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Émeutes islamistes en Suède : 40 blessés, dont 26 policiers, après de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des émeutiers hurlant “Allah Akbar” (MàJ : La cour d’appel déclare que brûler le Coran est autorisé par la loi)

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22/03/2023

L’année dernière, la police a pris sa propre décision de refuser à Rasmus Paludan, combattant de la liberté d’expression et critique de l’islam, un permis de manifestation à Norrköping. La décision a été prise sur la base qu’il y avait probablement des troubles de l’ordre de la part de la partie musulmane parce que Paludan avait l’intention de brûler un exemplaire du Coran. Maintenant, la Cour administrative d’appel a statué que la police avait commis une erreur en refusant l’autorisation.

 

Rasmus Paludan

En 2022, le leader d’opinion suédois danois Rasmus Paludan a brûlé des Corans dans une série de manifestations. L’idée des manifestations était de tester le respect musulman pour la liberté d’expression démocratique occidentale et de savoir si les musulmans sont capables de faire face aux provocations. Le résultat a été convaincant – une vague de violence brutale des immigrants qui a mis la police sous pression extrême à son paroxysme et dans le sillage de laquelle les procédures judiciaires sont toujours en cours.

La police n’était donc pas très enthousiaste à l’idée d’accorder à Paludan la permission d’organiser de nouvelles manifestations. Pour tenter d’arrêter Paludan, ils ont donc choisi de lui refuser un permis de manifester à Norrköping en invoquant la loi sur l’ordre public. L’argument était que, puisqu’il y aurait probablement des troubles dans l’ordre, la police pourrait refuser préventivement l’autorisation de manifester.

Aujourd’hui, cependant, la police reçoit une leçon de la Cour administrative d’appel, qui a jugé l’affaire et conclu que l’interprétation de la loi sur l’ordre public était incorrecte.

La majorité de la cour administrative d’appel ne considère nullement que les dispositions de la loi sur l’ordre public permettent à la police d’annuler des rassemblements publics à la suite de troubles survenus ou redoutés. Ce sont plutôt les dispositions relatives à la dissolution des rassemblements qui peuvent être pertinentes.

La cour administrative d’appel est d’avis que la loi sur l’ordre public ne peut être utilisée à des fins préventives. Au contraire, il ne peut être utilisé que pour dissoudre une manifestation qui est déjà en préparation et que la police croit qu’il y a lieu de fermer. Par conséquent, la cour administrative d’appel choisit d’annuler la décision de la police par la suite.

Cours Suédoise / Samnytt

19/04/2022

Stockholm – La police suédoise a porté lundi à 40 blessés, dont 26 policiers, le bilan des graves violences survenues dans plusieurs villes du pays dans le sillage d’une “tournée” d’un groupe d’extrême droite voulant brûler le Coran.

La gestion de cette tournée anti-islam a également suscité la condamnation de plusieurs pays musulmans: après l’Irak et l’Arabie Saoudite, la diplomatie turque a déploré lundi “l’hésitation à empêcher des actes provocateurs et islamophobes (…) sous couvert de liberté d’expression”, tandis qu’une manifestation a eu lieu devant l’ambassade de Suède en Iran.

Aux cris d'”Allahu Akbar” (Dieu est grand), de premières contre-manifestations contre la venue en Suède du chef du parti danois anti-islam “Ligne dure”, Rasmus Paludan, avaient dégénéré jeudi en violences contre la police, dans des quartiers à forte communauté musulmane des villes suédoises de Norrköping et Linköping.

“On a essayé de tuer des policiers”, s’est ému à ses côtés le chef de la police du pays, Anders Thornberg.

(…) La police suédoise suspecte aussi les violences d’avoir été appuyées depuis l’étranger, mais aucun pays n’a été désigné.

(…) “Les viles attaques en Suède contre notre livre saint, le Coran, montrent que les leçons du passé n’ont pas été apprises”, a affirmé le ministère turc des Affaires étrangères sur Twitter, déplorant que des “crimes de haine soient ouvertement tolérés sous couvert de liberté d’expression”.

La diplomatie irakienne avait convoqué dimanche le chargé d’affaires suédois, dénonçant d’un acte “provocateur pour les sentiments des musulmans et offensant pour ce qu’ils ont de sacré”.

L’Arabie saoudite avait également “condamné les agissements de certains extrémistes en Suède et leurs provocations contre les musulmans”, selon son agence officielle

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