Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 43

  • Un sénateur « Les Républicains » pour le financement public des mosquées

    François Grosdidier, sénateur « Les Républicains », a pris la parole hier soir au Sénat hier soir, pour expliquer, comment il a financé la construction d’une mosquée, avec l’argent public, dans sa commune de Woippy, en Moselle. Cette décision a fait suite aux prières de rue répétées dans cette commune. Il promeut, dans son discours, le rattrapage du nombre de mosquées par rapport aux églises notamment. Reconstituons son syllogisme : au nom de la neutralité républicaine, il faut que toutes les religions soient mises sur un pied d’égalité. Or, selon lui, interdire les financements publics et les financements étrangers pour les mosquées revient de facto à priver de culte les musulmans en France : les musulmans appartiennent à des catégories défavorisées, incapables de financer elles mêmes leurs mosquées. Donc, il faut que l’État subventionne la construction de mosquées.
    Toute la duplicité du parti « Les Républicains » est mise à jour.

    http://fr.novopress.info/

  • Ernst Jünger : « Je m’incline devant ceux qui sont tombés »

    Eléments a publié ce texte inédit en français d’Ernst Jünger, allocution prononcée en juin 1979, en tant qu’invité d’honneur des fêtes commémoratives de Verdun, dans une traduction de François Poncet. 
    Le 24 juin 1979, Ernst Jünger avait été invité par René Vigneron, le maire de Verdun et Henri Amblard, président de la société des Aveugles de guerre français, à participer à une cérémonie d’hommage aux morts de la Première Guerre mondiale. L’allocution qu’il prononça à cette occasion, devant l’association « Ceux de Verdun », a été publiée en Allemagne sous la forme d’une édition privée tirée à 25 exemplaires seulement (Ansprache zu Verdun. 24. Juni 1979, Karl Thomae, Biberach 1979). Elle était inédite en français. Eléments en publie le texte intégral. 
         « J’eus l’impression que mon adresse fut reçue avec sympathie », écrit Ernst Jünger dans son Journal (Soixante-dix s’efface, volume 2, Gallimard, Paris 1985, p. 448). « Quant à savoir si cela sert à quelque chose au sein d’un monde menacé de nouvelles catastrophes, ajoute-t-il, je n’ose en décider. Tout de même, lorsqu’ensuite, je me tins à côté d’Amblard, l’aveugle, mon bras passé dans le sien, tandis qu’un régiment de la garnison défilait devant nous : ce fut un instant d’harmonie. » 
    Je m’incline devant ceux qui sont tombés. 
         Chers amis de toutes nations, chers camarades et anciens combattants :
         L’invitation de l’ancienne et célèbre ville de Verdun à présider, en compagnie du cher Henri Amblard, les cérémonies du souvenir de la Grande Bataille livrée en ces lieux m’a profondément ému. Je vous remercie de l’honneur que vous m’avez fait par ce geste, à moi et à mes compatriotes. Je compte cette invitation au nombre des présages favorables, car Monsieur le Maire l’a accompagnée de ces mots : « Il faut que l’anniversaire de la bataille de Verdun cesse d’être une manifestation à caractère seulement nationaliste pour devenir un appel à la paix entre les nations. »
         A ce genre d’appel, on se plaît à répondre. Et je suis convaincu qu’il ne s’agit pas seulement d’un geste d’honneur de bonne volonté mutuelle, mais que s’annonce par là un tournant historique – une embellie de toute l’atmosphère. Monsieur le Maire nourrit le vœu que Verdun devienne la Capitale de la Paix. Le lieu me semble y avoir vocation, d’autant qu’il a inauguré, en 843, avec le traité de partition de l’empire franc, la séparation de nos deux peuples.
         Nous ne voyons plus aujourd’hui la bataille de Verdun du même œil qu’en 1916, et il se peut que dans une centaine d’années, on porte encore un autre jugement. Les idées changent avec les générations ; lorsqu’on regarde en arrière, les faits acquièrent un aspect nouveau, qui bien souvent stupéfie. Dès cette époque, à l’évidence, l’âge des guerres nationales tirait à sa fin. Ce qui explique l’acharnement des combats, leur durée quasiment sans fin, leur lente extinction sans résultat stratégique. Douaumont est plutôt un symbole de souffrance, plutôt un Chemin de Croix que le lieu d’un événement décisif, comme le sont Austerlitz ou Sedan.
         Rétrospectivement, les fronts se confondent : les adversaires semblent cernés par des périls qui leur sont communs, plus forts que la volonté des grands chefs et le courage des individus : le matériel acquiert une puissance écrasante, la terre une énergie volcanique, et le feu ne menace plus d’anéantir l’un ou l’autre, mais les deux camps sans distinction. A l’époque, entassés dans les entonnoirs, on s’imaginait encore que l’homme était plus fort que le matériel. Nous étions dans l’erreur, on le voit bien aujourd’hui.
    L’homme est la mesure des choses, et non l’inverse
