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  • Kosovo : Le mur du silence

    Les Albanais rêvent d’un Kosovo « ethniquement pur », c’est-à-dire sans les Serbes qui y étaient pourtant majoritaires jusqu’au XIXe siècle.   

    En 1997, le patriarche orthodoxe serbe Pavle, interrogé au sujet des extrémistes albanais membres de l’UÇK naissante, répondait au Figaro Magazine : « On ne va quand même pas installer des barbelés et des remparts autour de la maison du Seigneur ».

    Dix-sept ans plus tard, c’est pourtant la décision que vient de prendre, à contrecœur, le père Sava, supérieur du monastère de Visoki Dečani, une petite enclave serbe du Kosovo.

    Ce n’est pas la mort qui leur fait peur : « Notre vie, nous l’avons déjà donnée », précise-t-il, mais « si le martyre doit être accepté, il ne peut être recherché : si nous pouvons l’éviter, sans renier notre foi, nous avons le devoir de le faire ».

    Mais ce n’est pas tout. La destruction du monastère, classé au patrimoine de l’UNESCO, serait dramatique pour les chrétiens du Kosovo, déjà largement menacés. Ils ont besoin de ce havre de paix et de réconfort pour oublier quelque temps l’hostilité dont ils sont la cible à l’extérieur. Sur le plan spirituel, mais également matériel. Les terres entourant le monastère sont cultivées : les produits servent d’abord à faire vivre les moines mais sont également distribués aux villageois les plus démunis. Si le monastère venait à disparaître, beaucoup de chrétiens seraient forcés à l’exil et le Kosovo-Métochie, vieille terre chrétienne et berceau de la Serbie, livrée aux mains des musulmans albanais, ne serait plus.

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  • Georges Boudarel, traître et bourreau

    De la trahison et du meurtre à l'Université et aux honneurs, le parcours sanglant d'un commissaire politique communiste.

    Le 13 février 1991, lors d'un colloque au Sénat consacré à l'actualité vietnamienne, éclata une « affaire » qui a éclaboussé l'université française et illustre la puissante influence qu'y exercèrent les réseaux et les intellectuels communistes. Ce jour-là, en effet, l'ancien secrétaire d'Etat aux anciens combattants Jean-Jacques Beucler, vétéran de la guerre d'Indochine au cours de laquelle il fut fait prisonnier et interné, quatre années durant, au camp 113, se leva et apostropha durement l'un des universitaires qui devait prendre la parole : « Vous avez du sang sur les mains ! Votre présence à cette tribune est indécente ! »

    Sous les traits grassouillets de Georges Boudarel, honorable maître de conférences à l'université Paris VII-Jussieu et « spécialiste » de l'Extrême-Orient, Beucler avait reconnu « Dai Dông », l’ ancien « conseiller technique pour l'action psychologique », autrement dit commissaire politique, au camp 113, traître à son pays et bourreau de ses compatriotes.

    Bon militant communiste

    L'itinéraire de Boudarel est celui d'un « bon » militant du parti communiste dit français, auquel il adhère à l'âge de 19 ans, en 1945. En 1948, il s'embarque pour l'Indochine, où, devenu professeur, il enseigne la philosophie au lycée de Dalat, puis au lycée Marie-Curie de Saigon, tout en animant la section indochinoise du PCF.

    Cependant, l'heure vient où il est appelé sous les drapeaux. Refusant de servir son pays, le futur Dai Dông déserte : « Opposé à toutes formes d'impérialisme et de colonialisme, j'ai aussitôt rejoint, grâce à mes contacts communistes, la résistance vietminh », racontera-t-il en 1991 à des journalistes de Minute, d'ailleurs sidérés à l'issue de cet entretien de l'absence de remords qu'avait montré l'ancien bourreau. Car Boudarel, ayant gagné le nord du Tonkin, y prend en main, de février 1953 à février 1954, la rééducation politique des prisonniers français détenus au camp 113(1).

