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  • Polémique Chenu, musée de l'immigration, euthanasie… l'actu décryptée par Gollnisch

  • L’Onu inflige à «Israël» une amende de plus de 850 millions USD à verser au Liban

    Pour la première fois depuis l'agression israélienne contre le Liban en 2006, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté vendredi une résolution non contraignante imposant à l'entité sioniste de payer au Liban une indemnité de 856,4 millions de dollars, pour les dégâts occasionnés par la marée noire ayant frappé les côtes libanaises durant cette guerre.

    170 pays sur 179 ont voté en faveur de la résolution. «Israël», les États-Unis, le Canada,L’Onu inflige à «Israël» une amende de plus de 850 millions USD à verser au Liban l'Australie, la Micronésie et les îles Marshall ont voté contre.

    L'ONU a déjà demandé qu'«Israël» compense le Liban pour le déversement, mais c'est la première fois qu'une valeur monétaire a été fixée par le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

    Cette marée noire avait été causée par le bombardement des réservoirs de fuel de la centrale électrique de Jiyeh (sud de Beyrouth) par l'aviation de l'ennemi israélienne au tout début de son offensive. La nappe de pétrole s'était étendue sur tout le littoral au sud de la ville, emportée par les courants marins et amplifiée par l'incapacité des autorités libanaises à traiter ce problème durant la trentaine de jours qu'a duré la guerre.

    L'ambassadeur permanent du Liban aux Nations unies, Nawaf Salam, a noté dans son communiqué de presse que «le Liban considère cette décision comme une importante réalisation, en raison du fait qu'un chiffre précis a été adopté comme base de l'indemnité». Selon lui, la méthode de calcul est claire et fondée sur des bases juridiques prenant en compte les impacts directs et indirects des dégâts occasionnés par la marée noire, ainsi que l'inflation depuis février 2007.

    Il a précisé par ailleurs que la somme fixée découle des conclusions du secrétaire général des Nations unies dans son rapport du 14 août dernier, qui s'était lui-même fondé sur des rapports d'organisations internationales indépendantes.

    M. Salam ajoute que «le Liban emploiera tous les moyens, notamment juridiques, pour faire appliquer cette décision et obliger Israël à payer ces indemnités le plus rapidement possible».

    alahednews :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuEAElFylyjUbrzKmh.shtml

  • Tribune libre : Nous sommes tous des Zemmour allemands

    Pour avoir énoncé une vérité historique (à savoir qu’avant la guerre d’Algérie personne n’imaginait que l’intégralité des Pieds noirs allaient revenir en France n’ayant qu’une alternative, la valise ou le cercueil), un journaliste français a été viré d’une chaîne télévision sans même être prévenu.

    Il lui a été reproché d’avoir envisagé la déportation de musulmans. Nous savons aujourd’hui que ce mot n’a pas été prononcé ni par Eric Zemmour ni par le journaliste italien. Et ceux qui l’ont viré le savent. Donc on condamne professionnellement une personne pour avoir énoncé une vérité historique faisant réponse à une question qui ne lui a pas été posée.

    Cette éviction fait suite à une série d’attaques venant du gouvernement, le premier ministre déclarant qu’il n’était pas digne d’être lu, le ministre de l’intérieur appelant à manifester contre lui. Ses confrères n’ont pas été en restes (le SDJ demandant sa peau). On a parlé de stalinisme, la comparaison exacte est le maccarthysme qui consiste à persécuter les opposants politiques dans le domaine de leur travail.

    Nous ne doutons pas qu’Eric Zemmour va rebondir tant il fait de l’audience (méritée). En deux mois dans des débats à la loyale, aucun contradicteur n’est parvenu à prendre le dessus sur lui, même partiellement. Donc, comme on ne peut pas le battre, on le fvire à l’aide d’une interview tronquée.

    Quel est le fond du problème ? Zemmour craint une libanisation de la société, préludé à la guerre civile.

    Cadichon

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tribune-libre-Nous-sommes-tous-des

  • L’islamisme politique est mort

    Frédéric Pichon, docteur en histoire contemporaine (ne pas confondre avec l'avocat), spécialiste de la Syrie et des minorités, chercheur associé au sein de l’équipe EMAM de l’université François Rabelais (Tours), est interrogé dans l'Action française 2000. Extraits :

    A"Je vois mal la Syrie jouer un rôle régional, elle n’est effectivement qu’un pivot. Cela dit, la Syrie, dans les limites qu’on lui avait tracées, est-elle un État viable ? Chaque fois qu’on a voulu redessiner des cartes sur une base communautaire, ça a été des flots de sang – ce qui n’enlève pas l’arbitraire de ce découpage colonial. Mais la Syrie a su bâtir un modèle original.L’islamisme politique est mort, il ne triomphera pas, même si ça prend un certain tempsL’idée de nation, au sens d’un État souverain et jaloux de sa souveraineté, est une chose à la mode dans le monde arabe. La construction héritée des frontières coloniales est aberrante, mais la région ne peut se constituer uniquement sur des bases ethniques, peu pertinentes économiquement. Le modèle syrien, ce qui explique sa résilience, est un module supra-communautaire.

    Il y aurait donc un retour des nationalismes arabes ?

