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  • Jean-Vincent Placé admet avoir « raconté n’importe quoi » sur Leonarda !

    Jean-Vincent Placé a avoué, les autres le feront-ils ?

    Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne et membre d’Europe Écologie Les Verts, est plutôt connu pour son honnêteté et sa franchise. Il n’avait par exemple pas hésité à quitter le plateau de l’émission « Le Supplément » sur Canal+ après avoir lancé un tonitruant « Je me tire ! ».

    Jean-Vincent Placé est aussi un homme pressé d’être reconnu, pressé d’obtenir un poste de ministre qui se refuse pour l’instant à lui. Il est l’inlassable promoteur d’un néo-UMPS qu’il appelle de ses vœux et qui réunirait du centre jusqu’à la gauche de la gauche, le tout évidemment afin de cadrer avec le programme commun de la classe politique médiatique : « combattre » le Front national. Dans cette optique, ses prises de position tranchées lors de l’affaire « Leonarda » apparaissent gênantes et montreraient que l’homme n’est pas un politicien respectable soumis à la discipline collective de la gauche plurielle, mais bien un « perturbateur » ou un « frondeur » en puissance. À l’époque, Stéphane Le Foll, alors porte-parole du gouvernement, avait vu rouge et déclaré : « Annoncer qu’il faut descendre dans la rue, quand on appartient à une majorité, il y a des choses qui étonnent et qu’on ne devrait pas entendre… »

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  • Les hausses d’impôts, au coeur de l’argumentaire de l’UMP pour les départementales

    Lors des élections départementales, la bataille devrait également se jouer sur le font de la fiscalité. Mardi 3 mars, Jérôme Chartier, député du Val-d’Oise, a présenté à ses collègues une note sur les hausses et les baisses d’impôts depuis le début du quinquennat de François Holande. Un travail qui sera relayé sur le terrain par les candidats UMP aux prochaines élections.

    Selon ce proche de François Fillon, la majorité socialiste a décidé, depuis la première loi de finance rectificative de l’été 2012, 103 mesures de hausses d’impôts ou de création de taxes et 48 mesures de baisses d’impôts ou de suppression de de taxes. Toujours selon ses calculs, le total cumulé aurait abouti à 9 milliards d’euros de charges supplémentaires sur l’ensemble des entreprises et à 80 milliards d’euros « ponctionnés » sur le pouvoir d’achat directement auprès des Français.

    Bataille dans l’hémicycle et sur le terrain

    Aussitôt, Jérôme Chartier a relayé cet argumentaire lors de la séance des questions au gouvernement en accusant les socialistes de ne pas faire assez d’économies et de vouloir augmenter les impôts après les prochaines échéances électorales. « Monsieur le député, je vous le dis très clairement, le président de la République l’a dit, le Premier ministre l’a confirmé, il n’y aura pas de nouvelles hausses d’impôts, et celui qui vous parle en sera le greffier », lui a répondu le secrétaire d’Etat au budget, Christian Eckert, qui a assuré que « les dépenses de l’Etat en 2014 ont diminué de 3,3 milliards d’euros par rapport à l’exécution 2013 ».

    Mais ce document va être utilisé en dehors de l’Assemblée nationale. Les députés UMP ont eu la consigne de le relayer à de nombreux cadres et candidats aux élections départementales. Ces derniers doivent s’en servir lors de la campagne électorale dans les cantons. Comme lors des municipales de 2014, l’UMP a en effet l’intention d’utiliser l’agument de la fiscalité pour contrer les candidats socialistes à un niveau local. C’est le message qu’a d’ailleurs fait passer Nicolas Sarkozy lors de son entretien au Figaro, lundi 2 mars. « Si vous voulez arrêter l’explosion des impôts locaux, tous les candidats de l’UMP se sont engagés à diminuer les dépenses des départements, à réduire le nombre des fonctionnaires locaux », a lancé le président de l’UMP à ses sympathisants en décrivant un pays « écrasé » d’impôts.

