Les Femen et la reductio ad Hitlerum
En revanche, les slogans anti-Trump, anti-Poutine, anti-Musk, anti-Le Pen, déclinés notamment par des Femen qui se sont surpassées dans la vulgarité, le ridicule et la reductio ad Hitlerum de leurs "Heil Meloni" ne posaient visiblement aucun problème. Il y a agenda politique et agenda politique, féminisme et féminisme.
« Une rafale pour Cordier »
Autre féminisme honni : celui des courageuses Némésis, immédiatement exécutées par Le Monde, arbitre des élégances féministes, selon la même logique de l'adoubement idéologique qui justifie toutes les exclusions et toutes les violences : « À Paris, la présence du collectif identitaire Némésis, annoncée sur ses réseaux sociaux, a été unanimement dénoncée par les associations féministes et antiracistes. » Pas étonnant qu'avec une telle politique inclusive, ce féminisme très gaucho-centré accouche d'horreurs et... d'appels au meurtre ! La courageuse directrice du collectif Némésis a posté sur son compte X les slogans tagués sur les murs ou repris sur certains comptes (dont celui de Rima Hassan...) appelant à des actes violents contre elle allant jusqu'à l'exécution : « Dissoudre Némésis à l'acide », « Une rafale pour Cordier ».
Il n'empêche que ces femmes courageuses ont créé l'événement. Rejointes par Sarah Knafo, elles ont tenu bon et démasqué une fois de plus la collusion idéologique de ce féminisme haineux d'extrême gauche avec l'islamo-gauchisme.
Marguerite Stern dénonçait l'ostracisme commandé par les manifestants pro-palestiniens contre tout ce qui n'est pas acquis à leur cause.
L'amalgame féminisme/islamo-gauchisme scandalise au-delà de la droite !
Le courage des Némésis a permis de mettre en évidence cette dérive islamo-gauchiste du féminisme, comme le remarquait Pierre Sautarel, et l'hypocrisie d'une manif soi-disant ouverte et transpartisane : tout ce qui est trop français, trop juif, trop critique de l'islamisme et du Hamas n'y est pas bienvenu. Et c'est un euphémisme, leur euphémisme qui justifie la violence.
Et désormais, la petite musique pleine de sous-entendus consistant à suggérer que si elles sont victimes de rejet, c'est qu'elles n'étaient pas les bienvenues, petite musique docilement reprise par toute la presse bien-pensante, apparaît aussi au grand jour. C'est cette « subversion » que pointait aussi Florence Bergeaud-Blackler.
Autre avancée idéologique : désormais, l'hypocrisie et la collusion fémino-islamo-gauchiste commencent à se voir comme le nez au milieu de la figure, au point que même des personnalités de gauche se sentent obligées de les dénoncer, comme François de Rugy.
Pour dénoncer le sort des femmes en Afghanistan, en Iran et, désormais, en Syrie et plus généralement dans le monde islamique, il n'y avait guère que les Némésis, et la tour Eiffel, mais pas les féministes ayant pignon sur rue.