    Au quotidien, le progrès se fait lentement, par érosion pour ainsi dire. Et puis il y a des effondrements, comme si une voûte s’écroulait. Nous sommes perdus, à moins que nous ne changions de système. Je me souviens surtout de deux attentats de ce genre contre mon équilibre intérieur. Le premier effroi m’a frappé comme une multitude de gens : il s’empara de moi lorsque j’appris, en été 1945, la nouvelle d’Hiroshima ; je l’ai perçue tout d’abord comme une rumeur montée des enfers.
         Ce signe de feu titanesque marqua la fin d’une ère ancienne, le début d’une ère nouvelle. L’histoire semblait perdre son sens : dans l’anéantissement de cette ville lointaine se reflétait également la fin des guerres classiques et de leur gloire, d’Achille à Alexandre, de César au Grand Frédéric et à Napoléon.  
         Même terreur sourde lorsque j’appris voici peu que des cervelles techniciennes étaient parvenues à élaborer des automates pour jeu d’échecs devant qui, à brève échéance, le plus fort des joueurs ne pourra plus que s’incliner. 
         Chaque jour ou peu s’en faut, nous apprenons un progrès dans le chiffrage du monde : un trait de plus dans le tableau d’une agression qui menace de nous mettre tous échecs et mat. Il s’agit là du royaume des jeux et de la liberté spirituelle, au premier chef celle de l’artiste et sa force de création.
         Le problème nous fut posé, sans que nous nous en rendions compte, dès cette époque-là, devant Verdun et sur la Somme, et en termes matériels. Entretemps nous en avons pris conscience, il nous incombe à présent de le résoudre en son fond, en remettant en honneur cette vérité que l’homme est la mesure des choses, et non l’inverse.
         La puissance croissante des automates et de l’automatisme intellectuel, le chiffrage de la vie qui menace tout individu, le rend manipulable, nous ont dès cette époque fait sentir que nous sommes sur une voie où l’enjeu, si haut qu’il puisse être, se consume lui-même.
         C’est une vaste question. Plutôt que de m’y plonger et m’y perdre, je préférerais aborder les souvenirs qui me lient personnellement à la ville de Verdun ; ils sont au nombre de trois. La première fois que j’ai mis les pieds à la citadelle de Verdun, c’était en 1913, lorsqu’après m’être sauvé de l’école je me suis engagé pour servir dans la Légion étrangère. Bien que mon père m’ait promptement fait revenir de Sidi Bel Abbès, je puis dire que j’ai porté aussi l’uniforme français, même si ce ne fut que pour peu de temps. 
    Nous marchions plein de courage 
    Et je n’aurai garde d’omettre de faire mention de l’honnête sergent de ville que je priai de m’indiquer le bureau de recrutement. Le brave homme me regarda atterré, avant de me dire : « Jeune homme, mon pauvre ami, faites n’importe quoi, mais pas ça. »
         Je le remercie encore, après tout ce temps. Dans la paix, dans la guerre, j’ai souvent rencontré des amis inconnus qui voulaient me venir en aide, sans les avoir toujours écoutés.
         La deuxième fois, j’ai marché sur la ville sans parvenir jusqu’à elle – c’était au printemps 1915, aux Eparges. A l’époque, on appelait cela le « baptême du feu » ; nous marchions plein de courage, l’enthousiasme était grand. Tout était encore comme nous l’avions entendu de la bouche de nos grands-pères, puis à l’école. Dès le début je fus touché et me retrouvai à l’hôpital. Certes, contrairement à mon très honoré coprésident, blessé devant Verdun à pareille époque, je me rétablis très vite. Mais mon régiment, les fusiliers hanovriens à l’insigne de Gibraltar, ne fut plus jamais engagé dans cette grande bataille, et combattit sur la Somme.
         C’est aujourd’hui la troisième fois que j’entre en contact avec votre ville, et c’est la plus réjouissante : la forteresse ouvre ses portes à un ami.
         Permettez-moi de faire un bilan : l’époque de l’inimitié entre nos deux peuples, d’une inimité à quoi l’on nous formait dès le plus jeune âge, est révolue. Assurément l’individu ne saurait se soustraire aux grands conflits, il va de soi qu’il les dispute avec les siens, auprès des siens. Entretenir la sympathie, comme le firent Frédéric et Voltaire, est toujours possible, même si c’est moins aisé aujourd’hui qu’à l’âge baroque. Adversaire, lorsque les circonstances le réclament, mais non ennemi. Agon, et non polemos.
         L’homme n’apprend pas grand-chose de l’histoire : sinon, la Seconde Guerre mondiale nous eût été épargnée, comme bien d’autres désagréments. Toutefois, dans notre cas précis, il semble que nous soyons parvenus à donner l’exemple.
         Lorsque nous songeons aux conflits qui aujourd’hui nous affligent, une question se pose : ne devrions-nous pas, à l’échelle planétaire qui est la nôtre, commencer tout de suite au point même où tant de détours, tant de sacrifices nous ont conduits ?  
    Eléments n°151

