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  • Mélancolie de gauche contre mélancolie de droite ?

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    Par Jure Georges Vujic, écrivain franco-croate, politologue ♦ A en croire Enzo Traverso dans son dernier livre « La Mélancolie de gauche. La force d’une tradition cachée (XIXe-XXIe siècle) », la gauche souffrirait d’une certaine mélancolie, dont le désenchantement provoqué par l’effondrement de l’URSS serait la dernière figure.

    Une nostalgie doublement paradoxale ?

    Cette mélancolie se référerait à une sorte de « tradition de gauche cachée », tout comme Guénon parlait d’une tradition cachée, initiatique, qu’on pourrait situer dans un primordialisme traditionnel plutôt classé plutôt à droite. Et pourtant, dans une perspective sociologique, cette mélancolie serait tout simplement une disposition d’esprit, une posture psychologique et sociale, symptomatique de la modernité. Jean-Luc Nancy rappelait ainsi que « l’individu n’est que le résidu de l’épreuve de la dissolution de la communauté. » Ainsi, il s’agirait d’un profond sentiment d’abandon et de détresse qu’éprouve l’individu dé-communautarisé. Transposée à la mélancolie politique de gauche, ne faut il pas constater le paradoxe d’une telle tendance dans une famille politique qui a largement contribuer à la déconstruction de la communauté, un cadre social dont la défense est l’un des grands thèmes de la droite.

    La généalogie proposée par l’auteur reste sélective, la mélancolie faisant l’impasse sur ce que le « socialisme réel » constituait dans la pratique, à savoir une machine de répression totalitaire et concentrationnaire, une vérité historique qui rend beaucoup moins attractive cette mélancolie, pour les nombreuses populations européennes de l’Est de l’Europe, qui ont fait les frais de l’expérience communiste. Avec la commémoration des 30 ans de la chute du mer du Berlin, dont l’importance symbolique marquerait le point final de l’effondrement des totalitarismes de la modernité, cette mélancolie de gauche en rapport avec l’expérience soviétique serait en quelque sorte rattrapée par la réalité du processus d’émancipation nationale et identitaire de beaucoup de peuples de l’ancien bloc communiste. En effet, c’est Habermas qui qualifie la chute du mur de Berlin de « révolution de rattrapage » qui  semble véhiculer la « fin des révolutions »  ce qui susciterait chez la gauche bien pensante une mélancolie transformée en sentiment politique.

    Et pourtant, c’est la chute du mur du Berlin, et l’écroulement des démocraties populaires qui devaient accomplir sur terre l’utopie égalitariste de la dictature du prolétariat et de la société sans classes… qui a permit à de nombreux peuples européens de l’Est de recouvrer leur liberté et d’accomplir de véritables révolutions nationales voir conservatrices.

    Défaitisme et égalitarisme

    D’un autre côté, faire appel aux nombreuses utopies anarchistes, socialistes et révolutionnaires avortées ou réprimées durant l’histoire de la gauche, ritualiser la commémoration des défaites, tout comme la Commune de Paris, écrasée par les Versaillais, la révolution spartakiste, écrasée par les forces réactionnaires allemandes, l’Espagne républicaine et anarchiste ; ne suffit pour autant à remobiliser une gauche fragmentée et fatiguée au XXIe siècle, autour d’un projet anti-capitaliste révolutionnaire, sous prétexte que les expérimentations utopistes du passé n’ont pas (ou n’ont pas pu) aboutir à une consécration dans la praxis historique. Traverso pose symboliquement la frontière entre mélancolie utopique créatrice et mélancolie froide de la défaite totale, sans pour autant se soucier des nombreuses leçons de l’inversion de l’histoire, (ce que Augusto del Noce appelle l’hétérogenèse des fins), laquelle rappelle que la frontière entre théorie et praxis, utopie et barbarie, entre l’intention idéaliste et la pratique totalitaire dans les faits est extrêmement fragile.

