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  • LE PROCÈS DE CHARLES MAURRAS

    Certains s’étonnent encore, ou feignent de s’étonner, soixante-dix ans après les faits, que Charles Maurras, le contempteur le plus acharné du germanisme, ait pu être condamné en 1945 après avoir été accusé d’ "intelligence avec l’ennemi". Ceux qui s’indignent de cette condamnation ignorent sans doute que la Deuxième Guerre mondiale n’a pas tant été une guerre entre nations qu’une guerre de religions, et la plus sanglante de toutes. Les querelles entre les nations européennes, si l’on regarde bien, sont à reléguer à l’arrière-plan, loin derrière les enjeux planétaires qui opposent, aujourd’hui encore, les peuples libres aux fanatiques du globalisme et de l’unification mondiale.

    On ne comprendra jamais rien au XXe siècle sans remonter d’abord à la révolution bolchevique de 1917, et à toutes ces atrocités commises par une poignée de juifs (Lénine, Trotsky, Kamenev, Zinoviev, Sverdlov, etc.) à l’encontre des chrétiens de Russie : 30 millions de morts, au bas motsur une trentaine d’années. Hitler, à juste raison, s’était opposé à la domination du judéo-communisme en Allemagne. Il s’était aussi opposé aux démocrates socialisants, qui avaient laissé l’Allemagne entre les mains des agitateurs cosmopolites et des financiers internationaux.

    En 1945, la minuscule Allemagne était écrasée par la monstrueuse coalition des quatre plus grands empires de la planète : l’Empire américain, l’Empire soviétique, l’Empire britannique et l’Empire français ; tout quatre travaillés de l’intérieur par des financiers juifs, des politiciens juifs, des journalistes juifs, dont le seul but avait été l’écrasement de l’Allemagne hitlérienne.

    Dans ces conditions, on comprend mieux la condamnation de Charles Maurras, qui a évidemment été jugé, d’abord et avant tout pour avoir osé critiquer les juifs avant et pendant la guerre.

    En avril 1925, quatre militants patriotes avaient été tués par des communistes. Le 9 juin 1925, dans L’Action française, Maurras se lâchait contre Abraham Schrameck, ministre de l’Intérieur, qui venait d’interdire le port d’armes.

    “ J’ai vu, sur leurs civières, sur leur lit d’hôpital, le corps inanimé de Marius Plateau, de Philippe Daudet et d’Ernest Berger. Deux de ces bons Français ont été tués, en partie à cause de moi. [...] J’ai vu les yeux rougis et les poings serrés d’une pieuse multitude française gonflée des révoltes de la justice, des sentiments de la plus sainte des vengeances. Cette foule énergique n’attendait qu’un signe de nous, j’oserais presque dire un signe de moi, pour se ruer sur les responsables et les châtier. J’ai cru de mon devoir de m’interdire ce signe et d’arrêter cette colère. (…) Mais vous êtes le Juif. Vous êtes l’Etranger. Vous êtes le produit du régime et de ses mystères. Vous venez des bas-fonds de police, des loges et, votre nom semble l’indiquer, des ghettos rhénans. (…) vous êtes ainsi devenu, monsieur Abraham Schrameck, l’image exacte et pure du Tyran qui a exercé de tout temps son droit contre les peuples opprimés. (…) Et, comme voici vos menaces, monsieur Abraham Schrameck, comme vous vous préparez à livrer un grand peuple au couteau et aux balles de vos complices, voici les réponses promises. Nous vous répondons que nous vous tuerons comme un chien.

    Dans Mes Idées politiques, publié en 1937, Maurras avait cité le polémiste Henri Béraud :

    “Peut-on se rappeler sans frémir que le premier chambardeur de la Russie s’appelle Kerensky ; que la chambardeuse de l’Italie s’appelle Rosa Italie ; que le chambardeur de la Bavière s’appelle Kurt Eisner ; que le chambardeur de l’Italie s’appelle Otto Bauer ; que le chambardeur de la Hongrie s’appelle Bela Kun ; que le chambardeur de l’Italie s’appelle Claudio Trèves et que le chambardeur de la Catalogne s’appelle Moise Rosenberg «  et que tous «  ont un maître unique, Marx ?"

    Et il ajoutait immédiatement : Agitateurs ou idéologues, ou les uns et les autres, attestent la même pression violente de l’Orient sémite sur un Occident qu’elle dénationalise avant de le démoraliser. Ce messianisme de Juifs charnels, porté au paroxysme par sa démence égalitaire, prescrivant de véritables sacrifices humains, a tout osé pour imposer une foi absurde et, quand vient l’heure du désespoir inéluctable, l’énergumène juif casse tout.

    Le 17 janvier 1944, il critiquait le Comité français de la libération nationale (CFLN) parce que “son premier acte serait de rendre aux juifs l’intégralité des biens dont ils n’ont cessé de nous dépouiller pendant cent cinquante ans.”

    Le 2 février, dans un paragraphe titré “menaces juives”, il dénonçait avec force les manigance des juifs du monde entier : Le rôle joué par la juiverie des deux mondes entre Moscou, Londres et New York doit être observé de plus près que jamais. C’est à elle que remonte une grande part de la responsabilité de la guerre. C’est par elle que tient la paradoxale alliance de l’Amérique, de l’Angleterre et des Soviets. Et il poursuivait : “Nous disons plusieurs fois par semaine que la meilleure manière de répondre aux menaces terroristes est de leur opposer une légitime contre-terreur. L’axiome est applicable aux violences de parole et d’attitude dont se rendent coupables les hordes juives : le talion.”

    Dans sa biographie de Maurras (2006), l’ignoble Stéphane Giocanti se couche devant ses maîtres, et ose parler de “l’aveuglement catastrophique de Maurras”, d’“obstination coupable” : “Maurras délire, parfois avec un accent paranoïaque, en dévoilant l’irrationnelle xénophobie qu’abritait la théorie de l’antisémitisme d’État.” (pages 447, 448).

