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  • D Day : une prouesse du génie militaire, les ports Mulberry

    Dès le 30 mai 42, dès avant l'échec de Dieppe, et en prévision du débarquement, Winston Churchill demande à Lord Mountbatten de se pencher sur le projet de construction de jetées flottantes: "elles doivent monter et descendre avec la marée. Il faut résoudre le problème de leur ancrage. Faites moi connaître la meilleure solution."

    La Normandie n'offre en effet que deux ports en eau profonde : le Havre et Cherbourg, aux mains des Allemands. Ces deux ports sont loin des zones prévues pour le débarquement, et le plan de l'assaut prévoit que Cherbourg ne sera sous commandement allié que 8 jours après le débarquement.

    S'il n'y a pas de ports, il faut en apporter: Lord Mountbatten met en oeuvre la création de deux ports artificiels transportables, qu'il faudra ensuite assembler au large de deux plages de Normandie. L'opération a pour nom de code :"Mulberry" ("mûre").

    Le temps presse, et le projet est mis sur pied en un temps record et malgré l'engorgement des chantiers navals, par Lord Mountbatten et des ingénieurs Anglo-Américains. 230 énormes caissons de béton, les "Phoenix", seront assemblés en arc de cercle sur 7 km, de manière à former une digue protectrice à l'intérieur de laquelle les bateaux pourront sans risque venir décharger leurs cargaisons sur des appontements flottants ou plateformes, les "Lobnitz", qui mesurent 60 mètres sur 18. Trois plateformes sont prévues, dont deux à circulation unique pour les véhicules.

    Les caissons "Phoenix", véritables brise-lames, sont de taille variable (les plus grands mesurant 60 m de long sur 20 m de haut); ils sont surmontés pour la plupart d'une tourelle de D.C.A. Une fois déchargées sur les plateformes, les cargaisons sont acheminées sur la terre ferme par des véhicules empruntant desjetées flottantes, ou "Whales".

    Les différents composants de deux ports flottants seront construits en Grande-Bretagne, remorqués à travers la Manche pour être assemblés face aux côtes normandes, l'un face à St Laurent-sur-Mer (Mulberry A), l'autre face àArromanches (Mulberry B). Le soir du 6 juin, les navires servant de point d'ancrage aux Phoenix sont sur place, et coulés le 7 juin. Le 8 juin, les premiers caissons Phoenix sont immergés. Le 14 juin, les premiers déchargements commencent à Arromanches, et le 16 à St-Laurent-sur-Mer. Du 19 au 21 juin, une tempête fait rage, qui détruit le port de St-Laurent-sur-Mer. Seul Mulberry B, rebaptisé Port Winston, restera donc opérationnel.

    Il est probable que l'importance du rôle des ports Mulberry dans le débarquement a été exagérée. Privés de leur port, Mulberry A, détruit par la tempête, on estime que les Américains débarquèrent 40% de tonnes de plus que les Anglo-Canadiens soit 10 000 tonnes par jour contre 6 000, en utilisant de façon intensive une technique d'échouage de grandes barges de débarquement. Après la guerre, les Alliés constatèrent qu'ils avaient dépensé beaucoup de temps et d'argent pour les Mulberries, dont au fond ils auraient pu se passer. Il n'empêche que ces ports flottants représentent une prouesse technique et un bon exemple de l'ingéniosité humaine.

    Ports_cartePlan du port Mulberry d'Arromanches (cliquez pour une carte interactive)

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/06/d-day-une-prouesse-du-g%C3%A9nie-militaire-les-ports-mulberry.html

  • Leclerc raille le Christ dans le métro parisien

    On savait déjà que les patrons de l’entreprise Leclerc étaient – sans surprise – des mondialistes forcenés (campagne pour l’Euro avant son introduction). Ils font maintenant montre à grand renfort de panneaux publicitaires de leur mépris du Christ et des chrétiens.

