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  • Le FN : un parti très capable pour des solutions efficaces

    D’un côté, nous avons des partis de gouvernement qui ont alternativement échoué. De l’autre, une formation politique qui n’a encore jamais gouverné le pays.

    Le Parisien du 14 juin publie un sondage qui devrait « interpeller » : 90 % des Français ont une mauvaise opinion des partis politiques. Ce score n’est pas une surprise, mais il devrait tout de même amener les partis qui « concourent à l’expression du suffrage » selon notre Constitution, à se poser quelques questions sur leur légitimité. On sait que les notions de pays réel et pays légal sentent le soufre dans notre République engoncée dans ses préjugés, mais tout de même : ce score mériterait peut-être, de la part de nos politiques, un petit examen de conscience.

    Ce sondage a poussé la cruauté jusqu’à classer les partis selon trois critères : proximité avec les Français, honnêteté et capacité à faire des propositions efficaces. Là aussi, les résultats sont sans appel. En tête pour la proximité, le Front national avec 22 %, qui ainsi est conforté dans son image de parti populaire. De leur côté, le PS et Les Républicains sont loin derrière le parti de Marine Le Pen, ex-æquo, avec seulement 12 %. Parti d’élus, de notables, écuries présidentielles : on a tout dit sur ces deux partis et les deux congrès qui ont eu lieu dernièrement n’ont pu que conforter l’opinion dans ce sens.

    À la question « Parmi les sept partis suivants, quel est celui que vous jugez le plus honnête ? », les sondés placent en tête EELV et le MoDem avec 17 %, le FN venant juste derrière avec 16 %. LR et le PS se retrouvent encore une fois au coude à coude, loin derrière, avec respectivement 10 et 9 %. Sans tomber dans le réducteur « tous pourris », il faut reconnaître que ces deux partis ont leur lot de mis en examen et de condamnés que les autres partis ne peuvent aligner !

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  • Démasqués

    Paris-Match consacrait vendredi sur son site  un article sur cette  incarnation  de l’idéologie mondialiste qu’est le Club Bilderbeg dont le but officiel est  de «favoriser le dialogue entre les Etats-Unis et l’Europe». Il  réunissait jeudi  à Telfs-Buchen, dans un  hôtel du Tyrol autrichien,  140 personnalités pour débattre des problèmes mondiaux et des remèdes à y apporter … « Depuis quelques années, Bilderberg communique un peu plus sur ses activités afin de dissiper les rumeurs qui décrivent ce club où se croisent tous les pouvoirs -politiques, financiers, militaires et médiatiques- comme un clan secret qui déciderait seul du destin du monde. Mais, comme à l’ordinaire rien ne filtre de la teneur exacte des discussions ». Les anglo-saxons (Nord-Américains et britanniques)  y sont les  invités les plus nombreux, « signe du   tropisme atlantiste de Bilderberg ». « La France arrive en 3ème position avec dix représentants: Laurence Boone, conseillère économique de François Hollande ; Henri de Castries, président d’Axa et du comité de direction du Bilderberg ; Nicolas Baverez, membre du comité d’éthique du Medef et de l’Institut Montaigne, éditorialiste au Point ; Laurent Bigorgne, de l’Institut Montaigne ; Patrick Calvar, directeur de la DGSI ; Alain Juppé, ancien Premier ministre et candidat probable à la présidentielle 2017 ; Gilles Kepel, spécialiste de l’islam, professeur à Sciences-Po Paris, Catherine Pégard, ancienne journaliste au Point, ex-conseillère de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui à la tête du Château de Versailles ; Jean-Dominique Senard, patron de Michelin. C’est en progrès (sic) par rapport à la réunion de 2014 à laquelle n’avaient participé que six français, dont Emmanuel Macron et Fleur Pellerin».

     Si  la Grèce ne compte que trois représentants (…) » et la Russie un seul, « Sergei Guriev, économiste et professeur à l’Institut des études politiques, farouche opposant à Vladimir Poutine », « parmi les invités hors UE et USA, on compte une importante délégation turque (…)  représentants turcs (qui)  ont été conviés pour discuter de politique intérieure au lendemain des élections législatives, et peut-être de la perspective d’une adhésion de la Turquie à l’UE plutôt que la lutte contre l’Etat Islamique. Rappelons que les Etats-Unis soutiennent de longue date l’entrée de la Turquie dans l’UE ».

