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  • Le chiffre choc : il y a 7 millions d’algériens en France | Par Adrien Abauzit.

    « Le nombre de Français ayant un lien direct avec l’Algérie avoisine les sept millions », a déclaré le 3 février, Bernard Emié, l’ambassadeur de France en Algérie, en visite dans le wilaya de Tlemcen.

    Lorsque l’on retire les œillères politiquement correctes, on devine que l’ambassadeur parle des Algériens présents en France, que ces derniers aient ou non la nationalité française.

    Les zélateurs de l’idéologie dominante ne cessent de nous dire que le taux d’étrangers présents dans la société française est le même depuis un siècle.

    Excepté quelques puceaux du réel et les cerveaux lessivés par la gauche, personne ne peut croire une affirmation aussi fantaisiste. Il suffit de prendre la ligne 13 à Paris, à partir de la station Guy Moquet pour s’en rendre compte. Nous invitons également les sceptiques à faire un petit tour à la station Gare du Nord, le soir. On y compte les « souchiens » sur les doigts d’une main.

    Le grand remplacement n’est pas une théorie c’est une réalité, une évidence. A ces 7 millions d’Algériens, nous savons qu’il faut ajouter des millions de Suédois, d’Islandais, de Suisses, d’Autrichiens et de Bavarois, de Piémontais…

    Il n’est pas exagéré d’estimer à près de 15 millions le nombre personnes non-culturellement françaises résidant sur notre territoire et qui forment ce que cette chère Houria Bouteldja appelle justement la « nation dans la nation ».

    Bien entendu, on ne manquera pas de trouver des tartuffes pour nous opposer qu’un grand nombre d’étrangers dispose de la nationalité française. Mais soyons clair : qu’importe qu’un individu soit administrativement français s’il ne l’est pas culturellement.

    Si demain la nationalité française était donnée à l’ensemble des étrangers vivant en France, le choc des cultures découlant de l’immigration de masse et du multiculturalisme ne disparaitrait pas pour autant. La contrecolonisation persisterait. Le « ressenti » migratoire ne bougerait pas d’une virgule.

    Les prêches d’Aymeric Caron, d’Hervé Le Bras, de Claude Askolovitch, d’Edwy Plenel ou de Nicolas Domenach pourront nous casser les oreilles, mais elles ne reverseront pas la tendance : les Français souffrent de la défiguration de leur pays par l’immigration.

    A l’heure actuelle, l’immigration de masse n’a pas produit le dixième de ses nuisances potentielles.

    Désormais, il est impossible de se dire patriote français sans être partisan de la remigration des personnes non culturellement françaises. L’urgence ne permet plus les demi-mesures.

    Adrien Abauzit
    5 février 2015

    Billet initialement publié sur La Gauche m'a tuer.

    Lien : http://www.lexpressiondz.com/actualite/210070-7-millions-de-franco-algeriens.html

    http://www.scriptoblog.com/index.php/blog/politique/1669-le-chiffre-choc-il-y-a-7-millions-d-algeriens-en-france-par-adrien-abauzit

  • Un axe Moscou-Téhéran-Pékin compromettrait les plans US en Asie

    Un axe politique et économique Moscou-Téhéran-Pékin compromettrait les plans de Washington visant à élargir la présence américaine en Asie, estime un analyste de la chaîne de télévision RT.

    La pression exercée par les Etats-Unis sur l'Iran pousse ce dernier à se rapprocher de la Russie et de la Chine, ce qui rend plus probable la création d'un axe politique et commercial Moscou-Téhéran-Pékin. Ce facteur pourrait compromettre les plans de Washington en Asie, estime Pepe Escobar, correspondant du journal Asia Times et analyste de la chaîne de télévision RT, dans un article écrit spécialement pour Sputnik. 

    Concernant les relations avec Téhéran, la stratégie des Etats-Unis se réduit aux "sempiternelles «négociations» visant à limiter le programme nucléaire iranien en échange d'une levée — pour le moment fort douteuse — des sanctions".