    Leclerc affiche son irrespect du christianisme dans le métro parisien

    L’AGRIF communique :
    « L’AGRIF condamne la perversité de la manière avec laquelle l’entreprise Leclerc fait la promotion de ses produits dans le métro parisien. Une fois de plus, on use de la dérision antichrétienne pour nous camper un tableau où l’on voit le Christ attablé et l’inscription : « ok, c’est moi qui coupe le poulet ? ».

     Cela constitue indéniablement une dégradation radicale de l’image de marque « Leclerc », et nous sommes certains que les chrétiens, bafoués dans leurs convictions, sauront en tirer les conclusions qui s’imposent… »

    Pour contacter le service Marketing de Leclerc : 01 49 87 41 55

    Pour contacter la régie publicitaire de la RATP : 01 46 90 52 00 ou sur http://www.mediatransports.com/la-societe/contact/

  • Les nationalistes et l'AF au début du XXe siècle

    L'an dernier s'est tenu à Paris un colloque du Centre d'histoire de Sciences Po sur L'Action française – Culture, société, politique, dont L'AF-2000 a déjà fait état. Les études ont été regroupées et complétées dans un ouvrage publié récemment sous ce titre, qui se trouve être passionnant et, parfois, sévère (mais généralement à juste raison). Il est une mine de renseignements sur l'histoire de l'Action française, ses personnalités (trop souvent méconnues des royalistes eux-mêmes : qui se souvient de Frédéric Delebecque ou de Jean Héritier, par exemple ?), ses positions et ses implantations locales, etc. Il nous a semblé intéressant de suivre, sur quelques articles, le plan du livre et d'en résumer, voire d'en discuter, les principales lignes. Aujourd'hui, la partie intitulée Autour de la notion maurrassienne d'héritage et, plus particulièrement, le chapitre sur les nationalistes à la naissance de l'AF.

     L'Action française est née de l'affaire Dreyfus, a toujours affirmé Maurras. Bertrand Joly le confirme dans son article passionnant, Les ligues nationalistes et l'Action française : un héritage subi et rejeté. Lorsque paraît L'Action Française, petite revue revendiquée nationaliste qui titre « Réaction, d'abord », les seuls royalistes s'affirmant tels sont Charles Maurras et Frédéric Amouretti, mais les autres rédacteurs sont potentiellement "gagnables", si l'on suit la logique de Maurras qui qualifie son nationalisme d'« intégral ». Comme si la monarchie ne pouvait en être que l'aboutissement logique, inéluctable résultat de la réflexion sur la conservation de la nation française. Par une stratégie fort habile, Maurras convainc ses compagnons de la revue d'AF. C'est pour eux qu'il rédigera Dictateur et Roi et qu'il pensera quelques uns des arguments de son Enquête sur la Monarchie qui, me semble-t-il, s'adresse encore plus nettement aux monarchistes traditionnels, ne serait-ce que parce qu'elle est publiée, à dessein et aussi par défaut, dans le quotidien monarchiste alors le plus représentatif, La Gazette de France.

    Relations ambiguës

    Ce que souligne avec force Bertrand Joly, c'est combien le groupe initial de l'AF, motivé par Maurras qui va lui donner sa coloration monarchiste, a des relations ambiguës avec les nationalistes, entre récupération et épuration, et comment cette stratégie, en fin de compte, ne donnera pas tous les résultats escomptés. Sans doute à cause de la nature même du nationalisme populiste de la fin XIXe siècle : l'Action française « en a sous-estimé l'autonomie et la plasticité, elle n'y a vu qu'une ébauche informe et grossière, alors que ce nationalisme non royaliste possédait [...] son élan particulier », ce qui explique que, quantitativement, elle ne pèsera jamais grand-chose sur le plan électoral.