    Oui, même si c’est paradoxal. Les printemps arabes viennent couronner le lent effritement des modèles nationalistes, avec le parti Baas, etc., car les régimes n’ont pas réussi à bâtir un État qui ne soit pas clientéliste ; mais il est peut-être resté comme un sentiment national, de fierté, qui se repère dans l’espèce de contre-révolution à laquelle on assiste dans des pays comme l’Égypte ou la Tunisie, qui préfèrent des solutions nationalistes aux solutions islamistes.

    La défense des chrétiens d’Orient a-t-elle un véritable avenir ?

    Cela paraît surréaliste que l’Occident postchrétien, posthistorique puisse jouer sur le levier des chrétiens d’Orient comme la France ou l’Autriche avaient pu le faire aux siècles derniers. Dans la question des chrétiens persécutés, on a surtout joué sur la fibre compassionnelle envers des minorités exotiques menacées. Mais l’Occident et la France, qui sont lâches et impuissants sur ce dossier, ne feront rien : il suffit de voir le traitement différencié entre les chrétiens de Syrie et ceux d’Irak. Les premiers n’ont reçu aucun soutien contrairement aux seconds, présentés (à juste titre) comme de pauvres persécutés quand les premiers sont censées être des suppôts du régime. Les chrétiens ne peuvent plus constituer un levier diplomatique de l’Occident dans ces régions, surtout avec des présupposés faux, comme la mise en balance des musulmans en Europe et des chrétiens en terre musulmane, accréditant ainsi l’idée de chrétiens qui seraient une greffe ou un élément exogène, alors que leur histoire millénaire démontre le contraire."

    Michel Janva

  • Un jour, un texte ! La Patrie selon le RP Henri-Dominique Lacordaire (2/5)

    Un jour, un texte ! La Patrie selon le RP Henri-Dominique Lacordaire (2/5)

    R.P. HENRI-DOMINIQUE LACORDAIRE

    DISCOURS SUR LA VOCATION DE LA NATION FRANÇAISE

    PRONONCÉ À NOTRE-DAME DE PARIS, LE 14 FÉVRIER 1841,

    POUR L'INAUGURATION DE L'ORDRE DES FRÈRES PRÊCHEURS EN FRANCE.

    Le second bienfait dispensé par le Fils de Dieu à Son héritage, lorsqu'Il est venu le visiter, a été une modification dans la nature même du pouvoir, ou plutôt le rappel de ce pouvoir à sa primitive constitution. Un jour, les Apôtres étant assemblés autour du Sauveur, Notre-Seigneur leur adressa ces belles et aimables paroles :

    Vous savez que les princes des nations dominent sur elles, et que les plus grands sont ceux qui exercent la puissance à leur égard ; il n'en sera pas ainsi parmi vous. Que celui d'entre vous qui veut être grand soit votre ministre, et que celui qui veut être le premier soit votre serviteur, à la ressemblance du Fils de l'homme, qui n'est pas venu pour être servi, mais pour servir (Matt., XX, 25 et sv.).

    A dater de ce moment, le pouvoir a perdu le caractère de domination pour s'élever à l'état de service public et le dépositaire de la plus haute royauté qui soit dans le monde, la royauté spirituelle, s'est appelé volontairement le serviteur des serviteurs de Dieu.

    Jésus-Christ avait réglé et adouci la souveraineté. Il voulut régler et adoucir les rapports des citoyens entre eux, et des nations avec les nations. Il déclara que les hommes étaient des frères, et les nations des sœurs, qu'il n'y avait plus de Gentil ni de Juif, de circoncis ni d'incirconcis, de Barbare ri de Scythe, d'esclave ni d'homme libre (Col., III, 11).

    Voilà la charte, Messieurs, la grande charte, la charte éternelle, que le Fils de Dieu a donnée aux nations en prenant possession de Son héritage. On n'ira jamais plus loin. On essaiera de nier ces principes ; on essaiera aussi de les fausser par des conséquences qu'ils ne contiennent pas : l'esprit de domination et l'esprit de licence les combattront à l'envi : celui-ci comme insuffisants, celui-là comme destructeurs de la majesté ; mais cette double inimitié sera leur force et leur justification. Chez tout peuple qui ne retournera point à la barbarie, la souveraineté demeurera un service public borné à l'ordre temporel, les rapports d'homme à homme et de nation à nation un rapport de fraternité.

    A côté du bénéfice se placent ordinairement les charges. Jésus-Christ avait servi les nations, Il avait droit de leur demander service à son tour. Ce service, c'était d'accepter la loi de Dieu proposée à leur libre arbitre, de l'aimer, de la conserver, de la défendre, de la propager, d'en faire le fond de leurs mœurs et de leurs institutions, d'user même de leurs armes, non pour l'imposer, mais pour la préserver et la tirer de l'oppression, en assurant à tous les hommes le droit de la connaître et de s'y conformer librement. La vocation d'un peuple n'était plus d'étendre ses frontières au préjudice de ses voisins ; ç'avait été la gloire des peuples païens, du peuple romain, le plus grand de tous : mais qu'était-ce que cette gloire ? Des larmes et du sang. Cela était bon pour des races que le christianisme n'avait point encore touchées de son doigt. La vocation des races chrétiennes, c'était de répandre la vérité, d'éclairer les nations moins avancées vers Dieu, de leur porter, au prix du travail et au hasard de la mort, les biens éternels, la foi, la justice, la civilisation.

