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  • Bistro Libertés avec Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous

  • Celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » veut maintenant la suspension provisoire du regroupement familial

    Rappel opportun de Politique Magazine :

    "Alors qu’il a débuté sa troisième campagne présidentielle, celui qui appelait en 2007 au « métissage de la France » a affirmé vouloir la suspension provisoire du regroupement familial…

    L’un de ses proches, Eric Woerth, a quant à lui été contredit par le journaliste Jean-Jacques Bourdin au micro de la radio RMC, ce dernier assurant que les lois mises en cause n’avaient fait entrer que 20 000 personnes sur le territoire national en 2015. Les chiffres du ministère de l’Intérieur donnent une autre image.

    L’immigration légale issue d’un rapprochement familial a ainsi représenté 45 % des entrées l’an dernier. On peut obtenir un premier visa de longue durée en France pour rejoindre un membre de sa famille naturalisé (54 000 personnes), mais aussi en habitant chez un proche ne possédant lui-même qu’un titre de séjour temporaire (43 000).

    Les autres sources d’immigration légale sont les visas étudiants (70 000 jeunes, en forte hausse), les visas économiques (21 000 personnes) et les visas liés à une demande dite humanitaire (26 000 titres délivrés sur une demande totale de 80 000 pour la seule année 2015). Cette immigration légale est issue de pays situés en dehors de l’espace économique européen.

    Si les visas de longue durée atteignaient déjà les 150 000 unités annuelles à la fin de la décennie 90, ils se sont élevés l’an dernier à près de 215 000, soit l’équivalent d’une ville comme Bordeaux. Les délivrances de titres de séjour avaient notamment augmenté de 17 % entre 2007 et 2012 sous la mandature de l’actuel président des Républicains, Nicolas Sarkozy…"

    Paula Corbulon

  • L’islam n’est compatible ni avec la République, ni avec l’esprit français, ni avec la civilisation européenne

    « L’islam est compatible avec la République » : de Mélanchon à Marine Le Pen, en passant par Valls, Juppé, Sarkozy et Macron, toute la classe politique répète ce mantra. On les comprend. C’est une police d’assurance politiquement correcte pour l’accès aux médias. C’est aussi rassurant pour les Français à qui on dit « Dormez, braves gens, tout va s’arranger ». Et c’est une démarche électoraliste en direction de la communauté musulmane : les uns escomptent ses voix au premier tour (Juppé, Mélanchon, Macron), les autres espèrent (Sarkozy, Marine Le Pen) éviter une surmobilisation contre eux au deuxième tour.

    Beaux calculs, en vérité ! Mais fondés sur l’erreur (le « wishful thinking ») ou le mensonge.

    Non, l’islam n’est compatible ni avec la République, ni avec l’esprit français, ni avec la civilisation européenne et chrétienne !

    L’islam n’est pas une religion confinée à l’espace privé, c’est une culture, une civilisation, des coutumes, un mode de vie, un droit (la charia), un projet politique.

    L’islam est fondé sur l’affirmation d’une double inégalité : de l’homme sur la femme, du musulman sur le non-musulman.

    L’islam ne reconnaît pas la liberté d’expression : critiquer l’islam c’est « islamophobe », représenter le « prophète », c’est « blasphématoire » et légitime la peine de mort.

    L’islam ignore la réciprocité : l’islam vise la conversion des autres ; il interdit la conversion des siens. Le non-musulman qui épouse une musulmane doit se convertir, tout comme la non-musulmane qui épouse un musulman.

    L’islam impose ses pratiques dans l’espace public sans considération des libertés et de la tranquillité d’autrui : femmes voilées et femmes bâchées, ramadan pour tous, halalisation des abattoirs, des cantines, des restaurants et des grandes surfaces commerciales.