    « Mon rôle, a-t-il expliqué aux journalistes de Minute, consistait chaque jour à enseigner les principes de la révolution culturelle aux prisonniers. À leur inculquer les bases d'une éducation politique afin qu'une fois rentrés en France, ils interpellent l'opinion pour que cesse cette guerre injuste. » Autrement dit, à appliquer les techniques marxistes du lavage de cerveau sur des malheureux à bout de force. Comme dans tous les camps viets, même les plus faibles sont tenus d'assister à ses « cours », les techniques de critique et d'autocritique mises en œuvre créent un climat de délation et de méfiance entre les prisonniers. Pour ces derniers, le fait que le commissaire politique soit français est un facteur aggravant, puisqu'il est plus à même que les vietminh de comprendre leur psychologie.

    Un pouvoir de vie et de mort

    Dai Dông-Boudarel dispose d'un pouvoir de vie et de mort sur les détenus. En 1991, un survivant du camp 113 témoignait dans Minute : « Nous étions souvent interrogés pour voir si nous suivions assidûment les cours. Ceux qui répondaient mal ou ne voulaient pas suivre les cours eurent leurs rations qui diminuaient de telle sorte que, s'ils étaient déjà affaiblis, ils ne tardaient pas à mourir. »

    Même les mesures d'hygiène lui donnent l'occasion d'humilier et de punir, comme lorsqu'il décide de lutter contre les innombrables mouches qui, selon ses propres termes, font un « pont aérien » entre les latrines et les cuisines : « Chacun d'entre nous devait en tuer un nombre déterminé par jour, les mettre dans un bambou coupé en deux qui servait de boîte et les montrer au responsable du camp... Certains d'entre nous ne parvenaient pas à en attraper suffisamment. Ils étaient obligés d'échanger leurs rations de riz contre des cadavres de mouches que d'autres prisonniers, plus habiles, parvenaient à attraper en grand nombre. Et ils ont fini par mourir... »

    Inhumanité

    Par ailleurs, le traitre confisque au profit du vietminh les médicaments parachutés par la Croix rouge pour les soldats prisonniers, qui auraient sans doute pu sauver des vies.

    Décidant des « libérations inconditionnelles », qui représentent pour les détenus l'espoir d'échapper à cet enfer, Dai Dông enjoué pour briser les volontés et jusqu'aux plus élémentaires sentiments d'humanité. Accompagnant un groupe de « libérables » squelettiques, il les réunit, au bout de quelques jours de marche : « L'un d'entre nous avait volé un œuf dans un village, a raconté Claude Baylé, auteur de Prisonnier au camp 113. Boudarel nous a obligés à le dénoncer, à le juger, à le renvoyer au 113. Nous étions tellement obsédés par notre libération que nous ne tenions même plus compte de l'amitié. Impensable ce que nous étions devenus ! »

    Le bilan du commissaire politique communiste est éloquent : en un an, 278 captifs meurent, sur un effectif de 320. Le taux de mortalité est plus élevé au camp 113 que dans les camps de concentration nazis. Boudarel n'en sera pourtant jamais châtié (voir page suivante). Condamné à mort par contumace pour trahison en 1953, il séjourne en URSS, puis en Tchécoslovaquie avant de rentrer en France en 1966, à la faveur d'une loi d'amnistie.

    Une « expérience » validée par l'Université

    Grâce aux réseaux rouges, il devient le collaborateur de l'historien communiste Jean Chesneaux, est recruté comme maître assistant par l'université de Jussieu et comme chercheur (spécialiste de l'histoire du Vietnam...) par le CNRS. Songeant déjà à sa retraite bien méritée, il parvient même à faire valider ses années d'« expérience » courant du 19 décembre 1950 au 30 septembre 1967, en indiquant pour la période 1951-1954 - comprenant donc son activité au camp 113 : « Voyage d'études en Extrême-Orient » !

    Boudarel mourra le 26 décembre 2003, âgéde 77 ans, sans jamais avoir payé pour ses crimes.

    Hervé Bizien monde & vie 11 juin 2014

    I. L'une de ses victimes l'a accusé d'avoir également sévi au camp 122, ce qu'il a nié. 

  • Hommes en femmes, et inversement, d'autres idées ?