    A cette pensée, mes entrailles d'homme s'émeuvent ; je reconnais un but digne du ciel et de la terre, de l'intervention de Dieu et de l'activité du genre humain, et je m'assure, Messieurs, que personne parmi vous ne me contredit, fût-il même incroyant. Car, si le christianisme a cessé d'être votre maître et votre instituteur, il respire encore dans vos sentiments, il élève encore votre intelligence ; si vous n'êtes plus chrétiens par la face qui regarde Dieu, vous l'êtes plus que jamais par la face qui regarde l'homme.

    Chose triste à dire ! Les nations n'acceptèrent pas plus les charges que les bénéfices du contrat qui leur avait été proposé. En même temps qu'elles exagéraient la souveraineté jusqu'à lui abandonner les choses divines, et qu'elles détruisaient la fraternité par la servitude, elles accablaient aussi la vérité sous la fable, élevant dans l'histoire ces fameuses sociétés idolâtriques où la guerre, l'oppression et l'erreur se disputaient à qui déshonorerait davantage l'humanité.

    Dieu, voyant les peuples s'éloigner de Lui, en choisit un, Il le forma Lui-même, annonçant au premier de ses ancêtres, le grand Abraham, que toutes les nations seraient bénies en lui, afin que sa postérité ne se crût pas seule aimée et seule appelée. Mais ce peuple que Dieu avait pétri, qu'Il avait tiré de l'esclavage, auquel Il avait donné des lois, préparé un territoire, dont Il avait dessiné le temple et consacré les prêtres, ce peuple fut infidèle à sa vocation ; après avoir de siècle en siècle lapidé les prophètes du Seigneur, quand le Seigneur vint Lui-même, quand la Vérité vivante apparut sur la terre, il se leva comme Caïn, et mit entre Dieu et Lui l'abîme du sang, abdiquant par ce crime l'honneur suprême d'avoir été la première des nations vouée, en tant que nation, à la défense, à la conservation et à la propagation de la vérité.

    Cependant le christianisme se répand dans le monde, il envahit l'empire romain ; trois siècles de persécutions ne font qu'accroître sa force ; il porte Constantin sur le trône, et Constantin l'associe à la majesté souveraine qu'il a reçue de lui. Toutefois, près de deux cents ans après Constantin, il n'y avait pas encore au monde de nation chrétienne. L'empire était formé de vingt races diverses rapprochées par un lien administratif, mais séparées par leurs souvenirs et leurs mœurs, et au sein desquelles l'arianisme, hérésie féconde et vivace, avait jeté un nouveau germe de division. Les peuplades barbares, qui serraient de près l'empire romain avec une convoitise toujours croissante, étaient adonnées à l'idolâtrie ou subjuguées par l'arianisme, qui avait trouvé le secret de pénétrer jusqu'à elles. Alors, écoutez ce que Dieu fit.

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Travail du dimanche : l’expérience danoise.

    Les socialistes font preuve d’une grande schizophrénie dans l’affaire du « travail du dimanche » : opposés à son principe même quand ils étaient dans l’opposition, voici que c’est le Pouvoir socialiste qui, de MM. Macron et Fabius (les plus acharnés à l’ouverture dominicale et nocturne des magasins à Paris et dans les grandes villes) à MM. Valls et Hollande (les actuels « tauliers » de la République), décide de « libéraliser » les dimanches, au risque d’abîmer un peu plus les liens sociaux et familiaux déjà bien éprouvés par cet individualisme de masse qui est le meilleur moyen mais aussi fondement de la société de consommation.

    Bien sûr, il y a la résistance de nombreux socialistes dont certains issus d’une tradition catholique ou d’une tradition socialiste ouvriériste, voire proudhonienne, mais une résistance qui risque de s’effacer devant la peur de la déconvenue électorale en cas de dissolution de l’Assemblée, chantage d’un exécutif aux abois, soumis aux pressions de Bruxelles et de Berlin pour mener des réformes dites « nécessaires » et réduire un endettement public devenu un boulet pour tout gouvernement, mais aussi (et surtout ?) un argument pour tous ceux qui veulent réduire le politique à la soumission au seul domaine économique...

    Or, il est quelque chose qui m’interpelle depuis un bon moment : comment se fait-il, au regard des discours « libéralisateurs » sur le travail dominical, que ceux qui les avancent oublient de rappeler que l’Allemagne, première puissance économique de l’Union européenne, n’use pas de cette ouverture des magasins le dimanche, comme on peut le constater en Bavière, première région économique du pays et au plus haut revenu moyen par habitant en Allemagne ? D’ailleurs, à lire et écouter Angela Merkel, ce n’est pas vraiment la réforme la plus immédiate qu’elle demande à la France ! Je me trompe peut-être, mais il ne me semble pas l’avoir entendu une seule fois évoquer cette question-là, alors que les changements qu’elle demande, parfois peu poliment au regard de notre fierté nationale (qui n’est rien d’autre qu’un amour-propre bien placé et raisonné qui ordonne un sentiment bien naturel), visent bien plutôt la Dépense publique !