    Le procès de Charles Maurras se tint du 21 au 27 janvier 1945. Il avait été "arrêté en 1944 par le Commissaire du gouvernement à Lyon, Yves Farge (Elie Cohen) nommé par De Gaulle (et révélé être du KGB)", écrit l’Ancien Camelot du roi François Marie Algoud (Actualité et présence de Charles Maurras (tome II, page 66). Il imposa alors à ses juges, pendant sept heures, la lecture de son mémoire.

    Dans notre livre sur La Guerre eschatologique, nous avons aussi cité ce passage, tiré du livre d’Henri Amouroux (La Page n’est pas encore tournéeLa grande histoire des Français après l’Occupationjanvier-octobre 1945, Robert Laffont, 1993, p. 479).

    Au président qui lui faisait la leçon, Maurras avait ainsi répliqué : “Monsieur le président, la prochaine fois, je dirai à mes lecteurs : si les juifs vous menacent, ne les menacez pas, parce que les juifs sont chez eux, tandis que vous, vous n’êtes pas chez vous. Je leur dirai : Écoutez tout, supportez tout, ne posez même pas un regard sur eux, parce qu’ils sont vos maîtres et vos rois. C’est-à-dire qu’à l’occupant allemand nous substituerons un autre occupant, l’occupant juif. ” 

    François Marie Algoud écrit encore que Maurras avait finalement lancé au président : Pour moi, cela m’est égal, je suis un vieil homme : douze balles dans la peau ou rien… ce n’est rien du tout ! J’ai consacré à la France ma vie, mes sueurs, mes forces. Si je pouvais lui donner mon sang, je vous assure que rien ne serait plus glorieux ni plus agréable pour moi. (page 43).

    Maurras s’était comporté en bon Français, et avait affronté la justice républicaine comme un héros de notre histoire.

    À 77 ans, il fut condamné à la réclusion à perpétuité pour “intelligence avec l’ennemi”. Il resta 2749 jours en prison, avant de mourir à l’âge de 84 ans.

    François Marie Algoud est mort le 5 janvier 2012. Après la parution des Espérances planétariennes, en 2006, il nous avait envoyé son livre, avec une carte sur laquelle est écrit : “Avec mes vifs remerciements pour votre extraordinaire travail.”

    Il y aurait donc encore des royalistes fidèles à la pensée de Charles Maurras.

    Affaire à suivre !

    Hervé Ryssen

    http://rvrsn.wordpress.com/2013/07/01/le-proces-de-charles-maurras/

  • 42 économistes vont se parachuter sur l’Elysée pour sauver Hollande !

    D’après ce que je crois comprendre, le président Hollande ne semble pas donner satisfaction aux Français qui l’ont élu. Jamais un président de la Vème République n’a été aussi impopulaire, et les socialistes du coup se ramassent raclée électorale après raclée électorale. Voilà qui n’est guère surprenant quand on sait que le président Mitterrand avait toujours refusé de faire de monsieur Hollande un ministre, tant il le jugeait incompétent.
    Après tout, et comme le disait Chateaubriand, « l’ambition dont on n’a pas les talents est criminelle. » A l’évidence, monsieur Hollande n’a pas les capacités requises pour être président, et cela, tout le monde au parti socialiste le savait.
    Voilà qui n’a cependant pas empêché une série tout à fait remarquable d’Oints du Seigneur, tous compagnons de route du PS ou du PC depuis toujours (voir la liste ci-dessous), de nous adjurer de voter pour un homme dont ils savaient tous qu’il était incompétent, et je veux parler bien sûr du fameux appel des « Economistes pour François Hollande », paru dans Le Monde en avril 2012.
    Cet appel commençait par « Nous sommes économistes », ce qui était déjà un abus sémantique. Un professeur d’économie n’est pas un économiste. Ils étaient en faittous professeurs d’économie, payés par nos impôts, et aucun d’entre eux n’a jamaistravaillé dans le secteur privé.
    Un professeur d’économie n’est pas plus un économiste qu’un professeur de philosophie n’est automatiquement un philosophe. Il y a la même différence entre un professeur de musique au lycée et un concertiste qu’entre un professeur d’économie et un économiste. Le premier vit d’une rente, le deuxième de ses prises de risque.
    Ensuite, affirmer d’emblée que « nous sommes économistes », c’est faire appel à l’argument d’autorité : « Croyez moi, disent ils au bon peuple, parce que moi je sais puisque j’ai fait des études », dont Thomas d’Aquin disait qu’il était irrecevable dans un débat. Il revient en effet à dire au peuple: « Faites-nous confiance parce que nous, nous savons, et que vous, vous ne savez pas », ce qui veut dire que la démocratie n’est pas une solution et que seule la technocratie fonctionne, comme l’URSS l’a amplement démontré.
    C’est ce genre de raisonnement qui donne envie aux Français de voter Front national. 

    Dès le départ donc, le texte était profondément vicié. La fin de la lettre n’était guère meilleure, et je ne peux pas m’empêcher de citer in extenso la conclusion de cette pétition, tant elle était remarquable. La voici :
    « Pour toutes ces raisons, nous appelons à voter pour François Hollande. François Hollande a présenté un agenda de réformes qui dessinent à nos yeux la voie souhaitable. La crédibilité, l’ambition et la cohérence sont de son côté.»
    Deux ans après, on ne peut s’empêcher de sourire, voire de rire aux éclats devant tant de prescience et d’intelligence.