    D’autre part, si l’on se réfère à la genèse des valeurs de la gauche et de l’idéologie égalitariste, dont les sources remontent aux Lumières et la Révolution française, avec ses nombreuses déclinaisons dans l’utopie socialiste et communiste, on pourrait presque dire que cette utopie progressiste et unificatrice se trouve en fait pleinement réalisée aujourd’hui, avec le triomphe de la globalisation occidentale libérale. C’est ce qui fait dire Bruno la Tour dans son livre « Où atterrir «? » que l’utopie n’a nullement reflué, elle a au contraire triomphé avec la globalisation, qui a fait advenir un modèle suicidaire de civilisation hors-sol – ce non-lieu étymologique de l’utopie.
    Il faut rappeler d’autre part que toutes les idéologies de la modernité de gauche et droite, recelaient en elle un projet utopiste voir chiliastique millénariste (comme le remarque Karl Mannheim) de réalisation d’une cité idéale, du mythe de l’homme nouveau, qui en tant que grands récits fondateurs de la modernité du XXe siècle, ont trouvé leur consécration dans l’utopie national-socialiste, l’utopie fasciste et l’utopie communiste soviétique. En dépit des leçons tragiques de l’histoire des totalitarismes du XXe siècle qui se sont soldés par des millions de victimes, ces utopies politiques fonctionnent encore à l’état cadavérique voir mélancolique, comme les reliquats sotériologiques. Il s’agit bien de religions séculières, lesquelles étant consommées historiquement, peuvent se transformer en nostalgie archaïque, en mélancolie faisant difficilement le deuil de la disparition d’une communauté idéologique, d’une famille politique de référence, l’utopie (hors lieu) se transformant alors en « uchronie » (hors temps) très souvent anachronique.
    Éric Voegelin, l’auteur des Religions politiques dans sa Nouvelle Science du politique (1952), formalise admirablement le caractère catastrophique de l’utopie de gauche comme de droite, depuis les premiers puritains. Pour lui, la politique est toujours utopique car elle confond le Ciel et la Terre… « C’est à la fois non religieux et non politique. La politique a été mangée, selon lui, par cette perversion du religieux… Le problème des utopies, c’est qu’on les réalise ! »

    L’impuissance des forces militantes de gauche et de droite

    Néanmoins, la démonstration de Traverso sur l’existence d’une posture mélancolique chez la gauche si l’on procède par analogie, pourrait très bien poser la question de l’existence d’une certaine mélancolie à droite. En effet, si l’on fait exception de certains courants passéistes et les nostalgiques de l’Ancien régime, le propre de la droite serait de s’inscrire dans le réel, dans l’espace-temps contemporain avec cependant une référence aux valeurs de la tradition que l’on situe injustement comme appartenant au seul passé.
    Pourtant, il y a en écho à la dimension quasi-mythique dans le monde littéraire de droite une certaine nostalgie qu’on cultive à l’égard des grands canons fondateurs tels que Montherlant, Céline, Drieu, Brassillach, alors qu’une certaine mélancolie à l’égard de l’antimodernité voir de la modernité antimoderne, est vérifiable chez de nombreux nouveaux auteurs conservateurs classés à droite s’inscrivants dans un courant néodécadentiste et pour certains nihiliste.
    Sur le plan purement politique, il faut tout de même rappeler qu’il est beaucoup plus politiquement correct d’être un mélancolique de gauche, nostalgique de Mao ou de Lénine, plutôt que de verser dans une mélancolie de droite, être nostalgique de Che Guevara plutôt que Codreanu ou de José Antonio, se référer à la Commune de Paris plutôt qu’au programme proto-fasciste du San Sepolcro.
    En effet, avoir une mélancolie de droite est suspect et mal vu, voire pathologique alors qu’une mélancolie de gauche en tant qu’utopie réputée créatrice est respectable voire souhaitable, puisque l’intention utopique de gauche est intrinsèquement bonne, même si elle s’est soldée dans la pratique par des millions de morts.

    Il est toujours difficile de faire le deuil de la pensée, surtout si elle a joué le rôle d’idéologie mobilisatrice durant des décennies et il convient de constater qu’aucune des chapelles de pensée de la gauche postmarxiste n’offre aujourd’hui d’alternative réelle et praticable à l’omnipotence de système capitaliste dominant.