    Malgré cela, l'AF a "dépassé" le nationalisme antidreyfusiste par son caractère beaucoup plus intellectuel et son appel à la jeunesse, dont les ligues se méfiaient, sans doute parce que leurs dirigeants restaient perméables au jeu démocratique et parlementaire. « L'Action française fait au contraire confiance aux jeunes et cultive son implantation au Quartier latin : à bien des égards, le remplacement des ligues nationalistes par l'AF correspond aussi à une relève de génération et à une inflexion sociologique, qui contribuent à priver Barrès de son titre de "prince de la jeunesse". » Maurras et ses amis sont enclins à dénigrer ces nationalismes qui n'osent pas conclure ou qui se trompent et, du coup, trompent leur public : « Pour Vaugeois repris par Maurras, il existe trois sortes de nationalismes, le parlementaire, le plébiscitaire et le royaliste, deux mauvais et un bon. À l'égard des deux premiers, l'Action française alterne marques d'estime et sarcasmes, les seconds l'emportant nettement... »

    « Les plébiscitaires forment le principal groupe d'irrécupérables et ne méritent donc guère de ménagements, qu'ils soient bonapartistes ou républicains. [...] Mais c'est à la république plébiscitaire de Déroulède que Maurras et ses amis réservent l'essentiel de leurs coups. » La Ligue de la Patrie française en fera les frais, essuyant des critiques d'une virulence rare, mais aussi d'une ironie cinglante. L'AF se voulait une sorte d'avant-garde intellectuelle du nationalisme français, exclusive et intransigeante, qui se verra confortée dans ses raisons par la déroute électorale des nationalistes de l'année 1902. Déroute qui « abandonne aussi [à l'AF] un espace à prendre dont Maurras va savoir profiter. Débarrassée de toute concurrence, l'Action française peut maintenant prendre son véritable essor », même si cela ne se traduit pas par un ralliement massif.

    Quel héritage ?

    Que reste-t-il de l'héritage ou de l'influence des nationalistes "d'avant l'AF" dans cette Action française encore en recherche au début du XXe siècle ? Selon Joly, au-delà de « la plupart des thèmes ou plutôt des haines et des ennemis du nationalisme » : « Pour l'antisémitisme, l'antiparlementarisme, l'antimaçonnisme, la haine d'une république faible qui affaiblit la France, la dénonciation d'un régime de bavards, de médiocres et de panamistes, Maurras et les siens n'inventeront absolument rien, sinon, disent-ils, le vrai remède. » Il me semble que cette récupération est aussi une tentative de reformulation d'un "sentiment national" parfois outrancier parce que blessé (1871 n'est pas si loin) que Maurras s'inquiète de voir livré à lui-même, avec le risque d'une dérive à la fois populiste et plébiscitaire (on dirait aujourd'hui, sans référence à la famille de Napoléon, "bonapartiste"), et celui d'un déchirement de l'unité française par la mainmise de groupes de pression sur l'État.

    Contrairement aux partis nationalistes républicains, souvent chauvins et irréfléchis, Maurras cherche à donner une ligne de conduite intellectuelle aux "nationalistes conscients", ou plutôt à ceux qu'il s'agit de "conscientiser". Sans doute faut-il voir, à travers cette dénonciation maurrassienne des « quatre États confédérés » (dénonciation souvent polémique et parfois fort démagogique et injuste, qui privera l'AF d'une part des élites intellectuelles de ce pays) une forme de refus de ce que l'on nomme aujourd'hui les "communautarismes".

    L’ambition de Maurras est de refaire l'unité de l'État sans étouffer les diversités, mais en écartant les agrégats, les "noyaux durs" qui, de la faiblesse de l'État républicain, cherchent, selon lui et les nationalistes, à tirer profit.

