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  • François Billot de Lochner : Les mesures pour échapper à la mort de la France

  • Un jour, un texte ! La guerre, l’esprit de sacrifice par Étienne de MONTETY (4)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui : la guerre, l'esprit de sacrifice parÉtienne de MONTETY (4)

    « Dans l'autocar, le silence règne. Les condamnés, assis sur les cercueils, sont encadrés par des soldats de la Wehrmacht, désignés pour former le peloton d'exécution : dix militaires allemands, originaires de Sarre et de Thuringe, assis, eux sur les banquettes. L'intérieur du car est éclairé, pour prévenir toute tentative d'évasion, jetant sur la scène une lumière lugubre. A l'avant du véhicule, un magistrat en uniforme d'officier allemand, l'Oberleutnant Keyser ; il présidait il y a trois mois le tribunal militaire qui a envoyé ces hommes au peloton. A ces côtés, un prêtre, soutane noire et brassard de la Croix-Rouge : l'abbé Franz Stock.

    Quelques heures plus tôt, vers 4h30, l'aumônier est venu dans la cellule des trois hommes pour célébrer la messe. En ce jour décollation de Saint Jean-Baptiste, le précurseur du Christ. Pour la circonstance, l'église catholique revêt des ornements liturgiques rouges, du sang de ses martyrs. D'Estienne d'Orves en a fait la remarque à ses amis : cette coïncidence est pour eux une grâce extraordinaire, un signe de promesses. La messe, servie par Doornik, a été suivie avec ferveur par ses compagnons. Tous trois ont communié. Puis les prisonniers ont retenu l'abbé Stock pour que celui-ci prenne le petit déjeuner avec eux. Ils lui doivent tant de sollicitude, de services, de prières. N'a-t-il pas maintes fois passé outre le règlement, communiquant du courrier hors de la prison, le soustrayant au contrôle des autorités militaires ? Jusqu'à ce petit manuel du soldat chrétien réédité par ses soins, qui les a soutenus en captivité au point que les condamnés ont demandé à pouvoir l'emporter jusqu'au poteau d'exécution.

    Le convoi traverse Paris, désert à cette heure matinale. Pas de témoins aux fenêtres, c'est encore le couvre-feu. On croise des monuments, des bâtiments publics, dans la pâleur de l'aurore : Saint-Pierre de Montrouge, Montparnasse, les invalides, le Grand Palais, l'étoile. Honoré d'Estienne d'Orves rompt le silence pour faire à ses deux camarades un exposé sur chacun des édifices aperçus. Mais l'heure n'est plus au tourisme. Ensemble, ils récitent la prière des agonisant : Adjutorium nostrum in nomine Domini, « Notre secours est dans le nom du Seigneur ». Puis ils se mettent à chanter. Le trajet dure une heure. Pour ces hommes qui vont mourir, c'est court. Pour les soldats chargés de leur exécution, c'est interminable.

    Voici Suresnes et sa colline, et la forteresse qui, jusqu'à la guerre, abritait le 8e régiment du génie. L'endroit offre le double avantage d'être près de Paris et à l'écart. Sur le mont Valérien, il faut suivre un sentier raide, entre les arbres, qui conduit à une petite chapelle désaffectée. Jusqu'au milieu du XIX ème siècle, l'endroit était une des résidences de l'évêque de Nancy. Derrière les remparts de la forteresse s'élève l'élégante demeure du prélat, Mgr Forbin-Janson, dont les fenêtres sont surmontées d'un blason représentant ses armoiries : une croix de lorraine. Les condamnés ont-ils perçu ce détail, clin d'œil insolite du hasard à leur cause ? Ils n'en ont pas le temps. Déjà ils sont conduits par un chemin sous les arbres jusqu'à une clairière encaissée, en contrebas. Dans le fond, un talus contre lequel se dressent des poteaux. Non loin, un tunnel de pierre où se range le convoi et où l'on dispose les cercueils. Les trois condamnés descendent de l'autocar.

    D'Estienne d'Orves prend la parole et demande une faveur pour lui et ses camarades : ne pas avoir les yeux bandés, ni les poignets entravés. Requête acceptée. Chacun d'entre eux s'agenouille et reçoit de l'abbé Stock une dernière bénédiction. Leur air apaisé frappe les présents. Ils semblent ne plus appartenir à ce monde.