    Face à ce désespoir et cette impuissance qui ne cesse de croître, et a l’affaissement des énergies militantes de gauche, et en dépit des appels à une politique mélancolique tout comme le prȏne J. Rancière, on cultive à gauche comme chez certains nouveaux réacs l’art de se complaire dans une autoparodie dérisoire.

    Il est vrai que la scène politique est effroyablement ennuyeuse, propre à susciter une mélancolie collective profondément ancrée dans une série de désillusions : désillusions à l’égard des grandes utopies politiques, la fin des grands récits des siècles précédents (républicaines, socialistes, communistes, gauchistes, etc.) et désillusions plus conjoncturelles envers des pratiques politiques interchangeables de la droite et de la gauche systémique.

    Pourtant, les sursauts au niveau local et national restent possibles et l’émergence des nouvelles formes de populisme comme les gilets jaunes en sont une bonne illustration, une sorte de retour brutal du pays réel face au pays fictif et légal des élites globalistes.

    Le « sens du réel », au sein de la droite traditionaliste, s’est longtemps opposé à la gauche au nom des valeurs traditionnelles et de l’ordre établi. On constate que cette opposition épistémologique a disparu tout comme le clivage droite/gauche, la gauche libérale et la droite libérale au pouvoir s’étant convertis en partis systémique du status quo, de l’ordre établi marchant et libéral. Une droite authentiquement réaliste serait paradoxalement, par une sorte d’inversion historique, une forme d’utopie révolutionnaire et conservatrice, dont la mission consisterait à ré-ancrer le politique dans le réel, comme préalable à un reconstruction d’une communauté organique et solidaire ce qui semble prendre aujourd’hui la formes d’un lointain rêve d’une véritable « politique naturelle » évoquée par Charles Maurras.

    Jure Georges Vujic  22/10/2019

    https://www.polemia.com/melancolie-gauche-droite/

  • Erdogan-Poutine : un accord historique – Journal du mercredi 23 octobre 2019

     

    Erdogan-Poutine : un accord historique

    Opération déminage réussie pour Vladimir Poutine. Au terme de ses négociations avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le chef du Kremlin a annoncé que les deux parties étaient parvenues à un accord historique. Une nouvelle fois, le président russe s’impose en maître de la région proche-orientale.

    Brexit : Boris Johnson et une victoire à la Pyrrhus

    Le feuilleton du Brexit se poursuit avec des parlementaires toujours aussi difficiles à suivre. Mardi, ils ont accepté le principe de l’accord de sortie récemment conclu avec l’UE mais réclament plus de temps pour l’examiner… Une bonne et une mauvaise nouvelle pour le premier ministre.

    Vapoteuse : les cigarettiers mettent le paquet

    La cigarette traditionnelle va t-elle disparaître ? L’offensive de la vapoteuse semble en tout cas marquer un nouveau coup d’arrêt au tabac… une offensive menée par les cigarettiers eux-mêmes !

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/erdogan-poutine-un-accord-historique-journal-du-mercredi-23-octobre-2019

  • La révolution comme crime et comme déclassement

    6a00d8341c715453ef0240a4e2cc0a200b-320wi.jpgCe 16 octobre, lugubre anniversaire, on pouvait, on aurait dû, honorer le souvenir de la malheureuse reine de France Marie-Antoinette[1]. Elle ne fut pas seulement guillotinée en 1793 après un procès abject : son triste destin ternit encore, s'il en est besoin, le souvenir de la révolution française, pour ce qu'elle fut effectivement : une horreur.

    Si l'on entend construire un avenir de libertés, on ne saurait trop s'interroger peu plus au sujet de cette séquence de l'Histoire de France. Certains osent la tenir pour leur gloire fondatrice ; d'autres y voient au contraire le commencement de la fin. Elle n'est pas seulement entachée de ses crimes, telle Lady Macbeth : on doit comprendre qu'elle inaugure aussi l'ère du déclassement.

    Les périodes de déréliction, en effet, présentent un avantage paradoxal. Elles nous offrent l’occasion de nous poser la question "comment en sommes-nous arrivés là".