    L'analyste constate dans le même temps que l'Iran entame un rapprochement avec la Russie et la Chine. 

    "La Russie fait déjà de bonnes affaires avec l'Iran, de la construction de centrales nucléaires jusqu'aux livraisons d'armes. Aucun accord entre les Etats-Unis et l'Iran ne verra le jour sans le consentement tacite de Moscou, et les Américains le savent bien. Pékin, pour sa part, cherche à maintenir le statu quo, car il ne veut pas voir Téhéran se rapprocher de l'Occident: cela signifierait que Washington est parvenu à opérer un «tournant vers l'Asie», tournant que la Chine considère avec juste raison comme une tentative d'endiguement", constate M. Escobar.

    Il estime qu'après la normalisation des relations avec l'Iran, ce dernier adhérera à l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) où il possède actuellement le statut d'observateur. 

    Une telle évolution des événements favoriserait l'intégration eurasienne de l'Iran et renforcerait l'axe politique et commercial Moscou-Téhéran-Pékin au point de torpiller la stratégie américaine de "tournant vers l'Asie", conclut M. Escobar.

    http://fr.sputniknews.com/international/20150304/1015022721.html

  • Découverte exceptionnelle d'une tombe princière celte dans l'Aube

    Une tombe princière celtique du Ve siècle avant notre ère, riche d'objets grecs et sans doute étrusques, a été découverte dans une zone artisanale et commerciale près de la ville de Troyes (Aube). Il s'agit d'une trouvaille "exceptionnelle", a estimé mercredi l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) qui fouille ce site depuis octobre à la demande de l'État. La tombe est située sur la petite commune de Lavau, à quelques kilomètres de Troyes.

    Au centre d'un tumulus (monticule au-dessus d'une sépulture) de 40 mètres de diamètre, le défunt - qui n'a pas encore été dégagé - et son char reposent au coeur d'une chambre funéraire de 14 mètres carrés. "Il s'agissait probablement d'un 'prince' celte local", souligne Dominique Garcia, président de l'Inrap, en faisant visiter le chantier à la presse. "Une partie des objets est d'origine grecque et sans doute étrusque", relève-t-il.

    Une tombe datant de la fin du Premier âge du Fer

    4587455 6 a425 vue-aerienne-de-la-fouille-conduite-par a89a23910e14e88a4f617d475b259437La pièce maîtresse du dépôt funéraire est un grand chaudron orné en bronze, dans lequel on mettait du vin coupé d'eau. Il pourrait avoir été réalisé par des artisans étrusques. Il contient un pichet à vin (oenochoe) en céramique attique à figures noires, fabriqué par des Grecs. Ce mobilier "atteste des échanges qui existaient entre la Méditerranée et les Celtes", souligne Dominique Garcia. La tombe date de la fin du Premier âge du Fer (période dite du Hallstatt).

    La fin du VIe siècle et le début du Ve siècle av. J.-C. ont été marqués par le développement de l'activité économique des cités-États étrusques et grecques d'Occident, Marseille notamment.

    Les commerçants méditerranéens entrent en contact avec les communautés celtiques continentales. Celles maitrisant les voies naturelles de communication voient leurs élites acquérir de nombreux biens de prestiges dont les plus remarquables sont retrouvés enfouis dans de monumentales tombes tumulaires – à La Heuneburg et Hochdorf en Allemagne par exemple, à Bourges, Vix et maintenant Lavau.

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    Source : Lci.tf1.fr

    http://www.inmysteriam.fr/courrier-archeologique/decouverte-exceptionnelle-dune-tombe-princiere-celte-dans-laube.html

  • Guerre en Ukraine : entretien exclusif avec l’association Vostok France solidarité Donbass

    L’une des conséquences du conflit au Donbass (Ukraine) entre forces de Kiev et séparatistes est la grave crise humanitaire qui touche les populations civiles. Pour leur venir en aide s’est constituée l’association Vostok France solidarité Donbass. Nous avons rencontré sa présidente Elena Ruffo-Kovriguina. L’association dispose, en plus d’un site, d’un compte Facebook et d’un compte Twitter.