    Se battre sur deux fronts

    Cette thématique devrait être le nerf de l’affrontement entre l’UMP et le PS. Mais le parti de Nicolas Sarkozy sait qu’il doit batailler sur un deuxième front. Selon les estimations des dirigeants de la rue de Vaugirard, les candidats socialistes pourraient être éliminés dès le premier tour dans plus de la moitié des 2054 cantons. Et les candidats UMP pourraient par contre se retrouver en duel face à frontistes dans 500 à 1000 cantons. « Ce qui nous étonne le plus, c’est qu’ils ont réussi à présenter des candidats presque partout. Dans mon département, ils sont présent dans tous les cantons avec des candidats ouvriers, employés ou agriculteurs. Cela montre une réelle décomplexion », témoigne Philippe Gosselin, député de la Manche.

    A écouter les parlementaires qui reviennent de leur circonscription, les militants UMP commencent à sentir que le FN menace directement l’existence de leur parti. Inquiets par la porosité entre les deux électorats, les dirigeants de l’UMP tentent quant à eux de ramener leurs électeurs à la raison en les suppliant de ne pas tomber dans un piège qui serait, selon eux, tendu par les socialistes. « Le PS n'arrête pas de parler du FN. La réussite de l'un entraîne le maintien de l'autre », a lancé Sébastien Huyghe, porte-parole du part, lundi 2 mars. Et ils multiplient les appels au vote utile. « Voter pour le FN au premier tour, c’est faire gagner la gauche au second », a déclaré M. Sarkozy, lundi, avant de dénoncer le système « FNPS ». Un positionnement qui n’est pas partagé par tous. « A titre personnel, je ne place pas le FN et le PS au même niveau », a expliqué la député des Yvelines, Valérie Pécresse, mardi 3 mars, sur France 2.

    Matthieu Goar

    Le Monde.fr :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukVuVZlEFBdZSjWBs.shtml

  • La rencontre avec Bachar suscitée par Fabius

    Au-delà du médiatique Jacques Myard, Minute s'est intéressé au sénateur-maire centriste de Laval François Zocchetto, président du groupe UDI-UC au Sénat, véritable cheville-ouvrière du voyage parlementaire à Damas, qui n'a pas pu agir sans l'aval du Quai d'Orsay. Extrait :

    M"[...] Zocchetto, c’est un grand bourgeois centriste qui avance à pas feutrés. Ce n’est pas un « gugusse » pour reprendre l’expression incroyablement méprisante qu’a employé l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy à l’encontre de ces quatre parlementaires. A chaque crise internationale, François Zocchetto, en tant que président de groupe parlementaire, fait partie des quelques responsables politiques consultés par le premier ministre. Ce n’est pas un aventurier ou un passionné de politique étrangère. Il n’a pas la panoplie du barbouze ou de l’agent secret. Depuis son bureau situé au sud-est du rez-de-chaussée du Palais du Luxembourg, c’est avant tout un important rouage parlementaire français.

    Tout cela pour dire que François Zocchetto était l’homme idoine pour monterce voyage de Damas, qui semble relever de la diplomatie parlementaire, semi-publique, et qui marque en fait une tentative de la France de renouer avec Bachar, dont elle a fait une sorte de Grand Satan et de qui elle ne sait plus comment se rapprocher sans (trop) se déjuger… ni se ridiculiser. Dans les manoeuvres géopolitiques en cours, suscitées par la montée en puissance de l’Etat islamique, qui voient les Américains se rapprocher discrètement de l’Iran et de « l’arc chiite » qui court de Téhéran à Beyrouth, ce voyage de Damas était nécessaire pour se rapprocher… du réel. [...]

    Il faut maintenant espérer que cette initiative aura des conséquences diplomatiques positives pour une approche raisonnable de la situation syrienne. Les vrais amis du Liban et de la Syrie savent depuis les années 1980 que la famille El Assad est tout sauf recommandable. Mais le danger que représente l’Etat islamique pour la stabilité de cette région et pour les chrétiens d’Orient oblige à trouver un terrain d’entente avec Damas. Peu importe que cela oblige Laurent Fabius, Manuel Valls et François Hollande à quelques contorsions."

    Michel Janva

  • Ré-infosphère, effet miroir et complotisme...

    En août 2014, je publiais un article intitulé "La vérité, rien que la vérité et toute la vérité" que je vous invite à relire. Je m'interrogeais au fond sur la capacité des ré-informateurs autoproclamés à ne pas tomber dans les travers qu'ils dénoncent dans les médias du système. Je prenais appui, entre autre, sur le conflit ukraino-russe en tentant d'expliquer qu'il fallait prendre autant de précautions avec les belligérants, quel que soit leur camp, et que les Russes aussi ne sont pas avares en manipulation et autres mensonges. Certains diraient même que c'est une vieille tradition héritée d'une certaine époque, mais ne polémiquons pas davantage à ce sujet.
    
