Pour avoir simplement voulu contrôler le ticket de l’un d’eux et exigé des trois autres qu’ils portent un masque, Philippe Monguillot, chauffeur de bus à Bayonne, a été battu à mort dimanche par quatre voyous ethniques de cette zone de non-France qu’est le quartier Balichon. Une agression d’une sauvagerie extrême qui, après celle de Thomas, tué de huit coups de couteau par un « jeune » tout juste sorti de prison (Présent daté du 7 juillet), et le meurtre du gendarme Lemée, écrasée par le multirécidiviste Yacine E. (Présent daté du 8 juillet), témoignent de l’ensauvagement croissant et plus qu’inquiétant de notre pays sous les effets conjugués du laxisme judiciaire, de l’immigration massive et de la haine anti-Blancs et anti-police excitée par le lobby antiraciste et les médias.
Moussa, Moghlamed, Selim…
Dimanche soir, vers 19 h 30, alors que son Tram’bus stationne à l’arrêt Balichon, Philippe Monguillot, 59 ans, remarque que trois personnes, accompagnées d’un chien, montent à bord sans être munies de masques, avant d’être rejointes par une quatrième. Il décide alors de contrôler le titre de transport de ce dernier, et demande au groupe de se munir d’un masque de protection, obligatoire dans les transports. Les quatre individus le couvrent alors d’injures, puis le poussent violemment hors du bus, où deux d’entre eux lui assènent de violents coups de pied et de poing au visage, jusqu’à ce que Philippe s’effondre inconscient sur le trottoir. Transféré en urgence à l’hôpital, ce père de trois filles est aujourd’hui en état de mort cérébrale. Quant aux quatre individus, qui ont pris la fuite pour se réfugier dans l’appartement de l’un d’eux, dans la cité voisine du quartier Balichon, ils ont été interpellés dimanche et lundi, puis mis en examen et placés en détention provisoire mardi : les deux auteurs des coups, qui ont reconnu les faits, pour « tentative d’homicide volontaire », un autre pour « recel de malfaiteur et non-assistance à personne en danger », et le quatrième pour « non-assistance à personne en danger ». Comme toujours, les grands médias se seront bien gardés de donner leur profil et surtout leurs noms. Mais, en cherchant bien, on finit toujours par trouver. On sait ainsi que trois d’entre eux répondent aux noms de Moussa Baraka, Moghlamed A. et Selim. Que les auteurs des coups des coups les plus violents, âgés de 22 et 23 ans, sont bien connus de la police pour des affaires de drogue. Qu’un troisième, habitant le quartier Balichon, est décrit par le voisinage comme un marginal responsable de nuisances et un consommateur régulier d’alcool et de drogue. Quant au quatrième, il est âgé de 32 ans. Bref, le schéma classique…
Lamentable Djebbari
La sauvagerie de cette agression a immédiatement suscité une importante vague d’indignation. A commencer par celle de Marine Le Pen, qui a dénoncé fort justement sur Twitter cet « ensauvagement » de notre pays qui « tue chaque jour dans l’indifférence des pouvoirs publics ». Mais aussi celle des Bayonnais qui, excédés par la montée en flèche de la barbarie, ont été plus de 6 000 à défiler mercredi, à la demande de la famille de Philippe et sous les applaudissements des habitants, lors d’une marche blanche. Dans le cortège figuraient notamment les collègues de la victime, qui ont exercé leur droit de retrait lundi matin et assuré qu’ils ne reprendraient pas le travail « avant les obsèques ». Quant au gouvernement ? Il a dépêché sur place, mardi, son secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari qui, plus que jamais lamentable, a osé évoquer… « un drame inédit et choquant » ! Non, Monsieur Djebbari, ce drame n’est pas « inédit » ! A force de laxisme judiciaire, d’immigration massive et incontrôlée, d’une politique désarmant physiquement et psychologiquement la police, et d’un soutien à peine voilé aux groupuscules communautaristes, ce drame est même devenu, hélas, d’une banalité effrayante !
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 9 juillet 2020