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  • LMPT accueille les maires au congrès des villes de France

    A défaut d'un Manuel Valls qui devait y prononcer un discours, LMPT Bourg-en-Bresse ne lâche rien et accueille les maires de France réunis à l'occasion du Congrès de villes de France !

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    Michel Janva

  • Crise d'Air France, crise de la culture étatiste

    La crise d'Air France se confirme. Elle s'apprête à se durcir, peut-être à s'enliser. C'est pour beaucoup un vrai drame. Presque culturel. Autrefois, au terme d'un séjour un peu long à l'Étranger, monter dans un avion d'Air France c'était déjà comme retrouver le pays. Et puis cette compagnie s'est lentement banalisée, soumise à une concurrence à laquelle il faut bien s'adapter. Mieux que s'adapter : tirer son épingle du jeu. Ou mourir.

    Telle est la réalité. On pourrait l'illustrer par des chiffres, ce serait presque dévaloriser le dossier. Quand il n'y a plus de foin au râtelier, dit le proverbe, les chevaux, ou les ânes se battent. Les diverses catégories de personnels, via leurs syndicats, reportent les unes contre les autres le prix de leur acharnement à ne rien céder.

    Le paradoxe tient, non seulement à une offre potentielle de travail énorme et compétente, mais aussi à une flotte considérable, 344 avions dont 107 long-courriers à fin juin. Cette combinaison de capital et de travail, confrontée à une demande mondiale en hausse actuellement constante devrait permettre de bénéficier, précisément au groupe, à condition de procéder aux adaptations nécessaires. C'est précisément ce que les conservatismes syndicaux cherchent à empêcher, dans une optique qui ressemble beaucoup à la lutte des classes. Résultat : tout le monde, naviguant dans le même bateau, risque fort de couler ensemble. Seule subsistera, en partie du moins, une technostructure de dirigeants interchangeables, systématiquement recasés vers le haut, tant que notre système consanguin durera protégé par l'État.

    Il est significatif et pas seulement symbolique que la nouvelle de cette crise ait éclaté au grand jour ce 30 septembre, au jour même où le pouvoir socialo-fiscaliste de MM. Hollande, Sapin et Eckert présentaient leur budget.

    Seul chiffre témoignant d'une sorte de petite réussite: celui des régularisations négociées par la cellule dite de "dégrisement" des contribuables qui ont rapatriés des avoirs détenus sur des comptes non déclarés à l'étranger : 5 milliards. S'il fallait dire bravo, par conséquent, il faudrait féliciter le gouvernement précédent, et plus en l'occurrence à Éric Woerth, qui avait mis en place cette procédure et certainement pas à l'équipe actuelle. En mai 2013, en effet, lorsqu'il devint ministre du Budget, Bernard Cazeneuve avait prétendu désormais "exclure toute amnistie fiscale pour les fraudeurs"et tout retour à un mécanisme ressemblant à la cellule de régularisation.

    Sur tout le reste en revanche le projet de loi de finances confirme l'immobilisme profond dans lequel, en dépit des petites phrases de M. Macron et des grandes tirades, un peu soûlantes à la longue, de M. Valls, s'est enlisée depuis trois ans la république présidée par "Pépère".

    La dette publique s'est encore aggravée en 2014, elle a dépassé 2 000 milliards, et cela sera pire encore fin 2015. La France est le seul pays surendetté qui ne prend aucune mesure de redressement, encouragé par les taux d'intérêt trop bas.

    La politique de "Pépère" n'a engagé aucune politique véritable d'économies dans l'État, au contraire, une nouvelle vague de recrutements de fonctionnaires, etc. Et cela se double d'un transfert d'obligations vers des collectivités locales qu'on subventionnera par force de moins en moins.

    L'irresponsabilité est aggravée par la diminution du nombre de Français qui, redevables de l'impôt dur le revenu, ont vaguement conscience du coût de la démagogie. La majorité des électeurs, en étant dispensés, reste persuadée de la formule "c'est pas cher c'est l'État qui paye", sans doute l'une des plus belles perles attribuée à François Hollande. Les "décodeurs" du Monde ont tenté de la désamorcée. (1)⇓ Peine perdue : on ne prête qu'aux riches, c'est le fond de sa pensée, et l'enregistrement existe encore. (2)⇓

    Or c'est bien cet exemple qui se répercute dans l'attitude des syndicats de culture monopoliste et subventionnaire. Croient-ils encore que notre État pourra continuer de subventionner, renflouer, dorloter les anciennes "entreprises nationales"… Air France… la SNCF… sans parler de la SNCM… l'assurance-maladie… Les faiblesses de la classe politique sont autant d'encouragement à l'irresponsabilité des bureaucraties syndicales. Puisque l'ère des économies et de la concurrence ne s'est pas imposée au gouvernement et au parlement, certaine croient pouvoir s'en dispenser chez les anciens protégés de la subvention publique.