    Parmi les sujets d'affliction, hélas nombreux ces temps-ci, et soulignons-le : toutes proportions gardées, certains nostalgiques de la présence française dans le Proche-Orient ne manquent pas de s'interroger par exemple à propos du désastre de l'abandon des Kurdes de Syrie. On peut ainsi appliquer à nouveau cette remarque, désormais récurrente qui inspirait notre chronique[2] datée du 14 octobre : comment en est-on arrivé là?

    "Rarement dans l’histoire récente, nous n’avions vu une telle déconfiture française. La colère de Paris ne traduit que son impuissance. Pour la France, l’affaire syrienne aura été consternante de bout en bout." Observée de la sorte, par la très bourgeoise "Opinion", journal couramment favorable au pouvoir et au projet macroniens cette analyse de Jean-Dominique Merchet pèche sur un mot : l'adverbe "rarement".

    La pertinence, depuis deux siècles, de l'action extérieure de l'État français, me semble en effet l'exception. La règle paraît plutôt celle de l'incohérence, de l'inconstance et de l'absurdité.

    Travaillant actuellement sur le centenaire oublié du traité de Versailles, et à sa ratification, désormais occultée, votée par la chambre des députés en octobre 1919, traité complété par non moins injustes et non moins ineptes traités de Saint-Germain-en-Laye (10 septembre/21 octobre), Neuilly (27 novembre), Trianon (4 juin 1920) et Sèvres (10 août 1920) votre chroniqueur ne peut hélas que retrouver la trace de cette accablante imbécillité revancharde et sectaire, d'où est sortie la seconde guerre mondiale.

    C’est à la même époque en effet, où l'on s'abandonnait déjà à l'illusion mondialiste, celle de la Société des Nations, qu'en même temps, à l'occasion des Jeux Olympiques d'Anvers de 1920, on consacra officiellement le chauvinisme sportif de masse : les athlètes concourent, de façon institutionnelle désormais, au titre de leur nationalité juridique. Pierre de Coubertin, connais pas.

    C'est d'ailleurs au même moment où l'armée française, victorieuse en 1918, semble la plus puissante du monde, que la langue française cesse d'être celle des relations internationales.

    La question reste donc, répétons-le : "Comment en est-on arrivé là" ?

    À une telle interrogation, toute l'œuvre d'Emmanuel Beau de Loménie tend à répondre autour d'une thèse devenue centrale, celle des "Responsabilités des dynasties bourgeoises[3], cette histoire non-conformiste de la France contemporaine écrite à partir du désastre de 1940, et publiée à partir de 1943.

    Pour faire plus simple, ces "dynasties" étant étudiées et définies comme les héritières des profiteurs de la Révolution de 1789, c'est-à-dire avant tout des acquéreurs de biens nationaux, c'est bien évidemment la révolution elle-même, dans son ensemble, qu'il convient de mettre en examen.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] à visiter : "une femme de l'ombre, celui de sa belle-soeur Marie-Joséphine" à la Chapelle expiatoire
    [2]cf. "Une découverte tardive : le danger Erdogan"
    [3] cf. article "Une caste : les dynasties bourgeoises" in Le Monde 10 janvier 1978

    6a00d8341c715453ef0240a4be1351200d-320wi.jpgAux origines du déclassement de ce pays Charles Freppel : La Révolution française"
    Injustement oublié de nos jours l‘auteur fut l'une des plus intéressantes figures de la droite monarchiste du XIXe siècle. Constructeur actif, et politique intelligent, cet évêque d'Angers fut à l'origine des universités libres catholiques. Cet Alsacien saura se faire élire, en pleine IIIe république, député royaliste de Brest. Adversaire lucide de l'héritage jacobin, il résume dans ce petit livre fort, écrit à l’occasion du Centenaire, toutes les entraves, toutes les idées fausses et toutes les nuisances que les plaies de la Révolution de 1789 ont projetées sur l'avenir de la France. Il reprend ici un par un tous les faux arguments que nous entendons seriner encore aujourd’hui, y compris par des gens sincères, qui se disent “patriotes”, et de droite.
    ••• Un livre de 160 pages au prix de 20 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

     →Lire aussi la Chronique de L'Insolent du 17 juillet 2008 "De la révolution, du 14 juillet, du jacobinisme et de l'horreur qu'ils doivent nous inspirer." Petit hommage à Charles Freppel.

    https://www.insolent.fr/

  • Sondage : 68% des jeunes Allemands estiment qu’on ne peut pas parler librement des problèmes d’immigration

    Allemagne – Des enquêtes d’opinion montrent que les Allemands n’osent pas parler ouvertement !