    Mais qui étaient ces génies profonds ? En voici la liste :
    Philippe Aghion (Harvard), Michel Aglietta (Paris-X Nanterre), Yann Algan(Sciences Po Paris), Rémi Bazillier (université d’Orleans), Maya Beauvallet(Telecom Paristech), François Bélorgey (Irest), Françoise Benhamou (Paris-XIII), Eric Brousseau (Paris-Dauphine, Institut universitaire européen), Julia Cagé(Harvard), André Cartapanis (IEP Aix-en-Provence), Gilbert Cette (Université de la Méditerranée), Thomas Chalumeau (Sciences Po Paris), Mireille Chiroleu Assouline (Paris-I), Daniel Cohen (Ecole normale supérieure), Elie Cohen(Sciences Po Paris), Brigitte Dormont (Paris-Dauphine), Bernard Gazier(Paris-I), Jean Imbs (Ecole d’économie de Paris, CNRS), Marc Fleurbaey(Princeton, Collège d’études mondiales), Samuel Fraiberger (New York University), André Gauron, Jérôme Gautié (Paris-I), Patrice Geoffron (Paris-Dauphine), Tristan Klein, Jacques Le Cacheux (université de Pau et des Pays de l’Adour), Jean-Hervé Lorenzi (Paris-Dauphine), Philippe Martin (Sciences Po Paris), Jacques Mistral (Harvard Kennedy School), El Mouhoub Mouhoud(Paris-Dauphine), Pierre-Alain Muet (fondateur du Conseil d’analyse économique, député socialiste, et membre de l’équipe de campagne de François Hollande), Fabrice Murtin (Sciences Po Paris), Dominique Namur (Paris-XIII),Romain Perez (Paris-I), Thomas Philippon (New York University), Thomas Piketty (EEP et EHESS), Michel Rainelli (université Nice-Sophia-Antipolis) Lionel Ragot,(Université d’Evry-Val-d’Essonne), Romain Rancière (EEP),Katheline Schubert (Paris-I), Laurence Tubiana (Sciences Po Paris, Columbia), Joëlle Toledano (Supélec), Dominique Villemot.
    Comme le lecteur peut le remarquer, et comme je l’ai déjà dit, il n’y a que des professeurs, et aucun de ces « économistes » n’a jamais travaillé dans le secteur privé ni exercé la moindre responsabilité opérationnelle. Je conseille au lecteur de lire cette liste attentivement, tant il est rare de voir une telle assemblée de gens soi-disant éminents qui se sont trompés aussi lourdement. Voilà qui devrait les vacciner contre toute tentation technocratique.
    En fait, il est très utile dans la vie de repérer les gens qui se trompent sur tout et tout le temps. Mais il est rare de voir une liste toute faite fournie par les incompétents eux mêmes.
    A conserver donc.
    Aucun de ces oints du Seigneur n’a jamais vu une entreprise de près ou de loin, et cela est assez typique d’une certaine classe intellectuelle.
    Quand j’étais jeune, l’une des grandes maisons de Wall Street spécialisée dans la gestion obligataire avait fait passer une annonce pour embaucher un économiste, et elle reçut de nombreuses réponses de candidats ayant fait les plus brillantes études à Harvard, au MIT à Princeton.
    Réflexion faite, tous les candidats refusèrent le poste car il fallait gérer un portefeuille obligataire en s’appuyant sur les résultats de sa propre recherche. Tous ces « économistes » fuirent en courant, aucun ne voulut prendre le risque de se coltiner au marché et à la réalité. Les économistes français, signataires de cette lettre, font partie, à mon humble avis, de cette même catégorie de gens qui ont fait de bonnes études, ce qui leur donne droit à une rente de situation qu’ils n’ont aucune envie de mettre en danger.
    La concurrence ce n’est pas pour eux. Eux ils ont droit à une chaire, d’où ils peuvent s’exprimer pour enseigner au peuple le Beau, le Vrai et surtout le Moral. Et bien sûr, ils comptent sur le pouvoir politique pour maximiser leur rente… et soutenir le Pouvoir est un faible prix à payer pour s’assurer de la pérennité de la rente. La vieille alliance du Trône et de l’Autel. Cela s’appelle une cléricature et non pas une élite.
    Mais la vraie question que je me pose est la suivante. Leur grand homme est attaqué comme peu d’hommes politiques l’ont été depuis cinquante ans, et aucun d’entre eux ne vient à son secours. Où sont ils ?
    La Légion sauta sur Dien Bien Phu pour prêter main forte à ses amis, alors même qu’ils savaient tous que la bataille était perdue et qu’ils allaient y laisser leur peau, et ils étaient tous volontaires. Apparemment, la notion d’honneur chez les intellectuels de gauche et à la Légion n’est pas la même, ce qui ne surprendra personne.
    Pour moi, qu’ils se soient trompés n’est pas très grave. Je me suis souvent trompé moi même et je n’en suis pas mort. En revanche, qu’ils abandonnent leur champion alors qu’il est en danger, voilà qui est impardonnable.

    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/post/87851550801/42-economistes-vont-se-parachuter-sur-lelysee-pour#.U5COSJR_sks

  • XIIe Congrès : EUROPE DE LA VIE : Un droit pour la Vie : Éthique et société

    Le Président SALAZAR qui pendant plus de 40 ans gouverna le Portugal avec sagesse et fermeté, aimait à répéter que « la politique est une philosophie en action ».

    Dans ces quelques mots se trouvent énoncées les causes de la décadence de notre société.

    En effet, si nous analysons à la fois l'évolution des idées au pouvoir depuis la Révolution française et l'évolution de la société, on est frappé par la corrélation existant entre ces idées et ce que l'on appelle pudiquement les "faits de société". C'est-à-dire qu'une société vit, agit et évolue selon les idées qu'on lui a inculquées.

    A mesure que les lois de l'État se sont éloignées des fondements chrétiens de la société traditionnelle, les mentalités ont commence à évoluer.

    C'est ainsi que, insidieusement, notre société occidentale est passée d'une inspiration chrétienne à une inspiration maçonnique. Que l'on ne vienne pas nous dire que c'est parce que la société

    a évolué que les lois ont évolué.

    Non, le moteur de cette évolution en a été l'esprit des lois. D'abord, en laissant tomber en désuétude certaines lois au nom de l'abolition des tabous et d'une notion fausse de liberté, puis carrément en les remplaçant par des lois permissives.

    En voici quelques étapes significatives :

    1967 : Loi Neuwirth sur la contraception.