    Il est temps de les rappeler au réel, tout atermoiement se révèle comme une faute contre le pays.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. "Histoire d'une phrase que Hollande n'a jamais prononcée"
    2.  cf. Youtube

    http://www.insolent.fr/

  • Le TAFTA/TTIP à l'article de la mort ?

    Pas sûr, non, mais il fait eau de toutes parts. C'est notamment l'analyse de Dedefensa. Extrait.

    "Il faut ajouter qu’en Europe, la situation n’est pas meilleure pour le TTIP. Le fait est qu’un front commun de facto s’est formé entre la France et l’Allemagne, non pas contre mais dans tous les cas extrêmement réticent vis-à-vis de la position US dans les négociations, pouvant aller jusqu’à une menace de retrait au moins temporaire des négociations. La France a une position d’autant plus dure que la chose semble avoir l’autorisation d’Angela Merkel, en position difficile et soucieuse de retrouver un soutien du public, – et en Allemagne, il y a seulement 39% du public qui soutient le TTIP. Les sujets de controverse sont nombreux, allant de la question de la cour d’arbitrage, de la rigidité de la position US (Obama est dos au mur avec le Congrès dans les dispositions qu’on a vues), voire du secret et de l’opacité des négociations qui irritent jusqu’au gouvernement lui-même (le secrétaire d’État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, au journal Sud-Ouest : « Les négociations du traité transatlantique se déroulent dans un “manque total de transparence”, et une “grande opacité”, ce qui pose un “problème démocratique” »). Cette indignation du gouvernement français pour la forme des négociations est sincèrement touchante et émouvante... Euractiv.fr (en français) et CommonDreams.org, tous deux le 28 septembre, résument cette détestable situation européenne (pour le TTIP)."

    Vous pouvez contribuer à abréger ses souffrances (cas légitime d'euthanasie !) en rejoignant cette pétition !

    Paula Corbulon

  • La France française, un verrou à faire sauter

    Alors que l’enveloppe de l’aide au logement au profit des Français les plus modestes a été abaissée pour permettre de financer l’accueil des migrants explique le gouvernement, un article paru sur le site de Courrier International, relaye les propos du « spécialiste du Moyen-Orient Juan Cole dans le magazine américain The Nation.  Il  affirme que « La prochaine crise de réfugiés, ce sera le Yémen ». « Depuis le début de l’intervention militaire (saoudienne, en mars 2015), le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays est en forte hausse, avec 1,5 million de personnes.» «Quelque six millions de personnes ne sont plus très loin de connaître la famine », « plus de 125 000 personnes ont déjà quitté le pays, et des milliers d’autres suivent chaque semaine, embarquant sur des cargos vers Djibouti et la Somalie, pour ensuite essayer de rejoindre l’Egypte »…avant de gagner la terre promise européenne. Une menace autrement moins importante que les propos récents de Mme Morano, qui menaceraient le vivre-ensemble et notre indépassable avenir multiculturaliste… si l’on en croit le microcosme politico- médiatique.

    Samedi soir sur France 2, Nadine Morano nous l’avons dit, a cité de manière approximatives  une réflexion de De Gaulle rapportée par Alain Peyrefitte et qu’elle a fait sienne, refusant de s’en excuser :    «C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » Le sénateur FN David Rachline a rappelé que ladite citation avait fait l’objet il y a quelques années d’une affiche du Front National de la Jeunesse (FNJ).

    Le site fdesouche souligne avec raison que «  des cadres de Les Républicains  aux historiens autorisés du Général De Gaulle, en passant par les journalistes qui n’ont cessé d’attaquer les propos de Nadine Morano, tous ont répété en boucle que la citation de De Gaulle était un propos rapporté par ( A.  Peyrefitte dans son livre  C’était De Gaulle, NDLR), ce qui la disqualifiait ». Pourtant, ce blogue met en ligne « des phrases similaires de De Gaulle, dans un de ses livres, écrites de sa propre main. » En l’espèce dans le tome baptisé  Le renouveau  (1968-1962) de ses  Mémoires d’espoir. Il  écrivait à propos des nations européennes : « Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation».

    Il fallait s’y attendre, c’est de bonne guerre, les députés Front de Gauche ont réclamé  hier que le gouvernement inscrive à l’ordre du jour du Sénat la proposition de loi supprimant le mot race de notre constitution. Le 16 mai 2013, le racisme avait été en effet  officiellement aboli en France. Conformément à l’engagement du candidat François Hollande, et sur proposition du FG à l’Assemblée et des députés martiniquais, réunionnais et guyanais composant le groupe GDR , le terme de  race  avait été supprimé de notre législation.  Mais le texte n’ était jamais passé devant le Sénat.