    Bonjour, pouvez-vous rappeler l’objet de voter association ? Quel son rôle ?

    L’association Vostok France solidarité Donbass est une association humanitaire qui a été créée au mois d’août dernier afin de venir en aide à la population civile ukrainienne, sans distinction de son origine et de son religion, fuyants ou restants dans les zones de combats militaires à l’est de l’Ukraine.

    A qui venez-vous en aide ?

    Aujourd’hui notre aide est principalement concentrée sur la population civile de la région du Donbass à l’Est de l’Ukraine qui est ravagée par la guerre civile depuis 10 mois. La population que nous aidons ce sont des enfants, des femmes, des personnes âgées. Ces personnes ont survécu sous les bombes et les obus de longs mois, dans le froid, sans alimentation convenable, sans médicaments.

    Pourquoi aidez-vous ces populations ?

    Les villes et les infrastructures sont détruites, le système de santé presque inexistant suite à ces destructions massives et au blocus économique et bancaire instauré par le gouvernement ukrainien. Et au-delà, 5000 morts civiles dons 800 enfants, d’après le rapport de l’ONU… Le 21 janvier le gouvernement ukrainien a instauré l’interdiction de sortie du territoire du Donbass par la mise en place de barrages policiers, empêchant l’acheminement d’aide humanitaire ! Les médias occidentaux et ukrainiens ne parlent pas de cette crise humanitaire dont le représentant officiel de l’UNICEF en Ukraine qualifie comme une crise sans précédent.

    Pourquoi avez-vous manifesté samedi 21 février à Paris devant l’ambassade d’Ukraine ? Avez-vous bénéficié d’une participation importante ?

    Si nous nous sommes réunis le 21 février dernier devant l’Ambassade de l’Ukraine, c’est pour crier au gouvernement ukrainien et au monde entier notre inquiétude, notre douleur, notre compassion pour ces gens qui sont abandonnés à leur sort, mais aussi pour exiger du gouvernement ukrainienne et de la communauté internationale l’organisation de l’aide humanitaire massive en direction de la population civile du Donbass.

     

    Si nous parlions de mobilisation il faut noter trois facteurs :
    - tout d’abord l’opinion publique en France ainsi qu’en Europe est très mal informée et renseignée sur cette crise et la situation de la population civile du Donbass,
    - un grand nombre de personnes qui nous soutient habite dans toutes les régions de France,
    - et ensuite, le 21 décembre a été un jour de chassé-croisé de vacances d’hiver.

    Tenant compte de ces facteurs, on peut dire que la mobilisation a été satisfaisante, d’autant plus que tout au long de la préparation de cette manifestation nous avons reçu de nombreux soutiens sur Facebook. Et depuis le 21 février le nombre de dons a aussi augmenté, donc on peut considérer, que les gens ont entendu notre appel.

    Comment analysez-vous les accords de Minsk ?

    En ce qui concerne des accords de Minsk : pour nous il est très important que les combats militaires s’arrêtent et les gens du Donbass puissent enfin trouver la paix, se reposer dans le calme, sortir dehors des sous-sols et de retrouver la vie normale. Quoi que cette vie normale ne sera pas facile, suite, comme j’ai déjà dit, aux destructions massives des villes, des villages et des infrastructures – donc pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz. Et le pire, c’est la famine et les conditions anti-sanitaires de la vie sur les ruines.

    Cela va-t-il permettre d’améliorer la situation des populations du Donbass, tout au moins de faciliter l’aide humanitaire à destination de ces populations ?
    Est-ce que l’aide humanitaire va arriver plus facilement au Donbass maintenant, après les accords de Minsk ? Oui, à la condition que la communauté européenne s’y mette, à la condition que l’aide humanitaire soit envoyer par les grands ONG qui commencent à arriver sur place.