    1970 : Loi sur l'autorité parentale. La hiérarchie naturelle est supprimée.

    1972 : loi sur la filiation. Elle relativise le mariage et encourage l'illégitimité.

    1972 : loi Fontanet. Introduction de l'éducation sexuelle à l'ecole.

    1974 : Loi sur la contraception (suite). Les filles mineures, à partir de 13ans peuvent se procurer la pilule à l'insu de leurs parents.

    1974 : Majorité à 18 ans.

    1974 : Loi Veil-Giscard-Chirac sur l 'avortement.

    1975 : Divorce par consentement mutuel. Le principe de l'engagement solennel est fortemenit atteint.

    1981 : Abrogation de I'alinéa 2 de l' article 331 du code PénaI. Désormais, les adultes peuvent avoir des relations homosexuelles avec des mineurs consentants.

    1982 : Loi Roudy sur le remboursement de l'avortement.

    1982 : La Loi Quilliot n'exige plus que les logements soient habités en bons pères de famille.

    1983 : Abolition de l'article 40 du Code de la Fonction Publique, qui stipulait qu'un fonctionnaire doit être de bonne mœurs.

    Dans le même temps, l'ancien Ministre de l'Intérieur G. Deferre faisait détruire les fichiers recensant les homosexuels dangereux et le Ministre de la Santé n'accepte plus de prendre en compte l'homosexualité dans la liste des ma0ladies mentales établies par I'O.M.S.

    Le même Ministre de l'Intérieur lève l'interdiction d'exploiter les bars, hôtels et saunas homosexuels.

    Les peines contre la publicité pornographique (affichages, minitels, etc...) tombent en désuétude.

    N'oublions pas non plus l'abolition de la peine de mort. Tout cela fait partie d'un tout. Il est toujours bon de connaître les étapes de la progression du mal. Cela permet, avec le recul, de saisir comment la société a été manipulée.

    Comment ne pas voir ainsi l'importance du rôle du législateur dans l'évolution des mentalités et comme l'on comprend la claire définition du Président Salazar : « La politique est une philosophie en action ! »

    Voyez ce que disait Mme Simone Veil alors Ministre de la Santé de M. Giscard d'Estaing, dans une déclaration au Times du 3 mars 1975 : « En modifiant la loi, vous pouvez modifier fondamenlement le modèle du comportement humain. Cela me fascine. Par le biais d'une loi légalisant l'avortement vous changerez de façon fondamentale la position elle-même de la femme et de l'enfant dans la société ».

    Cela fascinait tellement Mme Veil, qu'à la suite de ses coreligionnaires, M. Neuwirth et le Dr P.R. Simon, elle imposait la loi qui porte son nom, sur l'avortement, obtenue au Parlement par une majorité constituée par le bloc socialo-communiste avec, pour un tiers, l'appoint d'une frange de députes libéraux dont les attaches à la Franc-Maçonnerie sont bien connues.

    Ainsi, les lois sur la contraception et l'avortement ont été d'abord pensées en loge, puis l'opinion publique progressivement préparée à cette évolution par les médias et enfin soi-disant pour répondre à l'évolution de la société, les lois furent votées.

    Ainsi, le législateur ayant créé cette société philosophiquement permissive, en est le véritable responsable.

    Voyez comment le législateur répugne, malgré le danger de catastrophe sanitaire, à édicter une loi et des règlements qui permettraient de circonscrire le mal.

    Il n'est pas question de rendre la déclaration du SIDA obligatoire, au même titre que la tuberculose, la variole, la syphilis, etc....

    Il n'est pas question de créer des "sidatorium", comme l'avait proposé en 1987 M. Jean-Marie Le Pen ce qui avait soulevé alors la fureur de Mme Barzach, Ministre de la Santé de la cohabitation Mitterrand-Chirac et du monde politico-médiatique. Il existe pourtant bien des sanatorium pour la tuberculose, et l'on isole les porteurs de maladies infectieuses.

    Pourquoi cette dérogation aux règles sanitaires les plus élémentaires en ce qui concerne les porteurs du SIDA ? Poser la question c'est y répondre.

    Tout ce que la classe politico-médiatique a à proposer, c'est la distribution gratuite de seringues aux drogués et la promotion du préservatif auprès de la jeunesse !

    Quel amour les jeunes de notre temps pourront-ils se donner dans ce rétrécissement affreux du don de soi à I'être aimé. Voyez comment d'une attitude philosophiquement fausse, on abouti à une attitude politiquement viciée et à la salissure de la société dans ce qui constitue son espoir, sa jeunesse que l'on pervertit.

    Je vous disais tout à l'heure que toutes ces lois destructrices avaient été préparées de longue date. Témoin cette information :

    Le 18 mars 1973, lors d'un Colloque du Cercle de la Presse, une de ces nombreuses courroies de transmission des mots d'ordre maçonniques, colloque qui portait sur les sujets d'actualité du jour, un des intervenants, une femme, dont le nom n'a pas été cité, déclarait : « Ce que nous voulons, c'est détruire la civilisation chrétienne. Pour cela, nous devons détruire la famille. Pour détruire la famille, il faut l'attaquer dans son maillon le plus faible. Son maillon le plus faible est l'enfant qui n'est pas né encore. Donc nous sommes pour l'avortement ».

    Quelques jours plus tôt, le Grand Orient de France avait organisé un colloque sur le thème : contraception et avortement que le Grand Maître Prouteau développait ainsi : « l'avortement ne doit plus être un délit : la contraception est un droit, l'éducation sexuelle un devoir. La loi moderne en la matière doit reconnaître le droit à la liberté de conscience, au libre choix ».

    Si un enfant dérange, un vieillard aussi, de même qu'un malade et l'on recommence le même scénario de l'apitoiement sur la déchéance physique, la souffrance et puis aussi que cela coûte cher à IR société !

    On fait ainsi vibrer toutes les cordes, Ia pitié facile et Puis l'intérêt. Cela coûtera moins cher !