    De plus, les promoteurs du travail dominical oublient de regarder l’expérience récente du Danemark qui, depuis octobre 2012, a légalisé cette ouverture des magasins le dimanche : les résultats ne se sont pas faits attendre, et sont significatifs de ce qu’il adviendrait, concrètement, si la France cédait aux sirènes d’un libéralisme qui ne croit pas vraiment en la liberté mais aux profits que l’on peut en tirer, dans la seule logique franklinienne du « Time is money »... Le quotidien La Croix (mardi 2 décembre 2014) évoque cette expérience danoise sous le titre explicite « Place nette pour les enseignes à bas prix » : « Dans d’autres communes du royaume, petites ou grandes, bon nombre de boulangeries, épiceries, magasins de vêtements, d’électronique mettent la clé sous la porte. La concurrence est devenue trop rude face aux grandes structures qui, elles, peuvent se permettre d’embaucher du personnel pour profiter des possibilités données par la loi depuis le 1er octobre 2012. [...]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Travail-du-dimanche-l-experience

  • Bruno Le Maire en guerre contre la question identitaire

    « Ce n’est qu’un début », titrait récemment Paris Match. Avec ses 30 % de voix aux élections internes de l’UMP, Bruno Le Maire s’est rendu visible. Ce qui est presque l’essentiel, dans une démocratie médiatisée.

    À défaut de se rendre lisible ? Autant qu’un politicien peut l’être, le métier mêlant inextricablement le vrai et le mentir. Ce qui compte, c’est qu’il se sente « libre », comme il l’affirme.

    Libre ?

    Justement, le vendredi 18 décembre, notre hypothétique futur Premier ministre se rendait dans le saint des saints du CRIF, pour participer à une conférence sur la France.

    On ne lui fera pas une querelle d’Allemand pour cette bagatelle, puisque toute notre élite se garde bien de sauter cette case, afin de parvenir. La prochaine sera sans doute Washington, ou la City. Cela s’est vu.

    Plus intéressant, probablement, à défaut d’être original, est la teneur des « touits » qui ont précédé cette rencontre au sommet. Bruno Le Maire, en effet, y livre le fond de sa pensée : « Je me battrai contre ceux de ma famille qui disent que la question identitaire est prioritaire »,

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  • L’action du Président Poutine et l’Eurasisme.

    Dans cet article publié le 8 décembre 2014 sur le site du mouvement Evrazia, Alexandre Douguine tente de formaliser, rationnellement, mais sur le mode dramatique qui lui est propre, le lien lui paraissant incontestable entre l’action politique globale du Président  et les idées de base du mouvement eurasiste.

    Au plus les idées eurasistes deviendront puissantes, au plus elles se traduiront clairement en des mesures politiques réelles, au plus elles susciteront la haine de l’ et de ses agents en Russie.

    Les facteurs ayant motivé l’écriture de cet article sont les suivants: la déclaration de Vladimir Poutine devant l’Assemblée fédérale, avec laquelle fut synchronisée la ratification de la résolution anti- 758 par le Congrès des États-Unis d’Amérique, commentée ainsi par Hillary Clinton: «Les États-Unis commencent une guerre de l’information contre la Russie». Et le congressiste Eliot Engel ajouta : «Le temps est arrivé d’admettre que la Russie dirigée par Vladimir Poutine est une menace pour la sécurité européenne et pour les intérêts des États-Unis dans cette région».

    Dans sa missive, Poutine a déclaré «Pour la Russie, la Crimée, l’antique Khorsun, Chersonèse, Sébastopol, revêtent une immense signification, civilisationnelle et sacrée, comme la Montagne du Temple à Jérusalem pour ceux qui confessent l’Islam ou le Judaïsme. Voilà précisément comment nous considérons cela, et comment nous le considérerons toujours». Ainsi, le Président a proclamé une orientation rigide vers le rétablissement de la  et de la puissance continentale de la Russie, et même de son identité Orthodoxe sacrée. En réponse, les États-Unis ont ouvertement admis le début d’une guerre de l’information, qu’ils mènent d’ailleurs contre nous depuis longtemps déjà. Mais maintenant cette guerre passe à la vitesse supérieure.

    Parallèlement, j’ai constaté ces derniers temps l’augmentation des attaques frontales sur les eurasistes, sur moi personnellement et sur tout un réseau de personnes qui ont collaboré avec moi en Russie et dans le monde entier au cours des derniers mois. Le dernier élément fut la fermeture des boîtes mail des collaborateurs du «Mouvement Eurasiste», suivie par une rafale d’articles dans les médias d’Europe Centrale dévoilant un soi-disant réseau d’agents d’influence russe dans le monde entier qualifié, afin de le discréditer, «d’internationale noire». J’estime que le moment est propice pour procéder à quelques éclaircissements et à préciser en même temps ce que sera la ligne de notre stratégie eurasiste.

    L’Eurasisme comme idéologie anti-occidentale.

    Souvenons-nous de la préhistoire.