    Henri Hude ne manque pas d'idées pour enrichir l'expérience nantaise de travestissement "éducatif". Lu sur son blog.

    "Bref, un seul déguisement, c’est beaucoup trop peu. Il faut mettre l’imagination au pouvoir.  Je propose :

    Un racketteur déguisé en inspecteur des finances

    Un petit boulot déguisé en travail

    Une économie de pillage et d'appropriation déguisée en libéralisme

    Un chômeur découragé déguisé en zéro dans les statistiques officielles

    Un jeune sans repère déguisé en jeune qu’on libère

    Un jeune libéré qui se suicide déguisé en indifférence

    Un n'importe quoi déguisé en Académie de Nantes

    Un bac à nuls déguisé en bacchanal

    Un oligarque prédateur déguisé en martyr de la démocratie

    Des hedge funds déguisés en honnêtes banquiers

    Une association de malfaiteurs déguisée en État ?

    Une oligarchie déguisée en démocratie

    L'abaissement des démocraties d'Europe déguisée en construction européenne

    Un casino déguisé en Wall Street

    Un Bush blanc déguisé en Bush noir

    Un agent de la CIA déguisé en islamiste

    Un coup d’État déguisé en révolution

    Un nazi déguisé en combattant de la liberté

    Une économie qui meurt déguisée en pacte de croissance

    Un dogmatisme libertaire déguisé en éducation nationale

    Un déguisement déguisé en information

    Une presse déguisée en Eyes Wide Shut

    Un président qui ne ressemble à rien

    Comme à la cour de Louis XVI, tout un petit monde s'agite sous des masques, des perruques et des mouches sans se soucier du pays.

    Ce par quoi tant de déguisements risquent de finir : 

    Un soi-disant "peuple de veaux" déguisé en peuple de coupeurs de têtes."

    Paula Corbulon

  • Le danger djihadiste s’étend en Irak après la Syrie. Bientôt en Europe ?

    La question de la responsabilité américaine quant aux débordements dans cette zone mérite d’être posée, de même que celle de la France en Syrie.   

    L’État islamique en Irak et au Levant, cavalier de l’apocalypse salafiste au Moyen-Orient, progresse en direction de Bagdad. Les minorités religieuses irakiennes, notamment chrétiennes et chiites, fuient le péril terroriste. Réputés pour leur ultra-violence nihiliste, ces troupes barbares d’un nouveau genre sont tristement fameuses pour les kidnappings et les exécutions sommaires de « mécréants ». Pour l’instant, les forces gouvernementales irakiennes contiennent cette avancée ; mais sans soutien extérieur, il leur sera difficile de stopper durablement l’armée de ceux qui « aiment la mort ». Les rues de Bagdad sont désertées et un plan de sécurité a été annoncé pour protéger la capitale. Sous aucun prétexte la ville, dont le nom signifie « don de dieu » en persan, ne doit tomber.

    Il faut souligner le rôle trouble de la stratégie intéressée de Washington au Moyen-Orient (appuyée par les pétro-monarchies sunnites) depuis un peu plus de 10 ans. L’invasion de l’Irak, sous le prétexte mensonger de la présence d’armes chimiques, répondait à la vieille stratégie du « containment » et avait été autorisée par Riyad. Déjà au Viêtnam, les Américains avaient créé un abcès de fixation pour lutter contre le communisme. Ils ont réussi plus que de raison en Irak : en effet, l’internationale terroriste a fait de ce pays une terre de djihad, lieu de confrontation entre les divers courants de l’islam. Dans ce contexte, le soutien aux rebelles syriens, comprenant l’État islamique en Irak et au Levant, est une faute historique majeure de l’Oncle Sam et de la France. Une de plus.

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  • Ils touchent à nos enfants : des élèves de 6e doivent mimer un "mariage" homo en présence d’un maire-adjoint !

    Jusqu’où ira Benoît Hamon ? Jusqu’où iront les défenseurs du "gender" ?

    Et Ouest-France qui applaudit !

    Non, Farida Belghoul n’en fait pas trop !

     

    Dans Ouest-France

    " Le mariage pour tous présenté aux collégiens

    Des enfants doivent se mettre dans la peau de "mariés" homosexuels !