  • L'Algérie en 1956

    Un de nos lecteurs, qui se décrit comme "Pied-noir de la 4e génération", a voulu réfuter l'expression "les crimes et les horreurs commis pendant les 132 ans que dura la colonisation de l'Algérie (article de Bernard Lugan de ce matin) et nous propose à cet effet un extrait du Guide Michelin de 1956. Très instructif...

    (Cliquer sur les images pour les agrandir)

    Guide Michelin - p. 16

    Guide Michelin - p. 17

    Marie Bethanie  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Douze ans de chaos au Proche-Orient : le FN avait (encore) vu juste

    Une fois n’est pas coutume, l’hebdomadaire Minute a  apporté cette semaine  son soutien  à Florian Philippot. Nous l’avons évoqué, le  vice-président du FN  se retrouve « traîné devant la justice française par le Qatar » pour avoir, notamment lors d’un débat sur BFM le 19 janvier dernier,  face au député socialiste Alexis Bachelay, vice-président du groupe d’amitié France-Qatar, évoqué l’implication de cet émirat dans le financement du terrorisme  fondamentaliste. Si l’empathie des dirigeants de l’RPS, qui font pourtant  profession de droit de l’hommisme,  pour ce totalitaire  et richissime petit  pays peut sembler « étrange », les affirmations des dirigeants frontistes ne   reposent pas sur  du vent.   Un constat, ou à tout le moins une  hypothèse disent les frileux,  étayé par moult rapports émanant de différents gouvernement –dont ceux récemment  du Trésor  et du secrétariat d’Etat américains- les déclarations, études  et analyses de nombreux spécialistes du renseignement et autres  journalistes d’investigation.

     Au-delà même du cas du Qatar ou de l’Arabie saoudite,  c’est bien  le jeu trouble de certain cénacles à   Washington, avec le soutien  de quelques-uns  ses alliés atlantistes,   qui  est aussi plus largement en accusation.   Le grand imam de l’université Al-Azhar du Caire,  Ahmed Al-Tayyeb, avec lequel s’est entretenu  fin mai Marine Le Pen dans la capitale égyptienne, n’a pas hésité à pointer l’instrumentalisation cynique des milices djihadistes par des Etats occidentaux  qui affirment les combattre. Invité  au congrès   coorganisé par la communauté de Sant’Egidio à Florence (Italie)  mardi dernier, Ahmed Al-Tayyeb ne s’est pas contenté de prôner le « dialogue entre les civilisations. »