     Un pressing de l’Etat profond américain en faveur de cette adhésion turque qui trouve de nombreux relais au sein des personnalités incontournables des  instances bruxelloises qui sont aussi,  il n’y a pas de hasard, les prosélytes les plus fanatiques de l’ultra libre échangisme, du sans-frontiérisme. Bruno Gollnisch dans l’hémicycle  européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était   président du Conseil, Mario Monti,  mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs, avait  vivement dénoncé leur  Europe de la « régression sociale ». MM. Monti et Draghi ayant  été d’ailleurs  comme par hasard « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la commission trilatérale, le groupe de Bilderberg. »

     « Google, relève l’article de Paris-Match,  accroît sa présence dans le cénacle Bilderberg avec Eric Schmidt le patron de Google (qui fait par ailleurs partie du comité de surveillance du groupe Bilderberg), le britannique Demis Hassabis, à la tête de Google Deep Mind, le département d’intelligence artificielle du géant du Web, et Regina Dugan, vice-présidente de Google et ancienne directrice du Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), l’agence de développement et de recherche du département de la Défense des États-Unis. Cette dernière est la cible privilégiée des sites conspirationnistes qui rappellent son cheval de bataille: la puce RFID d’identification sous-cutanée aux innombrables applications pratiques».

      «Les autres représentants des nouvelles technologies sont Reid Hoffman, patron de LinkedIn et surtout Alex Karp, fondateur de Palantir Technologies, une entreprise spécialisée dans l’analyse des données (…). Alex Karp et Regina Dugan illustrent par leur carrière louvoyante entre des sociétés high-tech et des agences gouvernementales US de la défense et du renseignement, la très grande proximité entre trois des thèmes abordés cette année à la réunion Bilderberg: l’intelligence artificielle, le cybersécurité et le terrorisme. La nouvelle loi sur le renseignement portée par Manuel Valls et Bernard Cazeneuve s’inscrit au cœur de ce tryptique. Le directeur général de la Sécurité intérieure, Patrick Calvar, est donc en bonne compagnie »…

     Ces cercles un peu occultes décrit par Bruno Gollnisch peuvent légitimement inquiéter les Français  que  les partis dits de gouvernement ont dépouillés de pans entiers de leur souveraineté au  profit d’entités supranationales. Pourtant, à en croire un sondage BVA pour Orange et iTÉLÉ publié dimanche, ce serait le FN qui n’inspirerait « pas confiance » en termes de moralité et d‘honnêteté, à 75% des Français…même si un électeur sur quatre serait prêt à voter pour les listes frontistes aux régionales en décembre. Le PS, lui  n’inspirerait  pas confiance à 67% des Français, Question ambigüe posée aux électeurs, qui peut être interprétée en tout cas de différente manière,  56% des sondés qualifient le FN de  parti « comme les autres »  (+3 points par rapport au précédent sondage en avril).

     Autre enquête d’opinion, Odoxa  pour le Parisien publié samedi, et qui vient en partie sérieusement amender celle que nous évoquions à l’instant,  plus de  neuf Français sur dix  ont une mauvaise opinion des partis politiques, qu’ils jugent pas  crédibles, pas honnêtes, pas capables de proposer des solutions efficaces  politiques. A contrario,  le FN   est  conforté dans son image de « parti populaire » (22%), « le  plus proche des préoccupations des Français » ( 23%  contre 12% pour le PS et LR), le  plus  capable  (22%) de proposer « les solutions les plus efficaces » (LR, 17%; PS, 13%).

     Sur le site du magazine Challenges.fr  samedi, le très antifrontiste Maurice Szafran constate épouvanté  que  « la litanie des pourcentages est accablante – la preuve indiscutable d’une défiance d’airain, la marque sans cesse renouvelée d’une rupture démocratique, la condamnation d’un système institutionnel, celui de la Ve République qui, jusque-là, avait su fournir les preuves de son efficacité. L’écheveau est en ruines».

     Dans ce contexte, juge-t-il, « Sans retenir aucune leçon, avis ou conseil, Nicolas Sarkozy s’entête par  à cavaler derrière l’extrême droite. Cette tactique ne semble pas lui profiter. Aucune importance, il persiste, il s’entête. Dernier épisode en date : l’ex-chef de l’Etat, prenant le relais du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, pourrait remettre en cause l’un des principes essentiels de notre en vie en commun (sic) : le droit du sol. Méga polémique assurée dans les médias, crispations garanties au sein de LR puisque Alain Juppé, par exemple, dénoncera cette nouvelle et énième dérive, qu’il en profitera pour accroître son influence au centre droit et centre gauche, que toute cette scénographie politiquement par avance mise en place profitera, chacun le sait, au seul … Front National. Misère de la politique telle qu’elle est ».