    Dans le cadre des activités liées à l’éducation civique au collège [sic], les élèves ont suivi la célébration d’un premier mariage pour tous à l’hôtel de ville de Saint-Pol par Hervé Jézéquel, premier adjoint. Cette cérémonie ne figurera pas cependant dans les archives de l’état civil, puisqu’il s’agissait d’un acte fictif, auquel se sont prêtés deux élèves de 6e du collège Jacques-Prévert.

    Comme chaque année, les élèves sont invités à découvrir le fonctionnement de la mairie, lors d’ateliers animés par les élus et agents territoriaux. Ils apprennent ainsi les rouages de l’administration : la mairie, les élus et les services présentés par Nicolas Floch, maire ; les élections et la vie civique par Joëlle Tous-Madec ; la police municipale par Stéphane Cloarec, l’état civil et le mariage par Hervé Jézéquel. Trois autres unions ont été suivies par l’ensemble des 72 élèves en visite."

  • Ils touchent à nos enfants : des élèves de 6e doivent mimer un "mariage" homo en présence d’un maire-adjoint !

    Jusqu’où ira Benoît Hamon ? Jusqu’où iront les défenseurs du "gender" ?

    Et Ouest-France qui applaudit !

    Non, Farida Belghoul n’en fait pas trop !

    Dans Ouest-France

    " Le mariage pour tous présenté aux collégiens

    Des enfants doivent se mettre dans la peau de "mariés" homosexuels !

    Dans le cadre des activités liées à l’éducation civique au collège [sic], les élèves ont suivi la célébration d’un premier mariage pour tous à l’hôtel de ville de Saint-Pol par Hervé Jézéquel, premier adjoint. Cette cérémonie ne figurera pas cependant dans les archives de l’état civil, puisqu’il s’agissait d’un acte fictif, auquel se sont prêtés deux élèves de 6e du collège Jacques-Prévert.

    Comme chaque année, les élèves sont invités à découvrir le fonctionnement de la mairie, lors d’ateliers animés par les élus et agents territoriaux. Ils apprennent ainsi les rouages de l’administration : la mairie, les élus et les services présentés par Nicolas Floch, maire ; les élections et la vie civique par Joëlle Tous-Madec ; la police municipale par Stéphane Cloarec, l’état civil et le mariage par Hervé Jézéquel. Trois autres unions ont été suivies par l’ensemble des 72 élèves en visite."

  • Chômage, consommation des ménages, recettes fiscales,… C’est la cata !

    Tout va mal ! C’est le terrible constat des différentes statistiques économiques. 14.800 chômeurs supplémentaires en avril et l’Unédic (qui gère l’Assurance chômage) qui annonce déjà une hausse de 103.000 demandeurs d’emploi pour cette année 2014 qui est loin d’être terminée.

    Et la sécurité sociale ? Les chiffres de 2013 qui viennent d’être rendus publics confirment un déficit de 15,4 milliards d’euros, soit 1,2 milliard de plus que prévu.

    Les recettes fiscales ? Deux fois moins élevées que ce qui était attendu !

    Le logement ? C’est l’effondrement d’un tiers des ventes de logements neufs en un an…

    La consommation des ménages ? Encore un recul de 0,3 % alors qu’elle était au plus bas.

    Bref, le budget de l’Etat n’est pas réalisable et la France continue de s’enfoncer en même temps que la cote de popularité de François Hollande.

    http://medias-presse.info/chomage-consommation-des-menages-recettes-fiscales-cest-la-cata/11349

  • Vers la fin du dollar comme référence mondiale ?

    Pierre Hillard, prolifique analyste des dessous de table de l'Histoire contemporaine, notamment au sujet de l'Union Européenne et de ses parrains, rassemble quelques éléments probants à l'appui de cette thèse dans un articleparu sur Boulevard Voltaire. Sur ce thème, voir également ici, ou , et ailleurs très certainement.

    Heu, ... les prétendants de 2017 ? C'est quoi votre plan "B" si ça arrive ?

    Paula Corbulon