    Mais aussi que la communauté européenne exige du gouvernement ukrainien la création des couloirs d’accès pour l’aide humanitaire, car au jour d’aujourd’hui la région du Donbass se trouve en état de blocus par les forces de police et de l’armée ukrainienne.

    Dans le cas contraire, la population civile de cette région, qui a déjà subi des pertes importantes par des hostilités, sera exterminée par la famine, les maladies et le froid.

    http://fr.novopress.info/183315/guerre-en-ukraine-entretien-exclusif-avec-lassociation-vostok-france-solidarite-donbass/#more-183315

  • Les enfoirés et les déchets

    « La chanson des Enfoirés n’en finit pas de faire polémique explique le site du Figaro, puisque deux camps s’affrontent depuis la publication de Toute la vie, le nouveau titre du groupe d’artistes » écrit par Jean-Jacques Goldman. « D’un côté, des artistes accusent la chanson de creuser un fossé entre les jeunes et les vieux et de l’autre, des personnalités se sont élevées pour la défendre ». Nous sommes loin ici de la querelle des anciens et des modernes, mais assurément en plein  dans le grotesque quand le très abimé Joey Starr explique sur son compte instagram qu’« avec les paroles (de ce morceau) on est presque sur les traces du FN ». L’omniprésent Jacques Attali qui a décidemment un avis sur tout, y va également de son  commentaire sur tweeter: «J’ai toujours détesté Les Enfoirés. Leur dernier clip est un monument de vulgarité et de haine des jeunes ». La réaction de M. Goldman n’a pas manqué de finesse en répliquant en retour que la vraie vulgarité consiste surtout à « plagier » des livres pour écrire les siens. Et oui M. Attali,  n’est pas  Ernst Jünger qui veut…

     La pire des vulgarités c’est surtout de se résigner à la tiers-mondisation de notre pays, à une pauvreté à laquelle tente de remédier pratiquement, quoi qu’on pense sur le fond des Enfoirés bobos, les restos du cœur. Une paupérisation imputable aux politiciens de l’UMPS lesquels tentent de nous faire croire qu’ils ne sont pour rien dans le décrochage dramatique la France, (ex) cinquième puissance économique mondiale

     La vulgarité en politique c’est-à-dire le manque d’élévation, consiste certainement à nier le réel, à le travestir à des fins grossières ou prosaïques. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cette vulgarité là habite l’’ensemble des partis du Système qui s’échinent depuis quarante ans, pour préserver  prébendes et fromages,  à jeter l’opprobre sur une opposition nationale coupable de proposer aux Français une alternative patriotique à l’ euromondialisme

     La vulgarité c’est aussi de considérer comme des abrutis les millions de Français qui votent FN à l’instar, exemple parmi d’autres,  d’un  François Bayrou  qui,  invité hier de LCP, a repris les propos d’Olivier Besancenot, de Nicolas Sarkozy ou  de Jean-Christophe Cambadélis. Il a ainsi pour la énième fois  jugé  le moment dangereux car « si le Front National l’emportait, ses idées et ses thèses sont mortelles pour la France ». Thèses mortelles ? Assurément pas pour notre pays, mais peut être en effet pour le parti de l’étranger, les réseaux, lobbies, officines qui ont pris le contrôle de notre démocratie  confisquée , qui sont à la tête de notre démocrature, d’une caste que M. Bayrou prétend pourtant combattre.

     La vulgarité c’est de traiter les Français qui se tournent vers le vote FN et Marine Le Pen  comme des sous-hommes, des parasites  qui prospéreraient sur le fumier démocratique. Dans Le Parisien  hier, François Hollande trahissant le fond de sa pensée,  a dit vouloir « aller les chercher, les arracher même » (comme des mauvaises herbes), « pour leur parler et les convaincre ». Il a été certes un cran largement  en dessous du député UMP de Paris Claude Goaguen expliquant  en  mars  2011 que «  le FN est un parti de primates et l’on ne discute pas avec les primates. »

     L’ostracisme bas de plafond, il est de nouveau visible ces dernières heures du côté de la CFDT qui vient de lancer  une procédure d’exclusion à l’encontre  de Christian Allais, chauffeur routier de 54 ans, membre depuis quatre ans de  la CFDT construction/bois en Vendée « pour y défendre certains droits » a-t-il expliqué. Le tort de M. Allais ? être favorable à la justice sociale, à un programme de protectionnisme intelligent et de priorité nationale, ce qui l’a conduit à être  candidat sous les couleurs FN  dans le canton de Chantonnay pour les élections départementales.

