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Mulhouse : L’hommage royaliste qui fait bondir la gauche

@Action Française Mulhouse
@Action Française Mulhouse
Le 12 octobre dernier, les militants royalistes de l’Action française ont rendu hommage, à leur manière, aux Français assassinés par des étrangers, clandestins sous OQTF et auteurs d’actes terroristes notamment. Afin de marquer les esprits, ils ont organisé le dépôt d’une stèle temporaire de leur fabrication dans une allée du cimetière militaire des Vallons, à Mulhouse. Sous l’inscription « Aux enfants de France morts de l’immigration », plus d’une centaine de noms de victimes, parmi lesquels des jeunes comme Philippine, Lola ou Thomas, mais aussi le père Jacques Hamel, le gendarme Arnaud Beltrame, les enseignants Samuel Paty et Dominique Bernard…

Honorer et alerter

Responsable de l’Action française à Mulhouse, Nicolas Koenig a confié à BV que cette cérémonie avait pour objectif d'« honorer la mémoire de victimes que certains tentent de banaliser, voire d’invisibiliser ». Mais les royalistes se veulent aussi lanceurs d’alerte, « car cette succession d’assassinats montre le danger d’une politique migratoire dangereuse ». Et Nicolas Koenig, s’il constate l’amplification du phénomène, ne vise pas seulement les derniers gouvernements : « Tout ceux qui ont mené ou soutenu cette marche immigrationniste forcée sont responsables. C’est l’un des principaux signes d’une crise de régime ». Et le responsable royaliste de préciser qu’il n’y a, selon lui, « pas de sécurité sans souveraineté, et qu’il est temps de reprendre le contrôle ».

Depuis qu’elle a été dévoilée par l’Action française Mulhouse sur les réseaux sociaux, puis par le site du quotidien L’Alsace, cette cérémonie suscite des réactions aussi virales que passionnées.

Soutiens à droite, furie à gauche

Nicolas Koenig a vu affluer les commentaires de félicitation et de soutien de la part de mouvements et personnalités locales, plutôt classés à droite, mais aussi de très nombreux anonymes. Mais les commentaires de condamnations, parfois insultants ou menaçants, ont afflué eux aussi. Et la gauche mulhousienne a fortement réagi, elle aussi. Le « régional de l’étape », Emmanuel Fernandes, député LFI de la 2e circonscription du Bas-Rhin, s’est immédiatement emparé de l’affaire. Dans une lettre ouverte au préfet du Haut-Rhin, Thierry Queffélec, il dénonce « le dépôt d'une fausse stèle prétendument mémorielle » lors d’une cérémonie « profanant la nécropole nationale de Mulhouse Tiefengraben - Les Vallons ». Étonnamment, l’élu qualifie le message de la stèle de « discriminatoire, alors même que, comble de l'ignominie, [certains des] soldats qui reposent dans cette nécropole » servaient dans des unités d’infanterie marocaine et de l'Armée d'Afrique.

Autant de héros, donc, dont aucun ne relève pourtant de l’immigration, moins encore de la clandestinité, et évidemment pas du terrorisme. Malgré tout, Emmanuel Fernandes a annoncé saisir « le procureur de la République [pour] l’infraction de profanation ou de violation de monuments édifiés à la mémoire des morts ».

Etienne Lombard

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