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  • Hausse des départs pour le djihad : mauvaise ou… bonne nouvelle ? (Présent 8298)

    Selon un décompte réalisé début février par les services de la Place Beauvau, et cité mercredi par Le Parisien, le nombre de djihadistes « français » impliqués dans les conflits irakien et syrien aurait quasiment doublé en un an, atteignant aujourd’hui les 1.300 personnes. Une mauvaise nouvelle pour un gouvernement français qui s’acharne depuis des mois à vouloir endiguer ce flot. Mais pas pour nos compatriotes, qui préfèrent sans aucun doute voir ces islamo-terroristes mener leur guerre ailleurs que sur notre sol.

    Frontières passoires

    une-present-8298Ainsi, sur les 1 300 individus concernés, 417 seraient actuellement présents en Syrie et en Irak (contre 250 en janvier 2014), 249 auraient quitté la Syrie (contre 76), 275 seraient en transit vers la Syrie (contre 110), et près de 325 résidant en France présenteraient une volonté de départ (contre 150). Quant au nombre de ceux qui ont été tués, il serait de 80 personnes contre 21 en janvier 2014.

    Une déception pour le gouvernement qui espérait bien, par sa loi antiterroriste votée en novembre dernier, empêcher ces départs. Loi dont nombre d’observateurs ont pourtant souligné l’insuffisance. Comment en effet renforcer le contrôle de frontières qui n’existent plus ? Avec des effectifs et des moyens policiers réduits pour cause de restrictions budgétaires ? Sans parler du fameux site « Stop-djihadisme », censé dissuader les candidats au départ et qui, à peine mis en ligne, a été immédiatement détourné par les cyberdjihadistes !

    Il faut surtout empêcher les retours

    En réalité, au lieu d’empêcher le départ de gens constituant une menace pour notre sécurité, le gouvernement devrait surtout consacrer ses efforts à interdire leur retour en France. Mais, comme le rappelait récemment Nicolas Bay, du FN, « tant que le gouvernement refusera d’admettre que l’implantation de l’islamisme sur notre sol est directement lié à l’immigration que nous subissons depuis 40 ans, tant qu’il ne rétablira pas des frontières dont la disparition nous a laissés à la merci de toutes les menaces extérieures, tant qu’il ne rompra pas avec le laxisme judiciaire, (…) alors la France et les Français seront menacés ».

    Franck Delétraz

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  • Nous, c’est la France

    Le quotidien Libération,  comme beaucoup de ses confrères de la presse française, est en grande difficulté  financière. Médias  qui sont aux mains, dans la très grande majorité des cas, de groupes, de magnats de la finance. Libé a ainsi été racheté, tout comme le magazine L’Express, par le milliardaire israélien  Patrick Drahi qui en est devenu l’actionnaire principal.  Patron du groupe Altice (Numericable, SFR), homme d’affaires très affûté, M. Drahi est résident fiscal en Suisse et a renoncé en 2013 à la nationalité française.  Autant de qualités qui permettent à Libération de donner des leçons de morale républicaine et citoyenne en (ré)amorçant depuis quelques mois une  campagne de dénigrement systématique du FN. N’en doutons pas, elle  préfigure le climat médiatique de la prochaine élection présidentielle…Le quotidien libéral-libertaire, même s’il a tenu à faire entendre les différents sons de cloche à gauche, apporte tout son soutien à l’ex employé de la banque Rothschild et actuel ministre Emmanuel Macron,  dont la loi éponyme imposée par le recours au 49-3 devrait être adoptée sans problème la motion de censure déposée n’ayant  aucune chance d’aboutir.

     Disons le tout de go,  la France est un pays dont les forces vives, les entreprises, les artisans, les commerçants sont soumis à un fiscalisme confiscatoire, à des réglementations,  des lois d’essence  collectiviste là ou il  faudrait  injecter de la liberté, du  libéralisme.  57% de notre PIB est  consacré aux dépenses de l’Etat, dont une bonne partie est dévolue à l’entretien de clientèles, de prébendes, de fromages,  d’une armée  pléthorique de fonctionnaires,  injustifiée dans de nombreux secteurs. PIB, fruit de l’effort des Français qui sert pareillement à l’entretien de nombreux parasites, au nom du vivre-ensemble de l’ouverture, de la promotion  de la société plurielle, ce qui  entraine des gaspillages honteux et  indécents.

