
Table des matières
- 1 Par Germain Philippe
- 1.1 (La technocrature, maladie sénile de la démocratie : 8/10)
- 1.2 Hégémonie du capitalisme financier
- 1.3 Désindustrialisation de la France
- 1.4 Fragilisation de l’élite politique libérale
- 1.5 L’Etablissement et la Gauche
- 1.6 La gauche et la Technocratie
- 1.7 Technocratie et internationalisation polymorphe du marché.
- 1.8 Le mondialisme par l’Europe
Résumé : En 2017 la technocrature a pris le pouvoir pour sauver la démocratie disqualifiée par son élite politique. Insatisfaite de l’explication par le complotisme d’ultragauche et celle du référentiel populiste, l’Action française analyse la technocrature comme un phénomène de physique sociale. Utilisant la loi historique « du développement d’oligarchies nouvelles », elle découvre que Bonaparte a crée une nouvelle classe de privilégiés. Ce « pays légal » est un système oligarchique circulaire où trois élites financière, politique et médiatique s’épanouissent dans le cadre du régime républicain. Les commis de l’élite politique, les technocrates se sont ensuite constituée en une élite, bientôt déstabilisatrice du système oligarchique circulaire.
Hégémonie du capitalisme financier
Le début du septennat de Valéry Giscard d’ Estaing, correspond au clap de fin des trente glorieuses. Peu d’acteurs perçoivent l’enclenchement du vieillissement de la société Industrielle. La pathologie est masquée par les mesures sociétales progressistes prises par l’élite politique de centre-droit. Encore moins d’observateurs perçoivent que la Technocratie va entamer la mutation du pays légal vers le mondialisme.
Sous Giscard (1974-1981), héritier de la nouvelle classe bonapartiste et pur produit de la Technocratie, l’Etablissement va pouvoir régner sans partage. Symboliquement le premier président de la République énarque fait appel à Jean-Jacques Servan-Schreiber, figure de proue de la Technocratie européiste. Pour s’enrichir par le pillage de l’Etat, l’élite financière va profiter des pouvoirs de la Technocratie à travers un soutien sans faille.



Tout commence en 1924. Encastré sur les hauteurs méridionales de la montagne Bourbonnaise, dans le département de l'Allier, Glozel, petit hameau discret, est le lieu de vie de la famille Fradin. Le 1er mars 1924, Claude, le grand-père, et son petit-fils Emile défrichent une partie de leur champ quand tout à coup l'une des vaches de l'attelage s'enfonce dans un trou. En extirpant l'animal, les deux hommes ont la surprise de découvrir une fosse ovale de 2m 8o sur 1m aux parois cuites et recelant de nombreux objets : des tablettes comportant une écriture mystérieuse, des « idoles bisexuées », des vases ornés de visages dépourvus de bouches ainsi que quelques ossements humains. La nouvelle de cette fabuleuse découverte commence à se répandre dans les environs et l'institutrice de la commune voisine organise une visite avec ses élèves. Cette dernière prévient l'académie de l'Allier, puis divers personnages appartenant, pour la plupart, à la Société d'Emulation du Bourbonnais, viennent sur les lieux et rapportent des échantillons pour analyse, parfois sans les retourner à leur propriétaire !