    Honoré d'Estienne d'Orves s'approche du président Keyser et lui déclare : « Monsieur, vous êtes officier allemand. Je suis officier français. Nous avons fait tous les deux notre devoir. Permettez-moi de vous embrasser. »

    Et, devant les soldats interdits, les deux hommes se donnent l'accolade. Enfin les condamnés font face au peloton, l'ordre claque, puis les coups de feu. L'on entend distinctement « Vive la France » et les trois hommes s'écroulent. Yan Doornik a encore la force de tracer en l'air un signe de croix, en témoignage de pardon. Il est 7 heures, le 29 août 1941. »

    Étienne de Montéty

    Extrait de : « Honoré d'Estienne d'Orves, un héros français »

    Ed. Perrin

    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La bourde de NKM : « grave et disproportionnée » selon Rachida Dati…

    La logique de l’intello NKM n’est pas seulement obscure. Elle est périlleuse.

    Sur BFM TV, Rachida Dati n’a pas été tendre avec NKM. Évoquant les propos de celle-ci sur ces parents de Mulhouse qui emmèneraient de façon récurrente leur progéniture en retard à l’école en raison de la prière matinale et dont il faudrait, de ce fait, « placer les enfants » pour éviter la radicalisation, Rachida Dati a parlé d’idée « très grave et disproportionnée ».

    Mettons de côté la concurrence, ancienne, entre deux femmes peu ou prou contemporaines, marchant sur les mêmes plates-bandes au sein de la même faction politique. Passons également sur les rancœurs, les incompréhensions entre la grande bourgeoise intello née avec une cuillère d’argent dans la bouche et la beurette pragmatique qui s’est « faite toute seule », pour ne parler que du fond. Un fond qui donne mille fois raison à Rachida Dati et laisse perplexe quant à la logique personnelle de Nathalie Kosciusko-Morizet.

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  • Pour réduire sa dette, la Grèce doit abandonner l’euro

    Jacques Bichot, économiste, mathématicien de formation, professeur émérite à l’université Lyon3.

    La dette grecque pèse aujourd’hui 320 milliards d’euros.

    Encourager la production grecque en revenant à la drachme et réduire la dette en la convertissant en drachmes au taux existant lors du passage à l’euro résoudrait à la fois le problème de compétitivité et celui de l’endettement excessif.

    La Grèce doit abandonner l’euro pour la drachme

    Les gouvernements européens et les autorités bruxelloises tournent en rond à propos de la Grèce alors que la solution est, dans son principe, d’une extrême simplicité : que la Grèce abandonne l’euro et que sa dette soit convertie en drachmes au taux de change qui était celui de la drachme lors du passage de la Grèce à l’euro.

    La drachme ne manquerait alors pas de chuter fortement relativement à l’euro, ce qui rendrait la dette grecque supportable (moyennant peut-être quelques rééchelonnements), et rétablirait la compétitivité de ce pays, sans avoir à réduire encore les salaires nominaux.

    Une sortie de la zone euro inévitable pour redémarrer la production grecque

    Le problème essentiel est de faire redémarrer la production en Grèce. Pour cela, il faut que les importations deviennent chères, donc que la Grèce sorte de la zone euro. L’adoption de l’euro par ce pays a été une erreur : il faut la corriger. Rappelons-nous le dicton : errare humanum est, sed perseverare diabolicum. Mais il ne servirait à rien de réaliser cette opération de retour à la drachme tout en maintenant une dette en euros impossible à rembourser.

    L’Europe doit choisir une solution de marché

    Alors, pourquoi chercher des solutions alambiquées destinées à réduire cette dette en euros d’un montant déterminé à l’avance ? Rendre la dette grecque remboursable par le travail des Grecs, cela signifie tout simplement la convertir en drachmes. Faire cela dirait clairement à nos amis grecs que nous parions sur leur redressement : s’ils se débrouillent pour remonter la pente, la drachme ne tombera pas indéfiniment, et nous récupérerons une partie de nos créances.

    Cela indiquerait aussi que l’Europe n’est pas purement bureaucratique, mais sait choisir une solution de marché lorsqu’il en existe une bonne : en l’occurrence le marché des changes, bien mieux à même que des politiciens et des banquiers centraux semi-politiciens de déterminer ce que la Grèce est capable de rembourser, ce que valent les créances que nous avons sur elles.

