Emmanuel Macron ne manque pas une occasion de dénoncer les partis “populistes”, de s’en prendre au gouvernement hongrois d’Orban ou au gouvernement italien dont Salvini est ministre. Pourtant, c’est bien lui qui est pointé du doigt par l’ONU pour la façon dont la police maltraite les gilets jaunes.
Le 14 février, des experts des droits de l’homme des Nations unies avaient déjà signalé que la France a “restreint de manière disproportionnée” le droit de manifester des gilets jaunes.
Et de décrire ainsi :
“Les restrictions imposées aux droits ont également entraîné un nombre élevé d’interpellations et de gardes à vue, des fouilles et confiscations de matériel de manifestants, ainsi que des blessures graves causées par un usage disproportionné d’armes dites non létales telles que les grenades et les lanceurs de balles de défense, ou flashballs”.
Dénonçant des faits “extrêmement graves”, les experts de l’ONU ajoutaient :
“La proposition d’interdiction administrative de manifester, l’établissement de mesures de contrôle supplémentaires et l’imposition de lourdes sanctions constituent de sévères restrictions à la liberté de manifester.”
Macron, pourquoi tu tousses ?