     « Les valeurs du FN n’étant absolument pas en phase avec les valeurs  de la CFDT (noyautée  de longue date par les trotskystes, NDLR), une procédure d’exclusion est prononcée » a indiqué Pascal Vrignaud, secrétaire général de la CFDT Vendée. En mars  dernier  deux adhérents de la CFDT engagés au FN pour  les municipales,   un délégué syndical dans le Maine-et-Loire à Saumur et l’élu d’un Comité d’entreprise en Ardèche avaient exclus pour les mêmes motifs…

     La vulgarité réside aussi dans l’art de la diversion constate Bruno Gollnisch, la joute pathétique opposant UMP et PS qui se renvoient depuis trente ans la responsabilité de la montée en puissance du vote FN. Tentative vaine d’occulter une vérité toute simple : le FN prospère sur leurs échecs, leurs mensonges, leurs reniements, leurs impuissances… et parce que l’opposition nationale propose une autre voie!

     Cela n’empêche pas l’UMPS de nous rejouer éternellement la même mauvaise pièce de boulevard. Le sarkozyste (futur juppéiste si le vent tourne)  Gérald Darmanin, député-maire UMP de Tourcoing, qualifiait mardi la très impopulaire Christiane Taubira de  « tract ambulant pour le FN ». Ce qui n’est pas entièrement faux au vu du laxisme délirant dont fait preuve cette ex militante indépendantiste guyanaise  et actuelle ministre de la Justice, qui désespère également le peuple de gauche.

     La réponse Mme Taubira vaut son pesant de cacahuètes : « lorsqu’une personne (M. Darmanin, NDLR) est à ce point indifférente aux dégâts considérables qu’il peut produire par ses paroles qui sont des insultes, qui sont surtout des déchets même de la pensée humaine, je n’en attends rien ». Déchets de la pensée humaine… auxquels seraient donc apparentés dans l’esprit de Mme Taubira , suivant son  même raisonnement et en toute logique, les Français qui eux  votent FN?  Qu’en termes délicats ces choses là sont dites…

    http://gollnisch.com/2015/03/05/les-enfoires-et-les-dechets/

  • « Chouette, revoilà les années Trente ! » par Georges FELTIN-TRACOL

    Le 29 octobre 2012, alors que s’amplifiait la participation à la « Manif pour Tous » contre la loi Taubira sur l’homoconjugalité, le porte-parole du P.S., David Assouline, estimait que « la droite est en pleine dérive et prend de plus en plus pour modèle celle des années trente ». Sans le savoir, ce sénateur de Paris inaugurait une mode éditoriale concrétisée au dernier trimestre 2014 par la parution de deux ouvrages au titre révélateur.

     

    Les auteurs des Années 30 sont de retour (1) et des Années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard (2) appartiennent à une gauche plus ou moins sociétalistes et gendéristes. Ils sont surtout obnubilés par une réitération de l’histoire, à savoir le bégaiement en 2014 – 2015 d’événements survenus quatre-vingt ans plus tôt. Ainsi comparent-ils les intenses négociations diplomatiques entre le président russe Vladimir Poutine, le président ukrainien, Petro Porochenko, notre « Flamby » hexagonal et le chancelier allemand Merkel à la conférence de Munich de septembre 1938. Quelques mois plus tôt, d’autres personnalités simplistes confondaient l’annexion de la Crimée par la Russie à celle des Sudètes par le Reich allemand, voire au coup de Prague de mars 1939…