    C’est évidemment incompatible avec les sacro-saintes valeurs de la République. Et les paléo-jacobins qui veulent appliquer aux musulmans la formule de Clermont-Tonnerre en 1789 sur les juifs : « Tout leur accorder comme citoyens, rien comme communauté », n’ont pas compris que la situation était radicalement différente à l’époque de la Révolution et lorsque Napoléon créa le Consistoire israélite : parce que les musulmans sont plus de 10% de la population (et pas 0,2%), parce qu’ils veulent imposer leurs pratiques dans l’espace public (et convertir et conquérir), parce qu’ils ont en face d’eux un Etat faible… et qu’ils sont adossés à des émirats riches et puissants.

    Plus fondamentalement, l’islam est incompatible avec l’esprit français qui accorde beaucoup de place à l’humour, à l’esprit critique, à l’indépendance d’esprit, à la raison.

    Plus fondamentalement encore, la civilisation musulmane, fondée sur la soumission, est opposée à la civilisation européenne et chrétienne, culture de l’incarnation, art de la représentation, valorisation du libre-arbitre, dialectique de la foi et de la raison.

    L’islam est donc incompatible avec notre identité. Il l’est aussi avec notre souveraineté : car c’est un mondialisme qui transcende – et nie – les frontières nationales. L’Oummah, la communauté des croyants, a vocation à unir par-delà les Etats, surtout s’ils ne sont pas à direction musulmane, donc « illégitimes ». Etre souverainiste et croire l’islam compatible avec la République, c’est n’avoir pas tout compris… Chevènementistes, encore un effort !

    Bien sûr, un homme, ou une femme, venu du Maghreb, du Machrek ou du Proche-Orient, peut devenir pleinement français – par le cœur, la culture, le mode de vie – mais cela suppose qu’il ne soit pas musulman ou qu’il ait pris de grandes, de très grandes distances, avec l’islam.

    Arrêtons de bercer les Français d’illusions. Démasquons les balivernes politico-médiatiques !

    Jean-Yves Le Gallou, 17/09/2016

    http://www.polemia.com/lislam-nest-compatible-ni-avec-la-republique-ni-avec-lesprit-francais-ni-avec-la-civilisation-europeenne/

  • Natacha Polony : « le zombie festif en son royaume »

    Dans cette chronique sans concessions, Natacha Polony expose et dénonce le projet de construction en Île-de-France d'un complexe gigantesque de loisir et de commerce, véritable temple à la gloire du consumérisme, qui parachève le bétonnage de la région [Figarovox - 16.09]. Sa critique ne porte pas simplement sur ce projet en tant que tel - ce qui aurait déjà son importance - mais, bien plus essentiellement, sur le cadre, les méthodes, l'idéologie, la visée à long terme dans lequel il s'inscrit : « venir à bout des résidus des temps anciens »; poursuivre le passage au monde orwellien en cours de construction voire d'achèvement. Cette critique est nôtre, et, même si, selon nous, ce n'est pas toujours le cas, Natacha Polony, en l'espèce, a mille fois raison.LFAR    

    Connaissez-vous EuropaCity ? Non ? C'est normal. Les élus et les promoteurs tremblent à l'idée que ce projet d'un gigantesque complexe de loisirs et de commerce au nord-est de Paris ne devienne un « nouveau Notre-Dame-des-Landes ». Alors que font-ils? Ils font vivre la démocratie locale pour éviter les procès en illégitimité futurs ? Non. Ils avancent en silence. Ils imposent le projet en espérant atteindre sans heurts le point de non-retour, le moment où l'on se dit qu'après tout, puisque les bulldozers sont déjà là… Cette semaine a été présenté le compte rendu du débat public tenu depuis mars 2015. Enfin, public… le moins possible. Mais il fallait bien concéder cela à quelques associations. Résultat : un modèle d'équilibrisme qui va permettre au projet de se poursuivre après « quelques amendements ». Et ce constat sublime : « Le projet EuropaCity porte une vision de l'évolution de la société qui n'a pas fait l'unanimité. »

