Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Carlos Ghosn : quand TVLibertés avait raison avant les autres – Journal du mardi 19 novembre 2019

     

    Carlos Ghosn : quand TVLibertés avait raison avant les autres

    Depuis un an, TVLibertés expliquait que l’ancien dirigeant de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, avait fait les frais d’un complot pour l’évincer de ses responsabilités. Une théorie confirmée désormais par la plupart des commentateurs et… la suite des événements.

    Pont effondré : accident ou négligence des pouvoirs publics?

    Après l’effondrement d’un pont routier, lundi, à Mirepoix-sur-Tarn près de Toulouse, l’état des infrastructures françaises inquiète. Près de 25 000 ponts seraient en mauvais structurel et les investissements pour y remédier sont aux abonnés absents.

    La SNCF au bord du déraillement ?

    Lundi, la Cour des Comptes a dévoilé un rapport salé sur la mauvaise gestion de la SNCF. Masse salariale exorbitante et productivité en baisse, les conclusions sont sans appel et pourraient bien crisper un peu plus un secteur déjà chauffé à blanc.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/carlos-ghosn-quand-tvlibertes-avait-raison-avant-les-autres-journal-du-mardi-19-novembre-2019

  • Un marchand d'illusion mondialiste

    6a00d8341c715453ef0240a4ec90d1200b-320wi.jpgSans s'en rendre toujours compte, sans le faire exprès, et à force de virevolter, il arrive que le président Macron s'approche de la vérité. Sa récente déclaration sur la règle des 3 % vaut, par exemple, et paradoxalement, le détour.

    Dans l'entretien qu'il a accordé à The Economist il commençait en effet par la considération suivante :"Nous avons besoin de plus d’expansionnisme, de plus d’investissement" ; et le point central de son affirmation, celui que retiennent les commentateurs agréés : "Je pense que c’est pour ça que le débat autour du 3 % dans les budgets nationaux, et du 1 % du budget européen, est un débat d’un autre siècle".

    Immédiatement le "débat", périmé à l'entendre au pied de la lettre, est devenu "règle" surannée dans l'esprit de ses interlocuteurs.

    Notre inspecteur des finances préféré, promu en 2017 à la tête de l'État laisse donc comprendre, en fait qu'il entend abroger, pour le jugement de sa gestion, le maximum de déficit des budgets nationaux fixé par les accords européens en pourcentage du produit intérieur brut.

    Son argument en lui-même relève de l'Absurdie : on aimerait entendre le Maître des Horloges se prononcer sur la loi de Newton et sur les idées de Kepler qui remontent au XVIIe siècle. On pourrait considérer comme plus suspect encore d'obsolescence le principe d'Archimède (287-212), remontant quant à lui à quelque 2 300 ans.

    Ne lui contestons cependant pas cette évidence, cependant : il s'agit bel et bien d'un principe élaboré au cours d'un débat du XXe siècle.

    Peut-il pour autant imaginer de s’en affranchir ?

    Ce serait bien évidemment renier ses déclarations de 2017. Durant la campagne présidentielle, en effet le candidat Macron avait accordé aux Échos un entretien où il promettait très explicitement notamment "le respect de nos engagements européens en restant dans l’épure des 3 % de déficit". Une partie de la confiance que lui a manifestée, depuis, la finance internationale reposait là-dessus, autant que la transformation de l'ISF en impôt sur la seule fortune immobilière. Revenir sur cette déclaration c'est évidemment trahir cette confiance.

    Mais en déclarant en 2019 par ailleurs que "les Allemands sont les grands gagnants de la zone euro, y compris avec ses dysfonctionnements", et qu'il faut "que le système allemand intègre que cette situation n’est pas durable", il ne tourne pas seulement le dos à ses engagements et à son image de marque, il remet de façon précise en cause le principe même de l'union monétaire.

    Darmanin, faisant écho à la voix de son maître fait en effet mine de théoriser qu'en la matière "les règles ont été faites à un moment donné dans les années 90 à l’orée du traité de Maastricht et qu’il convient de se les poser. C’est un débat qui se fera au niveau européen".

    Or, l'adoption de l'euro supposait que les Européens adoptent les disciplines monétaires et budgétaires qui ont assuré la réussite du deutsche mark ou celle du florin néerlandais. Et si l'on veut connaître à nouveau le sort du franc français depuis 1918 et la ruine des épargnants, ce se fera sans nos voisins.

