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  • De Le Pen à Marion Maréchal : l'évolution du vote Front national chez les catholiques

    Le sondeur Jérôme Sainte-Marie analyse l'évolution de vote Front national depuis les années 1980 jusqu'à aujourd'hui dans la population française qui se définit comme catholique.

    LE FIGARO. - Quelle est la part catholique de l'électorat Front national? Comment a-t-elle évolué depuis la création du parti en 1972?

    Jérôme SAINTE-MARIE. - Aux dernières élections européennes, le vote Front national était plus important parmi les Français se disant catholiques (27%) que parmi la moyenne d'entre eux (25%), tout en étant en retrait parmi les pratiquants réguliers (21%). C'est ce que l'on constate depuis un quart de siècle, les messalisants étant dissuadés de choisir le parti lepéniste du fait de la ligne épiscopale. Il n'en a pas toujours été ainsi: en 1984 puis en 1989, aux européennes, les pratiquants réguliers choisissaient davantage que les non-pratiquants un bulletin lepéniste (d'un ou deux points seulement, en fait). Souvenons-nous à ce sujet que Jean-Marie Le Pen figure en bonne place dans le document édité par les défenseurs de l'enseignement privé célébrant la mobilisation massive contre la loi Savary. La position de l'Eglise de France s'étant clarifiée au fil des ans, on observa une baisse du vote frontiste des catholiques pratiquants réguliers, qui passa de 13% à 7% entre 1988 et 1997, tandis qu'il progressait chez les non-pratiquants. Les dernières études montrent un retour des catholiques les plus engagés dans leur foi vers le vote lepéniste, ce qui est une conséquence non seulement de l'évolution impulsée depuis 2011 à la tête du Front national, mais aussi d'une actualité traumatisante.

    Le vote catholique est-il un enjeu pour les partis de droite - Les Républicains et le Front national? On remarque que la tentative de Nicolas Sarkozy de rallier cet électorat est récente…

    Le premier point à souligner est la tendance des catholiques à participer davantage aux scrutins que la moyenne des Français. Ainsi, pour la dernière élection, celle des départementales, 80% des catholiques pratiquants réguliers sont allés voter, au lieu de 67% des pratiquants occasionnels et de 52% des non-pratiquants. Il y a là un enjeu quantitatif évident. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a fait depuis longtemps de la séduction des catholiques un objectif prioritaire. Avant son élection, en 2004 il avait écrit Dieu, la République, les religions, l'espérance aux éditions Cerf et avec le dominicain Philippe Verdin. Une fois président, il a inventé le curieux concept de «laïcité positive», et valorisé le prêtre contre l'instituteur. Après les excentricités de son début de mandat, il a tenté de retrouver les faveurs de l'électorat catholique, mais le charme était éventé. Cependant, la dimension religieuse du vote restant fondamentale, il est cohérent que le leader des Républicains recherche à montrer son attachement au catholicisme. Il est aidé en cela par les violences de l'islamisme radical, qui ravivent les identités religieuses, même les plus enfouies. Disons simplement que Nicolas Sarkozy n'innove pas en ce domaine, ni par rapport à lui-même, ni en regard de la pratique des leaders de la droite en général.

    Le réveil conservateur initié par la Manif pour tous est-il à l'origine de la porosité des électorats LR et FN ?

    Oui, c'est un moment important de ce phénomène. En dépit de la prudence de la direction du Front national lors de la contestation de la loi Taubira, la Manif pour tous a construit un espace commun. Toute une jeune génération de militants, et donc sans doute de futurs cadres politiques, s'est construite dans ce mouvement. Les Républicains n'en sont pas le réceptacle naturel, du fait de leurs ambiguïtés sur le dossier. C'est un peu par défaut que le Front national en est le bénéficiaire. Les scores élevés de ses listes aux européennes dans l'ouest francilien en furent le signe. C'est une sorte de revival des années 1980, lorsque le parti de Jean-Marie Le Pen prospérait parmi les milieux catholiques mobilisés contre la loi Savary sur l'enseignement. Certaines personnalités frontistes comme Marion Maréchal-Le Pen s'inscrivent dans cette logique. L'exaltation des identités particulières qui fleurit ces dernières années en France a réveillé celle du catholicisme politique, l'actualité internationale fait le reste. Il y a donc une cohérence à ce que le vote catholique ne soit plus un obstacle à la progression du Front national.

    Eléonore de Vulpillières

    notes

    Jérôme Sainte-Marie a débuté sa carrière au service d'information du gouvernement et intégré successivement Louis Harris puis BVA avant de devenir directeur général adjoint de l'institut CSA. Il dirige aujourd'hui la société PollingVox, spécialisée dans les enjeux d'opinion.

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuupyyplAuSEcWXdPk.shtml

  • De Le Pen à Marion Maréchal : l'évolution du vote Front national chez les catholiques

    Le sondeur Jérôme Sainte-Marie analyse l'évolution de vote Front national depuis les années 1980 jusqu'à aujourd'hui dans la population française qui se définit comme catholique.