     Un article du quotidien La Croix relayant une dépêche de l’Afp le rapporte, « cette figure de  autorité de l’islam sunnite », pour « sa première visite officielle en Europe depuis sa prise de fonction en 2010 » a relayé  « l’avis de  l’homme de la rue arabe , qui pense que l’Occident  n’est pas du tout étranger  à l’apparition de Daech (Etat islamique, NDLR)  et  n’est pas sérieux  dans son opposition au groupe islamiste. »

     Selon l’imam, « les armes de Daech sont des armes américaines», « l’Amérique et le monde auraient ainsi pu démanteler Daech  en un seul jour  mais cet  ordre mondial veut le chaos ». « L’État Islamique est fonctionnel pour les grandes puissances qui ne veulent pas que cette région se développe aux côtés d’Israël  a-t-il affirmé. »

     Un chaos islamo-djihadiste généré directement il y a douze ans  par l’éradication   programmée par l’Oncle Sam  de l’Irak de  Saddam Hussein. Il convient de le rappeler à l’occasion de la mort le 5 juin de l’Irakien  Tarek Aziz à l’âge de 79 ans,   ministre des Affaires étrangères  de 1983 à 1991 puis  vice-Premier ministre  jusqu’à la destruction de cet Etat laïque.

     Très malade –diabétique, il souffrait aussi de problèmes artériels  et cardiaques-  condamné à une mort lente, Tarek Aziz  l’attendait  comme une délivrance. Arrêté à son domicile,  emprisonné en 2003, remis par les Américains au pouvoir chiite, il  avait été condamné à mort en 2010 sous le chef d’accusation de  «meurtre délibéré et crimes contre l’humanité».  En l’embastillant, en le tuant à petit feu, on  a voulu faire taire Tarek Aziz, l’empêcher de dire  sa vérité. « Je crois en la parole des témoins qu’on assassine » disait Pascal …

     Peine capitale prononcée,  rappelait Jean-Michel Vernochet sur Boulevard voltaire,  en raison de «la répression contre les partis religieux chiites, ceci après l’attentat dont il est l’objet en 1979 à Bagdad, à l’université Al-Moustansiriya. Le Conseil de la Révolution adopte alors une résolution punissant de la peine capitale la simple appartenance au parti Al-Daawa et à l’Organisation de l’action islamique (…). « Remarquons que notre chère intelligentsia n’en finit jamais de se lamenter sur le sort des résidents des  couloirs américains de la mort» , « mais (n’a) jamais un traître mot sur les inhumaines conditions de détention d’Aziz. Deux poids, deux mesures. »

     Sur le site du Point, en octobre 2010,  le journaliste Pierre Beylau  notait pourtant que « le rôle » de ce fidèle de Saddam Hussein,  « le tenait fort éloigné des actes de répression  (…). La peine capitale est infligée à cet homme malade de 74 ans pour un motif des plus flous, son rôle dans l’élimination des partis religieux. Il ne s’agit évidemment pas de justice mais d’une pure vengeance politique. »

     « Jadis, soulignait-il,  Tarek Aziz était reçu dans toutes les capitales occidentales avec les honneurs dus à son rang. Il était le numéro deux et la figure présentable du régime de Saddam Hussein. On lui déroulait le tapis rouge à Paris, on l’appréciait à Washington (…). C’est lui qui avait négocié en 1984 le rétablissement des relations diplomatiques américano-irakiennes avec l’administration de Ronald Reagan ».«Vous appréciez beaucoup en France les dirigeants du Golfe. Mais lorsqu’ils viennent chez vous, ils s’intéressent aux call girls. Moi je vais à l’Opéra, nous confia-t-il un jour un tirant sur son éternel Havane ».