    Les Allemands veulent être tolérants et cosmopolites. Mais quand il s’agit de liberté d’opinion, le plaisir s’arrête rapidement !

    On ne peut pas exprimer librement son opinion sur certains sujets ou seulement avec prudence, ont déclaré 78% des Allemands dans une enquête d’Allensbach (FAZ).

    De plus, dans la dernière étude de Shell sur la jeunesse, 68 % des jeunes (12-25 ans) se plaignent qu’on ne peut pas discuter ouvertement, par exemple, des problèmes d’immigration.

    (…) « Cela montre que de nombreuses personnes estiment que l’éventail des opinions autorisées est limité », a déclaré M. Lindner, politicien du FDP.

    (…) Le politologue Werner Patzelt (66 ans, CDU) déclare : « Bien sûr, vous pouvez exprimer librement votre opinion en Allemagne. Mais il faut tenir compte des coûts, qui peuvent être très élevés. Beaucoup préfèrent donc le silence à la parole. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent faire taire des positions politiques indésirables. »

    BILD

    http://www.fdesouche.com/1283021-allemagne-68-des-jeunes-allemands-estiment-quon-ne-peut-pas-parler-librement-des-problemes-dimmigration-sondage

  • « Big Fertility » : un reportage sur le business de la GPA aux USA

    Kelly a été mère porteuse à trois reprises, dans le Dakota, un État américain où la GPA est autorisée : « À ma troisième GPA, le couple commanditaire n’était plus du tout sûr de vouloir des enfants que je portais car j’étais enceinte de deux garçons alors qu’ils avaient payé un supplément pour avoir un garçon et une fille. J’avais donc été implantée avec un garçon et une fille, mais ce sont des choses qui arrivent : la petite fille a été expulsée et l’embryon garçon s’est dédoublé, formant des jumeaux. Bref, en tout cas je devais chercher un plan B car je ne savais pas du tout, et ce jusqu’au dernier moment, si les commanditaires prendraient les bébés, et à la naissance j’ai finalement passé pas mal de temps avec eux… Je me suis rendu compte à quel point ils reconnaissaient ma voix, mais aussi celle de mon mari car lorsqu’il était présent dans la pièce, ils réagissaient, alors qu’ils ne bougeaient pas du tout lorsque le père «adoptif» était là. J’ai donc compris que même si moi je me refuse à considérer ces enfants comme les miens, eux, bien sûr, ne peuvent pas comprendre que je ne suis pas leur vraie mère. »

  • La Petite Histoire : Albert Roche, le premier soldat de France

    Dans la Grande Guerre, massification oblige, peu de place a été laissée aux héros, si ce n’est aux as de l’aviation. Et pourtant, dans ce tableau, Albert Roche fait figure de formidable exception. Surnommé le « premier soldat de France » par le maréchal Foch, ce simple soldat de première classe est le plus décoré de la Grande Guerre. Blessé à de nombreuses reprises, il a capturé quelques 1.180 soldats allemands et réalisé des actes de bravoures dignes d’un film hollywoodien. Retour sur un parcours hors du commun.

    https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-albert-roche-le-premier-soldat-de-france

  • « Gilet jaune » bordelais blessé à la tête par un tir de LBD : l’enquête vidéo accablante !

    Cette enquête vidéo sérieuse du Monde révèle comment un manifestant a été touché à la tête par un tir de LBD, suivi d’un jet de grenade de désencerclement non autorisé, lors d’un rassemblement de « gilets jaunes » à Bordeaux, le 12 janvier 2019.