    LE FIGARO. - Quelle est la part catholique de l'électorat Front national? Comment a-t-elle évolué depuis la création du parti en 1972?

    Jérôme SAINTE-MARIE. - Aux dernières élections européennes, le vote Front national était plus important parmi les Français se disant catholiques (27%) que parmi la moyenne d'entre eux (25%), tout en étant en retrait parmi les pratiquants réguliers (21%). C'est ce que l'on constate depuis un quart de siècle, les messalisants étant dissuadés de choisir le parti lepéniste du fait de la ligne épiscopale. Il n'en a pas toujours été ainsi: en 1984 puis en 1989, aux européennes, les pratiquants réguliers choisissaient davantage que les non-pratiquants un bulletin lepéniste (d'un ou deux points seulement, en fait). Souvenons-nous à ce sujet que Jean-Marie Le Pen figure en bonne place dans le document édité par les défenseurs de l'enseignement privé célébrant la mobilisation massive contre la loi Savary. La position de l'Eglise de France s'étant clarifiée au fil des ans, on observa une baisse du vote frontiste des catholiques pratiquants réguliers, qui passa de 13% à 7% entre 1988 et 1997, tandis qu'il progressait chez les non-pratiquants. Les dernières études montrent un retour des catholiques les plus engagés dans leur foi vers le vote lepéniste, ce qui est une conséquence non seulement de l'évolution impulsée depuis 2011 à la tête du Front national, mais aussi d'une actualité traumatisante.

    Le vote catholique est-il un enjeu pour les partis de droite - Les Républicains et le Front national? On remarque que la tentative de Nicolas Sarkozy de rallier cet électorat est récente…

    Le premier point à souligner est la tendance des catholiques à participer davantage aux scrutins que la moyenne des Français. Ainsi, pour la dernière élection, celle des départementales, 80% des catholiques pratiquants réguliers sont allés voter, au lieu de 67% des pratiquants occasionnels et de 52% des non-pratiquants. Il y a là un enjeu quantitatif évident. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy a fait depuis longtemps de la séduction des catholiques un objectif prioritaire. Avant son élection, en 2004 il avait écrit Dieu, la République, les religions, l'espérance aux éditions Cerf et avec le dominicain Philippe Verdin. Une fois président, il a inventé le curieux concept de «laïcité positive», et valorisé le prêtre contre l'instituteur. Après les excentricités de son début de mandat, il a tenté de retrouver les faveurs de l'électorat catholique, mais le charme était éventé. Cependant, la dimension religieuse du vote restant fondamentale, il est cohérent que le leader des Républicains recherche à montrer son attachement au catholicisme. Il est aidé en cela par les violences de l'islamisme radical, qui ravivent les identités religieuses, même les plus enfouies. Disons simplement que Nicolas Sarkozy n'innove pas en ce domaine, ni par rapport à lui-même, ni en regard de la pratique des leaders de la droite en général.

    Le réveil conservateur initié par la Manif pour tous est-il à l'origine de la porosité des électorats LR et FN ?

    Oui, c'est un moment important de ce phénomène. En dépit de la prudence de la direction du Front national lors de la contestation de la loi Taubira, la Manif pour tous a construit un espace commun. Toute une jeune génération de militants, et donc sans doute de futurs cadres politiques, s'est construite dans ce mouvement. Les Républicains n'en sont pas le réceptacle naturel, du fait de leurs ambiguïtés sur le dossier. C'est un peu par défaut que le Front national en est le bénéficiaire. Les scores élevés de ses listes aux européennes dans l'ouest francilien en furent le signe. C'est une sorte de revival des années 1980, lorsque le parti de Jean-Marie Le Pen prospérait parmi les milieux catholiques mobilisés contre la loi Savary sur l'enseignement. Certaines personnalités frontistes comme Marion Maréchal-Le Pen s'inscrivent dans cette logique. L'exaltation des identités particulières qui fleurit ces dernières années en France a réveillé celle du catholicisme politique, l'actualité internationale fait le reste. Il y a donc une cohérence à ce que le vote catholique ne soit plus un obstacle à la progression du Front national.

    Eléonore de Vulpillières

    notes

    Jérôme Sainte-Marie a débuté sa carrière au service d'information du gouvernement et intégré successivement Louis Harris puis BVA avant de devenir directeur général adjoint de l'institut CSA. Il dirige aujourd'hui la société PollingVox, spécialisée dans les enjeux d'opinion.

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuupyyplAuSEcWXdPk.shtml

  • Mgr Rey : " Le FN, qu'on le veuille ou non, fait partie du paysage politique français"

    Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, répond au Figaro à propos de l'invitation de Marion Maréchal-Le Pen à une université d'été organisée par le diocèse. Extraits :

    Certains accusent l'Église de contribuer à la «dédiabolisation» du Front national. Que répondez-vous à cette accusation?