    On pourrait peut-être commencer par supprimer le remboursement de la pilule et de l'avortement ! Si l'on observe le manège que l'on nous monte pour nous habituer progressivement à l'idée de l'euthanasie, on fait de bien curieuses constatations :

    « La logique socialiste, écrivait Jacques Attali, Conseiller de M. Mitterrand, dans sa contribution au livre "l'Avenir de la Vie", c'est la liberté et la liberté fondamentale, c'est le suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est une valeur absolue dans ce type de société ».

    Dans ce type de société, est-il besoin d'être plus clair ? Voyez comment tout s'enchaîne, tout se tient de la déclaration de Simone Veil à celle de Jacques Attali, comment l'une complète l'autre :

    Mais M. Attali poursuit, écoutons-le : « Dès qu'il dépasse 60 - 65 ans, l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit et il coûte cher à la société ». « La vieillesse est actuellement un marché, mais n'est pas solvable ». « Je suis, pour ma part ,en tant que socialiste, contre l'allongement de la vie (...). L'euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures ».

    Qu'en termes choisis cela est dit !

    Peut-on plus clairement annoncer le but recherché ?

    Il est vrai que M. Attali à 41 ans, a encore le temps de changer d'avis, si toutefois la société qu'il appelle de ses vœux lui en laisse la possibilité.

    En 1967, le magazine américain Life, révélait que la Fondation Ford, qui verse des millions de dollars au Population Council, présidé par John Rockfeller, commanditait les entreprises anti-natalistes dans le monde entier : « Quinze ans et 90 millions de dollars après son effort initial, la Fondation Ford peut se vanter que son appui financier fut le plus puissant facteur qui a poussé les masses à l'acceptation du Birth Control" (...). Ainsi, n'importe lequel des 2 500 projets ou idées que la Fondation Ford finance actuellement, pourrait bien un jour s'instaurer dans de nouvelles lois passées par des législateurs qui ne sauront jamais que la Fondation Ford les aura poussées jusqu'à leur bureau ». (Life, 9 juin 1967, page 66)

    Pourquoi cett démarche secrète, feutrée, s'il ne s' agissait que du bien de notre société ?

    D'ideal, de grand dessein national à proposer à la jeunesse, point rien qu'un individualisme forcené et un arrivisme à tout prix, au détriment d'une vision du bien commun. Un autre exemple de cet acharnement. La façon dont la pilule abortive RU 486 a été imposée en France.

    A l'automne1988, on apprend que la pilule RU 486 est présente.

    Or, à la suite de véhémentes protestations des milieux catholiques américains et français, les laboratoires Roussel UCLAF décident en octobre 1988 de ne pas commercialiser ce nouveau produit. Quelques jours plus tard, en apprend que M. Evin a forcé le laboratoire à revenir sur sa décision et à mettre en vente la pilule RU 486, pour des "raisons de sante publique" (Sic). Force est de constater une nouvelle fois que la grossesse est considérée par certains comme une maladie. Or, cette pilule a été imposée pour des raisons philosophiques de même que son refus était philosophique. La volonté d'imposer à tout prix leur vision philosophique les mêmes à violer la loi.

    Mme Christine Boutin, Député indépendante des Yvelines a accusé, à l'Assemblée nationale M. Evin et le Gouvernement « d'avoir agi en toute illégalité, la décision de commercialiser ce produit a été prise sans que l'A.H.M. (autorisation de mise sur le marché) obligatoire pour tous les médicaments n'ait été accordée ».

    Et Mme Boutin de poser cette question : « que vaut la décision d'un Ministre qui s'arrange à ce point avec la loi ? ».

    Ne s'agit-il pas là de façon de plus en plus évidente d'une véritable dictature hypocrite au nom d'une, soi-disante liberté de tout faire ?

    Le plus saisissant de l'évolution de Ia notion d'éthique de notre société, c'est que, en fait, il s'agit d'un transfert de la permission de tuer.

    De tous temps, les sociétés se sont dotées de lois d'auto-défense qui leur permettaient légalement et moralement de tuer :

    – légitime défense de l'individu

    – légitime défense de la société contre le crime

    – légitime défense de son pays lors d'une guerre.

    Or, que constate-t-on aujourd'hui ?

    La légitime défense de l'individu est de plus en plus mise en cause et même punie. Les faits divers de personnes agressées qui en se défendant tuent leur agresseur et se retrouvent en prison sont légion en France. Il faut parfois des manifestations populaires pour obtenir la libération de l'emprisonné.

    La légitime défense de la société est déjà remise en question depuis l'abolition de la peine de mort.

    Les crimes les plus odieux restent ainsi pratiquement impunis puisque dans le même temps, non seulement, ils ne sont plus passibles de la peine de mort, mais les soi-disant peines de substitution ne sont jamais incompressibles en dépit des promesses du législateur, tel le funeste Badinter, mais toute la sollicitude est réservée à cette pègre au détriment du respect des victimes.

    L'explosion de grèves des gardiens de prison en France n'a pas eu d'autres origines que cette préoccupation palpable dans le rapport de M. Bonnemaison, d'améliorer encore le sort des criminels en prison, à ce point qu'il est à l'heure actuelle préférable d'être en prison pour le meurtre le plus odieux que d'être pauvre ou chômeur en fin de droits.

    Le pouvoir socialiste, qui n'a pas utilisé la force contre les grévistes des transports publics, de la poste, etc... qui avaient paralysé La France pendant plus de deux mois fin 1988, n'a pas hésité à l'utiliser contre les gardiens de prison, car cette grève gênait les criminels et leurs avocats.

    Les remises de peines, scandaleuses, aboutissent à remettre en circulation de véritables bêtes fauves, des sadiques et autres anormaux qui recommencent leurs forfaits sitôt libérés.

    Or, face à ce laxisme, à cette indulgence envers le crime, on assiste dans le même temps où la peine de mort est abolie à l'introduction peine de mort contre l'innocent, l'avortement remboursable et l'euthanasie que l'on cherche el imposer.

