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C’est sûr que ce n’est pas chez nous que cela arriverait qu’une région, un canton ou un département nous rende de l’argent car les dépenses ayant été maîtrisées les impôts prélevés auraient été trop importants.
Chez nous depuis le Covid c’est une épidémie de poches vides, de frigos vides et de caisses vides !
Boualem Sansal est l’un des écrivains les plus importants de la littérature contemporaine algérienne. Depuis son premier roman, Le serment des barbares (1999), dans lequel il dénonçait les militaires « criminels qui fabriquent l’histoire », jusqu’à des œuvres aussi marquantes que 2084 : La fin du monde, description d’une société aux mains d’une dictature militaire absolue, Sansal s’est imposé comme un intellectuel courageux, osant critiquer un régime devenu une oligarchie jalouse de son pouvoir autocratique, militaire et politique. Il n’a de cesse de dénoncer la corruption endémique, la censure des voix dissidentes et l’oppression des libertés individuelles.
Depuis plusieurs années on se désole de la piètre qualité de nos dirigeants politiques. Le jeunisme qui a prévalu jusque là devait assurer un renouvellement salutaire et nous conduire à découvrir de nouveaux génies, qui devaient nous emmener vers une ère de prospérité jamais rencontrée. On allait même se délecter de leurs analyses et façons de penser… le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a vu le changement ça c’est indéniable. On nous a fait croire que l’énergie de la jeunesse pourrait remplacer l’expérience et en fait, ils n’ont ni expérience, ni énergie. L’originalité qui devait nous séduire n’a pas supporté le mur du réel. Dernier haut fait d’un de ces représentants, l’interview de notre ministre des affaires étrangères Jean-Noël Barrot sur Cnews. Interrogé sur la situation en Ukraine et la Russie, le ministre de ces Affaires étrangères qui semblent lui être effectivement très étrangères, adopte un regard d’acier et se perd dans son propre néant. Il s’est livré à une analyse des plus romanesques, pour rester courtois. Selon lui, La Russie est exsangue, un déficit abyssal conduirait le pays au bord de la faillite, la pénurie de main-d’œuvre le prouve et Poutine est obligé de demander l’aide aux Coréens pour soutenir le front. Il n’est quand même pas allé jusqu’à nous dire que les Ukrainiens volaient de succès en succès, mais on en n’était pas loin.