     

    Les rédacteurs de ces deux ouvrages ne se contentent pas d’établir des parallèles entre la situation européenne d’hier et d’aujourd’hui. Ils craignent revivre ce que leurs aïeux ont vécu. Ils considèrent par exemple que Dieudonné et Soral seraient de nouveaux Céline, qu’Éric Zemmour, par ses polémiques, remplace Charles Maurras, que le Front national de Marine Le Pen reprend la trajectoire opportuniste des anciennes Croix-de-Feu devenues après leur dissolution en 1936 un Parti social français qui auraient peut-être remporté les législatives de 1940, que Laurent Bouvet, Jean-Claude Michéa, voire Christophe Guilluy, entrent dans les « champs magnétiques » non pas du fascisme, mais d’un populisme conservateur rance, que les chantres de la démondialisation, Arnaud Montebourg et Emmanuel Todd, répètent les diatribes néo-socialistes d’un Marcel Déat…

     

    Journalistes institutionnels et signataires de ces essais ignorent sûrement que l’intérêt pour les années 1930 remonte en France à 1998 avec le n° 50 de la revue annuelle Nouvelle École. « Les années trente, écrivait Alain de Benoist, ont été des années de feu. Elles ont vu l’entrée dans la modernité se systématiser par tout (3). » Assimiler notre temps présent à cette décennie remuante relève d’une vaine spéculation et de la recherche, volontaire ou non, d’un supposé croque-mitaine bouffeur de gentils Bisounours… transgenre (?).

     

    En dépit d’une crise économique féroce, il serait dérisoire de comparer les deux périodes. Rien que dans le domaine de la pensée politique, qui serait l’équivalent actuel des non-conformistes français, de la Révolution conservatrice austro-allemande ou des premiers cénacles eurasistes exilés à Prague et à Paris ? Quelle revue jouerait un rôle comparable à celui d’Esprit (qui existe encore), de L’Insurgé, de Combat ? Qui poursuit les travaux inachevés de L’Ordre nouveau ? Qui seraient les nouveaux Georges Valois et Bertrand de Jouvenel ? Certes, il y eut la « Jeune Droite », puis, quarante ans après, la « Nouvelle Droite ». Faut-il pour autant en conclure à l’émergence prochaine d’une « néo-jeune droite » à un moment où le clivage gauche – droite perd de sa pertinence ?

     

    Bien sûr, des périodiques représentent l’anti-conformisme actuel : Réfléchir et Agir, Synthèse nationale,Éléments, Rébellion, Terre et Peuple, Militant, Présent, Minute, Rivarol, Faits et Documents, L’Action Française… Ils ne sont plus isolés. Grâce à Internet, existent enfin d’autres émetteurs de pensée alternative au « politiquement correct » en vigueur dans les médiats du Système. Il y a des radios vraiment libres tellesRadio Courtoisie ou l’émission « Méridien Zéro », une télévision indépendante (T.V. Libertés), une kyrielle de sites rebelles (Euro-Synergies, Métapo Infos, Vox N.-R., Polémia, Jeune Nation, Solidarisme, etc.). Certes, les impressionnantes manifestations de l’automne – hiver 2012 – 2013 contre Taubira ainsi que d’autres démonstrations de force populaires comme l’extraordinaire « Jour de Colère » du 26 janvier 2014 ont pu être apparentées aux défilés ligueurs des années Trente. Mais toutes ces similitudes apparentes ne prouvent pas une résurgence de la décennie 1930 en ce premier quart du XXIe siècle.

     

    Par ces temps incertains, il importe de savoir concilier la ténacité combative du début des années 1960, l’envie – très hussard – de déplaire propre aux années 1950, l’impérieux sentiment de résister et de bâtir une vraie Europe des années 1940, et l’esprit magnifique de révolte des années 30 : la différence des enjeux exige une approche nouvelle et un apport salvateur de solutions novatrices. Toutefois,  quelques exégètes rabougris pensent revivre avec effroi la dernière décennie de l’avant-guerre, eh bien, qu’ils en soient hantés ! Souhaitons pour notre part que les belles années Trente puissent nous inspirer pour les défis tant de l’heure que de demain !