    Cela permet de mieux comprendre en quoi le cardinal Richelieu est le modèle même de Maurras, au point que son buste sera dans le bureau du doctrinaire royaliste, et que ce dernier écrira sous son patronage silencieux... Or, pour Maurras, il n'y a pas de Richelieu s'il n'y a pas de Louis XIII, de roi : pas de gouvernement et d'unité sans le "trait d'union" du règne, dans le temps comme dans l'espace. L'extrémisme de Maurras peut se comprendre comme une forme de "nationalisme d'urgence" devant ce qu'il ressent, avec les conséquences de l'affaire Dreyfus, comme une destruction des "moyens de l'État" (en particulier militaires et politiques) et, donc, de ce qui fait de l'État cette instance politique protectrice des Français et de leurs communautés (familles, communes, provinces…). Par ailleurs, si Maurras et les siens reprennent les thématiques des nationalistes, souvent avec un brin de démagogie, c'est aussi pour les attirer vers l'AF, en pensant récupérer les "meilleurs éléments", les plus utiles à la conquête de l'État.

    La prise du pouvoir

    Mais Bertrand Joly ne croit pas que Maurras veuille prendre le pouvoir, ne serait-ce que parce qu'en reprenant le "style nationaliste" (« la violence rhétorique et l'outrance, les avis abrupts et un manichéisme primaire, l'appel au sabre et les attaques ad hominem »), il en est contaminé par le défaut majeur de l'agitation : « Par cette rhétorique de vaincu, le nationalisme lègue aussi à son héritier tout le venin de son impuissance.

    À l'Action française comme dans les ligues, on attend Godot, l'ultime forfait de la république parlementaire qui va réveiller enfin le pays [...], avec chez les uns et les autres le même écart entre une efficacité médiatique impressionnante et des résultats bien minces au total : manifestations houleuses, éditoriaux vengeurs, déclarations provocatrices, rien de tout cela ne menace vraiment le régime et tout ce bruit cache mal une abstention à peu près permanente : le seul fait que Maurras se demande gravement si le coup de force est possible prouve qu'il ne l'est pas et, dès lors, la littérature et la presse doivent jouer chez lui et les siens le même rôle compensateur et cathartique que chez Barrès. »

    Bertrand Joly reprend là un vieux débat qui a maintes fois agité l'AF elle-même... Contrairement à ce qu'il pense, le fameux texte de Maurras Si le coup de force est possible (1910) n'est pas un traité du renoncement mais une tentative de "penser la prise du pouvoir". Le problème n'est pas dans la volonté de Maurras d'aboutir mais dans les conditions, dans l'absence d'un "appareil d'AF" capable de mettre en oeuvre une stratégie, et dans un certain "confort intellectuel" qui va endormir les velléités monarchistes, avec cette fameuse formule qui empêchera souvent d'aller plus loin, « Notre force est d'avoir raison », véritable certitude qui deviendra l'alibi d'une certaine paralysie pratique, malgré la bonne volonté et le dévouement des Camelots du Roi.

    Ce texte de Maurras ne sera pas actualisé après la Grande Guerre. Il sera peu réédité par l'AF, comme si la page était tournée. Il faudra attendre les années soixante pour que quelques militants, souvent lecteurs de Pierre Debray (théoricien maurrassien des années cinquante-soixante-dix), reprennent les réflexions avancées dans ce petit ouvrage que Maurras, d'ailleurs, n'a pas écrit seul (Frédéric Delebecque et Georges Larpent en sont les corédacteurs). En fait, Maurras considère que la boucherie de 1914-1918 a changé la donne et, sans doute, que "le compte n'y est plus", parce que l'un des arguments forts de sa réflexion politique (c'est-à-dire que la République est incapable de gagner, en définitive, la guerre étrangère) est apparemment invalidé par la IIIe République. En instaurant ce que Maurras nomme la « monarchie de guerre », le vieux républicain patriote Georges Clemenceau coupe l'herbe sous le pied des nationalistes d'AF et utilise le "moyen monarchique" pour assurer la "fin républicaine", stratégie gagnante qui consolide la République sur son flanc droit. Désormais, les républicains pourront se targuer de cette victoire de 1918 pour montrer la crédibilité de la République et amadouer (ou désarmer) les nationalistes...