     Misère surtout d’un Système  démonétisé,  de partis qui ont failli et que les Français rejettent  massivement avec un instinct finalement assez sûr ;  à charge pour l’opposition nationale  d’apparaître demain comme une alternative solide aux partis euromondialistes.

    http://gollnisch.com/2015/06/15/demasques/

  • 6 JUIN 1944, DÉBARQUEMENT DE L’AMGOT :

    L’AMGOT était l’acronyme de «  Allied Military Government of Occupied Territories« , c’est à direGouvernement militaire allié pour les territoires occupés. l’AMGOT était constitué par un corps d’officiers anglo-saxons, préalablement formé à l’administration des affaires civiles dans des écoles spécialisées, c’était une organisation qui dépendait des états-majors alliés, dont elle formait une section.
    L’AMGOT avait donc pour mission d’assurer l’administration civile des territoires libérés ou occupés par ses forces armées, en Europe comme en Asie. Selon les pays libérés, sa tâche était plus ou moins aisée.
    Le Danemark et la France ont refusé cette administration, arguant du fait que leurs gouvernements étaient légitimes mais prisonniers de la présence allemande sur leurs territoires.
    Une monnaie a été émise en principe pour chaque pays. Concernant le type de billet à fabriquer pour la France, l’inscription  » République française  » y était initialement prévue. Mais Roosevelt s’insurgea du projet avec sarcasme:  » Comment savez-vous quel type de gouvernement en France il y aura après la guerre ? Peut-être sera-ce un empire ou encore une monarchie. Fidèle à mes principes, je ne veux en aucune façon indiquer le type de gouvernement qu’il y aura. » En revanche, figura sur ces billets la devise républicaine : Liberté, Egalité, Fraternité.

    Ce sont donc ces billets que refusa avec énergie le général de Gaulle, qu’il qualifia de fausse monnaie ! Il l’évoqua d’ailleurs dans ses Mémoires de guerre : « Les troupes et les services qui s’apprêtent à débarquer sont munis d’une monnaie soi-disant française, fabriquée à l’étranger, que le Gouvernement de la République ne reconnaît absolument pas. » Quoi qu’il en soit, cette monnaie débarqua bien avec les soldats alliés le 6 juin 1944. La polémique sur la monnaie était alors déclenchée pour plusieurs semaines.

    Billets AMGOT2

    Charles-de-Gaulle à Alain Peyrefitte : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne!

    Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
    « Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !

    Lorsque Churchill avait annoncé à de Gaulle le projet du débarquement en Normandie, excluant la présence d’unités françaises, de Gaulle lui fit le reproche de se mettre aux ordres de Roosevelt au lieu de lui imposer une volonté européenne.
    Churchill lui répondit :
    « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! »

    Une logique anglaise que les siècles n’ont jamais ternis…

    Bref ! Le 6 juin 1944, ne fut qu’une invasion de plus pour la France, et lorsque l’on voit aujourd’hui l’omniprésence américaine (dans notre vocabulaire, les chansons à la radio, les films hollywoodiens, les Mac do…etc) , force est de constater qu’ils l’ont réussi cette invasion ! Mais qu’attendre de plus d’une république, si ce n’est d’engendrer une classe politique trop faible pour faire face aux puissants….

    De gaulle 2

    Charles-de-Gaulle : « Vous croyez que les Américains et les Anglais ont débarqué en Normandie pour nous faire plaisir ? Ce qu’ils voulaient, c’était glisser vers le nord le long de la mer, pour détruire les bases des V1 et des V2, prendre Anvers et, de là, donner l’assaut à l’Allemagne. Paris et la France ne les intéressaient pas. Leur stratégie, c’était d’atteindre la Ruhr, qui était l’arsenal, et de ne pas perdre un jour en chemin.

    Churchill avait demandé à Eisenhower d’essayer de libérer Paris pour Noël. Il lui avait dit : « Personne ne pourra vous en demander davantage. »

    Eh bien si, nous étions décidés à demander davantage ! Le peuple de Paris s’est soulevé spontanément et il aurait été probablement écrasé sous les décombres, comme le peuple de Varsovie, s’il n’avait pas été soutenu. Mais il y avait des hommes qui, trois ans plus tôt, à Koufra, s’étaient juré de libérer Paris, puis Strasbourg. Ce sont eux qui ont libéré Paris avec son peuple.

