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  • Persécutions : le pape dénonce notre silence complice

    Hier, au terme du chemin de croix :

    "Ô Christ crucifié et victorieux, ton Chemin de Croix est la synthèse de ta vie, il est l’icône de ton obéissance à la volonté du Père; il est la réalisation de ton amour infini pour nous, pécheurs ; il est la preuve de ta mission ; il est l’accomplissement définitif de la révélation et de l’histoire du salut. Le poids de ta croix nous libère de tous nos fardeaux.

    Dans ton obéissance à la volonté du Père, nous prenons conscience de notre rébellion et de notre désobéissance.

    En toi, vendu, trahi et crucifié par ton peuple et par ceux qui t’étaient chers, nous voyons  nos trahisons quotidiennes et notre infidélité habituelle.

    Dans ton innocence, Agneau immaculé, nous voyons notre culpabilité.

    Dans ton visage giflé, couvert de crachats, et défiguré, nous voyons toute la brutalité de nos péchés.

    Dans la cruauté de ta Passion, nous voyons la cruauté de notre cœur et de nos actions.

    Dans ton sentiment d’ « abandon », nous voyons tous ceux qui sont abandonnés de leurs familles, de la société, de l’attention et de la solidarité.

    Dans ton corps écorché, écartelé et déchiré, nous voyons les corps de nos frères abandonnés au long des routes, défigurés par notre négligence et notre indifférence.

    Dans ta soif, Seigneur, nous voyons la soif de Ton Père miséricordieux qui, en Toi, a voulu embrasser, pardonner et sauver l’humanité.

    En toi, amour divin, nous voyons encore aujourd’hui nos frères persécutés, décapités et crucifiés pour leur foi en Toi, sous nos yeux, et souvent avec notre silence complice.

    Imprime, Seigneur, en nos coeurs, des sentiments de foi, d’espérance, de charité, de douleur pour nos péchés et conduis-nous au repentir de nos péchés qui t’ont crucifiés.

    Conduis-nous à transformer notre conversion en paroles en conversion de vie et en actes.

    Conduis-nous à conserver en nous un souvenir vivant de ton visage défiguré, pour ne jamais oublier le prix immense que tu as payé pour nous libérer.

    Jésus Crucifié, fortifie en nous la foi, pour qu’elle ne s’écroule pas devant les tentations ; ravive en nous l’espérance, pour qu’elle ne se perde pas en suivant les séductions du monde ; garde en nous la charité, pour que nous ne nous laissions pas tromper par la corruption et par la mondanité. Enseigne-nous que la Croix est le chemin de la Résurrection.

    Enseigne-nous que le Vendredi Saint est la route de la Pâque de lumière : enseigne-nous que Dieu n’oublie jamais aucun de ses enfants et ne se lasse jamais de nous pardonner et de nous embrasser dans sa miséricorde infinie.

    Mais enseigne-nous aussi à ne jamais nous lasser de demander pardon et de croire dans la miséricorde – sans limites - du Père.

    Âme du Christ, sanctifie-nous,

    Corps du Christ, sauve-nous,

    Sang du Christ, enivre-nous,

    Eau du côté du Christ, lave-nous,

    Passion du Christ, fortifie-nous.

    Ô bon Jésus, exauce-nous.

    Dans tes blessures, cache-nous.

    Ne permets pas que nous soyons séparés de toi.

    De l’ennemi défends-nous.

    À notre mort appelle-nous.

    Ordonne-nous de venir à toi,

    Pour qu’avec tes saints nous te louions,

    Dans les siècles des siècles, Amen.

    Michel Janva

  • Islande : le gouvernement étudie la possibilité d’enlever aux banques le pouvoir de créer de la monnaie

    Attendons la décision finale des instances politiques islandaises. Affaire à suivre.

    Vu sur 7sur7 : La proposition est étudiée dans un rapport signé par un parlementaire du Parti du progrès (centriste, au pouvoir), Frosti Sigurjonsson. Cet entrepreneur et économiste avait déjà été l’un des artisans du processus d’annulation de la dette immobilière des ménages lancé en mai, afin de rétablir les finances du grand nombre d’Islandais étranglés par des emprunts contractés avant la crise financière de 2008.

    Crises financières
    Sa proposition, à la demande du Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson, tente de rompre avec un système qui a entraîné l’île dans une succession de crises financières.