     Un système socialiste au sens propre contre  lequel la droite au pouvoir ne s’est jamais vraiment révoltée et qui est aussi  la source de la paupérisation de notre économie, du  chômage de masse dont les Français les plus modestes sont les premières victimes.

     A contrario, dans le domaine des échanges économiques internationaux, notre pays, au nom de l’idéologie bruxelloise, est livré au dogme de ultralibéralisme d’essence européiste là ou nous aurions besoin de protectionnisme,  de réglementations nationales.

     Aussi, la loi fourre-tout de  M. Macron, imposée par Bruxelles rappelons-le,  n’est pas tant  libérale que  libérale-libertaire ; une loi  symbolique, petit bras  dans ce qu’elle pourrait avoir de bénéfique mais certainement pas à même de faire repartir l’activité et de faire refluer le chômage.

     Pour aider à  cerner la personnalité, la vision du monde, à notre avis très nocive de  l’incontestablement brillant M. Macron, Bernard Mazin rappelait sur le blogue Polemia un épisode assez éclairant. «  Inaugurant, le 10 novembre (2014)  à Oran (Algérie), une nouvelle usine Renault, dont Le Monde relève au passage que c’est la 19e du constructeur automobile hors de France, M. Macron a en effet prononcé les paroles suivantes : L’ouverture de cette usine est (…) une très bonne nouvelle pour la France. Les voitures assemblées à Oran l’étaient auparavant en Turquie et en Roumanie, il n’y a donc pas de perte pour notre pays. Si Renault n’avait pas pris cette décision de relocalisation en Algérie, un autre l’aurait prise à sa place. »

    « Mais ce n’est pas tout, car il a également déclaré :« On ne peut plus être présent en Algérie et dans les pays émergents comme on l’était au XXe siècle. Il faut désormais installer de la production si l’on veut profiter de la croissance de ces pays. La relation économique, ce ne sont plus juste des exportations. Pour gagner, il faut donner des gages. »

     « Et encore ceci : « La France ne doit pas avoir peur de produire à l’étranger car cela crée de l’adhérence avec notre économie. Mais à la condition que nous gardions la propriété intellectuelle. »

     « La dernière condition a tout de la clause de style relève M. Mazin, car chacun sait qu’au train – si l’on peut dire – où vont les choses et les transferts de technologie, nous achèterons un jour meilleur marché nos TGV fabriqués en Chine, et nous aurons peut-être enrichi quelques détenteurs de brevets, mais surtout créé quelques milliers de chômeurs français de plus ».

     « Les considérations du ministre sur le profit que la France est censée tirer de la croissance algérienne prêtent à sourire : on avait plutôt l’impression que depuis 40 ans c’est la France qui a été la vache à lait de l’Algérie, et de bien d’autres pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Quant aux  gages  dont il parle, nous gageons pour notre part qu’ils profiteront certainement aux actionnaires de Renault, mais certainement pas aux ouvriers français».

     « On admirera le raisonnement consistant à dire en substance que si nous n’y allons pas, d’autres iront à notre place et surtout qu’il n’y a pas de perte pour notre pays, puisqu’il s’agit de véhicules qui étaient déjà assemblés hors de France ! ».

     Cette manière de faire, de dire, d’Emmanuel Macron résume de manière assez caricaturale le mode de fonctionnement, les mensonges aussi de nos élites mondialisées au service de leur Projet final. Une Caste pour laquelle le fait national est devenu au mieux une abstraction,  au pire un verrou  à faire sauter . Or, comme le rappelait Jean-Marie Le Pen ce matin sur l’antenne de RTL, « La politique c’est un art d’influence, on l’exerce et on la subit. C’est toujours un problème pour quelqu’un amené à prendre des décisions nationales d’être sous quelque influence que ce soit ».

     Influence d’une idéologie antinationale visible dans cette loi Macron dite « pour la croissance et l’activité » qui entend également étendre le travail le dimanche et la nuit et  acter la suppression des fêtes catholiques de la liste des jours fériés, dans un premier temps  dans les départements et régions d’Outre-mer pour les remplacer par des « jours fériés locaux ».

     Une offensive qui a sa logique quand on écoute notamment le ministre de l’Intérieur, l’humaniste Bernard Cazeneuve,  lequel  explique que ceux qui osent parler des «  racines chrétiennes de la France », se livrent à « une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse »…

     Bruno Gollnisch le notait dans un entretien accordé en mai dernier au quotidien Présent, la volonté de couper notre peuple de ses racines participe de la même logique présidant à la  dépossession de notre souveraineté sur le plan  économique.