    Citations extraites de : C’était de Gaulle, Tome 2 (Édition de Fallois Fayard 1997)

    http://www.actionroyaliste.com/

  • Électricité : Les clients d’EDF vont-ils payer le sauvetage d’Areva ?

    L’amalgame est inévitable entre les hausses réclamées par le patron d’EDF en vue d’un rattrapage tarifaire et le sauvetage d’Areva, pour lequel EDF est sollicité.

    Jean-Bernard Lévy, président d’EDF, aura-t-il la main moins lourde que ses prédécesseurs dans ses prétentions de relèvement tarifaire? Alors que, en 2009, Pierre Gadonneix réclamait à l’État une hausse de 20% sur trois ou quatre ans et que Henri Proglio, en 2013, estimait qu’une remise à niveau de 5% chaque année sur trois ans était nécessaire, l’actuel patron du groupe d’électricité s’en tiendrait à une augmentation de 2,5% par an sur trois ans, portant la hausse cumulée à un près de 8% sur la période. Ce qui n’est malgré tout pas négligeable, surtout en période d’inflation quasi nulle.

    Des formules sont établies, et les tarifs réglementés sont arrêtés par les ministres en charge de l’Énergie et de l’Économie, après avis de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Le politique a le dernier mot dans cette entreprise contrôlée à 85% par l’État. Ainsi, les précédentes demandes de hausses n’ont jamais été intégralement accordées.

    En fait, rien ne sert de vouloir pousser le bouchon trop loin. Les tarifs de l’électricité, auxquels les consommateurs sont très sensibles, ont une dimension trop politique pour que l’État s’en remette aux souhaits des patrons d’EDF.
    En euros constants, d’après la CRE, les prix de l’électricité en tarifs résidentiel avaient même baissé de 25% entre 1996 et 2008. Depuis, des réajustements ont été opérés (de l’ordre de 20% en cinq ans), mais jamais au niveau de ce qu’avaient réclamé les directions d’EDF. Certaines  augmentations ont été gelées comme en août 2014, impliquant par la suite des rattrapages au moins partiels.

    De sorte qu’aujourd’hui, selon la CRE, le tarif réglementé de l’électricité pour les ménages est environ, en euros constants, 8% plus bas qu’en 1996. Ce qui laisse un peu de marge à Jean-Bernard Lévy pour espérer que sa demande de hausse, qui viserait à revenir au niveau d’il y a vingt ans, soit prise en considération…

    Un «rattrapage» qui se superpose au sauvetage d’Areva

    Le patron d’EDF devrait bénéficier d’une oreille d’autant plus attentive que, confortant le rôle leader d’EDF de la filière nucléaire française, François Hollande, entouré de Manuel Valls, Segolène Royal, Emmanuel Macron, Michel Sapin et Laurent Fabius, a décidé le 3 juin que l’opérateur historique servirait de levier pour sortir Areva de ses problèmes financiers. «EDF a vocation à devenir actionnaire majoritaire de la filiale commune Areva NP qui rassemble les activités industrielles de construction de réacteurs, d’assemblage de combustible et de services», précise le communiqué de l’Elysée.

    L’opération est d’envergure: ce sont 37% du chiffre d’affaires d’Areva, soit 2,5 milliards d’euros, qui vont passer sous le contrôle d’EDF lorsque les modalités de l’opération auront été définies.

    Certes, EDF a le dos large: avec un chiffre d’affaires qui approche 73 milliards d’euros, le groupe a dégagé l’an dernier un résultat positif de 3,7 milliards d’euros. Mais l’électricien doit aussi faire face à de lourds programmes d’investissements, auxquels il a consacré 12 milliards d’euros l’an dernier.

    Et avec la mise à niveau des 58 réacteurs nucléaires français aux normes de sécurité établies par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après la catastrophe de Fukushima, pour un montant évalué au moins à 10 milliards d’euros, il serait bien imprudent de se lancer dans des aventures dispendieuses.  D’autant qu’EDF supporte déjà une dette de plus de 34 milliards d’euros.

    Et pourtant, c’est une affaire à deux milliards d’euros au moins qu’EDF va devoir boucler avec Areva.