    Il s'agit donc d'une véritable inversion du but, des motifs et des justifications, que la société, par le biais du législateur, a de donner la mort.

    Autrefois justifiable moralement et admis par l'Église pour la défense du citoyen, de la société et de la Patrie, aujourd'hui détourné de son but et tourne contre l'innocent et le faible.

    C'est pour ces mêmes raisons. que l'Armée et l'esprit patriotique sont tellement galvaudés aujourd'hui.

    Voila l'inversion de l'éthique à laquelle nous assistons, sous couvert de bons sentiments.

    Il est tout de même surprenant de constater que les plus fervents opposants à la peine de mort soient aussi les des acharnés défenseurs de l'avortement et de l'euthanasie, de l'assassinat de l'innocent et du faible. Cela doit tout de même avoir une signification politique et une

    cause philosophique et doit nous faire réfléchir.

    Ainsi, la conjonction des lois permissives entraînant la dénatalité de notre peuple et de la politique d'immigration-invasion, vise à terme à la disparition de notre identité nationale, culturelle et religieuse au profit d'un mondialisme cosmopolite.

    Je pourrais continuer longtemps encore avec des exemples de ce genre, avec ce que l'on appelle hypocritement des "faits de société", et qui ne sont que les conséquences de la décomposition de la société traditionnelle sous les coups des idéologies matérialistes, marxistes et maçonniques.

    Ce que je souhaite, vous avoir fait saisir au travers de cette causerie, c'est que la société n'évolue pas toute seule, qu'il n'y a pas de sens de l'histoire Comme une fatalité aveugle à laquelle nous devons nous soumettre.

    Cela, c'est ce que l'on veut nous faire croire, pour bloquer nos réactions.

    Non, les sociétés et les civilisations vivent, évoluent, meurent ou se sauvent en fonction des forces, des idéologies en présence et rien n'est jamais acquis.

    C'est celui qui pousse le plus fort qui l'emporte.

    C'est pour cela que la phrase du Président Salazar prend toute sa signification : « la politique est une philosophie en action ».

    C'est pour cette raison que tout homme, croyant ou non, conscient des valeurs que la religion catholique apporte à la société, par son adéquation avec la nature humaine, se doit de ne pas négliger le combat politique, de ne pas l'abandonner entre les mains de l'adversaire.

    Ce n'est pas le libéralisme permissif ouvert aux mots d'ordre maçonniques qui peut nous sauver.

    Seul un État nationaliste constitué dans ses hiérarchies naturelles, basé sur l'expérience de l'histoire et respectueux de la tradition catholique, peut restaurer les valeurs morales et civiques qui ont fait notre civilisation.

    C'est a un combat global auquel nous sommes appelés, non pas à un combat sectoriel, qui méconnaîtrait les causes premières du mal.

    Il nous faut donc, à la fois nous former doctrinalement et participer à la vie de la Cité, sous peine d'assister impuissants à l'établissement d'une société inhumaine dont nous serons responsables devant nos enfants et devant notre Créateur.

    Ne soyons pas des "Jérémies assis".

    Philippe Ploncard d'Assac

    © Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, mars 1990

    http://ploncard-dassac.over-blog.fr/2014/06/p-p-d-assac-pour-le-xiie-congres-de-sos-tout-petit.html

  • Territoires, le proche et le lointain

    La figure de saint Louis est emblématique de la manière capétienne, qui consiste à construire obstinément la France, à l'inventer. Comme le souligne Jean-Christian Petitfils : « Pendant des siècles l'Etat royal a construit la nation, agrégeant patiemment autour de l'Ile-de-France des territoires périphériques n'ayant au départ nulle vocation à s'y intégrer. Ainsi est née la France, miracle de l'histoire plus que de la géographie » (Le Figaro, 14 mai 2014). Cette agrégation répond à plusieurs logiques.

    Une logique défensive du fief capétien, perpétuellement convoité par les grands féodaux, au premier rang desquels les Plantagenêt. Le traité de Paris, en 1259, met fin à cette guerre contre l'Angleterre sur la base de concessions territoriales réciproques. Si Louis IX est capable de prendre les armes, il entend surtout consolider une position et poursuit une diplomatie où le recours à la force n'est utilisé qu'en dernier recours. De 1242 (victoire de Saintes) à 1259, il rachète des droits (Blois et Chartres), impose son autorité aux Poitevins et ne combat pas, préférant abandonner le Roussillon pourvu que le roi d'Aragon renonce à la Provence, ou troquant la suzeraineté du Sud-Ouest pour conserver les pays de la Loire.

    L'extinction des guerres privées

    Une logique politique dans la promotion constante d'un modèle capétien qui unifie en permanence le royaume : unité monétaire, unité fiscale, unité judiciaire, bien sûr, mais aussi unité pacifique, avec la reconduction en 1245 de la Quarantaine-le-Roi, ordonnance de Philippe-le-Bel exigeant quarante jours de négociations avant que deux parties n'en viennent à la guerre, sous peine de crime de lèse-majesté.

    Une logique généreuse, enfin, qui induit une double diplomatie. D'une part, Louis IX s'efforce d'apaiser les conflits extérieurs : son statut de roi très puissant (la France est bien peuplée et sa chevalerie nombreuse et pas encore obsolète) l'autorise à être consulté comme à rester neutre, comme dans le conflit qui opposa l'empereur Frédéric II et le pape Innocent IV. De la même manière, et comme le rappelait Elie Hatem dans L'Action française (n° 2885), Louis IX accorde la nationalité française aux maronites. Le cas des Juifs est exemplaire : Louis IX mettra longtemps à appliquer les décrets romains, défendra les Juifs, répugnera à les bannir de France et d'ailleurs annulera ce décret. La souplesse du système permet une intégration progressive (jusqu'aux mesures de Louis XVI).