    D’après une étude de quatre économistes de la banque centrale publiée lundi, le pays en a connu « plus de 20″ depuis 1875, les crises « graves » arrivant « tous les quinze ans en moyenne ».


    Inflation
    Pour M. Sigurjonsson, le problème vient de l’emballement du crédit chaque fois que l’économie accélère. La Banque centrale d’Islande n’arrive pas à l’endiguer et il dégénère en inflation, prise de risque exagérée et spéculation, menace de faillites bancaires et interventions étatiques coûteuses.

    En Islande comme dans toutes les économies de marché modernes, la banque centrale contrôle la création de monnaie en pièces et billets, mais pas toute la création de monnaie, qui intervient dès qu’une banque commerciale accorde un crédit. Elle ne peut que tenter de l’influencer par ses outils de politique monétaire.

    « Système de monnaie souveraine »
    La proposition est de mettre fin au privilège concédé à des acteurs privés, en faveur d’une architecture dirigiste appelée « système de monnaie souveraine ».

    La banque centrale déterminerait le rythme de la création monétaire en fonction des besoins perçus de l’économie. »Le pouvoir de créer la monnaie est maintenu séparé de celui de décider comment cette monnaie nouvelle est utilisée », a souligné M. Sigurjonsson. Et « comme pour le budget de l’État, le Parlement débattra de la proposition du gouvernement pour l’allocation de la nouvelle monnaie ».

    Qu’en pense le premier ministre ?
    Les banques garderaient la gestion des comptes et moyens de paiement, ainsi que la fonction d’intermédiaires entre épargnants et emprunteurs. Le sort de la proposition reste incertain car le premier ministre n’a pas donné d’avis définitif.

    « Les conclusions seront une contribution importante à la discussion à venir, ici et ailleurs, sur la création et la politique monétaires », a-t-il déclaré dans un communiqué.

    http://www.contre-info.com/islande-le-gouvernement-etudie-la-possibilite-denlever-aux-banques-le-pouvoir-de-creer-de-la-monnaie#more-37436

  • La droite et sa primaire, un changement profond de culture politique

    Pour la droite, c'est un profond changement de culture politique: habituée depuis le général De Gaulle à la figure tutélaire d'un chef, elle s'apprête à choisir son candidat pour 2017 par une primaire ouverte au centre, voulue la plus démocratique possible.

    Suivant l'exemple des socialistes et de sa primaire de 2011, l'UMP organisera la sienne le 20 novembre 2016, invitant des candidats centristes à y participer. Un second tour, plus que probable, est prévu le 27 novembre. 

    Les modalités pratiques ont été fixées par un groupe de travail représentant les principaux ténors de l'UMP, candidats déclarés ou pas encore - Alain Juppé, François Fillon, Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, Xavier Bertrand ou Nathalie Kosciusko-Morizet. Elles devraient être entérinées par le prochain bureau politique de l'UMP, le 7 avril. 

    Juppéistes et fillonistes espèrent que l'UMP fera "aussi bien" que le PS avec 2,9 millions d'électeurs à l'automne 2011. Un tel socle irait bien au-delà des seuls sympathisants UMP, davantage portés à voter pour Sarkozy que pour leurs champions. Le député de Paris compte sur les libéraux anti-Sarkozy pour faire pencher la balance de son côté. Le maire de Bordeaux espère qu'une base élargie aux électeurs centristes le favorisera. 

    Jeudi, M. Juppé a mis en garde contre un scrutin qui serait "bidouillé", menaçant, si c'était le cas, de se présenter en 2017, faisant ainsi du premier tour de la présidentielle une primaire à droite. 

    Selon une version provisoire de la "charte d'organisation de la primaire", publié dans Le Monde du 3 avril, les électeurs éventuels - inscrits sur les listes électorales, ou ayant 18 ans à la date de l'élection présidentielle - devront s'acquitter de la somme de deux euros par tour. 

    Ils devront également signer la déclaration suivante: "J'adhère aux valeurs de la droite et du centre. Je m'engage pour l'alternance et pour le redressement de la France". 

    - Faux suspense -

    La charte précise que chaque candidat à la primaire doit s'engager "à soutenir publiquement le candidat à la présidence de la République désigné à l'issue de la primaire et à prendre part à sa campagne". 

