui et son parti, Freedom and Direct Democracy, qui est l’un des plus importants au parlement, estiment que l’islam n’est pas seulement une religion, mais aussi une idéologie violente qui devrait être interdite.

    Nous avons suggéré d’interdire toutes les idéologies qui promeuvent la haine et la violence. Une de ces idéologies est l’islam. Et puis nous avons le fascisme et le nazisme, dit-il.

    Il souligne que les musulmans ne veulent ni ne s’intégreront dans des sociétés non musulmanes. Ce n’est pas une migration, c’est une colonisation.

    Une forte méfiance à l’égard de l’islam existe dans l’ensemble du spectre politique en République tchèque, où seulement 0,5% de la population est musulmane.

    Nous ne voulons pas plus de musulmans en République tchèque, a déclaré le social-démocrate puis Premier ministre Bohuslav Sobotka lors d’un entretien l’année dernière.

    Même le président tchèque Milos Zeman, également social-démocrate, a fermement condamné la religion du Moyen-Orient.

    Il a notamment déclaré que l’islam n’appartenait tout simplement pas à l’Europe.

    En ce qui concerne le chaos de l’asile en 2015, Zeman a noté lors d’une critique de l’islam que les migrants musulmans qui ont ensuite pénétré en Europe étaient issus d’ une «culture de meurtriers et de haine religieuse».

    Sources : – Voice of Europe

    – Kristeligt dagblad