    Jacques Bichot, 02/02/2015

    Source : Economie matin.fr

    http://www.polemia.com/pour-reduire-sa-dette-la-grece-doit-abandonner-leuro/

  • En France, les chrétiens sont méprisés par le gouvernement Valérie Boyer, député d

    Valérie Boyer, député des Bouches-du-Rhône et maire du 6e arrondissement de Marseille, déclare à l'hebdomadaire Christianophobie :

    "Le terme “christianophobie” me semble inapproprié. Je me joins à Alain Finkielkraut, lorsqu’il rappelle que la “phobie”, c’est la peur. Aujourd’hui, a-t-on peur des islamistes, des djihadistes ? Oui. Mais a-t-on peur des chrétiens ? Non, ni en France ni dans le monde d’ailleurs. Je préfère parler de “christiano-mépris”. En France, il est évident que les chrétiens sont ignorés, voire méprisés par le gouvernement. Ainsi, lorsque François Hollande affirme qu’il faut être intraitable envers les actes antisémites et antimusulmans, il a raison. Mais pourquoi omet-il les actes antichrétiens ? Le Président ne peut plus être dans le déni vis-à-vis d’une grande partie des Français. Il est même parvenu le 28 janvier au dîner du CCAF à prononcer un discours évoquant le génocide des Arméniens en 1915, sans prononcer le mot “chrétien”. Plus que d’un déni, il s’agit d’un mépris, d’une mise à l’écart. Actuellement, les derniers chiffres dont je dispose sur les actes antichrétiens recensés en France datent de 2011. Ils révèlent que les profanations de lieux de culte et de cimetières concernent majoritairement des lieux chrétiens (308 églises et 214 cimetières en 2010, des chiffres en augmentation de 33 % par rapport à 2009). Je questionnerai l’Assemblée Nationale sur ce thème après la sortie d’un rapport plus récent sur les actes antichrétiens en France."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • "Comment se fabriquent les terroristes ?"

    Extrait de l'éditorial d'Eric Letty dans le nouveau numéro de Monde et Vie :

    "Pour fabriquer un futur terroriste, la recette est simple. Prenez un gamin de huit ans, prénommé Ahmed, grandi dans un de ces quartiers de banlieue qui constituent des zones de non-France, probablement insupportable, aimant jouer au dur, se bagarrer et défier l’autorité. Surtout, de famille musulmane « très pratiquante. » Organisez dans son école, au lendemain des attentats que l’on sait, une minute de silence à la mémoire des victimes, en insistant sur la mort de caricaturistes connus pour avoir insulté sa religion. S’il vient à déclarer « Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes », faites en sorte que la direction de l’école, conformément aux instructions données par le ministère, signale « l’incident » aux services de protection de l’enfance, qui ouvriront une enquête sur sa famille et transmettront à leur tour l’information aux services de police. Ceux-ci convoqueront alors le vaurien au commissariat, pour lui reprocher – en présence de son avocat… – de s’être livré à « l’apologie d’actes de terrorisme ». C’est prêt : vous avez tous les ingrédients d’un cocktail du genre molotov, qui deviendra explosif dans une dizaine d’années.
                N’étant pas socialiste, je n’ai pas l’habitude de rejeter sur la société la responsabilité des exactions commises par les voyous, comme le fait si bien Christiane Taubira ; mais la responsabilité des périls qui menacent notre pays n’incombe pas aux enfants de huit ans. Les vrais coupables doivent être recherchés au plus haut niveau de l’Etat et de la classe politique : parmi ceux qui, depuis cinquante ans, ont sciemment travaillé au remplacement de population en encourageant l’immigration de masse, alors qu’au même moment la légalisation de l’avortement privait notre pays de 200 000 enfants par an ; or, le gouvernement actuel poursuit sur la même voie.
                Parmi ceux, aussi, qui n’ont eu de cesse de dresser le procès de la France et de dénigrer son histoire, en dissuadant ainsi les nouveaux venus de s’assimiler à cette nation de « salauds » et en les persuadant que notre pays a une dette envers eux. C’est cette politique que conduit encore François Hollande, par exemple en inaugurant le musée de l’histoire de l’immigration, symboliquement installé dans les locaux de l’ancien musée des colonies."[...]

    (la suite )

    Marie Bethanie