    Résumons donc. La richesse maraîchère de l'Ile-de-France n'est plus depuis longtemps qu'un folklore d'ouvrages culinaires. Qui se souvient encore des asperges d'Argenteuil ? Pourtant, les terres entourant Paris étaient les plus fertiles. Vergers, maraîchage… Il y avait là de quoi nourrir l'innombrable plèbe urbaine. Mais il n'en reste presque plus rien. Peu à peu, les dernières fermes ont été vendues, les dernières terres agricoles recouvertes de goudron, de supermarchés et de parkings aménagés. Ah, si, il reste quelques champs du côté de Gonesse. Aussi de grands esprits ont-ils décidé de venir à bout de ces résidus des temps anciens.

    Un génie, dans le groupe Auchan, a imaginé de bâtir là un complexe pharaonique. Hôtels, restaurants, cinémas, centres commerciaux… Allez, soyons fous, on vous met aussi une piste de ski - pardon, un « snowpark » pour « freestylers ». Et puis, est-ce pur cynisme ou bien faut-il y voir le stade ultime de la stupidité progressiste et de son art de transformer le vrai en faux, on ajoutera même une « ferme pédagogique ». On présente le projet à Jean-Paul Huchon, alors président de la région Ile-de-France, qui trouve ça formidable. Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, tout le monde est emballé. Les maires aussi. Il faut dire qu'Immochan, la filiale immobilière du groupe Auchan, sait trouver les arguments : 30 millions de visiteurs par an, dont 6 millions de touristes, 12 000 emplois créés. Le nirvana de l'élu local. Avec l'argumentaire directement issu du cerveau de marketeurs drogués à la boursouflure langagière : une «expérience à 360°» avec « show-émotion », « sun-émotion », « Xtrm-émotion » (traduction pour les ploucs et les plus de 25 ans : « émotion extrême »). Bien entendu, le projet est « écoresponsable ». D'ailleurs, le groupe invite les Franciliens à le « coconstruire ». Comme le précise le sociologue payé pour l'occasion, EuropaCity « anticipe des formes possibles de rupture dans nos modes de vivre » (sic). Bienvenue dans le cauchemar orwellien.

    Toute personne à peu près saine d'esprit serait saisie d'un doute. On prétend donc que 30 millions de personnes, 6 millions de touristes par an, se transformeront en ces « déambulateurs approbatifs » que moquait Philippe Muray, et viendront dépenser l'argent qu'ils n'ont pas (pour ce qui est des Français) et se pâmer devant ce qu'ils auront pu voir à Dubaï ou n'importe où ailleurs. Quintessence du consumérisme festif, Disneyland sans le prétexte de la souris à grandes oreilles. Les zombies contemporains s'ennuient, ils ont besoin de distraction.

    Il a fallu attendre la toute fin du débat public pour que soit produite une étude contradictoire mesurant le nombre d'emplois détruits dans l'ensemble des centres commerciaux existant déjà alentours. Résultat : de 12 000, on passe à 1 200 emplois créés. Au mieux. Peu importe. La région Ile-de-France, désormais présidée par Valérie Pécresse, a rendu en juillet un avis favorable au projet EuropaCity. Pardon, un « feu vert conditionnel ». Traduction : on a compris que tout cela est une aberration environnementale, une promesse de saturation des axes routiers (pas grave, on bétonnera encore pour élargir les routes) et un mensonge pur et simple en matière économique, on a compris mais on le fera quand même. Parce que c'est moderne. Parce qu'on est « tourné vers l'avenir ».

    Une fois que tous les élus auront validé dans l'indifférence médiatique, on sera tout étonné que des citoyens contestent leur décision. Remettre en cause la démocratie représentative et ses merveilleux rouages ? Quel populisme ! La révolte des derniers humains qui refusent le destin de zombies consuméristes infantilisés leur semblera violente. Elle n'est pourtant qu'une trace de vie. 

    Ce projet d'un gigantesque complexe de loisirs et de commerce 

    Natacha Polony     

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/