     

    Georges Feltin-Tracol

     

    Notes

     

    1 : Renaud Dély, Claude Askolovitch, Pascal Blanchard et Yves Gastaut, Les années 30 sont de retour. Petite leçon d’histoire pour comprendre les crises du présent, Flammarion, coll. « Documents Sciences humaines », Paris, 2014.

     

    2 : Philippe Corcuff, Les années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard, Éditions Textuel, coll. « Petite encyclopédie critique », Paris, 2014.

     

    3 : Alain de Benoist, « Présentation. Les années Trente », dans Nouvelle École, n° 50, 1998, p. 1.

    http://www.europemaxima.com/

  • Nicolas Sarkozy une fois de plus désavoué par son camp

    Décidément, entre la politique du fric et celle de l'éthique, Sarkozy a fait son choix.

    « Moi, personnellement, je n’y serais pas allé. Mais dans une démocratie, on ne peut pas empêcher quatre gugusses de faire ce qu’ils veulent. » Tels ont été les propos tenus par le président de l’UMP Nicolas Sarkozy, interrogé sur le voyage de parlementaires français en Syrie.

    Ce mardi 3 mars, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP a exprimé le « soutien unanime » du parti à leur collègue Jacques Myard, en rappelant ce que sont les fonctions de parlementaires : « Nos collègues n’étaient pas en Syrie en tant que représentants de leur groupe ou de leur formation politique, mais dans le cadre de leur mandat parlementaire, et donc, à partir de là, on rejette toutes les critiques et attaques personnelles qui ont pu être portées contre les uns et les autres. » Et d’ajouter avec bon sens : « Si on veut enrichir notre politique étrangère, on a aussi besoin d’avoir des députés qui se déplacent sur le terrain. »

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  • Jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à contrôler internet

    Jean-Yves Le Gallou répond à Présent sur les projets liberticides de Christiane Taubira en matière d’internet et de droit de la presse. Extraits :

    "La censure sur internet est un très vieil objectif du politiquement correct mais cela n’a jamais fonctionné. J’ai siégé de 1994 à 1999 à la commission des libertés, au Parlement européen. Commission des libertés, en novlangue, cela signifie commission de la répression des libertés. Le chef du groupe socialiste, dans cette commission, passait son temps à expliquer qu’il fallait contrôler internet pour combattre les sites « pédophiles, révisionnistes et racistes ». Ce chef de groupe socialiste a fait une très belle carrière puisqu’il est devenu président du Parlement européen : il s’agit de Martin Schulz… Mais jusqu’à maintenant, personne n’a réussi à contrôler internet. Entre l’épée et le bouclier, l’épée a toujours un coup d’avance, surtout s’agissant d’un réseau mondial. Avec des Etats qui ont des législations différentes, avec des technologies qui évoluent, toutes les censures ont vocation à être contournées.

    Alors faut-il ne s’inquiéter de rien ?

    Si, car malgré tout il y a trois choses préoccupantes. D’abord la volonté de contourner la justice avec une décision administrative préalable, ce qui signifie absence de débat et de contradiction. Ensuite la volonté de compléter la censure publique par la censure privée, avec l’intervention directe auprès des fournisseurs d’accès. Enfin la volonté de sortir les délits d’opinion du droit de la presse, au nom de la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie et j’en passe. [...]

    L’événement Charlie a été utilisé de façon extraordinaire. Première semaine : liberté d’expression généralisée ; deuxième semaine : attention, liberté d’expression restreinte pour les « idées de haine ». L’expression désigne tout simplement les idées politiquement incorrectes, comme par exemple dire que l’immigration n’est pas bonne pour la France. La sidération de l’opinion, obtenue par la mobilisation de tous les moyens de propagande, a servi à faire avancer un projet antérieur. [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html