    Lors de la première époque de son existence, au début des années ’20 du XXe siècle, l’eurasisme s’est toujours élevé contre la domination de l’Occident, l’universalisme européen, et en faveur de l’autonomie de la civilisation russe. Dès lors, l’eurasisme est naturellement une idéologie anti-occidentale, déniant à la société occidentale le droit d’établir en qualité de normes universelles ses propres critères en matière de bien et de mal. La Russie est une civilisation Orthodoxe, eurasienne, et non la périphérie de l’Europe, insistaient les eurasistes, à la suite de leurs ancêtres idéologiques, les slavophiles et d’autres conservateurs russes. Progressivement, l’eurasisme s’enrichit d’une approche géopolitique, fondée sur le dualisme entre la civilisation de la Mer et celle de la Terre, dont le concept fut élaboré pendant la première moitié du XXe siècle par l’Anglais Halford Mackinder et développé par les stratèges américains Nicholas Spykman et Zbigniew Brjezinski. La Russie est le noyau de la civilisation de la Terre, le cœur de la terre d’Eurasie. C’est pourquoi elle est condamnée à mener une lutte multiséculaire contre le monde anglo-saxon. Jadis, le noyau de celui-ci était l’Empire britannique, et depuis la seconde moitié du XXe siècle, les États-Unis.

    Ainsi, les eurasistes sont des opposants à l’hégémonie occidentale, des opposants à l’expansion américaine, des opposants aux valeurs libérales, et des partisans de la civilisation russe autonome, de sa religion et de sa tradition. Les eurasistes s’opposent non seulement à l’Occident, mais également aux partisans de l’Occident, aux modernistes, et en premier lieu, aux libéraux. Si l’Occident est l’ennemi des eurasistes, ceux-ci sont les ennemis de l’Occident et de ses agents d’influence. C’est logique. Les eurasistes savent qui sont leurs ennemis et contre qui ils luttent. Et les ennemis savent qui sont ces eurasistes. Dans une telle situation, il serait surprenant que les , les impérialistes américains et les libéraux aiment les eurasistes et leurs partisans de par le monde. L’inverse est aussi vrai. La thèse est donc claire: soit nous sommes du côté de la civilisation de la Terre soit du côté de celle de la Mer. La Terre, c’est la tradition, la foi (pour les russes: l’Orthodoxie), l’empire, le peuple, le sacré, l’histoire, la famille, l’éthique. La Mer, c’est la modernisation, le commerce, la technique, la démocratie libérale, le capitalisme, le parlementarisme, l’individualisme, le matérialisme, la politique des genres. Deux ensembles de valeurs qui s’excluent mutuellement.

    Le néo-eurasisme pendant la période post-soviétique.

    Ces idées furent reprises et développées en tant que conception du monde à la fin des années ’80 par un groupe de néo-eurasistes réunis autour de moi. Nous avons restauré une partie significative des idées des premiers eurasistes, y avons ajouté géopolitique et traditionalisme et les avons appliquées aux réalités politiques d’une URSS tombée en déliquescence accélérée. Comme les premiers eurasistes des années ’20, qui ont écrit alors qu’ils faisaient partie de l’immigration, nous étions favorables à la transformation de l’URSS en Empire Eurasien, conservant tout son espace sous un contrôle stratégique unifié, mais en changeant l’idéologie dans le sens Orthodoxe et eurasiste.

    Tout comme les premiers eurasistes, nous étions persuadés que les libéraux et les partisans de l’Occident représentaient les plus terribles ennemis de l’idée russe, pires que les communistes, et qu’ils détruiraient la Grande Russie (l’URSS) s’ils parvenaient au pouvoir. D’autant plus qu’ils sont intégrés dans le réseau atlantiste. Le temps apporta son entière confirmation: ils arrivèrent au pouvoir et démolirent. Ils tentèrent ensuite de démolir la République Fédérale elle-même. C’est pourquoi dans les années ’90, les eurasistes s’opposaient radicalement à Boris Eltsine et son régime libéral-démocratique de petites marionnettes pro-occidentales, dans lequel dominaient la bourgeoisie compradore et les agents d’influence russophobes des États-Unis. La démonisation des eurasistes aux États-Unis et en Occident date de cette période, de même que les opposants patriotiques en Russie, ainsi que les «russes chauvinistes». Les idéologues occidentaux entraînèrent dans cette hystérie anti-eurasiste une série d’acteurs qui occupaient jusque là une position patriotique, tirant parti de leur ignorance ou de leur vanité, ou tout simplement en les achetant.