    Le FN, qu'on le veuille ou non, fait partie du paysage politique français, surtout dans le sud de la France. Ce parti représente 30 % de l'électorat français, et à Fréjus, il dirige la ville. On ne peut pas ignorer cette réalité. Il faut créer un dialogue, un débat, duquel le FN n'est pas exclu. L'Église n'est pas là pour rassembler des gens qui pensent comme elle. Nous invitons souvent, à l'OSP, des gens qui ne sont pas chrétiens. J'inviterai sans problème une personnalité d'extrême gauche!

    S'agit-il, selon vous, d'une rupture avec une tradition d'hostilité de l'épiscopat français à l'égard du parti lepéniste? Était-elle nécessaire?

    J'admets qu'il s'agit d'une position novatrice par rapport à une forme d'oukase qui consistait à mettre à distance le parti lepéniste. Il existe en effet un certain nombre de catholiques qui votent FN, c'est une réalité. Ces gens peuvent se sentir marginalisés. Notre objectif est de créer un dialogue de raison, une réflexion avec eux.

    Le programme du Front national vous parait-il compatible avec la doctrine de l'Église?

    Je ne suis pas là pour distribuer les bons points, ni pour excommunier. Je ne fais pas de classification des partis recommandables. Nous ne sommes pas un lobby, mais cherchons à favoriser le dialogue sociétal et à promouvoir les principes structurants pour une société: le respect de la dignité de la personne humaine de sa conception à sa mort, la solidarité, la subsidiarité et le dialogue social. Avec l'Observatoire sociopolitique, nous engageons chaque chrétien à s'engager dans la vie politique et à diffuser ces principes structurants, où qu'il soit. Il ne s'agit pas d'être complaisant, mais c'est l'occasion, au contraire, d'interpeller le FN sur son rapport à l'immigration, sa vision de l'homme et du vivre ensemble dans une société pluraliste.

    Philippe Carhon

  • Aube Dorée sur l’île de Kos envahie par les musulmans : “Avec Syriza, ce sera le Pakistan” (vidéo)

    BREIZATAO – ETREBROADEL (27/08/2015) Le parti nationaliste Aube Dorée continue d’amplifier ses efforts pour convaincre la population de rompre avec l’établissement politique grec, Syriza en tête.

    En déplacement sur l’île de Kos, envahie par des hordes islamiques, la direction politique du mouvement a rappelé sa détermination à défendre les Grecs face à l’alliance trotsko-financière représentée par Syriza et ses souteneurs internationaux.

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  • Le héros de l’ombre

    Nous nous souviendrons de lui comme un vrai jeune de France, un de ceux qui ne fuient pas, un de ceux qui résistent.

    C’est ce jeune Français inconnu qui, le premier, est intervenu physiquement contre le terroriste du Thalys Amsterdam-Paris.

    Il a souhaité garder l’anonymat, pour bien des raisons que l’on peut comprendre facilement, et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, n’aurait même pas dû en informer les médias, car il serait sans doute très facile de découvrir son identité.

    Âgé de 28 ans, employé dans une banque des Pays-Bas, il se rendait aux toilettes de la voiture 12, vers 17 h 50, lorsqu’il s’est trouvé face à un individu qui en sortait, portant une kalachnikov en bandoulière.

    Il a tenté de le maîtriser avant qu’il ne s’en serve pour tirer.

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  • Et pendant ce temps à Mantes-la-Ville, la justice préfère une mosquée à un poste de police…

     

    Triste épilogue pour le combat qu’a mené le maire de Mantes-la-Ville, Cyril Nauth, contre l’implantation d’une mosquée sur sa commune. La justice a annulé son projet de transformer le local pressenti en commissariat municipal.

    En plus de l’action du maire FN de la commune, les militants du bloc Identitaire se sont mobilisés à plusieurs reprises contre ce projet. On se souvient de l’action sous le slogan de « Pas de mosquée chez moi ! » exprimant la volonté de la majorité de la population ou d’un tractage dénonçant l’action du maire de la commune voisine de Buchelay – et président de la Communauté d’Agglomérations de Mantes Yvelines — en faveur de ce projet.

    Alors que les voix s’élèvent toujours plus nombreuses contre les dangers de l’islamisation – dont nous avons encore eu ce week-end une manifestation violente—, il est scandaleux que celle-ci se poursuive au forceps, contre la volonté des représentants élus et de la population qu’ils représentent.

    http://fr.novopress.info/

  • Madoff : L’homme qui valait 65 milliards

    Le 11 décembre 2008, Bernard Madoff est arrêté par le FBI devant les caméras. Le monde découvre alors « Bernie » Madoff, comme l’appellent ses amis, 70 ans, ancien patron du Nasdaq.

    Jusqu’alors, Madoff est essentiellement connu des spécialistes, qui le considèrent comme un génie de la finance. Bernard Madoff s’avère être en fait le plus gros délinquant que Wall Street n’ait jamais connu.

    Le montant de son escroquerie s’élève à 65 milliards de dollars. C’est à peu près le PIB annuel de la Croatie.

    http://fortune.fdesouche.com/