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  • Pas de débat d'idées à droite

    D'Yves de Kerdrel dans Valeurs Actuelles :

    "Dans cette agitation politique de la rentrée, il y a tout de même un événement très marquant. Tous les débats sur l’avenir du pays, sur les blocages européens, sur la place de la France dans le monde ont eu lieu au sein de la gauche, entre les sociaux-démocrates et les frondeurs. Mais à aucun moment la droite n’a fait entendre sa voix sur ces sujets essentiels. Elle a continué de s’écharper sur les questions de personnes, sur le fait de savoir s’il fallait faire une primaire en 2016 ou sur la manière d’empêcher Nicolas Sarkozy de faire un éventuel retour. Mais personne ne s’est posé la question de comment sortir la France de la “seringue” dans laquelle elle se trouve après 850 jours de socialisme.

    Car il ne s’agit pas, comme certains le croient à droite, de mener une politique de rupture thatchérienne pour que tout rentre dans l’ordre. Penser ainsi, c’est croire que la France est un pays sans contrainte extérieure, vivant à l’abri des oukases de Bruxelles et des sanctions des investisseurs. [...]

    Il reste que, plutôt que d’entendre l’UMP ou l’UDI se chamailler sur qui sera son prochain chef ou quelles qualités il doit avoir, les électeurs de droite aimeraient bien savoir si les ténors de l’opposition sont capables eux aussi de remettre à plat un certain nombre de dogmes. S’ils sont prêts à demander la renégociation du traité de Maastricht et la modification du mode de fonctionnement de la Banque centrale européenne. S’ils sont capables d’inventer une nouvelle politique, comme celle menée au Japon pour sortir de la déflation. Ou s’ils ne sont finalement que les clones de Manuel Valls."

    Michel Janva

  • Étienne Chouard – Frédéric Bosqué : « Éco-villages avec revenu de base »

    Rencontre entre Étienne Chouard et Frédéric Bosqué à l’Université du Revenu de Base.

  • Marine Le Pen présidente battrait François Hollande

    C’est une première, et elle ne devrait aider le locataire de l’Elysée : dans le cadre d’un second tour Hollande – Le Pen, ce serait la candidate FN qui serait élue présidente de la république, et ce, très largement, à 54% des suffrages exprimés ! C’est le résultat sondage Ifop réalisé pour Le Figaro les 3 et 4 septembre.

    Le Figaro en donne un résultat très visuel et bien détaillé : 

    Voir le sondage 

  • A ne pas manquer : la vidéo de la débandade des troupes de Kiev

    Les poches blanches sur la carte sont les dernières positions qui étaient encore tenues par des troupes de Kiev le 26 août, comme on le voit, complètement encerclées par celles de la Novorossiya. Poches que les troupes novorusses se sont depuis employées à réduire, d’où le nombre important de soldats ukrainiens prisonniers.

    Carte des combats en Novorossiya le 26 août. (Cliquez pour l'agrandir!)

    Carte des combats en Novorossiya le 26 août. (Cliquez pour l’agrandir!)

    Les insurgés sont désormais en position d’enchérir sur le plan de paix de Poutine. Les dirigeants de Donetsk et Lougansk ont accepté le cessez-le-feu de principe que Porochenko a décrété, de la tribune de l’OTAN au Pays de Galle, pour demain, vendredi. Mais ils exigent en plus des sept points du plan de paix proposé par Poutine, non seulement le cessez-le-feu, mais en plus l’interdiction des vols au-dessus du territoire du sud-est de l’Ukraine et la surveillance internationale du cessez-le-feu sous l’égide de l’OSCE. De plus, les républiques doivent également obtenir une zone démilitarisée de 50 kilomètres autour de leurs frontières pour prévenir les actions provocatrices des forces de l’ordre ukrainiennes. Ce qui laisse présumer que la Novorossiya prétend à l’octroi d’une large autonomie.