    Officiellement, il n’est pas question de laisser croire que la demande de revalorisation de Jean-Bernard Levy ait un lien quelconque avec la reprise de l’activité d’Areva dans les réacteurs… même si l’information a été relayée par les médias quelques jours avant la réunion de l’Élysée.

    On en déduirait que l’opération serait financée par les consommateurs qui, eux, n’en tireraient aucun avantage. Ce qui pourrait déclencher une levée de boucliers, les ménages n’ayant pas vocation à supporter le coût des erreurs de gestion des entreprises publiques, c’est à dire, en l’occurrence, le sauvetage d’Areva.

    Aussi la direction d’EDF met-elle sur le compte d’un «rattrapage tarifaire» la demande de 2,5% par an sur trois ans. Ce qui, si l’on considère que 55% du chiffre d’affaires d’EDF est réalisé auprès des ménages et industriels de l’Hexagone, correspond à une rentrée additionnelle de l’ordre de 1 milliard d’euros par an.

    Autrement dit, en trois ans, le rattrapage en question couvrirait l’investissement dans les réacteurs d’Areva. Difficile de ne pas établir de corrélation. Une aubaine pour les opposants de tous poils! Mais pour Jean-Bernard Lévy, il s’agit de corriger une situation dans laquelle EDF vend sa production «en dessous de ses coûts de revient».

    Une électricité bon marché… sauf pour un Français sur cinq

    Pourtant, même avec l’application de cette hausse, la France continuerait de figurer en bonne place en Europe parmi les pays où l’électricité est bon marché. Selon les relevés opérés par Eurostat en 2014 sur les tarifs pratiqués pour les ménages, ils seraient en Allemagne supérieurs de 88% à ceux de la France, même chose pour le Danemark, alors qu’ils seraient plus élevés de 54% en Italie, 36% en Espagne, 21% au Royaume-Uni…

    La France n’est pas le pays où l’électricité est la moins chère, puisqu’elle l’est encore moins dans les pays d’Europe centrale et dans les pays baltes, mais la moyenne des prix des 28 membres de l’Union européenne reste supérieure de 28% au niveau français.

    Et même en tenant compte de l’augmentation de 2,5% appliquée au début 2015, une hausse de quelque 8% sur trois ans n’empêcherait pas les ménages français de continuer à profiter de tarifs toujours compétitifs de l’électricité comparativement aux autres ménages européens.

    Mais il n’est pas certain que l’argument fasse mouche dans le pays. Car en France, plus de 5 millions de ménages –soit 11,5 millions de personnes, représentant près d’un Français sur cinq– sont en situation de précarité énergétique. Tout relèvement tarifaire ne peut que les enfoncer un peu plus dans cette précarité, quelles que soient les comparaisons européennes que l’on puisse établir.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/384971-electricite-les-clients-dedf-vont-ils-payer-le-sauvetage-dareva#more-384971

  • Vallsgate : désolé, MM. Valls et Hollande, la polémique n’est pas close !

    Abus de bien social, mensonge, mépris, voilà ce que les Français pensent de l’affaire du voyage privé de Manuel Valls à Berlin. Lui parle d’erreur de communication, Hollande essaie maladroitement de tourner la page.

    Quand on lui demande si Manuel Valls n’a pas abîmé son image dans cette affaire, François Hollande coupe court: “Cette polémique est désormais close. Il a lui-même dit ce qu’il fallait. Il n’y a rien à ajouter.”
    Et pourtant, il y a ! Non seulement la vague d’indignation à l’encontre de M. Valls ne retombe pas, mais une association anti-corruption, le Front républicain d’intervention contre la corruption (Fricc), devrait saisir formellement la justice pour détournement de fonds publics après son déplacement en avion à Berlin pour la finale de la Ligue des champions.

    Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 77 % des Français étaient choqués du voyage de Manuel Valls à Berlin à bord du Falcon officiel en présence de ses deux enfants pour assister à la finale entre la Juventus et le Barça.
    Le sondage n’évoque pourtant pas les autres aspects de l’affaire qui choquent les Français :
    • Le mensonge au plus haut niveau de l’État pour couvrir le Premier ministre, avec Hollande qui évoque un rendez-vous officiel avec Platini
    • La bêtise dudit mensonge, alors que l’agenda de la FIFA est sur leur site web et qu’une minute de consultation suffit à lever le pot aux roses
    • Le mépris pour le peuple qu’induit l’attitude consistant à finalement n’avouer qu’une faute de communication et à annoncer qu’il remboursera la part de ses enfants.