    Nouvelle donne

    Ainsi, la stratégie de Maurras et de l'AF doivent s'adapter à la nouvelle donne et la "nécessité nationaliste" apparaît moins pressante, moins urgente : il faudra attendre la fin des années trente pour qu'elle retrouve un écho mais, là, dans une "notabilité éditoriale" privée de tout mouvement politique puisque, si le quotidien L'Action Française dispose d'un fort lectorat, elle n'a plus de débouché militant, la Ligue d'AF et les Camelots du Roi étant dissous et interdits depuis 1936. Ainsi, le propos de Bertrand Joly me semble moins crédible pour la période même de la rédaction de Si le coup de force est possible, vers 1910, que pour la période postérieure à 1918. Par ailleurs, que la possibilité du "coup de force" monarchique soit moins immédiate n'enlève rien à la nécessité de la conclusion royale aux raisonnements nationalistes, et, une fois entièrement royaliste (à partir de 1902), l'Action française ne se déjugera pas ; au contraire, elle approfondira constamment les raisons de son royalisme. Elle refusera, malgré les injonctions parfois sympathiques qui pourront lui être faites, de renier ce qui va devenir, de plus en plus, son "identité" au sein du paysage nationaliste français.

    Jean-Philippe Chauvin L’Action Française 2000 du 17 au 30 juillet 2008

    * L’Action française - Culture, Société, politique. Éd. du Septentrion,

  • « La ville est en train de mettre en place un observatoire des Transidentités »

    La ville UMP de Bordeaux que gouverne Alain Juppé.

    "De plus, jeudi dernier, Marik Fetouh, adjoint au maire en charge de l'égalité et de la citoyenneté, a reçu toutes les associations de lutte contre les discriminations dont Trans 3.0; dans le cadre du respect des différences. La ville a donc déjà le mérite d'essayer de faire des choses.Les subventions du Conseil Régional et du Conseil Général sont également un plus."

    Qu'en pense Edouard du Parc, élu "LMPT" sur la liste d'Alain Juppé ?

    Michel Janva

  • Affaire BNP Paribas: quelles réponses au « pressing » yankee?

    François Hollande, «l’ennemi de la finance » comme il le proclamait lors de sa campagne présidentielle, a fait savoir qu’il entendait faire comprendre à son homologue américain, Barack Obama, que la pénalité de 10 milliards de dollars dont la justice américaine  menace  BNP Paribas -montant révélé par anticipation par  le Wall Street Journal- est totalement excessive. Une amende qui frapperait la banque française à qui est intimée par les juges américains de plaider coupable pour avoir enfreint l’embargo sur l’Iran, Cuba et le Soudan. Avec une sécheresse comminatoire assez humiliante, M. Obama a aussitôt rappelé, avant même leur entretien, qu’il n’intervenait pas dans les affaires de la justice de son pays, comme le lui interdit en effet  la constitution des Etats-Unis…

     Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, interrogé sur RTL vendredi, a déclaré que le gouvernement entendait  ramener Oncle Sam à de meilleurs sentiments. Et ce,  en expliquant que l’intransigeance de la justice  yankee pourrait avoir des «conséquences négatives» sur les négociations en cours du  Grand marché transatlantique, autrement baptisé traité de libre échange entre Etats-Unis et Union européenne (TTIP).

     Selon différentes sources, les estimations  de l’amende exigée à BNP Paribas se chiffrait jusqu’alors à environ 4 milliards de dollars. Somme déjà énorme, a fortiori si on la compare à la pénalité infligée à HSBC (1,9 milliard de dollars), accusée de complicité de blanchiment, ou encore à celle, autrement plus mesurée dont avait écopé une autre banque britannique, laStandard Chartered Bank (670 millions de dollars), pour violation de l’embargo contre l’Iran.

