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L’affaire Mila, ou les leçons de la “racaillisation” de la France

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Le déferlement de haine et de menaces qui s’est abattu sur Mila après que quelques phrases de sa part ont été publiées sur les réseaux sociaux témoigne du renoncement de la France à défendre ses valeurs, estiment Jean Messiha et Frédéric Amoudru, ancien cadre d’une grande banque française.

Une jeune fille, comme des millions d’internautes, “tchate” sur Instagram et se livre à une foule d’anonymes. Une racaille s’en mêle et s’adonne à ce que tant de femmes et de jeunes filles doivent supporter dans l’espace public comme dans l’espace digital : les gauloiseries (si on peut encore utiliser ce termes sans être traité de raciste) et les réflexions salaces. Elle révèle son homosexualité et dit ne pas avoir envie de coucher avec un « renoi » ou « rebeu », ce qui est encore permis dans notre pays (mais pour combien de temps encore ?). S’ensuit une bordée d’injures homophobes et sexistes « au nom d’Allah ». Piquée au vif, la jeune fille contre-attaque et dit, en termes crûs, ce qu’elle pense de cette religion qu’on lui jette à la figure, alors que son tchat n’avait rien à voir avec les questions de foi.

Ce qui aurait pu n’être qu’une embrouille entre jeunes ou moins jeunes, comme il y en tant sur la toile, a tourné à un pugilat devenu viral sur la toile et a happé dans ses filets la société et l’Etat.

Le déferlement de haine et de menaces qui s’est abattu sur cette jeune française appartenant à un vieux peuple imprégné de judéo-christianisme mais volontiers blasphémateur, fortement laïque mais attaché à ses racines, est à la fois incroyable et tellement prévisible. Il résulte largement de l’ensauvagement et de la “racaillisation” que subit notre pays, au fur et à mesure du changement de paysage humain que les élites “humanistes” et “progressistes” lui ont imposé. Car – et ne nous y trompons pas – la très grande majorité de ceux qui voulaient une « punition » pour Mila, punition allant bien sûr jusqu’à la mort, est issue de cette immigration venue d’une partie du monde où l’intolérance religieuse, le sexisme et l’homophobie sont prédominants, même s’il existe une minorité musulmane éclairée et, pour ce qu’il en reste, chrétienne, juive ou non-croyante.

Mais ce qu’il y a de plus intéressant, c’est que Mila n’est pas seulement la cible de légions de “Mohammed”, “Yacine”, “Leïla” ou “Yasmine”, mais également de “Kevin” et autres “Jennifer”, qui ont pris fait et cause pour l’« honneur » d’une religion dont ils ne savent rien, ou par « solidarité » avec leur « potes ».

Pourquoi ? Parce que l’on a appris à cette jeunesse européenne que chanter « Jésus est pédé » c’est cool, mais que dire que l’« islam c’est de la merde » après avoir été traitée de « sale gouine », « sale pute », etc. au nom de l’islam est une abomination qui mérite opprobe et châtiment. Insulter la religion dont a émergé notre civilisation, qui a aidé à vivre et mourir avec l’espérance d’un monde meilleur les générations qui nous ont précédé, qui a poussé des hommes et des femmes à construire les plus beaux édifices de l’humanité, à écrire, peindre, sculpter, dessiner chanter des merveilles insondables etc., « ce n’est rien ». Mais rentrer dans le lard d’un connard qui vous insulte au nom de sa religion, étrangère et encore minoritaire, ça c’est intolérable. Un droit au blasphème à géométrie variable en somme.

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https://fr.novopress.info/216853/laffaire-mila-ou-les-lecons-de-la-racaillisation-de-la-france/

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