     

  • La Turquie bombarde et l’Union Européenne donne un milliard

    Dans le contexte d’une Turquie qui bombarde la Syrie, l’Union Européenne a décidé d’offrir à nouveau un milliard d’euros à Erdogan.

    Jeudi dernier, d’Ankara, le vice-président américain Mike Pence annonçait ce que les États-Unis appellent un « cessez-le-feu » et que les Turcs n’hésitent pas à désigner comme une « pause » dans le conflit. Un arrêt de 5 jours dans les combats, le temps pour les Kurdes de se replier à 30 km au sud de la frontière syrienne.

    Ce même jour, le conseil européen de Bruxelles publie une condamnation de l’attaque unilatérale turque contre les Kurdes mais en même temps, poussé par l’Allemagne, engage le payement d’une nouvelle tranche des sommes destinées à Ankara sur la base de l’accord de 2016. Celui qui, en échange du traitement des réfugiés syriens en Turquie, oblige l’Union européenne à régler à Erdogan 6 milliards d’euros. Pour acheter la paix sociale en Europe !

    La chancelière allemande Merkel a peur de se retrouver avec 500 000, si ce n’est plus, de réfugiés syriens en Allemagne, comme cela est arrivé en 2015 et 2016. D’où cet amoindrissement de ton envers la Turquie et les négociations lancées pour empêcher Erdogan de donner suite à ses menaces d’envoyer les « migrants » en territoire européen.

    La Turquie bombarde et l’Europe paye ! Telle est la conclusion de l’action de l’Union Européenne dans le contexte syrien des derniers jours. Une UE toujours plus faible et ridicule sur le plan international, soumise qu’elle est au bon vouloir du « sultan » turc.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/la-turquie-bombarde-et-lunion-europeenne-donne-un-milliard/113445/

  • YVAN BENEDETTI : L’ARME DE LA VÉRITÉ FACE À LA CENSURE ET À LA DESTRUCTION DES NATIONS.

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    Discours de Yvan Benedetti, Les Nationalistes, aux 13es Journées de Synthèse nationale, le samedi 12 octobre 2019 à Rungis.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/22/yvan-benedetti-l-arme-de-la-verite-face-a-la-censure-et-a-la-6184835.html

     

  • Climat. Les regrettables erreurs et détournements du GIEC [L’Agora]