    L'illusion mondialiste dans ce domaine consiste à nous faire croire que "le débat se fera au niveau européen."

    Lors des discussions qui ont donné naissance au traité de Maastricht le ministre allemand des Finances, Théo Waigel préconisait pour règle un déficit prévisionnel maximal égal 1 % du produit intérieur brut. Il ne faisait en cela que continuer un ordre politique remontant, 40 ans plus tôt à la loi fondamentale allemande de 1949. L'article 110 de cette constitution dispose en effet que les recettes et les dépenses doivent s'équilibrer. L'article 115 précise que le produit des emprunts ne doit pas dépasser le montant des crédits d’investissements inscrits au budget et qu'il ne peut être dérogé à cette règle que pour lutter contre une perturbation de l'équilibre économique global, ce que, depuis 1970 l'Allemagne a fait en certaines circonstances. Cela, c'est pour le XXe siècle.

    Au XXIe siècle un paragraphe 3 de l'article 109 dispose désormais qu'à partir de 2016, le déficit structurel du budget fédéral ne doit pas dépasser 0,35 % du produit intérieur brut, soit beaucoup moins que les 3 % de déficit public maximal convenu par le pacte de stabilité de 1997.

    Les constituants français de 1958 voulaient eux aussi, à leur manière, effacer le désastre monétaire de la IVe république. Ils ont ainsi de leur côté introduit l'article 40, qui tente d'interdire à un député de proposer aucune loi créatrice de déficit.

    Les années Pinay, la création du nouveau franc, etc. ne sont pas étrangères au redressement du pays avant le déferlement des désordres et les concessions gouvernementales de 1968. Depuis lors, d'une part la pratique parlementaire a imaginé une contorsion constitutionnelle [1] ; d'autre part, la pratique gouvernementale a fait que les déficits ne sont plus provoqués par la démagogie des élus, mais par les projets de lois de finances, rédigés par l'administration elle-même.

    On pourrait certes citer d'autres pays qui ont adopté les principes d'ordre monétaire et qui les ont appliqués au bénéfice de leur prospérité.

    Ce "débat"est donc fort ancien c'est vrai. Aussi ancien que la loi de la chute des corps.

    JG Malliarakis  

    Mercredi 27 novembre Conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
    de 18 h à 20 h au Café du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

    Une publicité de bon goût pour les livres du Trident

    6a00d8341c715453ef0240a4b54a99200d-120wi.jpgFrançois-René de Chateaubriand : "Le Moment Conservateur".

    Au gré de ces textes, choisis et présentés par JG Malliarakis, on découvre en Chateaubriand, au-delà de son génie littéraire inégalé, un penseur politique méconnu. Dans un contexte de reconstruction du pays, 15 ans avant que les Anglais s'emparent du mot conservateur, 20 ans avant La Démocratie en Amérique de Tocqueville, il définissait les bases d'un régime représentatif durable dans le cadre de la monarchie parlementaire.
    ••• Un livre de 104 pages au prix de 15 euros.
    • à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    Apostilles.

    [1]Celle-ci consiste à faire semblant d'équilibrer le coût des propositions par une augmentation "à due concurrence" de la taxation des tabacs et allumettes.

    https://www.insolent.fr/2019/11/un-marchand-dillusion-mondialiste.html

  • Grand Entretien de Pierre Yves Rougeyron partie 3 : Brexit, UE, conflits, Turquie, Trump

  • Les retraités fantômes étrangers coûteraient 1 milliard d’euros aux caisses françaises

    Résultat de recherche d'images pour "gabegie"
    Les faux retraités étrangers coûteraient 1 milliard d’euros aux caisses françaises.
    C’est le chiffre avancé par le magazine économique Capital, dans son dernier numéro.
    Sur 6,5 milliards de retraites versées à l’étranger en 2015, notamment à d’anciens travailleurs immigrés retournés au pays, il y aurait 15 % de fraude. 
    Ce milliard d’euros représenterait 83 euros par mois en plus pour un millions de petites retraites.
    En cause, des retraités qui s’obstinent à ne pas mourir…une immortalité suspecte : les familles enverraient aux caisses françaises des faux certificats de vie tamponnés par l’administration locale corrompue et continueraient à toucher une rente après la mort de l’ayant-droit.
    L’Algérie serait la première concernée.
    Au Sénégal et au Mali, ce serait plutôt par le biais des pensions de reversion que l’arnaque fonctionnerait.
    Car à l’heure de Mee-Too, la France reconnait la polygamie des retraités africains.
    Et dans ce mic-mac, de vraies-fausses pensions de reversion peuvent être versées, sur un temps très long à de très jeunes veuves.
    Un système de protection sociale incompatible avec la mondialisation
    La mondialisation du marché du travail est une cause de ce genre de fraude, puisqu’il est difficile d’enquêter dans des coins perdus à l’autre bout du monde.
    Mais même légalement le système migratoire mine le principe de la retraite par répartition.
    Cette dernière repose en effet sur une économie circulaire, les rentes des retraités étant réinjectées dans l’économie nationale et produisant ainsi des cotisations pour les caisses de retraite.
    Avec la délocalisation des retraités vers d’autres pays moins taxés, les rentes sont versées à fonds perdus…

     

    Ces 6.5 milliards représentent tout de même 2.2 % des dépenses de retraite, et à l’heure où les réformes vont réduire les retraites futures des Français, ils constituent une perte nette non négligeable pour un système de solidarité qui fuit de toute part.
    Telle est l’impression que donne la lecture du dernier Capitalconsacré au pillage organisé de la solidarité nationale.
    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine 
  • Immigration illégale en Europe, par Jean Rouxel

    immigration.jpg

    Une récente étude du think tank américain Pew Research Center évalue la population d’immigrés clandestins en Europe un peu au-dessous de 1% de la population globale en 2017: entre 3,9 et 4,8 millions d’immigrés clandestins sur 500 millions d’habitants dans les 32 pays d’Europe étudiés.

    Ce chiffre est déjà, à lui seul, extravagant. J’ai beau être conscient de la gravité du problème, j’ai été ébahi de lire une telle estimation – surtout sous l’autorité d’un organisme qui ne passe pas vraiment pour être d’«extrême droite»!

    Plus grave encore, le Pew Research Center explique que 70% des immigrés clandestins sont répartis parmi 4 principaux pays: l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie.

    La France, loin de s’opposer à l’immigration illégale, refuse en effet de garder ses frontières, de condamner sévèrement les trafiquants de chair humaine qui font passer des dizaines de milliers de clandestins chaque année, et réserve même des prestations sociales (notamment la fameuse Aide médicale d’État) aux personnes n’ayant aucun droit d’être sur notre territoire.

    Il aurait donc été surprenant que les clandestins ne soient pas nombreux chez nous.

    Pourtant, il est très vraisemblable que les chiffres du Pew Research Center soient nettement minimisés.

    D’abord, un rapide calcul montre une différence de 5% environ entre les chiffres de clandestins indiqués pour chacun des 4 pays les plus « accueillants» et 70% de l’ensemble: si l’on additionne les populations de clandestins entre Angleterre, Allemagne, France et Italie, nous serions entre 2,6 et 3,5 millions, alors que 70% de la population globale donne un intervalle de 2,73 à 3,36 millions.

    Surtout, pour la France, l’étude indique 300000 à 400000 clandestins en 2017, dont 38000 demandeurs d’asile en attente de décision. Ces 38000 ne devraient, par définition, pas être (enco­re) des clandestins. Pourquoi d’ailleurs ne pas comptabiliser tous les plus de 100000 demandeurs d’asile enregistrés en 2017? Il est donc probable que ces 38 000 «demandeurs d’asile» soient en réalité des déboutés du droit d’asile devenus clandestins.

    J’ajoute qu’il y a si longtemps que l’on estime à 300 000 le nombre de clandestins, sachant qu’au moins 100000 entrent chaque année en France, qu’il me semble peu vraisemblable que nous soyons encore à ce chiffre.

    La fourchette basse consiste à prendre la proportion de clandestins en Europe (0,87%) et à l’appliquer à la population française. Soit au minimum 565 000 clandestins. Et, sans doute deux fois plus puisque la France est l’une des destinations préférées des clandestins!

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/216067/immigration-illegale-en-europe-par-jean-rouxel/

  • Le Samedi Politique avec Nicolas Dupont-Aignan – France : crise globale

    Gilets Jaunes, étudiants, cheminots, personnels hospitaliers, pompiers… la France d’Emmanuel Macron est en ébullition. A la crise sociale, s’ajoute une violente crise identitaire dans laquelle la tyrannie des minorités s’impose peu à peu, comme lors de la manifestation contre l’islamophobie, organisée quelques jours avant les hommages aux victimes des attentats de Paris, quatre ans après les attaques.

    Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, revient sur cette actualité explosive et sur les différentes échéances électorales.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-france-crise-globale

  • Lutte conte l’immigration clandestine en Espagne : le parti VOX promet de construire un « mur infranchissable »

    15570156369-800x445.jpg

    Le parti populiste national espagnol Vox, le troisième plus grand parti du pays depuis cette semaine, a promis d’ériger un « mur infranchissable » autour de ses exclaves d’Afrique du Nord pour empêcher l’immigration clandestine.

    Avant les élections nationales du pays qui ont eu lieu dimanche dernier, le parti Vox a présenté une liste de 100 propositions comprenant des politiques qui travaillent à réduire de façon drastique le nombre de migrants clandestins vivant en Espagne.

    Une augmentation des expulsions des migrants illégaux, des contrôles aux frontières plus strictes, et la construction d’un « mur infranchissable » autour des exclaves d’Afrique du Nord du pays, font parties des priorités du parti Vox, rapporte le journal en ligne El Confidencial.

    Les barrières de sécurité qui séparent les exclaves d’Afrique du Nord de l’Espagne, notamment à Melilla et Ceuta, n’ont toujours pas fait leurs preuves au fil des ans. Des centaines de migrants ont gravit à l’aide d’échelles les clôtures existantes à plusieurs reprises au cours des dernières années.

    En outre, dans les 100 propositions que Vox a décrites, le parti a promis qu’il fournirait du matériel supplémentaire et un soutien financier à la police, aux forces armées et au personnel de sécurité chargé de patrouiller la frontière espagnole.

    L’actuel chef de Vox, Santiago Abascal, a également dit qu’il sanctionnerait les bateaux d’ONG opérant dans la mer Méditerranée, qui aident les trafiquants d’êtres humains dans le convoyage des migrants vers l’Europe depuis l’Afrique du Nord.

    Traduction: alter INFO

    Source: Voice of Europe

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/17/lutte-conte-limmigration-clandestine-en-espagne-le-parti-vox-promet-de-construire-un-mur-infranchissable/

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, David Le Bars : "La minorité qui déteste la police et véhicule la haine est très active!"

    André Bercoff reçoit David Le Bars, patron du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN), auteur de « La Haine dans les yeux » (aux éditions Albin Michel).


    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/19/sur-sud-radio-et-andre-bercoff-david-le-bars-la-minorite-qui-6191374.html

  • Et la palme du dhimmi est attribuée à…

    doubt-1073655_960_720-720x475.png

    Suite au magnifique festival contre l’islamophobie, les nominés pour recevoir la palme du dhimmi ont enfin été révélés.

    Malheureusement absents, François Ruffin ne pourra concourir car il jouait au foot et mangeait des gaufres, tout comme Yannick Jadot qui avait un rendez-vous chez l’ophtalmo pour régler ses problèmes oculaires qui l’empêchent de lire correctement les pétitions qu’il signe. N’ont pas été retenus, non plus, Philippe Martinez et Nathalie Arthaud ainsi que leur bande syndicaliste au complet. Leur prestation surjouée n’a pas convaincu le jury. On sent la fin de carrière, des comédiens fatigués, peu aidés par des scénaristes plus très inspirés.

    Est, en revanche, retenue, dans la catégorie fiction historique, Esther Benbassa pour sa magnifique adaptation de la déportation des Juifs version musulmane. Il fallait être sacrément culotté pour transposer la Shoah à des citoyens bénéficiant, comme tous les autres, de l’assurance chômage, des congés payés, de la couverture maladie universelle, des allocations familiales et du système de retraite. Elle l’a fait !

    L’incontournable Edwy Plenel est, évidemment, nominé comme chaque année pour sa nouvelle comédie sentimentale, un rôle un peu mielleux, mais ses admirateurs apprécieront. Ses pleurs lors de « la Marseillaise » chantée à l’unisson resteront ; on ne sait pas si ce grand sensible a également versé sa petite larme lorsque la foule a scandé à multiples reprises « Allah akbar ».

    La lutte s’annonce acharnée pour la palme du meilleur espoir féminin. Danièle Obono et Clémentine Autain sont toujours fidèles au poste, mais pourraient bien se faire rafler la mise par Elsa Faucillon, particulièrement zélée ces derniers temps.