     « Il faut bien comprendre que le fait religieux est toléré, mais comme une espèce de  pré-humanisme , appelé seulement à coopérer au triomphe mondial du libéralisme économique et philosophique. Il n’a d’autre légitimité que de se fondre dans l’appel au brassage universel qui résultera de la libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes. C’est là que se trouve en fait le véritable dogme  religieux  de l’actuelle Union Européenne. Il y a bien sûr un habillage idéologique à tout cela : les droits de l’homme , en réalité ce que le regretté Jean Madiran appelait très justement les  DHSD , c’est-à-dire les  Droits de l’Homme sans Dieu . Et le sacré, c’est l’indifférenciation  dans tous les domaines. Il est littéralement blasphématoire de faire des distinctions entre les peuples, les cultures, les sexes, etc. (…).  Comme est cataloguée  discriminatoire  toute tentative de s’opposer à l’immigration massive, ou de protéger nos marchés, etc. (…) Heureusement, concluait-il, cela ne suffira pas à étouffer les légitimes réactions !».

     Cette réaction ne peut s’incarner  en France avec le maximum d’efficacité et de chance de succès que  dans le vote FN et Marine Le Pen. Nous ne manquerons pas de le rappeler, de l’expliquer  inlassablement à nos compatriotes.

    http://gollnisch.com/2015/02/19/nous-cest-la-france/

  • Editorial de L’AF 2903 : INSOUMISSION

    L’ESPRIT DU 11-JANVIER ?

    Samedi 14 février, l’Assemblée nationale adoptait, presque en catimini, un amendement au projet de loi Macron présenté par six députés ultra-marins socialistes et apparentés. Que prévoit-il ?

     

    Tout simplement de supprimer cinq des six fêtes chrétiennes inscrites au calendrier civil au profit de fêtes hindoues et musulmanes. Certes, cette disposition ne concernera que les départements d’outre-mer en vertu de l’article 73 de la Constitution. On dira aussi que les hindous représentent une forte "minorité" de la population réunionnaise et les musulmans 95 % de la population mahoraise. Toutefois, le symbole est fort et en proposant lui-même de saborder non seulement le lundi de Pentecôte et le jeudi de l’Ascension mais également le lundi de Pâques — « Ce ne sont pas vraiment des fêtes religieuses, les célébrations liturgiques ont lieu le dimanche à l’église », a-t-il osé déclarer — l’évêque de La Réunion, Mgr Aubry, oublie, en passant, que ce lundi, férié dans une grande partie du monde, est la seule trace qui reste dans notre calendrier de l’octave qui suit la fête principale des chrétiens.

    Mais, Padamalgam dût-il en souffrir, Mgr passe aux aveux, tout en faisant mine de donner dans un angélisme consensuel confinant à la naiserie : « Pour éviter que les poisons extérieurs ne viennent nous contaminer, il faut aujourd’hui qu’on traduise dans les faits notre vivre ensemble ». Et le journaliste de L’Express, qui a recueilli ses propos, de confirmer cette ambiance délétère : « Idriss Issop-Banian, membre du conseil réunionnais du culte musulman, rappelle que l’iniquité actuelle dans la répartition des jours fériés peut nourrir “une grande frustration, un sentiment d’injustice, qui peuvent aller jusqu’à des exactions”. L’allusion aux attentats terroristes de janvier en métropole est à peine voilée. » [1] La soumission, est-ce là tout l’Esprit du 11-Janvier ?

    TRIPLE ALLIANCE

    Que nos compatriotes hindous de La Réunion ou musulmans de Mayotte aient un jour de fête religieuse chômée, pourquoi pas ? L’Action française n’a jamais été jacobine. Mais pourquoi le prévoir aux dépens du catholicisme ? Car, en visant les fêtes chrétiennes, notamment Pâques, la principale d’entre elles, et en n’épargnant Noël qu’en raison de sa laïcisation, c’est-à-dire de sa marchandisation, cet amendement avoue son caractère christianophobe tout en se soumettant à la fois aux menaces communautaristes et à l’ordre libéral ...dans le cadre des « valeurs républicaines ». En effet, l’exposé des motifs précise que l’amendement, qui ne remet « évidemment pas en cause » l’ « attachement aux principes et valeurs républicains puisque les jours fériés célébrant des dates ayant trait à l’Histoire de France et aux valeurs républicaines seraient obligatoirement maintenus », vise à « favoriser l’intégration culturelle et économique » des DOM dans leur zone géographique « en renforçant l’attrait touristique [et] en aidant le commerce lors des célébrations concernées ». On comprend qu’il ait été adopté dans le cadre de la loi Macron qui, parallèlement, avec la complicité de la droite, banalise le dimanche.