    Michel Duthé, retraité, ingénieur ENSIGC de Toulouse, master of sciences de l’Université de Sherbrooke, a été ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique, inspecteur des installations classées pour l’environnement et des installations nucléaires de base, cadre dans l’Autorité de sûreté nucléaire civile (ASN), puis dans l’Autorité de sûreté des installations nucléaires intéressant la défense (DSND).
    En tant que physicien, il rejoint nombre de points mentionnés par Jean-Pierre Bardinet qui dénonce « l’hystérie climato-religieuse ».
    On observe depuis quelque temps dans les médias des comportements de type refus obstiné de la contradiction de la part des adeptes de la nouvelle religion climatique (« le réchauffement climatique est dû aux activités humaines »).
    Au-delà du caractère fondamentaliste de ces tenants de la nouvelle vérité, sujet qui mériterait en soi un autre développement, ces personnes se réfèrent aveuglément aux conclusions du GIEC qui semblent être leur nouvelle Bible.
    Cet organisme politique ne réunit pas « des milliers de scientifiques » mais pilote une centaine de labos qui attendent leurs subventions et dont 10 % se sont d’ailleurs déjà retirés, en désaccord avec les conclusions générales.
    En tant que scientifique, je souhaite attirer ici l’attention sur les principales incohérences, pour ne pas dire détournements, sciemment colportés par l’organisme onusien précité, phagocyté par le mouvement mondialiste.
      Malgré les émissions qui ne cessent de croître énormément, la teneur atmosphérique en CO2 n’augmente quasiment pas depuis 20 ans (elle est passée de 390 à 410 ppm, alors qu’elle était de 220 ppm dans les années 60).
    Le GIEC « oublie » que le CO2 est absorbé par les océans (loi d’équilibre de dissolution de Henry) et par la végétation qui s’en nourrit (les forêts de l’hémisphère nord sont en forte expansion).
    Il n’y a donc aucune « urgence climatique » à cesser nos émissions de CO2 qui, en excès, sont réabsorbées par les océans.
    Bien au contraire le CO2 est nécessaire aux bonnes moissons et contribue à la résolution du problème de la faim dans le monde (préoccupation curieusement passée de mode).
      Les calculs de l’effet de serre par le GIEC excluent la chaleur apportée par le rayonnement solaire, considérée comme « négligeable ».
    En fait elle est variable, fonction des tâches solaires et de l’ordre de 0,5 à 1 W/m2 à comparer au seul effet de serre calculé par le GIEC de l’ordre de 2,5 W/m2.
    Ce n’est pas négligeable d’autant que la valeur du GIEC est surestimée (voir §3 ci-après).
    Donc si les cycles solaires baissent d’activité et que le 1 W/m2 diminue, ce qui va bientôt arriver avec les prochains cycles solaires 25 et 26, l’effet de serre sera insuffisant pour maintenir la température à la surface de la Terre, hypothèse que le GIEC refuse d’envisager…
    L’effet de serre, compte tenu de ce qui est dit dans le § suivant est plutôt de l’ordre de 1,5 W/m2.
    La chaleur apportée par les cycles 21, 22, 23 (fortuitement concomitants à l’essor industriel), a été très forte, de l’ordre d’au moins 1 W/m2.
    Cette valeur risque de tomber à 0,3 ou 0,4 W/m2.
    Faites le calcul, 0,4 + 1,5 < 2,5 W/m2, valeur nécessaire pour maintenir la température moyenne
    planétaire.
      Le GIEC calcule l’effet de serre de façon surestimée.
    Le spectre d’absorption du CO2 dans l’infrarouge donne deux pics étroits, ce qui fait de lui un absorbeur de chaleur faible.
    Le problème est que dans les modèles on s’arrête là et le CO2 est présenté comme ayant une petite incidence en tant que GES.
    Or dans l’atmosphère le CO2 n’est pas seul, il est en particulier mélangé à la vapeur d’eau et, pas de chance, H2O a un spectre d’absorption qui présente des bandes d’absorption larges lesquelles recouvrent totalement (en fréquence et en intensité) celles du CO2 (entre autres), voir figure 5 de la première référence reproduite ici.
    De ce fait et compte tenu de la quantité bien plus élevée de vapeur dans l’air (25 à 100 fois plus), c’est l’eau qui absorbe la chaleur et la quantité restante absorbée par le CO2 est infime (le gaz CO2 n’est donc pour rien dans le réchauffement climatique).
      C’est le phénomène physique dit de saturation qui fait que H2O récupère 90 % des infrarouges, le reste étant imputable à quelques gaz tels que l’ozone ou le méthane.
    Alors que le GIEC additionne scolairement tous les effets des gaz présents.
    Dès lors, l’effet de serre est notablement inférieur à 2,5 W/m2, et les extrapolations de long terme sont très incertaines, voire inconsidéré
      Pire encore, le GIEC ne recale pas ses modèles sur les valeurs expérimentales (recueillies par ballons et satellites, voir figure 1 de la seconde référence reproduite ici).
    Tout scientifique sait qu’un modèle doit être validé par les points expérimentaux et que si un modèle s’en écarte, il doit être rejeté et les études afférentes quand elles proposent des extrapolations faire l’objet, par précaution, d’un classement vertical direct.
    Et de fait les courbes du GIEC sont au-dessus des relevés expérimentaux et ascendantes alors que ces derniers sont quasiment horizontaux depuis 20 ans.
     Seul le GIEC s’entête dans cette démarche contraire à toutes les bonnes pratiques physiques.
      Dernière erreur, les modèles du GIEC ne tiennent pas compte de l’accélération du cycle de l’eau qui accompagne les augmentations de température dénoncées.
    L’épaississement des couches nuageuses aura pour contre-effet de renvoyer davantage de rayons solaires vers l’espace et donc de diminuer l’effet de serre, lequel devrait s’emballer si l’on en croit ses modèles (par ailleurs très foisonnants et imprécis).
    Hors, dans le passé la Terre a eu beaucoup plus chaud et l’effet de serre ne s’est jamais emballé. Notamment sur les derniers 10 000 ans, voir figure suivante, référence 4, nous ne faisons au contraire que remonter à la moyenne !
     