     Un homme cultivé, francophile, francophone  qui, écrivait  pour sa part  M. Vernochet, était  « né de confession catholique en 1936, près de Mossoul, région aujourd’hui ravagée par l’État islamique ». « Assyro-Chaldéen », «  Tarek Hanna Mikhaïl (Jean-Michel) Issa adhéra très tôt à la doctrine du nationalisme arabe, le Baas, qui selon lui  associe le socialisme au panarabisme, liant ainsi l’homme à sa culture, à son vécu et à sa civilisation . Idéologie conçue par le chrétien syrien Michel Aflak, dont la statue sera brisée à la chute de Bagdad. Après la défaite, à l’issue de la guerre israélo-arabe de juin 1967, l’année suivante, en juillet 1968, Saddam Hussein et Tarek Aziz, en charge de la presse, organisent le coup d’État qui portera le Baas au pouvoir. Un binôme inamovible jusqu’à la chute du régime vingt-quatre ans plus tard en mars 2003 ».

     Un dirigeant irakien  qui était pénétré de  l’importance  civilisationnelle de voir perdurer les communautés chrétiennes  dans ce Proche-Orient  berceau du christianisme. Une  conviction partagée par Saddam Hussein sous l’autorité duquel les chrétiens d’Irak étaient protégés,  comme ils le sont encore dans les zones encore aux mains du régime du  baasiste Bachar el-Assad en Syrie. Dans une  conférence sur l’islamisme donnée à Nantes le 6 juin,  notre camarade Thibaut de La Tocnaye  rappelait notamment qu’à la fin des années 80, l’Irak avait fourni  des armes aux combattants chrétiens libanais pour un montant de  plus d’un milliard de dollars…

     En septembre 2005, une délégation de l’association humanitaire dirigée par Jany Le Pen et Jean-Michel Dubois,  SOS enfants d’Irak –un million  de bébés et de gamins  irakiens furent victimes du blocus décrété par les Etats-Unis dans les années 90-   s’était rendue en Jordanie pour y  apporter une aide matérielle aux réfugiés irakiens, rencontrer des officiels. Délégation, à  laquelle s’était joint Bruno Gollnisch,  qui  lors de ce déplacement avait pu aussi  manifester son soutien à  la femme de Tarek Aziz et à sa famille, quasiment privées de tout contact avec ce dernier.

    Bruno Gollnisch  était au nombre des parlementaires qui,  «(n’abandonnant)   pas les gens dans la détresse », avait porté le cas de Tarek Aziz « devant le Parlement européen, pour tenter de réveiller la conscience des Européens, de faire bouger les choses». «Le sort réservé au chrétien Aziz expliquait alors Bruno,  est emblématique de celui des autres chrétiens d’Irak depuis l’occupation de leur pays par l’armée américaine . Une communauté chrétienne menacée comme elle ne l’a jamais été depuis la création de l’Etat irakien ».

     Le moins que l’on puisse dire est que ces dix dernières années, les craintes et les avertissements de Bruno Gollnisch,  du FN et de ses dirigeants ont été tragiquement confirmés par les faits. Un Front National qui avait (encore) vu juste.

    http://gollnisch.com/2015/06/12/douze-ans-de-chaos-au-proche-orient-le-fn-avait-encore-vu-juste/

  • Le 9e Rima rend hommage aux Hmongs qui ont combattu en Indochine

    Une cérémonie en hommage aux combattants hmongs s’est déroulée ce lundi matin au quartier du 9e Rima à la Madeleine, à l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux morts pour la France en Indochine.
    Sept habitants de Cacao ont été décorés de l’étoile forêt. Pendant la guerre d’Indochine (1946-1954), cette médaille était remise aux éclaireurs indochinois qui se distinguaient par leur courage et leur combativité. Aujourd’hui, le 9e Rima la remet toujours à ses meilleurs combattants. Sur les sept Hmongs décorés hier, quatre ont combattu aux côtés des Français, trois sont des descendants de combattants.

  • "Faire sauter les digues avec le Front national"

    C'est la grande peur de la gauche. Dans le Vaucluse, le président sortant, le socialiste Lovisolo déclare :

    "Après les premières séances publiques et les réunions des différentes commissions, force est de constater que l'accord moral, le pacte de confiance et de responsabilité passés avec la Droite républicaine est mis à mal par le président Maurice Chabert. Je crains que nous allions vers un blocage de l'institution, et ce ne sera pas de notre fait, nous la Gauche."

    Qu'est-ce qui, aujourd'hui plus qu'en mars, pourrait rendre cet accord caduc ?