    Oui, nous avons affaire à la triple alliance objective de l’islamisme radical, du libéralisme voltairien et d’un laïcisme qui n’est qu’une religion de substitution compatible avec le mondialisme puisqu’elle vise à promouvoir un individualisme forcené tout en sapant les fondements de la société. Aujourd’hui La Réunion et Mayotte, demain le 9-3 ou d’autres départements où l’immigration de masse a déjà provoqué l’ « insécurité culturelle » [2] ? Le patronat n’y serait pas opposé. Rappelons pour la énième fois que c’est le 29 juin 2012, c’est-à-dire au lendemain de l’élection de Hollande, que l’Association nationale des directeurs des ressources humaines demandait, lors de son congrès national, la suppression de l’Ascension, du 15-Août et du lundi de Pentecôte, non seulement pour « accroître le sentiment d’équité » entre les différentes « communautés », « mais aussi favoriser la compétitivité et la productivité » ! Et pourquoi ces trois-là ? Parce que « Noël, le lundi de Pâques et la Toussaint revêtent une forte dimension sociétale »...

    LA RELIGION RÉPUBLICAINE : DU PS AU FN

    Dénoncer, comme Florian Philippot [3], cette disposition uniquement parce qu’ « on pourra délibérément remplacer des jours fériés issus de la religion catholique mais depuis longtemps intégrés à la tradition républicaine française par des jours religieux », c’est promouvoir ce libéral-communautarisme dont la religion laïque fait le lit. Claude Bartolone, président socialiste de l’Assemblée nationale, déclarait récemment « qu’il y a une religion suprême pour chacun d’entre nous : c’est la religion de la République. » [4] Le vice-président du Front National partage le même culte, puisque, à ses yeux, les fêtes catholiques sont légitimes non pas parce qu’elles sont, tout simplement, parties intégrantes de l’identité tant spirituelle que charnelle du pays mais parce que, intégrées à la république, elles ne seraient plus... catholiques ! Il faut les conserver uniquement pour de vagues raisons économiques ou familiales. C’est donner des arguments pour aller encore plus loin dans la décomposition libérale de la société : s’ils n’ont plus aucun caractère propre, pourquoi, à terme, ne pas remplacer ces jours fériés par un capital-temps individuel ? C’est une revendication depuis longtemps partagée à la fois par le Medef et la Libre pensée.

    Camel Bechikh rappelait récemment à la mosquée de Valenciennes que la France est « un pays avant tout catholique, né du baptême de Clovis », précisant aussitôt que « la république avait rhabillé les valeurs du catholicisme en les sécularisant » [5]. C’est tout l’ambiguïté de la laïcité : si ce « rhabillage » consiste à vider de son sens ces valeurs — et on sait que la loi de 1905 a été adoptée en haine du catholicisme —, alors la « religion républicaine » vantée tant par le PS que par certains, au FN, n’est qu’un mensonge, derrière lequel, depuis la révolution française, le libéralisme a toujours avancé pour soumettre le peuple français à sa loi de fer. Aujourd’hui, avec l’islamisme favorisé par le mondialisme, un troisième larron a fait son apparition. L’objectif reste le même : détruire les racines de la société française.

    Ne devenons pas, au nom de la religion républicaine, les idiots utiles de cette triple alliance objective de l’islamisme, du laïcisme et du libéralisme. L’heure est à l’insoumission !

