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  • Opération "ruban-blanc" contre les 80 km/h

    L’association 40 millions d’automobilistes lance aujourd’hui l’opération « ruban-blanc » sur toutes les routes de France. En accrochant un ruban au rétroviseur gauche de leur voiture, les automobilistes afficheront leur mécontentement face à la baisse annoncée des limitations de vitesse sur le réseau secondaire. 

    "Un défilé de voitures dans Paris n’aurait que trop peu de sens. Il serait apparenté à un bouchon comme il y en a tous les jours sur le périphérique parisien", explique 40 millions d’automobilistes à Auto-Plus.

    L’opération « ruban-blanc » a également pour but de dire oui à d’avantage de prévention routière et oui à la trêve entre le gouvernement et les automobilistes. Pour obtenir le ruban, il suffit d’entrer son adresse postale sur le site Internet de 40 millions d’automobilistes qui l’enverra par courrier.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Operation-ruban-blanc-contre-les

  • 1108 : Louis VI, le père des communes de France

    Cette année-là trépassait à Melun à l’âge de cinquante-cinq ans le roi Philippe Ier. Son fils aîné Louis, vingt-huit ans, n’étant alors que “roi désigné”, se hâta de se faire sacrer par l’évêque Yves de Chartres, mais avant même qu’il ne devînt le roi Louis VI le Gros, dit aussi le Batailleur, avait affirmé sa volonté d’en finir avec l’anarchie féodale, de mater les brigands, de raser les donjons insolents et de libérer les communications. Assurer la sécurité était pour lui le premier devoir d’un roi. Le peuple allait pouvoir souffler, dans les campagnes comme dans les villes.

    Depuis déjà quelques décennies se manifestait le mouvement communal, lourd de belles promesses mais aussi de grands dangers. Les villes s’étaient jusqu’alors développées sous la protection des châteaux forts, mais, profitant de l’augmentation des échanges commerciaux au cours du XIe siècle, on avait vu apparaître une “classe moyenne” forgée par le travail et l’épargne, et qui supportait de moins en moins la tutelle, parfois capricieuse, du seigneur. Depuis déjà quelques générations, estimant inutiles et humiliantes les tracasseries fiscales et judiciaires de l’ordre féodal, des bourgeois se prêtaient mutuellement serment de maintenir eux-mêmes la paix et la tranquillité des individus et des métiers et de garantir ainsi leurs intérêts communs : ainsi naquirent les “communes” revendiquant aussitôt des libertés propres.

    Sagesse capétienne

    Parfois les bourgeois arrivaient à conquérir ou à acheter les droits féodaux, notamment de police, et les seigneurs s’accommodaient tant bien que mal du mouvement, mais quand ceux-ci résistaient, les communes en étaient réduites à devenir insurrectionnelles, comme à Cambrai où le seigneur évêque, estimant cette agitation peu recommandable, l’avait vers 1076 noyée dans un bain de sang. Dès son avènement, Louis VI comprit, avec une sagesse toute capétienne, tout empirique, que le mouvement, résultant du progrès économique et de la sûreté rétablie, était irrésistible, mais aussi qu’un ferment insurrectionnel pouvait s’y glisser et porter les communes, livrées à elles-mêmes, à s’ériger à leur tour en nouvelles féodalités. Pour protéger le mouvement contre ses propres excès, il fallait du doigté, chose dont seul un roi, même “gros”, est capable, n’étant lié par aucun intérêt ou aucune idéologie.