L'assassinat de Boris Nemtsov, ancien proche d'Eltsine fut encore un grand moment. Pré-programmés par une intense propagande, les pro-occidentaux ont immédiatement pointés du doigt Vladimir Poutine alors que de leur côté les pro-Poutine ont immédiatement pointé du doigt les Occidentaux et en particulier la CIA. Effet miroir. Boris Nemtsov était un oligarque, de ceux qui ont participé à l'instauration du capitalisme sauvage dans le pays dans les années 1990. Nemtsov était un soutien de l'oligarchie pro-occidentale qui gouverne à Kiev et il s'apprêtait, dit-on, à révéler la présence russe au Donbass. La capacité avec laquelle les internautes ont résolu l'affaire, s'appuyant sur des raisonnements sophistiques, est encore une fois impressionnante. Beaucoup pourraient sérieusement songer à faire fortune dans le domaine. Deux photos pixellisées, Google traduction pour comprendre vaguement les articles de la presse russe, et hop, magie, nous sommes en mesure de vous révéler le coupable ! Poutine pour les uns, la CIA  pour les autres ! Or il apparaît que dans un cas comme dans l'autre, il y a des raisons objectives de douter de ces versions : Poutine aurait-il intérêt à assassiner un opposant alors que les projecteurs sont braqués sur lui? De son côté la CIA a-t-elle une seule raison d'assassiner un soutien zélé des desseins états-uniens en Russie ? Un peu comme si le FSB allait assassiner Marine le Pen ou Matteo Salvini, pro-russes affichés, pour embêter Valls ou Renzi.... grotesque non ?
    Au-delà de tout cela, il faut une nouvelle fois pointer le manque de recul de nos propres rangs, ralliés massivement au poutinisme quand le système s'est rallié de son côté au charlisme. Pour les pro-Poutine, le fait de s'interroger sur l'implication du président russe est mentalement inconcevable ! Non, Poutine n'a rien fait ! Poutine est une blanche colombe porteuse de paix et d'amour ! Ce sont FORCEMENT les services secrets occidentaux ! Puisque comme vous le savez désormais par une lecture active de la ré-infosphère, ce sont TOUJOURS les services secrets occidentaux : CIA, MI6, Mossad, ... ce n'est JAMAIS la faute des russes ou des musulmans (sauf quand le pro-russe est un identitaire). Face à un tel manque de recul et de discernement, on se demande ce qu'il reste de la crédibilité d'une bonne partie de la ré-infosphère. Moi, en ce qui me concerne, je la considère désormais comme aussi peu fiable que la presse officielle à de rares exceptions (comme Breizh-Info que je salue au passage).
    Une chose est certaine en tout cas, au C.N.C. nous ne sommes pour rien dans l'assassinat de Boris Nemtsov, pas plus que nous sommes responsables de la famine en Ethiopie. Cette piste peut donc être immédiatement écartée par les enquêteurs du Kremlin qui vont travailler avec sérieux et transparence, nous n'en doutons pas .
    Autre front sur lequel la ré-infosphère se déchaîne : le Moyen Orient. Alors que je m'apprêtais à préparer tranquillement mon petit déjeuner et à déguster un excellent miel d'un producteur local, je me suis connecté sur un réseau social bien connu le temps que mon pain grille et je suis tombé (oui c'est un peu l'effet que cela m'a fait) sur une information capitale : le saccage du musée de Ninive est un faux grossier ! Stupeur ! J’ai alors senti ma main se resserrer sur la souris de mon ordinateur et j’ai cliqué sur le lien d'un site dont je n'avais, jusqu'à présent, jamais entendu parlé. Première remarque, le titre de l'article indique que c'est « un faux GROSSIER ». Comprendre : si tu y crois t'es vraiment un gros bouffon, mec. Bon alors, admettons que je sois un gros bouffon, je vais donc lire l'article en m’accommodant de mon QI de bulot et tâcher d'être convaincu par celui-ci.