    Le seuil de parrainages, mais qui pourrait être revu à la baisse à la demande de Xavier Bertrand ou NKM, est pour le moment fixé à au moins 25 parlementaires, au moins 250 élus répartis sur un minimum de 30 départements, au moins 2.500 adhérents répartis sur un minimum de 15 départements. 

    Ces conditions ne sont pas valables pour les autres partis (UDI...) qui fixeraient les leurs s'ils décidaient de participer à cette pré-présidentielle. 

    La primaire aura lieu avec un bulletin papier dans au moins 8.000 bureaux de vote. 

    "Ce système, qui transforme l'élection présidentielle à deux tours en élection à quatre tours, aura des conséquences majeures sur la Ve République mais c'est la meilleure solution à la compétition interne de notre famille politique", se félicite Guillaume Larrivé, secrétaire national de l'UMP chargé de la Réforme des institutions. 

    Seules trois personnalités UMP sont sur les rangs pour le moment. Outre les anciens Premiers ministres Fillon et Juppé, Christian Estrosi, député-maire de Nice et ancien ministre, a confirmé le 20 mars sa candidature, même face à Sarkozy. 

    Occupé, depuis son élection à la tête de l'UMP, en novembre, à rassembler sa famille politique, éprouvée par deux ans de luttes internes, l'ex-chef de l'Etat laisse planer un faux suspense. "Je n'ai pas dit que moi-même serai candidat, il n'y a pas d'obligation", a-t-il encore dit le 24 mars. 

    La candidature de M. Sarkozy ne faisant pas de doute dans son camp - d'autant que la victoire des départementales a conforté son leadership sur la droite - une question cruciale doit encore être débattue. A quel moment de la campagne le président-candidat du parti doit-il quitter ses fonctions' Et qui prend la tête de l'UMP après la primaire' "On n'en est qu'au début des discussions", prévient un proche de Juppé.

    afp via l'express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/d_france/EuklEFlAApRjVTXckJ.shtml

  • L'Europe accule les gouvernements rétifs à l'échec

    L'analyse économique de François Reloujac dans Politique Magazine d'avril.

    "Il ne se passe pas un jour sans que les médias n’évoquent le « Grexit » (la sortie de la Grèce de l’euro), les tribulations du gouvernement français face à une Commission européenne qui la somme de respecter ses engagements financiers et la « politique non conventionnelle » suivie par la BCE. Le point commun à tous ces sujets ? La décomposition avancée de l’Europe.

    Les débats autour de la situation en Grèce montrent à quel point l’absence de solidarité entre les états européens – assumée par les divers gouvernements et alimentée par les médias – est patente. On a beaucoup glosé sur le manque d’honnêteté des Grecs lorsqu’ils sont entrés dans la zone euro et sur la façon dont les partis successivement au pouvoir ont utilisé la monnaie unique en vertu de leurs intérêts partisans jusqu’au moment où le peuple s’est révolté, pour l’instant uniquement dans les urnes. On a beaucoup moins fait allusion aux décisions européennes qui ont nui (l’euro fort), ou nuisent encore (l’embargo russe décrété dans le cadre de la crise ukrainienne), à l’économie grecque. Mais depuis qu’un gouvernement improbable est sorti des urnes, menaçant l’establishment politique, l’Union européenne a décidé de jouer la politique du pire. Le 10 mars dernier, le commissaire Dijsselbloem déclarait ainsi cyniquement que « s’il y a une pression sur la liquidité de l’état grec, cela pourrait accélérer la mise en œuvre des réformes » imposées par la « Troïka », quoiqu’elles aient déjà montré leur nocivité absolue.

    En fait la Commission européenne a peur. Peur que l’exemple grec ne devienne contagieux, à commencer par l’Espagne prochainement. Il faut donc, par tous les moyens, acculer le gouvernement Tsipras à l’échec. Tout le monde s’y met, hors de Grèce. Des chaînes de télévision qui rediffusent d’anciens reportages sur l’actuel ministre grec de l’économie en détournant le sens de ses positions. Jusqu’aux journaux les plus importants qui déforment sciemment les mesures proposées par le gouvernement grec, notamment pour lutter contre la fraude fiscale. Le but est toujours le même : déconsidérer ce gouvernement aux yeux de l’opinion publique européenne et pousser le pays vers la sortie de l’UE Même la Banque centrale européenne s’y est mise en imposant à la Grèce des mesures spéciales qui vont au-delà de ce que prévoit le respect des traités.

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    Paula Corbulon