    Tout changea en 2000, avec l’arrivée de Poutine au pouvoir. Il commença à transformer le système eltsinien sur un mode patriotique, ravivant une partie significative des idées faisant directement partie des valeurs de base et de l’orientation des eurasistes. A cause de cela, et à cause de cela seulement, les eurasistes soutinrent Poutine, et l’ont soutenu jusqu’à présent. Il n’y a là rien de personnel : nous avons combattu les atlantistes et pro-occidentaux de Eltsine et nous avons commencé à soutenir les patriotes de Poutine. Il s’agit d’un choix purement idéologique, très clair. Du fait de ce dernier, l’intensité de la haine des eurasistes parmi les libéraux pro-occidentaux russes a cru de façon aiguë, de même qu’aux États-Unis et en Occident. Et dans la mesure où sur le plan politique Poutine se meut plus souvent dans le cours des idées eurasistes, en Occident, dans les médias russes libéraux, et même parmi les libéraux du système, proches de Poutine on a lancé une campagne d’attaques frontales. Ils ont perçu le danger du soutien accordé à Poutine par les eurasistes, bien entendu pas dans leur nombre ni dans l’influence des personnes, mais dans la force des idées eurasistes, fondée sur la géopolitique et une méthode civilisationnelle, sur la précision de leur analyse historique et leur orientation radicalement anti-occidentale et anti-libérale, ne laissant aux pro-occidentaux aucun espace pour la manipulation, les petits arrangements et les manières trompeuses. Pour cette raison, un effort particulier fut mis en œuvre pour que Poutine n’accorde pas le moindre soutien aux eurasistes pour que, selon les architectes atlantistes, tôt ou tard, l’eurasisme soit marginalisé, et ses idéologues relégués à la périphérie. Tant l’Occident que les libéraux russes ont investi une force colossale dans cette démarche. On ne peut dire que toutes ces forces ont conduit à un retournement. Au contraire, Poutine avance avec conviction dans la création de l’Union Eurasienne, ne craignant pas de lancer un défi ouvert à l’Occident et ses valeurs libérales, se tournant à pleine voix vers la foi, et la tradition, fondements conservateurs de la société.

    Le réseau eurasiste à l’étranger.

    Déjà dans les années ’90 et particulièrement dans les années 2000, les eurasistes ont établi un large réseau ramifié prenant appui sur les forces qui, comme l’eurasisme, rejettent l’atlantisme et l’hégémonie américaine et se positionnent contre le libéralisme et la politique de genre, en faveur de la tradition, du sacré, du christianisme et d’autres confessions traditionnelles. Le plus fréquemment, le réseau eurasiste a été rejoint par des conservateurs, qu’on dit d’habitude de «droite», mais très souvent il y eut des gens «de gauche», opposants à l’hégémonie américaine. Une partie d’entre eux étaient russophile, et une partie adhérait à l’eurasisme sur la base d’une réflexion pragmatique : la société traditionnelle est plus forte en Russie qu’en Occident, mais le potentiel stratégique de la Russie peut faire office de contrepoids à la domination américaine. En Europe et aux alentours, nombreux sont ceux qui ont appris la géopolitique et qui reconnaissent dans les eurasistes des partisans de la civilisation de la Terre, tout comme eux, soutenant la tradition contre le libéralisme. Toutefois, le réseau eurasiste est incomparablement plus faible que le gigantesque réseau atlantiste, appuyé sur le puissant capital mondial (en particuliers, Georges Soros), sur l’élite libérale pro-américaine (la quasi entièreté de la classe dirigeante), les forces de reconnaissances et les forces armées de l’Otan et des États-Unis, le segment en expansion permanente de la jeunesse connectée aux réseaux occidentaux, qui façonnent un regard cosmopolite sur les choses, l’individualisme, l’élimination de la morale et la rupture complète avec la religion,la tradition, le peuple, la famille et même le sexe.

    Le réseau eurasiste se développa toutefois sur la base des forces en désaccord avec la nouvelle forme de domination, le «troisième totalitarisme», qui nie le droit à toute idéologie rejetant les principes de base du libéralisme. Toute alternative antilibérale de gauche est qualifiée de staliniste ou de goulag, et celles de droites le sont de nazisme ou d’Auschwitz. L’eurasisme n’est ni communiste, ni fasciste, c’est-à-dire, ni de gauche, ni de droite, c’est pourquoi le libéralisme la qualifie «d’internationale rouge-brune». Par facilité on pourrait l’appeler le «réseau des agents du KGB», staliniste, ou «l’internationale noire », le fascisme eurasiste. Le fait que l’eurasisme ne soit ni l’un ni l’autre n’intéresse personne, car pour les libéraux, il n’est pas de vérité hors du libéralisme. D’où cette campagne planifiée et orientée dans les médias occidentaux dès les années 1990 visant à stigmatiser l’eurasisme et les eurasistes. Progressivement, l’influence de l’eurasisme et du réseau eurasiste a grandi au-delà des frontières de la Russie (en Europe, en Turquie, dans l’espace post-soviétique, particulièrement en Crimée, et dans la partie orientale du territoire qui fut l’Ukraine), mais aussi en Russie elle-même. La dernière phase, indiquant une croissance régulière, qui échappe sans doute à l’observateur superficiel, de l’influence de l’eurasisme fut la réponse de Poutine au coup d’État à Kiev: l’union réalisée de nouveau avec la Crimée, et le début de la libération de la Novorossie. Ces scénarios, je les avais déjà identifiés comme inévitables dans les années 1990 (A. Douguine: «Les Fondements de la Géopolitique», Moscou1997) ; elles sont fondées sur une inéluctabilité historique et une nécessité géopolitique : selon la logique géopolitique eurasiste, l’Ukraine sera soit du côté des atlantistes (alors, la partie Sud-est s’en détachera), ou elle sera avec la Russie (et l’insurrection concernera la partie occidentale). Les choses se sont déroulées précisément de cette façon. Dans cette situation pénible, Poutine a agi en tant que patriote russe et eurasiste, et non comme un libéral ou un atlantiste. Il s’en suivit, en Occident et dans les milieux libéraux russes et de leurs complices dissimulés, une nouvelle vague de harcèlement envers les eurasistes qu’on accusa de tous les péchés du monde, au moyen d’une série de prétextes interminables et ouvertement absurdes. Au plus les idées eurasistes devenaient puissantes, au plus elles trouvaient à se réaliser à travers des mesures politiques, au plus elles suscitaient la haine des représentants de la civilisation de la Mer et de leur réseau.