    Répétons-le une nouvelle fois pour que cela ne souffre d’aucune ambiguïté le racisme biologique n’a jamais eu cours au FN qui a toujours considéré nos compatriotes ultramarins comme des Français à part entière,  citoyens de  la plus grande France. Ce qui n’est aucunement en contradiction avec notre refus d’une immigration de peuplement qui prend aussi des proportions très dommageables et inquiétantes dans les territoires d’outre-mer.

    Mais comme nous le notions alors sur ce blogue, la gauche bien pensante, oscillant perpétuellement entre pensée magique et déni du réel aux relents totalitaires à la Lyssenko,  s’évertue à nous faire croire que c’est en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre, que c’est en supprimant le mot race que disparaîtra le racisme

    Alors certes, il est loisible de s’interroger sur les motivations de cette saillie de Mme Morano. Marine a souligné jeudi qu’elle  « s’est pris les pieds dans le buzz »,  mais que si «ses propos (citant de manière tronquée De Gaulle) peuvent être entendus de façon blessante par nos camarades d’Outre-Mer », il ne fallait pas non plus « chercher des polémiques là où il n’y en a pas », notait-elle aussi dimanche .

    Interrogé par Le Parisien, mercredi 30 septembre, Florian Philippot, a expliqué que « quand (il a) connu Nadine Morano, il y a un an, comme concurrente aux européennes, elle (lui) expliquait que l’immigration c’était formidable. C’était même une chance. Son énorme problème, c’est qu’il y a zéro conviction, aucune colonne vertébrale idéologique (…) ».

    Mais là n’est pas tant l’essentiel puisque cette affaire Morano, démontre une nouvelle fois le décalage existant d’une part entre les dirigeants des Républicains et de l’autre  le ressenti d’une large frange de leurs électeurs pour laquelle  les racines historiques de la France sont une réalité charnelle. A la suite de cette polémique Nicolas Sarkozy a fait part de son souhait d évincer Nadine Morano de la tête de liste départementale en Meurthe-et-Moselle. Cette dernière, interrogée par Le Point, a promis des représailles sévères : « Nicolas Sarkozy, ce n’est même pas la peine qu’il songe à se présenter à la présidentielle, je le dézinguerai ! »

    Le président de l’UDI, allié de LR, Jean-Christophe Lagarde, que certes la culture n’étouffe pas, a qualifié Nadine Morano de «porte-parole du Ku Klux Klan.» Même son de cloche de Nathalie Kosciusko-Morizet, député de l’Essonne, vice-présidente des Républicains : « Je trouve la tonalité de cette déclaration exécrable. La République française ne fonctionne pas sur les bases idéologiques de l’apartheid. »

    Philippe Richert, tête de liste Les Républicains en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, a expliqué dans un communiqué qu’il ne peut «conduire une liste intégrant des personnes qui ne seraient pas entièrement en phase avec notre approche » (sic). Franck Riester, député LR de Seine-et-Marne, a précisé qu’il fallait que Nadine Morano «fasse son mea culpa». Reprenant également les éléments de langage du PS, Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes,  a été encore plus affirmatif : «ce qu’elle a dit est une faute, c’est contraire à toute réalité historique». Ce que disait De Gaulle cité par Mme Morano est donc contraire  à toute réalité historique  selon le gaulliste Ciotti…

    L’ex ministre Bruno Lemaire y va également de son commentaire hors sujet  «la France n’est pas une race, ni une religion, ni une couleur de peau»), à l’instar du député-maire sarkozyste de de Tourcoing, Gérald Darmanin qui feint ( ?) lui aussi de ne rien comprendre à l’affichage gaulliste de Mme Morano : «Je crois que le Bachaga Boualem et Félix Eboué ne voient pas le lien entre être de race blanche et être Français… »

    Le FN, lui, rappelle Bruno Gollnisch, affirme qu’« être Français cela s’hérite ou cela mérite ». Or, seule une immigration maîtrisée est le gage d’une assimilation harmonieuse. A contrario, les flux migratoires massifs que nous subissons conduisent à la communautarisation, menacent bien évidemment la sécurité, la prospérité, la paix, la pérennité de notre nation.

    Les grands prêtres du progressisme multiculturaliste, obnubilés par leur sans frontièrisme, leur volonté d’éradiquer les différences, de faire sauter le verrou des nations, obstacle à la gouvernance mondiale, taxent de racisme les Français qui entendent tout simplement rester maitres chez eux, qui sont fiers de leur identité, de leur héritage, des valeurs de notre civilisation qui ne sont pas réductibles à l’abstraction des droits de l’homme.

    Dans les colonnes de Valeurs actuelles, Philippe de Villiers a estimé que la politique d’accueil des migrants était un « projet de sauvetage électoral ». « Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine. » Nous aimerions être certain que ce projet là n’est pas poursuivi également par les dirigeants d’une  droite atlanto-bruxelloise, qui, pour la seule période 2007-2012,  a fait entrer légalement un million d’immigrés sur notre sol.

    http://gollnisch.com/2015/10/01/la-france-francaise-un-verrou-a-faire-sauter/