    D'autre part, il engage les septième et huitième croisades, pour la reconquête des lieux saints mais surtout pour la conversion des musulmans, dont le fascinant Saladin, saint Louis croyant fermement aux vertus civilisatrices de la chrétienté.

    Du temporel au spirituel

    Cette triple logique procède toujours du proche au lointain et s'efforce d'intégrer en permanence les territoires physiques comme les « territoires spirituels ». Le royaume de Louis IX est en équilibre dynamique perpétuel, en reconfiguration permanente, et cet état de fait sera maintenu jusqu'à nos jours, la reconfiguration pouvant être violente (Algérie et Alsace-Lorraine au XXe siècle) ou douce (Maroc et statut de Mayotte).

    La spécificité médiévale, qui prend aujourd'hui une résonnance toute particulière, est la souplesse du système. Car le monarque bénéficie d'un triple privilège : il hérite une situation, il a le temps, il peut se repentir.

    Un royaume dépassé

    Dans l'équilibre territorial physique, c'est la sédimentation des conflits qui permet leur résolution, et c'est le caractère personnel de la possession qui autorise des tractations aujourd'hui saugrenues : troquer une province contre une autre est devenu au fil du temps de plus en plus complexe. Un pouvoir désincarné n'a que deux solutions : l'abandon pur et simple, qui passe par une mise à mort symbolique du territoire, déchu de sa nationalité, ou la guerre à outrance, car aucune amputation n'est tolérable.

    Dans l'équilibre des territoires spirituels, le roi peut se permettre d'être à la fois un souveraintemporel et un sujet spirituel. La chrétientéinforme mais ne contraint pas (et la papauté perdinéluctablement tout pouvoir au fil des siècles),là où le droit international se prétend universel etse déshonore à chaque conflit. De même, saintLouis interdit l'ordalie et invente la supplicatio,c'est-à-dire l'adresse directe au roi: bel exemple d'intégration proche de la justice. Mais surtout, le roi a le loisir de se raviser : éloignées horsdes villes, les prostituées pourront se rapprocher.
    Cette dialectique d'un proche et d'un lointain constamment redéfinis mais toujours unifiés dans un même espace de pensée permet cemiracle français de la création continue duroyaume. Il ne jaillit pas d'un coup comme unconcept, il se développe comme un arbre gothique, poussant loin ses racines dans le sol ethaut son houppier dans le ciel.

    Hubert Champrun monde & vie 21 mai 2014 

  • l’impossibilité du retour de la croissance dans les pays occidentaux

    l’impossibilité du retour de la croissance dans les pays occidentaux et les perspectives de proposition de Mario Draghi face à la crise économique ont été abordés par Olivier Delamarche.

  • On a beau être habitué…

    Nous avons  l’habitude de subir de la part de la caste politico-médiatique bien des amalgames, plus ou moins rances et tordus, mais « ils » arrivent toujours à nous surprendre!  A l’occasion des commémorations du débarquement de Normandie en présence des chefs d’Etat du G8 –écarté de celui-ci pour avoir résisté aux tentatives de déstabilisation  de l’Ukraine,  le président russe Vladimir Poutine a tout de même été invité par François Hollande- Le Mondea pondu hier  un article dont il a le secret.  Il  a  pour titre  la confidence d’ «Arthur »,  jeune normand  électeur  FN le 25 mai : « C’est paradoxal de voter FN ici. Je sais ».  « J’assume à contrecœur. J’oublie ce que j’ai appris au collège » ( !)  aurait-il encore déclaré à l’auteur de l’article… Celui-ci tente d’instiller dans l’esprit du lecteur que voter FN est antinomique avec la célébration de la liberté, de la paix en Europe et de la libération de notre territoire. Pour ce faire sont convoqués également   les témoignages de maires locaux bien pensants, et de  l’écrivain d’extrême gauche Gilles Perrault,  effarés par les scores réalisés par la liste européenne conduite par Marine…

     Autre information à charge, les médias ont relayé  ces dernières heures  un article du journal autrichien, Le Tagesanzeiger, repris par l’Afp. Selon celui-ci  « Des élus du Front National, duFPÖ autrichien », notamment Aymeric Chauprade,  auraient assisté à Vienne à une réunion privée qui  avait pour thème  L‘avenir des valeurs fondamentales de la civilisation chrétienne en Europe.

    Un événement  organisé par «  l’oligarque russe Constantin Malofeev » proche de Vladimir Poutine,  en présence également  du professeur Alexandre Douguine. Un homme dépeint par Bernard-Henry Lévy , dans un texte  mis en ligne sur son blog La règle du jeu le 29 mai,   comme l’inspirateur  de la pensée géopolitique eurasiatique de M. Poutine.

     M. Lévy  reconnait  avoir  lu les deux livres de M. Douguine traduits en langue française qui « hélas,  ne sont pas nuls » (sic),   exprimant « une méditation sur ce peuple premier qu’est censé être le saint peuple russe » ; la formulation d’un  « corps d’oppositions du type organicisme versus démocratie, ou naturalisme versus libéralisme, qui sont parfaitement articulées et dessinent une vraie configuration philosophique ». 

     En l’occurrence, et quelles que soient les réserves que l’on peut légitimement  exprimer par ailleurs sur tel ou tel aspect des écrits et analyses de M. Douguine,  ils expriment  assezclassiquement   une volonté de  restauration de la puissance russe, des  valeurs qui sont le socle de notre civilisation chrétienne. L’auteur appelle de ses vœux  une politique de contention de l’offensive atlantiste contre la Russie,   et plus largement un soutien aux  velléités d’indépendances nationales  qui se manifestent notamment en Europe. Mais affirme BHL, péremptoire,  «  Le poutinisme est un douguinisme. Et c’est donc un fascisme ».

     Cela suffit, par capillarité,  constate Bruno Gollnisch,  à refiler le mistigri du cryptofascisme à un FN qui se  refuse aux réflexes pavloviens, à insulter l’avenir,  à  hurler avec les loups  contre la Russie . Et le philosophe pipo(le) disciple de Botul d’en asséner la preuve finale: « Le seul personnage politique d’importance qui, en France, soutient Poutine et ne perd aucune occasion de dire son admiration pour lui s’appelle Marine Le Pen ».