    Réseau contre réseau.

    Dès le début du drame ukrainien, j’ai pris pour convention de distinguer dans le segment russes des atlantistes, la «cinquième» et la «sixième» colonne». La cinquième colonne se présente ouvertement comme atlantiste, opposée à Poutine, au patriotisme russe; ils sont libéraux et promoteurs de la politique des États-Unis. La «sixième colonne», ce sont surtout des fonctionnaires qui avancent masqués sous le pragmatisme, soutenant apparemment Poutine, mais tout comme la cinquième colonne, ils rejettent catégoriquement toute idée eurasiste, et tentent d’endiguer ou de saboter toute initiative patriotique de Poutine, en portant des attaques contre le réseau eurasiste tant en Russie qu’à l’étranger.

    En Ukraine, le Maïdan fut un coup des atlantistes. La Crimée fut la première réponse eurasiste au Maïdan. La Novorossie fut la deuxième réponse eurasiste, mais notre intervention fut contenue (jusqu’ici) avec succès par les atlantistes en et hors de Russie. Bien des choses ont changé au cours des événements dramatiques de 2014 en Ukraine.

    Mais la géopolitique eurasiste n’en est pas modifiée. L’avenir de la Russie reste la souveraineté, la multipolarité et la pleine  vis-à-vis de la domination américaine. Poutine l’a mentionné et il agit en conséquence. C’est la raison pour laquelle, malgré tout, demeure inébranlable le soutien à Poutine et à son orientation eurasiste. De nouveau, il ne s’agit pas d’une question de personne. A tout instant précis l’un ou l’autre aspect de la politique peut susciter plus ou moins d’enthousiasme et d’autres aspects aucun enthousiasme, mais en général, sur une longue portion de temps, mesurée par décennie, nous voyons que Poutine mène précisément une politique eurasiste. Il semble clair qu’il va poursuivre en ce sens. Dans son message récent à l’Assemblée Fédérale, il n’a laissé planer aucun doute à ce sujet. Les paroles qu’il prononça furent telles qu’il est impossible de ne pas comprendre cela. Il a ouvertement proclamé une plate-forme eurasiste, en disant:«Si pour une série de pays , la fierté nationale est un concept tombé dans l’oubli depuis longtemps, et la souveraineté un trop grand luxe, pour la Russie, une souveraineté d’État réelle est une condition incontournable de son existence. Il faut que ceci soit clair pour chacun. Et je veux souligner ceci: soit nous serons souverains, soit nous nous dissoudrons, perdus dans le monde. Les autres puissances doivent comprendre cela».

    Pour ce qui concerne la situation ukrainienne, les réseaux eurasistes d’Europe ont démontré leur totale consistance. Pratiquement toutes les actions pro-russes, les groupes d’observateurs, et même les volontaires français en Novorossie étaient liés de près ou de loin aux réseaux eurasistes ou à des mouvements proches ou parallèles. C’est tout à fait normal, les eurasistes en Europe et ailleurs comprennent très bien, à partir de la géopolitique, qu’en Ukraine ce ne sont pas deux peuples slaves qui s’affrontent, les ukrainiens et les russes, mais la Mer et la Terre, l’unipolarité et l’hégémonie américaine et la multipolarité représentée par la Russie. Voilà pourquoi le réseau eurasiste n’agit pas dans les intérêts de la Russie, mais dans les intérêts de l’Europe, dans les intérêts de la multipolarité. A nouveau, il ne s’agit pas de questions de personnes précises, mais bien de ceux qui sont d’accord avec le libéralisme et l’ordre du jour des États-Unis, et de ceux qui ne sont pas d’accord. Les cercles conservateurs d’Europe ne sont pas d’accord. Dès lors, ils dirigent leur regard dans la direction de laquelle pourrait venir une alternative. Que voient-ils ? La Russie de Poutine et l’idéologie eurasiste. Et ils comprennent l’un à partir de l’autre, quel que soit le point de départ.

    Cette logique est claire pour nos amis, mais elle est également évidente pour les ennemis. Poutine est l’ennemi numéro un pour l’actuel Occident libéral, pour la civilisation de la Mer, parce qu’il défend avec obstination les intérêts de la civilisation de la Terre. Tout dirigeant efficace, quel qu’il soit, qui ferait la Russie grande et indépendante, serait un malfaiteur aux yeux de l’Occident. C’est pourquoi Poutine ne peut tout simplement pas être un héros pour les États-Unis et l’atlantisme, car pour cela il faudrait qu’il détruise la Russie, comme Gorbatchev l’URSS, et il fut applaudi pour cela.