    Et comme il n’apprend pas vite, après avoir utilisé les moyens de l’État à des fins récréatives, il affiche une fois de plus son mépris de l’argent public en allant faire un tour à la Réunion, suivi un jour plus tard par Najat Vallau Belkacem. Deux avions en 24 h ? Décidément, oui, le gouvernement est “exemplaire” !
    Le premier ministre tentera de démontrer, selon un conseiller de Matignon, que « le gouvernement a beaucoup fait pour l’outre-mer et que l’outre-mer est une priorité pour le gouvernement ». Bref, il est en campagne aux frais de l’État.

     

    Voici le quintuple scandale racontée au travers des réactions des internautes.

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  • Création d'un groupe souverainiste au Parlement européen avec le FN ?

    Le Front National y serait associé :

    "Le PVV de Geert Wilders est sur le point d’associer à lui assez de députés européens issus de différents pays afin de former un groupe. Le PVV (Pays-Bas), le Front National (FN), le FPÖ (Autriche), la Ligue du Nord (Italie) et le Vlaams Belang (Belgique) disposent ensemble de 37 députés. Afin de former un groupe, un minimum de 25 députés issus de 7 pays doivent être rassemblés. Geert Wilders déclare : « Nous y sommes à peu près ». Mais il ne veut pas donner de détail à propos des partis et députés qui s’associeront aux cinq partis cités. Il y a la possibilité qu’une conférence de presse ait lieu ce mardi 16 juin 2015 à Bruxelles."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen n'ira pas jusqu'à l'exclusion de son père

    Marine Le Pen a écarté dimanche l'exclusion pure et simple de son père du Front national, une issue dont Marion Maréchal-Le Pen considérait qu'elle constituerait une "humiliation" inutile.

    L'éviction de Jean-Marie Le Pen a été consacrée vendredi par la décision du FN de supprimer la présidence d'honneur du parti.

    Le bureau politique a voté, dans le cadre d'une réforme plus globale des statuts du parti, la suppression de l'article 11 bis relatif à la présidence d'honneur, qui permettait au père de Marine Le Pen d'être membre de droit de toutes les instances exécutives du parti.

    Cette fonction était "utilisée pour nuire à la volonté des adhérents du Front national", a justifié la présidente du FN sur BFM TV.

    "Il a choisi lui-même une posture qui a rompu en quelque sorte le lien contractuel entre le Front national et son fondateur", a-t-elle réaffirmé. "Je n'autorise personne à atteindre le Front national, à l'affaiblir, à entraver son avancée parce qu'il en va de l'intérêt supérieur du pays".

    Priée de dire si elle envisageait une exclusion, la dirigeante du FN a répondu : "Si nous l'avions voulu, nous l'aurions fait".

    "DES OPPORTUNITÉS RATÉES"

    La suppression de la présidence d'honneur, qui sera soumise en juillet à l'approbation des adhérents lors d'un congrès extraordinaire, fait suite à la suspension du co-fondateur du FN, le 4 mai, en raison d'une interview à l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol dans laquelle il réhabilitait notamment le maréchal Pétain.

    Invitée du "Grand Rendez-vous" Europe 1-Le Monde-iTELE, la députée du Vaucluse Marion Maréchal-Pen a expliqué être "allée dans le sens de Marine Le Pen" lors du bureau politique "après avoir hésité et réfléchi longuement".

    "Ce que je regrette, c'est qu'on en soit arrivé là", a-t-elle dit, soulignant que Jean-Marie Le Pen avait consenti un "geste fort" en retirant à son profit sa candidature aux régionales, en Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA).

    "Je pense qu'il y a eu peut-être des opportunités ratées de permettre une désescalade. C'était une concession importante pour lui qui est restée sans suite, malheureusement", a-t-elle déploré.

    L'élue avait estimé qu'une exclusion serait "un signal extrêmement négatif". "Ce n'est pas la peine d'aller jusqu'à l'humiliation de l'exclusion du mouvement".

    Pour Marion Maréchal-Le Pen, Jean-Marie Le Pen "n'est pas d'extrême droite".

    "Si le Front national était un parti d'extrême droite, je n'y serais pas, comme Marine Le Pen n'y serait pas. L'extrême droite répond à une définition précise : l'antiparlementarisme, l'autoritarisme et la doctrine basée sur la race. Ce sont des critères de science politique et objectivement le Front national ne répond pas à ces critères".

    notes :(Sophie Louet)

    source : Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFuFuZFZEMJLOTere.shtml