Selon les chiffres obtenus par Le Figaro, la part des étrangers mis en cause dans les faits de délinquance a littéralement explosé à Paris. Les infractions ont augmenté de 2 % dans le ressort de la préfecture de police de Paris (PP) en 2019, alors qu’elles ont diminué de 4,7 % « en province », dans les circonscriptions rattachées à la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP).
(…) D’une manière générale, tous types de crimes et délits confondus, «près de 40 % des mis en cause» dans l’agglomération parisienne sont «de nationalité étrangère», qu’ils soient clandestins ou en situation régulière, révèle la «PP». C’est deux fois plus qu’ailleurs en France, en zone police, où les étrangers pèsent 20 % des mis en cause. La proportion est même de 47,6 % dans Paris intra-muros. Un mis en cause sur deux. Le ratio est de 12,5 % de mis en cause étrangers à la DDSP du Nord, 27,4 % dans celle du Rhône et 22,3 % dans celle des Bouches-du-Rhône. Par ailleurs, la proportion de mineurs étrangers isolés dans les mis en cause à la DSPAP n’a cessé de progresser pour atteindre 21,6 % aujourd’hui et même 22,7 % à Paris, contre 19 % en province.