     Aussi, Le Monde souligne l’évidence quand il relate que « même si M. Obama n’a pas de moyens de pression sur la justice, la sanction envisagée témoigne d’une agressivité telle qu’elle en devient politique ».

     Mais le quotidien de référence bascule aussitôt dans la propagande eurogaga la plus crasse quand il explique dans la foulée que «cette actualité devrait amener lescontempteurs français de l’euro à réfléchir – surtout dans la très patriotique famille souverainiste. Car l’affaire BNP Paribas n’existerait pas, ou seulement à un moindre degré, si le dollar n’était pas la seule grande monnaie des échanges internationaux. Ce n’est pas le dernier enseignement de cette riche histoire ».

     Ladite affaire n’est en effet en rien une preuve  irréfragable  de la légitimité et de la validité de l’euro monnaie unique, qui nous affaiblit, nuit à notre compétitivité,  non adapté aux réalités économiques de la très grande majorité des pays européens ,  en lieu et place  d’uneuro monnaie commune, respectueuse de notre souveraineté monétaire.  C’est ignorer aussi la soumission  structurelle  de l’UE (largement une création américaine) et des instances bruxelloises à Washington, dont ils existent mille preuves concrètes.

     Au-delà des effets de manche, nous attendons toujours la manifestation effective, autrement qu’à la marge, d’une volonté d’émancipation politique et d’indépendance vis-à-vis des Etats-Unis de nos dirigeants euromondialistes.  

    Jean-Pierre Chevènement le notait tout comme nous fin mai, « L’alliance avec les Etats-Unisou même plus largement des accords de rapprochement avec certaines de leurs grandes firmes, dans des secteurs vitaux comme l’énergie, n’ont de sens que sur la base du respect de l’indépendance de la France ».

     Bruno Gollnisch compte bien  interpeller les dirigeants européistes sur cette  affaire BNP Paribas qui génère des questions essentielles : « est-il légitime qu’un embargo décrété unilatéralement par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique s’impose dans le monde entier, et notamment aux activités de la filiale suisse d’une banque française ? ».

    «Dans l’affirmative, cette surprenante prétention est-elle fondée sur quelque norme de droit international, coutumière ou conventionnelle, reconnue, soit universellement, soit du moins par les nations européennes ? ».

    « Dans la négative», quelles mesures les instances bruxelloises comptent-elles  prendre «pour s’opposer, sur le plan diplomatique et juridique, à ce qui apparaîtrait comme une confiscation dépourvue de toute légitimité, et, en cas d’échec, à quelles rétorsions il compterait procéder pour en assurer la compensation ? ».

    Dans l’attente de réponses…

    http://gollnisch.com/2014/06/06/affaire-bnp-paribas-quelles-reponses-au-pressing-yankee/

  • Hollande Démission prépare le 14 juillet…

    Le mouvement Hollande Démission s’est déjà illustré en n’hésitant pas à siffler le Président le 14 juillet et le 11 novembre derniers sur les Champs-Elysées, profitant de l’opportunité des caméras pour montrer au monde entier à quel point François Hollande était impopulaire dans son pays. Le mouvement semble décidé à recommencer ce 14 juillet, après avoir laissé passer le 8 mai sans agir. Sur sa page Facebook, il demande clairement aux Français de venir dire au Président ce qu’ils pensent de sa politique pour le 14 juillet prochain. Pour l’occasion, un groupe a été organisé sur le réseau social pour pouvoir organiser le co-voiturage et l’hébergement sur place.

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    Dans la même journée, le mouvement organise une manifestation à 15h sur la place du Trocadéro à laquelle il invite tous les mouvements et citoyens qui exigent une refondation de la vie politique française. Il a tenu à préciser qu’elle était déclarée et qu’elle était susceptible de changer d’emplacement selon les aléas juridiques et qu’il avait des avocats prêts à défendre la tenue de l’événement ainsi que son bon déroulement. Le 14 juillet s’annonce d’ors et déjà festif !