     
     
      Et bien sûr le GIEC s’appuie sur ces modèles discutables pour annoncer la fin du monde dans 80 ans.
    Cela n’a pas de sens, alors que certains spécialistes des cycles solaires attendent un long minimum solaire, qui a déjà commencé mais dont les effets vont se faire sentir dans 10 à 15 ans, compte tenu de la grande inertie des océans.
    Une mini-période glaciaire de type minimum de Maunder devrait commencer à se faire sentir sérieusement vers 2030 et pour 150 à 200 ans.
    Mais ceci est l’objet d’autres considérations (*), disons au moins ici que l’isolation thermique des habitations est importante et même urgente…
    En conclusion, l’homme, en modifiant la nature de ses activités, n’aura aucune influence mesurable sur l’évolution climatique, laquelle lui échappe totalement en ne parlant que d’effet de serre (voir la troisième référence).
    Il ferait mieux de s’adapter et de traiter les graves problèmes environnementaux sur lesquels il a les moyens de jouer : la biodiversité, la répartition de l’eau, le développement des pays pauvres (en utilisant toutes leurs ressources, y compris « carbonées »), les pollutions diverses et variées.
    Références :
    On en a encore pour quelques années de chaleur.
    Après on repart vers un refroidissement climatique probablement sévère et long (150 à 200 ans type minimum de Maunder sous Louis XIV) d’après les spécialistes des cycles climatiques (NOAA, NASA).
    On est d’ailleurs déjà entré dans un minimum solaire jamais vu depuis longtemps (zéro tache solaire depuis des mois !), à l’inverse des cycles 21, 22, 23 de 1970 à 2000 qui ont été très actifs (concomitants aux émissions de l’essor industriel qui n’ont rien à y voir contrairement à la pensée dominante).
    Le cycle 24 qui s’achève a été très doux, les prochains probablement pires.
    Le phénomène prépondérant est l’inertie énorme des océans qui ont été échauffés et qui vont prendre plusieurs dizaines d’années à refroidir.
    Vers 2030 ça va commencer à refroidir sérieusement.
    Mais ce n’est pas un cadeau, le CO2 va rediminuer (en équilibre de dissolution avec les océans où sa concentration va baisser en même temps que la température, et entraînant des dépôts calcaires dans les bassins sédimentaires, certes, mais entraînant surtout des famines (la dernière fois c’était avant 1789) car les récoltes sont proportionnelles au taux de CO2 dans l’atmosphère (aujourd’hui 410 ppm soit le double des années 60 quand on se préoccupait de la faim dans le monde, problème oublié aujourd’hui).
    Alors patience, et calorifugeons nos habitations en attendant !
    Et qu’on cesse de nous culpabiliser avec le CO2 qui n’a strictement rien à voir dans le changement climatique, et les taxes carbone associées totalement injustifiées pour la seule question du climat…
    Si ce qui est pressenti ici est avéré, que certains prennent au moins quelques précautions de langage avant d’avoir l’air, au mieux bien embarrassés, dans dix ans…
    Les fraudes écolos
    Octobre 2019
    « Jamais la température n’a été aussi élevée »
    FAUX, il a fait plus chaud au Moyen Âge et le Groenland était largement vert comme son nom l’indique.
     
    « Le CO2 gouverne la température »
    FAUX, la courbe de gauche montre que le CO2 est indépendant de la température.
    La courbe de droite montre que la température est cohérente avec l’activité solaire.
    À noter le mini-âge glaciaire au XVIIe siècle (minimum de Maunder qui devrait se reproduire bientôt selon les modèles des spécialistes de l’activité solaire, modèles validés par les observations antérieures sur 400 ans) : en bleu l’activité solaire observée des cycles de 11 ans, en rouge les modèles d’activité solaire.
     
    Source
    Michel Duthé  Retraité. Ingénieur CEA, physicien.
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    Crédit photo : DR
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