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  • Français de souche

    Ce qu’il y a de choquant dans l’expression “Français de souche”, c’est la polémique qu’elle entraîne dès qu’elle est employée.
    Qu’y a t-il de révoltant à nommer cette population ? Elle existe bel et bien. Il nous est parlé chaque jour dans les médias de Français juifs, de Français musulmans, de Français d’origine africaine ou maghrébine, de Français des DOM-TOM etc.
    C’est quotidiennement qu’un distinguo s’opère que ce soit pour parler du racisme, de l’antisémitisme, de la discrimination, de l’enrichissement par les immigrés, des revendications musulmanes. Et personne n’en est traumatisé.
    Et lorsque François Hollande en use lors du dîner du CRIF( Conseil représentatif des institutions juives de France), on pourrait s’offusquer qu’il jette l’opprobre sur un groupe ethnique afin de dissimuler l’appartenance politique des profanateurs de tombes juives ou que lorsqu’on parle d’antisémitisme, «il faut dire les choses: toutes les violences aujourd’hui sont commises par des jeunes musulmans.» comme le disait Roger Cukierman, le matin même à Europe 1.
    Non, c’est sur l’utilisation même de cette expression que l’émoi hurlant médiatique prend le micro.
    Il y aurait donc une population innommable, indéfinissable, à cacher ? Et pourquoi ? Qui pourrait expliquer en terme clairs, rationnels ce qu’il y a d’honteux à être Français de souche au lieu de s’indigner de manière confuse ?
    Il y a pire que dénigrer une ethnie, une race, un peuple, c’est de les nier, de leur dénier le droit d’exister, d’enlever leur être.
    Qui peut se reconnaître néant, rien, inexistant, vivre dans un vide existentiel ? C’est anxiogène, insupportable, littéralement invivable.
    C’est cette démarche d’effacement passant par la sémantique qui est répugnante, pour ne pas dire prémices à un possible génocide par vague migratoire, métissage fortement recommandé, possible guerre ethnique sur ce territoire. Après tout qu’est ce que “rien” en moins ? On peut continuer de se regarder dans la glace en lésant ce qui n’existe pas.
    Surtout que Français ne veut pas dire métissé jusque l’inexistence, il suffit d’avoir consulté les registres des archives nationales, les cadastres, d’avoir pratiqué la généalogie, d’avoir compulsé quelques livres d’histoire, de s’intéresser quelque peu à la génétique pour connaître l’homogénéité de la France et de ses âmes. Les grandes invasions et les histoires d’amour transnationales n’ayant interféré que de façon anecdotique jusque ces 30 dernières années.
    Français de souche est d’ailleurs une concession faite au multiculturalisme, au droit du sol au détriment de Français. Nous avons été contraints par la réalité sociétale de nous définir ainsi. Et, nous n’allons pas, en plus, nous en excuser. A t-on déjà entendu parler de Japonais de souche ? Nous disons un Japonais et nous savons exactement de qui nous parlons.

    Louis Chaumont

    http://fr.novopress.info/183286/francais-souche/

  • Dette grecque et guerre en Ukraine font éclater l’Union européenne

    Ce que les économistes indépendants ont toujours dit de l’euro se révèle au grand jour : un moule unique inadapté à nos économies diverses.

    La crise provoquée par la dette grecque, froidement traitée de façon strictement comptable et financière, a provoqué l’éruption du réel, caché depuis si longtemps : la paupérisation dramatique de la population, et l’émergence d’une coalition politique qui ne surprend que les ignorants. Les Grecs ne peuvent ni ne veulent payer pour des fraudes et des fautes, commises certes par leur oligarchie politique népotique, mais aussi par la Commission européenne. À quand une « class action » de contribuables contre Goldman Sachs, auteur des audits falsifiés des comptes grecs, et/ou contre la Commission qui les avait validés ?

    Toujours est-il que, désormais, aux amabilités germaniques proférées l’an dernier quant aux Grecs « incapables et fraudeurs », qui « n’ont qu’à vendre leurs îles… », répondent des imprécations attiques contre les «  brutes teutonnes », qui ont été exonérées de payer les dommages de guerre en 1953, et n’ont pas rendu l’argent « emprunté » au Trésor grec sous leur sanglante occupation. Le scénario d’une sortie – ou d’une expulsion – de la Grèce hors de l’euro, voire de l’Union européenne, s’esquisse. Nul ne peut en prévoir les possibles effets domino, ni les conséquences sur la valeur de l’euro, ou même sa survie.

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