    "Au lendemain du premier tour, pour faire barrage à l'Extrême Droite, nous avons retiré nos candidats arrivés troisièmes et qui pouvaient se maintenir, et nous avons appelé à voter pour le binôme UMP. Nous avons fait le job, et bien au-delà. Nous pouvons considérer que, d'une façon ou d'une autre, la Gauche est partenaire de la victoire UMP dans 5 des 6 cantons où la Droite a été élue. Aujourd'hui, Maurice Chabert semble l'avoir oublié et préfère visiblement s'appuyer sur l'Extrême Droite que sur la Gauche pour gouverner le Département. Nous le constatons au sein des commissions ou lors de la mise en place des différentes structures, comme le Sdis. [...]

    "Maurice Chabert est en train de poser un marqueur en instaurant de fait une cogestion avec le FN. Il fait sauter les digues entre la Droite républicaine et l'Extrême Droite. À quelques mois des Régionales, c'est un véritable tournant et je souhaite vivement que soit reposée à Gauche la question du désistement républicain."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Europe veut la PMA pour tous (Présent 8374)

    Le 8 juin, le Parlement européen a voté par 321 voix pour et 281 contre, une résolution qui entre autres, vise à « encourager les états membres à promouvoir la PMA » (procréation médicalement assistée) en l’étendant à tous, dont les homosexuelles. L’assemblée de Strasbourg apparaît une nouvelle fois comme le principal foyer de subversion des mœurs et de la loi naturelle dans l’espace européen.
    La résolution Noichl, du nom de l’élue sociale-démocrate qui l’a déposée, viole également le principe de subsidiarité qui, officiellement du moins, est celui de l’Union européenne. La famille, l’éducation, la santé, restent de la compétence des États, la PMA ne devrait donc pas être traitée par l’Europe, mais celle-là le fait quand même grâce au cheval de Troie de l’égalité entre les sexes et au nom de la lutte contre les discriminations. Le rapport s’intitule : « la stratégie de l’Union européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes pour 2015-2020. »8374-P1
    En réalité, ce que l’on veut imposer, c’est l’égalité de genres. Le mot « genre » revient 83 fois dans la résolution qui exhorte les États à développer « une stratégie anti-discrimination plus vaste et à établir une feuille de route distincte pour les personnes LGBTI », c’est-à-dire homosexuelles et transsexuelles. En conséquence, elle incite « à promouvoir la procréation médicalement assistée et à mettre un terme à la discrimination dans l’accès au traitement favorisant la fertilité et à l’aide à la procréation ».
    Certes, une résolution parlementaire n’est pas contraignante juridiquement, mais elle est fortement incitative, elle indique aux États ce qu’ils devraient faire, sous peine de déroger à l’égalité et à se rendre coupables de « discrimination » : c’est le chantage au politiquement correct. C’est aussi un appui pour fonder les réclamations éventuelles de particuliers devant la Cour européenne des droits de l’homme.
    Le gouvernement français, lui, est acquis ! Il soutient à Strasbourg ce qu’officiellement il refuse à Paris ! En effet, Manuel Valls, par l’intermédiaire du Secrétariat général du gouvernement, a demandé, dans un courriel du 30 mars, aux députés européens français de voter en faveur de la résolution de Maria Noichl, alors que François Hollande a annoncé qu’il attendait, pour se prononcer sur la PMA pour les célibataires, l’avis du Comité consultatif national d’éthique !
    La résolution demande également de « remettre en question les stéréotypes et les structures, ainsi qu’à partager les exemples de bonnes pratiques visant à vérifier si le matériel pédagogique utilisé jusqu’à présent représente les rôles des femmes et des hommes de manière stéréotypée ». Les bonnes pratiques ayant remplacé les bonnes mœurs, il s’agit sans doute de censurer, d’expurger, d’interdire les livres scolaires qui ne seraient pas conformes à l’idéologie du genre. L’Église catholique ayant renoncé à l’index, les élus européens vont-ils en restaurer un autre qui condamnera les instruments pédagogiques jugés sexistes ? Là-dessus, Marie Noichl peut compter sur Najat Vallaud-Belkacem qui est déjà à l’ouvrage.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/