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  • Eric Zemmour : « L’Europe, c’est l’impuissance institutionnalisée »

    Prenant exemple sur l’incapacité de l’Union européenne à défendre Airbus face à Boeing pour conquérir le marché iranien, Eric Zemmour ne s’en montre pas surpris : « L’Europe, c’est l’impuissance institutionnalisée », dit-il. Mais commençons par le début de sa chronique de ce matin, sur RTL.

    « Des Airbus ou des Boeing ? Telle est la question existentielle que se pose l’Iran », explique Zemmour. Ils en veulent plus d’une centaine. « A Toulouse et à Chicago, on a la langue pendante comme le loup de Tex Avery devant une jolie fille. Mais comme tous ceux qui ont été privés pendant trop longtemps de gâteau au chocolat, les Iraniens ont les yeux plus gros que le ventre. Les avions, ils les veulent mais ils n’ont pas d’argent pour se les offrir.

    « Mais pour les gros contrats du commerce international, péché d’argent est faute vénielle. Les vendeurs amènent leurs banquiers, qui prêtent à l’acheteur. Airbus vient avec les banques européennes et Boeing avec les banques américaines. Mais voilà… Cette fois les banques européennes se planquent, se terrent, se font toutes petites, regardent leurs chaussures, prennent la poudre d’escampette. Elles aimeraient bien mais n’osent point. Elles tremblent de peur. Elles se souviennent de l’amende faramineuse que la justice américaine a infligée à la BNP pour avoir financé des accords commerciaux avec l’Iran. Banquier échaudé craint l’eau glacée. […]

    « La BNP et les autres demandent que l’administration américaine leur donne l’autorisation par écrit. A Washington, on fait la sourde oreille. […] Pendant ce temps-là, les patrons de Boeing rient sous cape et font les jolis cœurs dans le Téhéran by night. »

    Le pouvoir politique aurait pu venir en appui d’Airbus mais non, se désole Zemmour :

    « Que fait la France ? Rien. Que fait l’Allemagne ? Rien. Que fait Bruxelles ? Rien. Que fait la Banque centrale européenne à Francfort ? Rien. L’Europe aujourd’hui c’est ça : l’impuissance institutionnalisée. Bruxelles a été assez fort pour abolir les souverainetés des vieilles nations mais pas assez pour édifier une souveraineté européenne.

    « Loin des querelles métaphysiques autour du Brexit, loin des statistiques tronquées et de prophéties apocalyptiques, loin des slogans dont on nous a abreuvés (“A plusieurs, on est plus forts“, “Seule l’Europe a la taille pour résister aux Etats-Unis“, “Seul l’euro concurrence le dollar comme monnaie de réserve mondiale“), illusions perdues… Ou plutôt, agenda caché. »

    « Depuis l’après-guerre, estime Eric Zemmour, les Etats-Unis ont toujours favorisé l’émergence et le développement de l’Union européenne. Mais tant que celle-ci restait à sa place, c’est-à-dire la seconde. Comme un petit frère qui a toujours besoin de la protection de son grand frère et ne songe jamais à remettre en cause le droit d’aînesse… »


    http://fr.novopress.info/202009/eric-zemmour-leurope-cest-limpuissance-institutionnalisee/
  • La victoire du Brexit ou la deuxième chute du mur de Berlin !

    Ce jour historique en appelle d’autres. Partout en Europe, les peuples voudront pouvoir décider librement de leurs destins respectifs.

    Il est parfois permis de s’enthousiasmer, ce sera le cas ce 24 juin 2016. Les Britanniques l’ont fait, ils ont fait chuter le deuxième mur de Berlin ! Ils ont quitté l’Union européenne. Ils ont défié la froide machine administrative bruxelloise et ils ont gagné. Un très grand peuple a montré comment fonctionnait une vieille démocratie. Ils n’ont d’ailleurs pas fait les choses à moitié, le « Out » l’ayant largement emporté avec environ 52 % des suffrages exprimés, au terme d’un vote qui a passionné l’Angleterre en entrainant 72,2 % des inscrits dans les urnes (un chiffre important outre Manche).

    L’Union européenne est désormais en sursis. Cette entité post-politique a cru qu’elle pouvait se passer des peuples, de leurs identités, de l’histoire. Elle s’est crue invincible après la chute du mur de Berlin, pensant l’histoire finie. Elle s’est trompée. Des premiers signes annonçaient que l’Union européenne était menacée dans ses fondements mêmes. Obligée de menacer les peuples, de se moquer de la démocratie. En Grèce, il s’en était déjà fallu de peu. La sortie était proche sans les chantages des technocrates, et la soumission de dernière minute d’Alexis Tsipras. Plus récemment, c’est l’Autriche qui a grondé en manquant d’élire (de très peu, et dans des conditions troubles qui pourraient amener une nouvelle élection) le candidat eurosceptique du FPÖ, Norbert Hofer.