    Il manifesta sa sympathie pour le mouvement en créant lui-même des “villes-neuves” dotées d’une charte des libertés, dont la communauté rurale de Lorris-en-Gâtinais, affranchie de corvées féodales, allait pour longtemps servir de modèle. Puis il alla soutenir entre autres les habitants de Mantes (lesquels, défendant leurs propres libertés seraient de meilleurs soldats contre le roi d’Angleterre...) ou ceux d’Amiens, les plus aptes à contenir la turbulence des seigneurs de la contrée. À Laon les choses se passèrent mal : les émeutiers poussés par un scélérat nommé Thomas de Marle envahirent en 1112 le palais épiscopal et tuèrent à coups de hache l’évêque caché... dans un tonneau. Seule la justice royale pouvait trancher un tel conflit : Louis VI imposa l’ordre, puis dix ans plus tard, les esprits enfin calmés, il accorda à la ville de Laon tout ce qu’elle réclamait de juste. L’affaire se terminait sans rancune.

    Le grand mérite de Louis pendant tout son règne allait être non seulement d’accepter l’espèce de révolution en train de se produire, mais d’en prendre la tête pour en faire valoir ce qu’elle avait de juste. Lui-même et ses descendants qui confirmèrent sans cesse les libertés des villes ont offert à la France l’occasion d’un grand progrès des libertés.

    La chose mérite d’être évoquée dix siècles plus tard, à quelques jours des élections municipales, où l’on va voir la politicaillerie républicaine instrumentaliser les plus précieuses libertés reçues de nos rois.

     

    Michel Fromentoux L’Action Française 2000 n° 2743 – du 5 au 19 mars 2008

  • Elections européennes : stop aux candidats pro-mort !

    En mai se dérouleront les élections européennes. Déjà les candidats s’affrontent sur l’emploi, la politique étrangère ou l’agriculture… Mais ils oublient le respect de la Vie !

    C’est très grave car c’est du Parlement européen que partent les attaques les plus redoutables contre les enfants à naître et les personnes en fin de vie. 

    Obligeons les candidats à se prononcer sur le respect de la vie ! Envoyez-leur dès maintenant votre avertissement. 

    Avertissement aux candidats aux élections européennes de mai 2014 :

    Monsieur, Madame le candidat, Je vous demande de prendre en considération l’angoisse d’une majorité de Français. Chaque année, 225.000 bébés sont avortés en France.

    Pour rendre la situation encore plus tragique, le Parlement européen a toujours voulu dicter à la France, sous la pression du lobby Pro-Mort, ce qu’elle devait faire ou ne pas faire en matière d’avortement.

    Ce n’est pas au Parlement européen de dicter à notre pays la politique qu’il doit suivre en matière d’avortement. Le Parlement européen n’a pas à être une marionnette du lobby Pro-Mort. Plus on lui cèdera, plus ce lobby continuera à exiger des directives et des règlements s’imposant aux Etats membres.

    En tant qu’électeur français, je vous demande donc de prendre publiquement l’engagement de défendre fermement la vie – de la conception à la mort naturelle – si vous êtes élu en mai prochain.

    Ce n’est pas un thème « annexe ». Ce sont des millions de vies qui sont en jeu

    Soyez assuré que votre réponse sera déterminante pour mon suffrage.

    votre signature (remplissez le formulaire ci-dessous) [...]

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  • Sida : l’épidémie progresse inexorablement

    sida-MPI-205x300.jpgLe Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) nous envoie le 1er avril une information sur le sida qui n’a rien à voir avec le poisson du même nom. Nous apprenons que 6400 nouveaux cas de cette maladie ont été découverts en 2012 soit 300 de plus que l’année précédente et 200 de plus que l’année 2010. Il s’agit d’une stabilisation relative dans l’augmentation. Les nouvelles découvertes concernent pour 56 % de cas des homosexuels du sexe masculin : « au cours des dix dernières années la diminution du nombre de découvertes chez les hétérosexuels contraste avec l’augmentation chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ». Passons l’euphémisme…

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  • Les Enseignants pour l’Enfance écrivent à Benoît Hamon

    La lettre est ici. Extrait :

    "Comme vous le savez sans doute, le passage à la rue de Grenelle de votre prédécesseur aura laissé la marque de blessures profondes. Animée du projet d’avoir voulu « changer les mentalités », comme ce dernier aura pu l’écrire le 4 janvier 2013 dans une lettre aux rectrices et recteurs d’Académie, son action aura été une succession de maladresses et de violences. Les mensonges, reniements et falsifications dont il a fait preuve s’expliquent par la volonté qu’il a manifestée de vouloir inculquer aux jeunes les rudiments de l’idéologie du genre. Légitime à titre d’hypothèse scientifique, cette doctrine n’a pas sa place à l’École de la République, dont la mission première réside dans la transmission des connaissances. 