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  • Grande-Bretagne envahie : une dame de 82 ans décapitée, un jeune handicapé poignardé à mort

    A Londres même, ce jeudi, le corps de Palmira Silva, âgé de 82 ans et d’origine italienne, a été retrouvé… décapité.
    Les habitants ont décrit un homme noir, armé d’un grand couteau ou d’une machette, qu’ils présentent comme converti à l’islam depuis un an.
    En fin d’après-midi, la police a précisé enquêter sur une seconde tentative d’attaque contre deux personnes dans une autre maison de la même rue, avant le meurtre de Mme Silva.
    L’homme a-t-il été inspiré par les videos de musulmans radicaux tranchant de nombreuses têtes au Proche-Orient ?

    Par ailleurs, se déroule actuellement le procès d’un certain Jamal Jones et ses congénères, qui ont poignardé Dean Mayley en plein cœur  alors qu’il refusait de leur remettre son téléphone portable à Greenford, à l’ouest de Londres, le 7 février.

    Les jurés ont appris que la victime, anglaise, de 24 ans avait des difficultés d’apprentissage dues à un trouble du cerveau  et il se peut qu’il n’ait même pas compris pleinement ce que les adolescents voulaient.

    La caméra de surveillance a montré trois silhouettes encapuchonnées qui arrivent à la hauteur du jeune Dean Mayley et l’agressent avant que l’un d’eux le poignarde en plein cœur.

    La victime a titubé et s’est effondrée sur la route alors que des passants se sont précipités pour aider. Il est mort plus tard à l’hôpital.

    Source FDS

    http://www.contre-info.com/

  • 4 septembre 1870 : quand la République a remplacé la France…

    Le 4 septembre 1870, profitant de la stupeur provoquée par la défaite de Sedan et la captivité de l’Empereur, un groupe d’hommes résolus faisait voter par le Corps législatif apeuré la déchéance de Napoléon III ; quelques heures plus tard, à l’hôtel de ville, Jules Favre et Léon Gambetta proclamaient la République.

    Sans effusion de sang, le 4 septembre fut un véritable coup d’État. Une opération menée habilement pour imposer un régime politique à un pays qui, quatre mois plus tôt, avait plébiscité l’Empire constitutionnel libéral. Et qui portera bientôt 400 monarchistes au palais Bourbon, contre seulement 250 républicains. Pourquoi donc des institutions dont la France ne voulait pas ont-elles réussi à s’enraciner ? [...]

    François Teutsch - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Les proches de Vincent Lambert demandent de vrais soins

    Lu dans le Figarovox :

    "Depuis près d'un an et demi, nous avons souhaité rester le plus discrets possible mais aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous taire.

    Nous sommes profondément meurtris par l'état de Vincent, par les défauts et refus de soins dont il est la victime depuis bientôt deux ans, et par la volonté délibérée et les manœuvres pour l'euthanasier à toute force, y compris par certains membres de sa propre famille.

    C'est pourquoi nous souhaitons lancer cet appel du cœur et de la raison et rectifier les contrevérités qui courent.

    Non, Vincent n'est pas un légume. L'état dit végétatif qu'on lui a collé est un terme péjoratif qui est contesté par certains spécialistes, car il ne correspond pas à la réalité. Ils lui préfèrent le terme cliniquement exact «d'état d'éveil sans réponse». Vincent dort, se réveille, suit parfois son entourage des yeux, réagit à certaines sollicitations, n'est branché à aucune machine, ne reçoit aucun traitement qui le maintiendrait en vie. Vincent n'a besoin que d'être nourri et hydraté.

    Au bout de cinq ans, le Dr Éric Kariger a décidé de lui supprimer sa nourriture en prétendant qu'il s'agissait d'un traitement médical…Quelque explication que l'on puisse donner,cesser de nourrir et d'hydrater n'a d'autre but que de provoquer délibérément la mort de Vincent qui, faut-il le rappeler, n'est pas en fin de vie.