    Source: MPI

  • L’ABCD de l’obscurantisme

    Une tribune de Jean-Marie Salamito, Professeur à la Sorbonne et membre de l’Academia Europaea, à l’annonce de Benoît Hamon sur les expérimentations de l’ABCD Egalité.

    Avec l’ABCD de l’égalité, à l’essai dans une dizaine d’académies, quelques pédagogues officiels s’imaginent abolir les inégalités entre filles et garçons.

    Beau projet, généreuse intention. Mais comment y croire ? Ce manuel regorge de naïvetés et de confusions. Il prétend viser l’égalité des femmes et des hommes, mais il met en œuvre leur indifférenciation.

    Aux psychologues de signaler les risques que cette "expérimentation" fait courir à la construction d’identité sexuelle des jeunes enfants. Aux juristes d’expliquer comment l’État, en s’immisçant à ce point dans l’intimité des tout-petits, bafoue les droits des familles. Je souhaite seulement dire ici que cet ABCD procède d’une méprise sur l’idée même d’éducation.

    Par son obsession de chasser les "stéréotypes de genre" (lesquels ne sont jamais définis), ce projet est plus négatif que positif. Il relève de la répression plutôt que de la formation. Or, la mission des enseignants ne consiste pas à considérer les enfants comme remplis de stéréotypes qu’on aurait le devoir de leur arracher, comme pervertis par des clichés dont il faudrait leur inculquer la honte, comme viciés par des familles dont on devrait les éloigner le plus possible. Va-t-on chercher des idées reçues dans le cerveau des gamins comme on fouillerait dans leurs cheveux pour en retirer des poux ? Non, éduquer, ce n’est ni rééduquer ni éradiquer. Ce n’est ni dresser ni redresser. Le redressement, il y a eu des maisons pour ça.

    Éduquer, c’est faire confiance aux êtres humains, parler à leur intelligence et à leur liberté, reconnaître la force d’attraction du vrai, du bien et du beau, respecter l’élan vers le haut qui existe en chaque personne. Pari optimiste et courageux, fondé sur un humanisme très différent de cet hédonisme forcené auquel la gauche de pouvoir a récemment sacrifié ses idéaux.

    La suite sur Atlantico

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-ABCD-de-l-obscurantisme

  • La mairie de Paris, c’est Pôle emploi pour les copains d’abord !

    Ce n’est pas parce que cette fichue courbe du chômage refuse obstinément de s’inverser – pas plus en ce milieu d’année qu’en fin d’année dernière – qu’on n’en reste pas moins socialiste.   

    — Camarade Anne, ne vois-tu rien venir ?

    — Si, des potes à recaser !

    Ce n’est pas parce que cette fichue courbe du chômage refuse obstinément de s’inverser – pas plus en ce milieu d’année qu’en fin d’année dernière – qu’on n’en reste pas moins socialiste. Dans l’âme et pour le portefeuille.

    Anne Hidalgo l’entend bien ainsi, qui n’a de cesse de subvenir désormais aux anciens élus de sa mairie dont les fins de mois auraient pu être compliquées, faute d’avoir obtenu une place éligible sur ses listes aux dernières élections. Qu’à cela ne tienne ! Elle leur trouve de quoi subsister au sein… de l’administration parisienne !

    C’est le cas de Pierre Mansat, ex-adjoint au maire de Paris chargé du Grand Paris, désormais un heureux « inspecteur général », puisque « les nominations à l’inspection se font à la discrétion du maire », confirme le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo.

    Lire la suite

  • Pierre Hillard décrypte les événements ukrainiens dans le contexte du nouvel ordre mondial

    Dans un décor chaotique berlinois, nous retrouvons Pierre Hillard, spécialiste des questions géopolitiques, qui livre à son public un décryptage des événements ukrainiens.

    Retrouvez Les chroniques du mondialisme de Pierre Hillard sur www.livres-et-idees.com