    François Marcilhac - L’AF 2903

    - [1] http://www.lexpress.fr/actualite/so... 
    - [2] L’expression est de Laurent Bouvet 
    - [3] communiqué du 15 février 2015 
    - [4] Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro 
    - [5] Entretien dans L’AF 2902

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2903

  • Invasion de l'Europe : quand la réalité rejoint la fiction

    En lisant ces deux romans de fiction, Le Camp des Saints de Jean Raspail etSoumission de Michel Houellebecq, vous pourrez les confronter à ce qui se déroule de l'autre côté de la Méditerranée. Cette information du Daily Mail fait froid dans le dos (source) :

    1769263_soumission"Les forces militaires de l’Etat Islamique (ISIS) ont la ferme intention de consolider leurs positions portuaires en Libye mais également de « se mélanger » de façon anonyme aux demandeurs d’asile afin de pouvoir traverser la Méditerranée et d’être accueillis en Europe.

    CampdesSaints-WLe journal Il Messagero a écrit « Dès que notre pays a envisagé de vouloir agréger une intervention militaire terrestre en Libye (lire ici), ISIS a de suite prévenu que 500.000 à 700.000 migrants étaient prêts à embarquer sur des centaines de bateaux en direction de l’Europe"

    Philippe Carhon

  • Éric de Montgolfier : "Des noms ont été retirés des listings de HSBC"

    Éric de Montgolfier, aujourd'hui retraité, reste assez dubitatif lorsque SwissLeaks présente Hervé Falciani, ancien informaticien de la banque HSBC Private Bank (Suisse) à Genève, et ancien croupier au casino de Monaco, comme un lanceur d'alerte. "C'est le parquet de Nice qui, sur la demande de la Suisse, a saisi le matériel informatique en perquisitionnant chez le père d'Hervé Falciani. Ce n'est pas lui qui a pris l'initiative de me l'apporter", rappelle l'ancien magistrat. Le 16 juillet 2013, Hervé Falciani a pourtant prêté serment au Sénat, affirmant :"J'alerte le procureur Éric de Montgolfier sur l'intérêt de ces informations pour la préservation de nos intérêts fondamentaux." 
    Soupçonné d'avoir tenté de vendre des données bancaires à l'étranger, Hervé Falciani est interrogé par la police judiciaire suisse le 22 décembre 2008. Mais laissé en liberté, il s'enfuit aussitôt dans le sud de la France. La justice helvétique lance une demande d'entraide judiciaire au tribunal de grande instance de Nice. Le 20 janvier 2009, la brigade de recherches de la gendarmerie de Menton saisit les deux ordinateurs d'Hervé Falciani, domicilié chez ses parents à Castellar. Mais le procureur Éric de Montgolfier, qui a saisi les listings, ne les garde pas longtemps. "Le ministère de la Justice a rapidement récupéré ce dossier. Je n'ai pu conserver que la partie qui concernait Nice, c'est-à-dire seulement les éventuels fraudeurs fiscaux établis dans mon ressort", souligne-t-il. 
    Le nom de Jean-Marc Marchiani disparaît 
    En juillet 2013, le député socialiste Christian Eckert, rapporteur général de la commission des Finances, de l'Économie générale et du Contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale, auteur du rapport sur "le traitement par l'administration fiscale des informations contenues dans la liste reçue d'un ancien salarié d'une banque étrangère", s'étonne à son tour du "dépaysement du dossier HSBC de Nice vers Paris à la fin de l'année 2010, à la demande, semble-t-il, des autorités nationales. Il s'interroge sur le délai constaté avant que le parquet de Paris n'ouvre fin avril 2013 une information judiciaire". 
    Éric de Montgolfier a tout de même le temps de pointer le nom de l'ancien préfet Jean-Charles Marchiani, un proche de l'ancien ministre Charles Pasqua. "Lors d'une réunion sur ce dossier à la direction des affaires criminelles et des grâces, j'ai effectivement pu constater que son nom avait été retiré des fichiers HSBC. Quand je me suis étonné de cette omission auprès de la gendarmerie nationale qui avait établi la liste des titulaires de comptes, il m'a été répondu qu'il s'agissait d'une erreur", déclare l'ancien procureur au Point. 
    La clientèle du Crédit commercial de France 
    Contacté cette semaine par mail après la publication dans la presse de la liste de noms de Français possédant des comptes apparemment non déclarés chez HSBC Genève, Éric de Montgolfier s'étonne de la divulgation de certains noms "mais pas de tous. Pourquoi ce tri ? Bien des questions appellent encore des réponses". En effet, SwissLeaks ne donne aucun nom d'hommes politiques français. C'est d'autant plus surprenant que les listes de HSBC Genève datent de 2006-2007. Or, en 2005, la multinationale avait absorbé le Crédit commercial de France (CCF), une banque qui avait la réputation de draguer les politiciens, notamment dans le sud de la France (le CCF avait précédemment absorbé la Caisse de crédit de Nice). 
    "Je partageais de nombreux clients français avec HSBC, qui avait repris en 1999 la Republic National Bank of New York d'Edmond Safra. Tout le monde sait à Genève que cette banque comptait 15 à 20 % de Français. Or, sur plus de 100 000 noms, SwissLeaks évoque moins de 3 000 noms. C'est pour le moins surprenant. Aurait-on soustrait certains clients ?" se demande l'ancien patron d'une banque genevoise. 

