Lorsque Macron évoque le « crime contre l'humanité » qu'aurait constitué la colonisation française en Algérie et demande pardon pour cela, son discours s'inscrit dans une réflexion idéologique de fond, véhiculée depuis quelques décennies par les marxistes culturels : la repentance pour le colonialisme et ses « crimes ».
Marquée par une sorte de ballet de flux et de reflux historiques, la guerre des races moderne entre les Blancs et les non-Blancs à l'échelle mondiale a connu deux rounds successifs, tout d'abord la colonisation et européenne outre-mer (expansion blanche), puis la décolonisation sur les sols asiatique et africain (reflux blanc). Nous sommes en train de vivre actuellement le troisième round de cette guerre des races moderne la guerre raciale sur le sol européen même, entre indigènes blancs repliés sur leur terre sacrée européenne d'un côté, collabos immigrationnistes de tout poil (lobbies gauchistes, capitalistes négriers, féministes xénophiles, sionistes anti-européens) et populations de couleur utilisées comme colons au service de la classe dominante mondialiste (un vrai schéma colonial, comme dans une colonie de peuplement en Afrique jadis, Algérie ou Rhodésie, mais à l'envers) de l'autre.
Repentance
La repentance est une idéologie d'éternelle demande de pardon pour les «crimes» commis dans le passé par ses ancêtres pardon pour l'esclavage et pour le colonialisme et les «génocides coloniaux» particulièrement en Afrique. Alors même que la colonisation en Afrique n'a qu'un temps très limité (de la Conférence de Berlin en 1885 à l'indépendance de l'Angola en 1975, le temps colonial n'aura duré que 90 ans, à peine une vie d'homme) et que comme l'a magistralement montré le Pr Jacques Marseille son bilan économique est beaucoup plus favorable aux Africains qu'aux Européens (les investissements en infrastructures qui constituent encore aujourd'hui le cœur économique de l'Afrique ont été faits par les Européens villes, routes, ports, aéroports chemins de fer exploitations minières, mise en valeur agricole)...
Ainsi définie, la repentance est donc un carcan idéologique que le Système démo-libéral, multiculturel et antiraciste, impose aux Européens. Les arguments de cette repentance, martelés au public en permanence, dans toutes les sphères de l'espace politique, socio-culturel et médiatique, par tous les moyens de formatage idéologique dont dispose le Système - médias aux ordres, Éducation nationale et Université, généralisation du politiquement correct dans les sphères publique et professionnelle, criminalisation et persécution policière et judiciaire de la pensée dissidente tout ce que le philosophe marxiste Louis Althusser appelait jadis l'appareil idéologico-répressif d'État) - sont nombreux et terriblement efficaces, tant ils lobotomisent les cerveaux, notamment au sein de la jeunesse...
Comme une forme de moderne credo de catéchisme névrotique, ces outils s'appellent mauvaise conscience, culpabilisation ethnomasochisme chromatophilie (amour des « colorés »), antiracisme, valorisation de l'image de l'« Autre », du Nègre ou de l'Arabe mâles dominants, dont la force et la vigueur physique (mais aussi la cause noble qu'ils incarnent par essence) balaye la figure désormais honnie du mâle blanc, hétérosexuel, considéré comme diabolique. Les deux seules figures d'homme blanc désormais mises en avant par les médias (et le cinéma en particulier - cf. Hervé Ryssen) sont celles du mâle bêta féministe et soumis, et celle de l'homosexuel passif et efféminé - gay ou transgenre. Le SelbsthaB (haine de soi) racial qui émerge finalement chez les Européens prend une forme chrétienne, masochiste mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa. Quoi qu'il puisse arriver dans le monde, c'est toujours la faute des Blancs. Et ils doivent payer ad vitam aeternam pour cela, génération après génération, expier une culpabilité éternelle (coupables, coupables, coupables...) dont la colonisation du Tiers Monde constitue le péché originel.
Arme de destruction massive antiblanche
On peut se demander «Pourquoi ?» Pourquoi est-ce que les élites (politiques, économiques et intellectuelles) européennes s'acharnent à détruire le passé de leurs ancêtres et à vouloir dédommager (aussi bien sur un plan moral et symbolique - ah, nous les Blancs, nous sommes des salauds, des assassins, pardon, pardon - que sur un plan financier justifiant les aides financières colossales données en pure perte, au détriment des Européens qui sont dans le besoin) les pays du Tiers Monde ex-colonisés ? En fait, cette repentance répond à une un objectif idéologique et politique bien précis faire admettre et intégrer mentalement aux Européens l'effacement historique programmé de la race blanche, avant son élimination finale (métissage, dénatalité et avortements de masse comme formes de non-renouvellement de la population blanche, puisque les Blancs sont ontologiquement des salauds, ils doivent disparaître de la surface de la Terre), pour assurer la domination mondiale finale d'un petit Peuple Élu arrogant, dont la race blanche est le mortel ennemi, depuis l'Antiquité.
La repentance constitue donc une arme idéologique de destruction massive, tout comme d'autres idéologies tels le féminisme, le gauchisme, l'idéologie LGBT ou encore le véganisme, qui ont toutes comme Ennemi la figure du mâle blanc hétérosexuel, dominant, fier de son héritage et de ses ancêtres. Une forme de conjonction idéologique, ou comme le disent les gauchistes, d'«intersectionnalité des luttes» toujours contre le même Ennemi commun. Au passage, la «repentance» fait oublier que les compagnies de transport négrier durant les siècles d'esclavage aux Amériques et de «commerce triangulaire» étaient largement aux mains de commerçants séfarades.
En finir avec la repentance coloniale et son idéologie mortifère s'inscrit donc dans une optique globale, un premier pas mental pour les Européens, sur la voie du réarmement idéologique et moral, afin d'être prêts pour le troisième round, qui s'annonce d'ores et déjà sanglant, dans ce siècle de fer et de feu Pour les nationalistes européens, les trois « R » : après le Réveil, la Résistance, et enfin la Reconquête.
Klaas Malan Réfléchir&Agir N°66 Été 2020