     Des attaques habituelles sous la plume de l’escroc intellectuel  BHL, auteur par ailleurs  d’une tribune invitant  au lendemain du 25 mai à la mise en place d’un « gouvernement d’union  nationale » (sic) pour faire barrage au FN !

     En fait de fascisme, celui des adversaires du FN se porte bien. L’avocat et trésorier du FN,Wallerand de Saint-Just,  vient d’annoncer  le dépôt d’une plainte pour « menaces de mort »  contre le Mouvement des jeunes socialistes (MJS).  Sur la page Facebook nationale du MJS,  le dénommé Florian Richard, à l’occasion la création par le PS d’une plate-forme de surveillance des élus du Front National a ainsi écrit: « Moi, je propose une chasse au FNiste sous forme de prime (on bute un dirigeant = on a une prime) vivement ».  Vertueux démocrates  qui ont aussi sévi  à Paris  avec ce graffiti peinturluré  sur la permanence du FN : «Aujourd’hui les tags, demain les bombes ».

     Dans Le Monde, la semaine dernière, c’était l’universitaire spécialiste es FN,  Sylvain Crépon,  qui convoquait une nouvelle fois sans grand originalité les mânes de l’inusable « Jacques  Doriot » pour expliquer le programme social du FN !

     Un FN affirmait-il, qui  « reste fidèle à deux ressorts traditionnels de l’extrême droite française : la condamnation des élites » « et la dénonciation de leur corruption », qui  «demeure fidèle à ses fondamentaux nationalistes d’extrême droite ». «L’armature de sa doctrine reste une conception déterministe et ethnique de l’identité, hermétique aux valeurs universalistes des droits de l’homme et de la citoyenneté républicaine. Le FN veut refonder la démocratie sur une base identitaire. A travers la préférence nationale, rebaptisée  priorité nationale, et la réforme du code de la nationalité, cette question identitaire demeure la pierre angulaire de l’idéologie du nouveau lepénisme ».

     Le 28 mai, la veille des «Marches citoyennes contre le F Haine» (qui ont fait un flop) organisées par des pseudopodes du PS et l’extrême gauche, un mois avant la journée de grève et de manifestation pour protester contre les résultats des élections du 25 mai  (!) prévue par la CGT de Thierry Lepaon le  26 juin,   une vingtaine d’obédiences maçonniques européennes se  sont réunies à Paris. Il s’agissait  d’évoquer « le séisme du 25 mai »,  mettre au point les bases d’un plan  d’action contre la poussée patriotique et souverainiste en Europe, « parler droits des femmes, immigration et franc-maçonnerie »…

      Un raout baptisé  « Forum des obédiences maçonniques libérales et adogmatiques de l’Union européenne » qui s’est tenu au siège du Grand Orient de France (GODF), rue Cadet. Son actuel  grand sachem Daniel Keller, souhaite qu’il soit  à la pointe du combat contre l’opposition nationale. Avec une inefficacité plutôt réjouissante. En mars dernier,  le frère Keller  avait  adressé un communiqué aux 1200 loges du GODF  afin de les mobiliser pour lesecond tour des élections municipales dans l’objectif de faire barrage au Front National.

    Début mai, il était aussi à l’initiative de « L’appel d’Athènes », lancé conjointement avec laGrande loge mixte de Grèce et d’autres obédiences européennes « alertant contre le risque d’un fort vote extrémiste » rapportait l’Afp. Risque que les grands médias ont exposé en long, en large et en travers (surtout en travers) ces dernières semaines. Risque réel certainement pour les élites mondialisées qui vivent grassement du Système européiste, poursuivent leur délirant projet messianique et baptisent extrémisme un réveil des peuples qui menace leur position dominante…

    http://gollnisch.com/2014/06/05/on-beau-etre-habitue/

  • Conférence Dextra : L'éducation que restera-t-il à nos enfants ?

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    Yseul Turan porte-parole des Antigones viendra nous parler de l’éducation et du devoir de transmission. Nous vous attendons nombreux au El Siete, 283 rue Saint Jacques à 19 h 30 !

    http://www.oragesdacier.info/

  • Nemmouche : l'intox de Manuel Valls

    D'Yves Daoudal :

    "A propos de Mehdi Nemmouche et de ses semblables, le Premier ministre Manuel Valls a déclaré :

    « Nous pouvons déchoir de la nationalité ceux qui s’attaquent aux intérêts fondamentaux de notre pays. Il n’y a pas de tabou. »

    C’est ce qu’en 2010, député d’opposition, il appelait un « débat nauséabond et absurde ». Mais aujourd’hui il doit montrer qu’il est un dirigeant ferme et intrépide.

    Sauf que, non, nous ne pouvons pas.

    Pour déchoir quelqu’un de la nationalité française, il faut que cette personne ne soit pas née française mais ait acquis la nationalité française. Or la (quasi ?) totalité des jihadistes, à commencer par Mehdi Nemmouche, sont nés français, puisqu’on distribue la nationalité française à tout le monde depuis très longtemps :ses parents étaient déjà français.

    La possibilité est même encore plus restreinte que cela : il faut que les faits reprochés se soient produits avant l’acquisition de la nationalité française ou dans les dix ans qui ont suivi."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/06/nemmouche-lintox-de-manuel-valls.html

  • Du FN au Ukip, quels seront les prochains « séismes politiques » ? Analyse avec Emmanuel Ratier

    Emmanuel Ratier analyse le résultat des élections européennes et envisage les conséquences pour les prochains scrutins en France et en Europe.


    RC 2014.05.27 LJ Emmanuel Ratier « Seisme du 25… par Hieronymus20


    RC 2014.05.27 LJ Emmanuel Ratier « Seisme du 25… par Hieronymus20