    Enfin, on ne voit pas comment la palme suprême pourrait échapper à Jean-Luc Mélenchon. On reconnaît la marque des plus grands, capable de jouer des rôles de laïcard par le passé et de dhimmi aujourd’hui… Une carrière gigantesque.

    La cérémonie aura lieu à l’Institut du monde arabe et sera présidée par Jack Lang. La récompense, un magnifique croissant en or massif, est généreusement offerte par le CCIF et les Frères musulmans.

    Axel Vontargier

    https://www.bvoltaire.fr/et-la-palme-du-dhimmi-est-attribuee-a/

  • Gilets jaunes, pandores et racailles*

    big.jpg

    Par Franck Deletraz

    Casseurs d’extrême gauche laissés libres d’agir, gazage massif des manifestants pacifiques pris au piège de la « nasse », manifestation officiellement déclarée mais annulée à la dernière minute... Le moins que l’on puisse dire est que, dans sa volonté de discréditer ce grand mouvement populaire qui bénéficie encore aujourd’hui de la sympathie de plus de 52 % des Français, le gouvernement aura tout mis en œuvre le week-end dernier pour que les rassemblements de Gilets jaunes, notamment à Paris, tournent à l’émeute.

    Le scandale de la place d’Italie

    Parmi les grandes manifestations prévues samedi dans la capitale, la plus significative de cette volonté du gouvernement aura sans aucun doute été celle de la place d’Italie. En ce lieu où avaient convergé dans le calme plusieurs milliers de GJ, dont beaucoup de provinciaux qui se faisaient un plaisir de revenir défiler à Paris, les fameux black blocs et autres milices d’extrême gauche ont en effet pu très tôt s’en donner à cœur joie, brisant la vitrine d’une banque, incendiant des poubelles et récupérant divers matériaux de chantier « bizarrement » présents sur les lieux, sans susciter de réaction de la part des forces de l’ordre autre que l’envoi de gaz lacrymogène qui a surtout frappé les GJ qui attendaient le départ de la manif. Une agitation qui aura servi de prétexte au préfet de police Lallement pour décider d’annuler in extremis, par le biais d’un simple coup de téléphone, et donc au mépris de la loi, cette manifestation pourtant officiellement déclarée. Injustement privés de manif et coincés par les forces de l’ordre, les vrais GJ n’ont pu qu’assister avec désolation au saccage de la place d’Italie par ces meilleurs alliés de l’Etat que sont aujourd’hui les milices d’extrême gauche. Un saccage qui, contrairement à ce qu’ont prétendu les grands médias et les autorités en parlant d’« ultra-jaunes », porte clairement la signature de l’extrême gauche. Pour preuve, la démolition quasi complète du monument en hommage au maréchal Juin et aux combattants corps expéditionnaire français en Italie, objets pour les gauchistes d’une exécration absolue, là encore sans que les forces de l’ordre n’interviennent !

    Des policiers infiltrés…

    Il faut dire que certains éléments, au sein des forces de l’ordre, étaient absorbés par d’autres tâches assez « étranges ». Comme ces agents habillés en membres des black blocs, surpris samedi par plusieurs caméras alors qu’ils venaient de quitter une barricade et couraient en di- rection d’un cordon de CRS pour s’y mettre à l’abri. Une vidéo devenue virale sur Internet, et sur laquelle on entend distinctement un CRS avertir ses collègues : « C’est la BAC, c’est la BAC »... Bref, dressant samedi soir le bilan de cette journée, Faouzi Lellouche, l’une des figures du mouvement, a dénoncé la stratégie policière « qui a empêché le bon déroulement de la manifestation parisienne ». En effet, a-t-il ajouté, « tout a été fait pour que la manifestation ne puisse pas partir » et « les autorités sont continuellement [...] à dire qu’il n’y avait que des casseurs dans la manifestation ». Comme les grands médias, qui n’ont diffusé samedi que les images de la place d’Italie, alors que les nombreux rassemblements de GJ en province se sont (à quelques exceptions près) déroulés de manière pacifique. Tout comme d’ailleurs le rassemblement organisé dimanche à Paris, place Joachim-du-Bellay, auquel ont participé dans le calme plusieurs centaines de GJ, avant de se rendre aux Galeries Lafayette pour un lâcher de confettis au cri de... « Travaille, consomme et ferme ta gueule»!

    (*) Le titre est de nous

    Source Présent 19/11/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/