  • Sortir de l'euro, c'est possible même de manière "amicale"

    C'est le plus européiste des hommes politiques français et auteur du texte fondateur du projet de constitution européeenne rejetée par la France en 2005 qui le dit. Voici ce que vient de déclarer Valery Giscard d'Estaing à propos de la Grèce :

    Images"L'entrée de la Grèce dans l'euro en 2001 fut une erreur évidente, j'étais contre à l'époque et je l'ai dit. Il n'y a, à l'heure actuelle, aucune agitation particulière dans la zone euro. La situation de la Grèce est singulière et extrême. »

    Ce processus de sortie ordonnée doit et peut se dérouler de manière non conflictuelle, dans l'intérêt mutuel de chacun. C'est ce que j'appellerais une'friendly exit', une sortie dans un esprit amical.

    La question fondamentale est de savoir si l'économie grecque peut repartir et prospérer avec une monnaie aussi forte que l'euro. La réponse est clairement négative (...) La Grèce a besoin de se donner la possibilité de dévaluer sa monnaie. Si elle ne le faisait pas, sa situation s'aggraverait et déboucherait sur une crise encore plus sévère"

    Pourquoi ce qui semble techniquement possible pour la Grèce ne le serait pas pour la France ?

    Philippe Carhon

  • L’islamisation de la France ou la haine de soi

    Les pouvoirs publics, ayant inconsciemment enfanté un monstre par leur laxisme, leur aveuglement et leur inertie, se sentent aujourd’hui totalement dépassés par leur créature et incapables de la maîtriser.

     

    L’islamisation de notre pays est donc avant tout, qu’on le veuille ou non, un phénomène démographique, les conversions à l’islam étant statistiquement en nombre infime. Cette réalité démographique, que l’on peut déplorer ou célébrer, s’inscrit dans les statistiques de la population française. Mais il faut quand même savoir que pendant 30 à 40 ans, cette réalité a été soigneusement occultée, tronquée, dissimulée par les deux institutions administratives chargées de suivre l’évolution de la population de notre pays, à savoir l’INSEE et surtout l’INED.

    Pourquoi les statisticiens et les démographes travaillant au sein de ces deux administrations ont-ils agi ainsi ? L’on peut se perdre en conjectures sur les motivations de ces agents de l’État. Mais, en fin de compte, il faut se résigner, faute de mieux, à y voir la conséquence d’un certain gauchisme intellectuel pervers.

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  • Un jour, un texte ! Les Français dans la guerre, Un esprit chevaleresque par Desmond YOUNG (19)

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.

    Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, elle est un peu modifiée pour montrer :les Français dans la guerre, Un esprit chevaleresque par Desmond YOUNG (19)

    Ce n'est pas sans raison que le maréchal Erwin von Rommel a intitulé ses mémoires : « La guerre sans haine » ; il mena la guerre du désert à la tête de son célèbre « Afrika Korps » avec un esprit chevaleresque.

    « Chaque fois qu'il passait devant un de nos soldats, prisonnier ou blessé, Rommel le saluait comme un soldat en salue un autre ; il les traitait toujours très correctement. Le général-brigadier Hargest, qui fut fait prisonnier à Sidi Azeiz, fin novembre 1941, et qui fut amené devant Rommel à Bardia, avait eu la même impression. Je crois qu'il le dit dans son livre Farewell Campo 12. (Le général-brigadier Hargest fut réprimandé par Rommel pour n'avoir pas salué. « Cela ne l'empêcha pas, écrivit Hargest, de me féliciter pour la combativité de mes hommes. »)

    […]

    Pour résumer l'état d'esprit qui présidait à la guerre du désert, je dois citer le général von Ravenstein. « Lorsque j'arrivai au Caire, dit-il, je fus très courtoisement reçu par l'aide de camp du général Auchinleck. Puis je fus introduit dans le propre bureau du général. Il me serra la main et me dit : « Je vous connais très bien de nom. Votre division et vous-même, avez combattu avec un esprit chevaleresque. Je désire vous traiter aussi bien que possible... » Avant de quitter Le Caire, j'avais appris que le général Campbell venait d'être décoré de la « Victoria Cross ». Je demandai et obtins la permission de lui écrire. J'ai toujours une copie de ma lettre : si elle vous intéresse. »

    Cette lettre dit :

    Abbasia, 10 février 1942.