    Il en va de même en ce qui concerne l’eurasisme : quelle que soit cette idéologie, si elle lance un défi à l’hégémonie américaine, et de plus s’appuie sur une capacité nucléaire et énergétique puissante, elle ne peut laisser indifférent, ou être considérée de façon neutre ; l’ennemi comprend parfaitement et lance toutes ses forces au moyen de toutes les méthodes possibles de démonisation de l’eurasisme : il est noirci, calomnié, insulté, stigmatisé, assimilé au stalinisme ou au fascisme (en fonction du contexte), traîné devant les tribunaux, etc.

    Lorsqu’on est attaqué, il faut préparer l’offensive.

    A un certain moment, Poutine, en tant que chef d’un grand pays et l’idéologie eurasiste en tant qu’appareil conceptuel décrivant de façon la plus précise les défis et objectifs de la situation géopolitique actuelle, dans laquelle les anciennes idéologie, de gauche et de droite, ne fonctionnent plus, fusionnent en un seul objet de haine totale aux yeux des réseaux atlantistes. Tous ceux qui soutiennent Poutine ou qui simplement critiquent l’Occident deviennent instantanément des «agents de Poutine», des «espions russes», des «eurasistes». Par ailleurs, en Russie, quand on parle de la cinquième colonne ou des agents d’influence atlantiste, on est immédiatement accusé de paranoïa et de théorie du . Mais jetez un coup d’œil sur les titres des principaux médias de la presse occidentale: partout c’est la chasse à «la cinquième colonne de Poutine», on publie des listes d’espions russes, et à l’aide des hackers de la CIA, déguisés pour la cause en «ukrainiens», les adresses mail des membres du «Mouvement Eurasiste» subissent une campagne frontale afin de dénoncer tous ceux qui ont de la sympathie à l’égard de la Russie.

    Que vaut notre petit réseau héroïque d’opposants à l’ordre libéral du monde actuel, par comparaison aux trillions du système de la Réserve fédérale, aux établissements d’enseignement supérieur, aux technologies les plus récentes, aux médias globaux, aux dizaines de milliers d’ONG et d’agences d’influence perchées sur tous les sommets de tous les pays d’Europe et d’… Il déclenche la rage et la fureur de l’ennemi. Car la Russie est avec nous. A la tête de la Russie, il y a Poutine. Et avec lui, il y a notre peuple et notre histoire. Et ils n’ont rien de pitoyable, les quelques poignées d’enthousiastes qui paradent avec les drapeaux de Novorossie et les portraits de Poutine dans les rues des villes d’Europe. Tout cela tire hors du sommeil une civilisation alternative, la Terre, le cœur de la terre. Et elle continuera à la tirer hors du sommeil jusqu’à ce qu’elle soit éveillée.

    Pour l’instant, c’est le calme avant la tempête. En Novorossie, la situation est sans issue. La pression sur la Russie croît à chaque minute. Nous subissons une attaque enragée. Tous ceux qui soutiennent activement Poutine, y compris les réseaux eurasistes, lancent un défi à l’ogre américain et sont en danger. Ils sont sous les rafales. Les tirs s’intensifient. La pression augmente. Dans cette situation, le plus désagréable, c’est la trahison. C’est mal, quand l’ennemi comprend combien tu es dangereux pour lui, quand l’ami comprend combien tu lui es utile, et que tu fais comme si tu ne te doutais de rien. Il y a aussi les épreuves. On ne peut les supporter que grâce aux idées. En dépit de la pression psychologique et du jeu des réseaux par lesquels l’ennemi tente de nous étrangler.

    Nous avons formé des réseaux eurasistes sur le plan mondial. Nous continuerons. Nous œuvrons et continuerons à œuvrer contre l’hégémonie américaine, travaillant à son détriment. Nous avons soutenu et nous continuerons à soutenir toutes les forces alternatives en Europe et en Asie, qui sont attachées à la tradition (pour nous il s’agit d’abord de l’Orthodoxie), à la justice sociale, et à un monde libre et multipolaire. En dépit de l’Occident, il n’y a pas une civilisation, mais des civilisations, il n’y a pas une idéologie (libérale), mais de nombreuses idéologies, il n’y a pas une humanité unifiée, mais une riche variété de cultures qui n’acceptent pas la mondialisation et qui lutteront contre celle-ci jusqu’à la fin victorieuse.

    Dieu est avec nous, Peuples, entendez et faites pénitence, car Dieu est avec nous!

    Source Article from http://reseauinternational.net/laction-du-president-poutine-et-leurasisme/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/reseauinternational/laction-du-president-poutine-et-leurasisme_123769.html#more-123769

  • Leader Vocal rend hommage à Werner Groenewald, assassiné par les Talibans

    Un message du groupe "Leader Vocal", que nous avions eu déjà l'occasion de vous présenter ici :
    "François l'un des membres [du groupe Leader Vocal - NDMB] avait à coeur de rendre hommage à Werner Groenewald et sa famille, prise pour cible par des Talibans en Afghanistan.
    Cette vidéo, dont il n'y a eu quasi aucun impact médiatique en francophonie, dénonce l'injustice que vivent les chrétiens en Afghanistan."
     

    Marie Bethanie