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  • Magnanville : pas si « solitaire » que ça, la hyène…

    Cette fois encore, les gros médias, évoquant l’abominable tuerie de Magnanville, nous auront resservi leur scénario préféré : celui du fameux « loup solitaire » – pardon pour les loups ! – agissant seul et sans véritable consigne en provenance de l’étranger. 

    Une version qui présente l’avantage de rassurer dans les chaumières et, surtout, de cacher aux Français le péril qui les menace. Sauf que, l’enquête avançant, les interpellations se multiplient, et l’on « découvre » une fois de plus que, derrière le « déséquilibré » Abballa, se cachait évidemment un « agent dormant » de l’Etat islamique.

    Dès le lendemain du massacre, deux proches d’Abballa, Saâd Rajraji et Charaf-Din Aberouz, tous deux connus de l’antiterrorisme français, étaient ainsi placés en garde à vue. Soupçonnés d’avoir apporté une aide logistique au djihadiste, ils ont depuis été mis en examen et placés en détention provisoire. Mardi, ce sont trois autres vieilles connaissances d’Abballa, soupçonnées elles d’avoir effectué des repérages visant les victimes, qui devaient être à leur tour interpellées aux Mureaux et à Mantes-la-Jolie. Après perquisition, l’un de ces trois islamistes devait finalement être relâché au motif qu’« il n’y a pas de charges retenues à ce stade contre lui ». Lui qui, au passage, a été condamné en 2007 à huit ans de prison pour terrorisme, déchu de sa nationalité française en octobre dernier, mais bénéficie néanmoins d’un titre de séjour provisoire !

    Surtout, lors de leur perquisition chez Rajraji, les enquêteurs devaient découvrir un papier portant l’adresse courriel et le numéro d’écrou de Fabien Clain, célèbre chef djihadiste installé en Syrie, auteur de la revendication des attentats du 13 novembre,soupçonné d’avoir téléguidé Ghlam dans son projet d’attentat et qui, lors de sa détention, aurait correspondu avec Merah avant que ce dernier ne passe à l’acte. Une découverte capitale qui montre non seulement que tous ces hommes se connaissent ou se connaissaient, mais aussi que Clain est probablement leur donneur d’ordres.

    Rajraji et Clain se seraient ainsi rencontrés alors qu’ils étaient tous deux incarcérés à la prison de Fresnes. Clain purgeant alors une peine de cinq ans pour avoir mis sur pied une filière d’envoi de djihadistes vers l’Irak. Rajraji, pour avoir pris part à une filière d’acheminement en zone pakistano-afghane, notamment aux côtés d’Abballa et de Charaf-Din Aberouz.

    Reste une question en suspens : combien de djihadistes « en sommeil » notre pays abrite-t-il au juste ?

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 juin 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Congratulations !

    Il n’est pas coutume, sur ce site qui a à cœur de défendre la France, son histoire, sa culture, d’utiliser des termes anglais. Mais comment féliciter le peuple d’outre-manche pour sa clairvoyance au sujet de l’union européenne ? En refusant de rester membre de cette entité mondialiste, les Anglais viennent de donner un coup de canif au projet mortifère qui vise à faire disparaître les nations.

    Nous ne sommes néanmoins pas naïfs, nous ne croyons pas en la sainte urne pour arrêter la décadence dans laquelle nous sommes plongés (sinon, elle serait tout simplement interdite, comme la liberté d’expression qui n’est pas totale et qui se limite à ce qui est admis par la loi). Cependant, cette victoire fait quand même chaud au cœur. Pourtant, toutes les manœuvres ont été utilisées pour que le « in » l’emporte : On a prétendu aux Anglais une catastrophe économique (alors que l’Angleterre n’est même pas membre de l’euro), et faisant fi de toute déontologie, les mondialistes ont récupéré l’assassinat d’une député travailliste la semaine dernière par un fou. Malgré cela, les Anglais ont exprimé leur vœu de sortir de l’union européenne, et nous ne pouvons que les en féliciter.

    Il est intéressant de voir comment le système va s’y prendre pour gérer cette défaite : Vont-ils refaire voter les Anglais comme ils l’avait fait aux Irlandais après que ceux-ci eurent rejeté par référendum un de leurs projets ? Ou vont-ils changer par voie parlementaire les accords pour que l’Angleterre soit officiellement (légalement) en dehors de l’union, mais que, dans les faits y reste : Cela pourra s’appeler partenariat privilégié, tout autre néologisme pouvant faire l’affaire afin de maquiller la magouille. Et cela ressemblera comme deux gouttes d’eau à ce qui avait été fait après que les Français et les Hollandais eurent rejeté par voie référendaire, en 2005, le projet de constitution européenne et qui s’est néanmoins imposé quatre ans plus tard par le traité de Lisbonne, validé uniquement par voie législative.

    http://www.contre-info.com/

  • Le Brexit l'emporte

    C'est TVLibertés qui nous apprend ce matin que le Brexit l'emporte :

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    A 6h35, 93% des bulletins dépouillés, 48,2% pour rester dans l' / 51,8% pour la sortie de l' (écart de 1 080 000 voix).

    Marie Bethanie