    Cher Major-Général Campbell,

    J'ai lu dans le journal que vous aviez été mon courageux adversaire au cours de la bataille de chars de Sidi Rezegh, les 21-22 novembre 1941. C'était ma 21e division de panzers qui combattait ces jours-là la 7edivision blindée pour laquelle j'ai la plus vive admiration. Votre 7egroupe de soutien de l'artillerie royale nous a rendu le combat également très dur et j'ai encore dans les oreilles le sifflement de ses obus près de l'aérodrome.

    Les camarades allemands vous félicitent de tout cœur pour votre « Victoria Cross ».

    Pendant la guerre votre ennemi, mais avec le plus grand respect.

    Von RAVENSTEIN

     

    « Jock » Campbell fut tué peu après, sa voiture s'étant retournée près de Buq-Buq. Mais il eut le temps de recevoir cette lettre et d'en faire afficher des copies, sur les tableaux de service des mess, peu après la revue au cours de laquelle sa décoration lui fut remise.

    On peut prendre deux positions sur la question de l'esprit chevaleresque à la guerre. Celle du général von Ravenstein ou celle du général Eisenhower, qui écrit dans Crusade in Europe : « Lorsque von Arnim traversa Alger, en route pour son camp de prisonniers, certains membres de mon état-major pensèrent que je devais respecter l'usage du passé et lui permettre de me voir. Cette coutume trouve son origine dans le fait que les mercenaires de jadis n'éprouvaient aucune animosité envers leurs adversaires. Les deux côtés se battaient pour le plaisir du combat, en dehors de tout sentiment du devoir, et, le plus souvent, pour de l'argent. Un chef fait prisonnier au XVIIIe siècle était, pendant des semaines ou des mois, l'hôte honoré de son vainqueur. La tradition selon laquelle les soldats de carrière sont des frères d'armes a, sous une forme dégénérée, persisté jusqu'à nos jours.

    En ce qui me concerne, la Deuxième Guerre mondiale était une affaire beaucoup trop personnelle pour que j'entretinsse de tels sentiments. A mesure qu'elle se développait, une conviction se fortifiait en moi : jamais auparavant, au cours d'une guerre qui fait s'affronter tant de peuples, les forces qui défendent le bien de l'humanité et les droits de l'homme n'ont eu à le faire devant une conspiration d'une méchanceté aussi évidente et complète ; il ne pouvait y avoir avec elle aucun compromis. Comme il ne pouvait y avoir de monde possible qu'après une complète destruction des forces de l'Axe, cette guerre fut pour moi une croisade...

    Dans ce cas particulier, je dis donc à mon officier de renseignements de tirer toutes les informations possibles des généraux faits prisonniers ; mais que, en ce qui me concernait, je m'intéressais seulement aux généraux encore en liberté. Je ne permettrais à aucun d'eux de m'être présenté. J'observai cette règle de conduite jusqu'à la fin de la guerre. Je n'ai jamais adressé la parole à un général allemand avant le jour où le maréchal Jodl signa l'acte de reddition à Reims, en 1945 ; les seuls mots que je lui adressai alors furent pour lui dire que je le tenais personnellement pour entièrement responsable de l'exécution des termes de l'acte de reddition. »

    Le général Eisenhower est un homme sage et généreux avec qui on ne se trouve pas volontiers en désaccord. Son attitude est parfaitement logique et compréhensible. Néanmoins, certains pensent que, même usées jusqu'à la corde, certaines traditions méritent d'être sauvegardées pour le cas où, les guerres étant terminées, vainqueurs et vaincus se trouvent dans l'obligation de vivre et de travailler dans le même monde. »

    Desmond Young

    Extrait de : « Rommel »

    Ed. "J'ai lu" – 1962.

     Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html