    Nous étions une famille unie, autour de Vincent. Un homme l'a fait éclater en avril 2013: le Dr Éric Kariger, lorsqu'il a convaincu Rachel de mettre fin à la vie de Vincent par arrêt de son alimentation. Devant nos oppositions et nos supplications, il pouvait tout arrêter mais il était au contraire déterminé malgré des oppositions formelles, ce qui constitue une première dans l'histoire médicale de notre pays. Aujourd'hui comme hier, malgré l'aspect douloureux de cette affaire, il répond volontiers aux médias pour parler de lui, sans faire cas de la famille brisée qu'il laisse derrière lui. Il a été largement aidé par ceux qui, sous couvert d'humanité, ont utilisé le cas de Vincent, soit pour faire leur promotion personnelle, soit pour en faire un enjeu politique et législatif. Tous ceux-là oublient que Vincent, notre frère, est un être humain.

    Comme vous, nous sommes infiniment navrés de voir notre frère dans son état. Comme vous, nous saluons Rachel qui s'est occupée de son mari pendant quatre longues années avant de décider de partir vivre en Belgique. Comme vous certainement, nous sommes admiratifs de voir à quel point nos parents, qui depuis plus d'un an ont pris le relais de Rachel, s'occupent de lui au quotidien à Reims et lui dévouent leur vie.

    Aucun d'entre nous n'a envie de se retrouver dans une telle situation, c'est évident, de même que la situation de Vincent est un fardeau que nous ne souhaitons à personne.

    Mais ce n'est pas parce que le fait d'entourer Vincent est pénible pour son entourage que Vincent, qui ne demande rien à personne, doit être mis à mort.

    Ce n'est pas parce que Vincent a une conscience altérée qu'il n'est plus un homme. À ce compte, il faudrait se débarrasser des handicapés mentaux et des déments au lieu d'en prendre soin.

    Vincent est peut-être le «maillon faible» de notre société, mais contrairement au jeu télévisé, une société vraiment humaine est celle qui accompagne ses «maillons faibles», qui les porte, qui les soigne. Une société qui met à mort ceux qui ne peuvent pas se défendre renie tous ses principes et est appelée à sombrer dans la barbarie.

    Personne ne peut dire ce que voudrait Vincent aujourd'hui. Il n'a laissé aucun écrit, aucun témoignage enregistré, aucun élément digne de foi, susceptible de confirmer qu'il souhaiterait qu'on le fasse mourir. Rachel a parlé de ses prétendus souhaits verbaux pour la première fois en cinq ans quand il s'est agi de valider la décision de mort du Dr Éric Kariger. Qui accepterait d'être ainsi à la merci d'un témoignage aussi tardif et contestable?

    Nous sommes au contraire témoins de la volonté de vivre de notre frère: nous avons vu qu'après 31 jours passés sans manger, sa force de vie l'a emporté: il n'a pas lâché psychologiquement, alors qu'il serait mort en dix jours en avril 2013 s'il s'était laissé aller.

    Qui a le pouvoir, sous prétexte qu'il est bien portant, de décider de la mort d'une personne parce qu'elle serait gravement handicapée? Ni vous, ni nous.

    Qui peut dire que Vincent veut mourir? Personne.

    Alors pourquoi lui infliger toutes ces maltraitances, pourquoi lui refuser depuis deux ans la kinésithérapie de confort qui constitue une exigence de soin de base, pourquoi ne lui faire aucune stimulation sensorielle, pourquoi ne lui donner comme seul horizon que le plafond de sa chambre sans le mettre chaque matin dans un fauteuil moulé sur mesure, comme l'exigent les bonnes pratiques? Pourquoi refuser qu'il puisse sortir et le laisser enfermé sous clé, dans sa chambre, comme un prisonnier dans le couloir de la mort?

    1 700 personnes comme Vincent sont traitées dans quelque 300 unités spécialisées ou à domicile, comme des êtres humains et ont droit à ces soins quotidiens.

    1 700 personnes y ont droit sauf une! Vincent Lambert. Notre frère. Qui est traité comme un mort-vivant.

    C'est pourquoi nous réclamons désormais publiquement, comme nous le faisons depuis presque deux ans, qu'il cesse d'être considéré comme un mort en sursis et qu'il bénéficie enfin d'un projet de vie, et des soins appropriés à son état conformément à la circulaire n° 2002-288 du 3 mai 2002, bafouée depuis deux ans par le CHU de Reims."

    Michel Janva