    Mais il y a eu pire encore. Ayant voulu entrer jusque dans la conscience des enfants, l’entreprise de Monsieur Peillon aura eu pour effet d’éveiller, chez bien des parents, une vive suspicion à l’endroit de l’autorité scolaire. Pour la première fois en effet dans l’histoire de notre institution, des milliers de parents ont retiré leurs enfants de l’École. Spontané et signifiant, ce geste a montré le divorce qui s’est installé au cœur de notre République et qui sépare désormais l’État des familles.

    Pour toutes ces raisons et dans un souci d’apaisement, nous vous demandons, au nom de notre association et de tous les parents qui soutiennent celle-ci, de retirer l’ABCD de l’Égalité de la programmation scolaire. Portés par un même désir d’unité, nous souhaitons que soit suspendue la diffusion du film « Tomboy » aux élèves du Primaire."

    Michel Janva

  • La « société civile », tarte à la crème des temps modernes…

    Entretien avec Alain de Benoist réalisé par Nicolas Gauthier

    La « société civile » est en train de devenir un nouveau mantra, que l’on dit susceptible de régénérer la vie politique. Mais au fond, c’est quoi, la société civile ? La société tout court ?

    Le fait est qu’on entend souvent dire que la « classe politique est dépassée » et que c’est à la « société civile » d’en prendre le relais. Politologues et sociologues rivalisent avec les grands organismes internationaux pour annoncer la renaissance de la « société civile » et en célébrer les vertus (compétence, expérience du terrain, liberté, créativité, etc.). Le problème, c’est qu’il s’agit d’une notion fondamentalement ambiguë et qui, surtout, n’a cessé d’engendrer au cours de son histoire des significations totalement opposées. Et les choses se compliquent encore sous l’influence de la langue anglaise, où « civil » (comme dans « civil rights ») peut aussi bien se traduire par « civique », ce qui achève de nous égarer.

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  • Manuel Valls passera‑t‑il le test de mardi à l’Assemblée ?

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation)
    Rien n’est moins sûr. Dans la perspective du vote de confiance qui aura lieu demain mardi 8 avril, Manuel Valls s’est expliqué sur la méthode qu’il compte appliquer en tant que Premier ministre. Arguant de sa jeunesse et de son dynamisme, il espère redorer l’image de son « gouvernement de combat » qui, jusqu’à présent, n’est pas vu d’un très bon œil.

    A droite comme à gauche, les critiques ont fusé. Martine Aubry, furieuse de la nomination de Manuel Valls, est à la manœuvre contre le nouveau Premier ministre. Par le biais de son bras droit, elle fait circuler depuis les résultats des municipales un « contrat de majorité » dans les rangs des députés socialistes. Les 82 signataires de ce document, pour la plupart issus de l’aile gauche du parti, menacent de ne pas accorder la confiance si le gouvernement ne coopère pas plus avec le Parlement. Depuis que les écologistes sont sortis du gouvernement, la majorité à la chambre est plus que jamais compromise pour l’exécutif. Les dix députés du Front de gauche ont déjà affirmé qu’ils s’opposeraient au gouvernement issu du remaniement.

    Si la confiance du Parlement n’était pas accordée, François Hollande ferait face à une crise politique majeure et n’aurait sans doute d’autres choix que de dissoudre l’Assemblée nationale.

    http://fr.novopress.info/