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  • Livres & Histoire • L’armée de Condé ou les errants du roi

    L’émigration demeure pour un public largement tributaire de l’histoire officielle un épisode répréhensible. Le livre de René Bittard des Portes, réédité, revient sur les mésaventures de l’armée de Condé.

    La réédition du classique de René Bittard des Portes, Histoire de l’Armée de Condé, publié en 1896, est, même s’il lui manque cartes et index, une heureuse initiative, car cet ouvrage, précieux, était difficile à se procurer. En revanche, qu’il n’ait pas « été remplacé » depuis, comme le souligne Hervé de Rocquigny, son préfacier, oblige à s’interroger sur l’état de l’historiographie française et son désintérêt des sujets non conformes à la vulgate universitaire en vigueur.

    L’Émigration, il est vrai, demeure pour un public largement tributaire de l’histoire officielle un épisode répréhensible, à considérer de loin et avec tout le mépris nécessaire s’agissant de « traîtres » passés « au service de l’ennemi ». Réaction d’autant plus cocasse que les contempteurs des émigrés sont souvent d’ardents admirateurs du « Général », de Londres et de l’appel du 18 juin… Pourtant, le vaste mouvement qui poussa une partie de la noblesse, mais aussi quantité de gens issus du tiers état, à s’exiler afin de préparer hors de France, avec l’appui de souverains étrangers crus trop vite favorables à la cause du roi, la pleine restauration du pouvoir monarchique, incarna le summum du loyalisme. D’ailleurs, les gentilshommes qui tergiversaient, hésitant, pour des raisons honorables, à s’en aller, recevaient des quenouilles joliment empaquetées, façon élégante de mettre en doute leur virilité… Charette lui-même, qui n’avait pas envie d’aller à Coblence, y eut droit, et partit, avant de revenir, écœuré de l’ambiance.

    Mésaventures des Condéens

    Bittard des Portes, toutefois, ne souhaitait pas écrire une histoire de l’émigration, vaste sujet couvrant des situations aussi diverses que contrastées. Il se borna à suivre, sans entrer dans le détail des destinées individuelles, les mésaventures des 6 000 hommes qui s’attachèrent à la fortune du prince de Condé et restèrent, pour la postérité, les Condéens.

    Louis Joseph de Bourbon-Condé, prince du sang, né en 1736, avait très glorieusement participé à la guerre de Sept Ans. Depuis, il vivait à Chantilly, entre sa fille, la pieuse princesse Louise qu’une idylle impossible finirait par conduire au couvent, et sa maîtresse, la princesse de Monaco. Bien que retiré du service, Condé jouissait dans l’armée, où il conservait de nombreux contacts, d’une grande popularité. Son départ pour l’exil, au lendemain de la prise de la Bastille, émut, sans toutefois inciter, dans un premier temps, à le suivre. Il reviendrait à la contagion galopante des idées révolutionnaires dans les différents corps de précipiter le mouvement.

    Dès l’été 1789, évidence qui explique en partie l’absence de réaction forte de la part de Louis XVI, l’agitation subversive avait gagné les régiments, jusqu’aux gardes-françaises, une élite, sur lesquels le roi ne pouvait plus s’appuyer pour rétablir l’ordre. À la veille des journées d’octobre, on avait renoncé à rappeler des troupes à Versailles, de peur de les voir prendre le parti de l’émeute. Dans les cantonnements de province, les officiers se heurtaient à des débuts de mutinerie, qui se soldaient parfois, comme à Caen où le jeune major de Belzunce fut abattu par ses soldats, dépecé et mangé, ou Nancy, par des assassinats.

    Même la Marine, réputée pour sa tenue, n’était pas épargnée. Incapables de rétablir la discipline, inquiets pour leur sécurité, les officiers quittaient massivement le service. C’était le but recherché. Si beaucoup, tels la plupart des futurs généraux vendéens, se bornèrent à rentrer, inquiets de l’avenir, dans leurs foyers, d’autres apprirent, alors qu’ils cherchaient à quoi s’employer utilement, que le prince de Condé, à Worms, levait un corps de troupes placé sous commandement direct des Princes.

    Passer le Rhin

    Le désastreux dénouement de l’affaire de Varennes, en juin 1791, décida les hésitants : prisonnier aux Tuileries, le roi n’était plus libre de ses choix et cette évidence soulagea beaucoup de gentilshommes des scrupules qu’ils éprouvaient à s’en aller. En quelques semaines, 50 000 Français, dont de nombreux bourgeois et paysans, passèrent le Rhin. Les officiers ne furent pas les seuls à réagir ainsi ; ce fut parfois par unités entières, ou presque, que l’on partit, à l’instar du régiment de Berwick, composé des « Oies sauvages » d’Irlande et d’Écosse, à Landau, de Colonel-Général Infanterie, ancien régiment du prince de Condé, à Dunkerque et de Colonel-Général Cavalerie à Sedan, qui s’en allèrent en bon ordre, enseignes déployées. Bittard des Portes, et en cela son livre a vieilli, était d’une génération marquée par 70 et habitée par l’esprit de « revanche ».

    Aussi est-il, malgré ses sentiments royalistes, mal à l’aise pour justifier ce qu’il tient sans le dire pour un passage à l’ennemi. En un siècle, les mentalités avaient trop changé pour saisir encore les motivations de ces hommes. Sa germanophobie l’obligea donc, au long de son récit, à un constant exercice d’équilibrisme, partagé entre admiration pour les Condéens et horreur de les voir combattre au service des Allemands… À l’évidence, l’historien projetait sur le monde germanique contemporain de la Révolution les préjugés et rancœurs de son temps. Cela dit, l’hostilité, qu’il souligne d’abondance, d’une majorité de principicules allemands et de leurs sujets à l’égard des Français exista. Force est aussi d’admettre que les émigrés, d’abord convaincus de n’être que de passage en terre étrangère, eurent tendance à le prendre de haut avec leurs hôtes, jusqu’à les exaspérer.

    Si, dans un second temps, les pérégrinations douloureuses des Princes et de leurs soutiens sont à mettre sur le compte de la lâcheté de l’Autriche, des Italiens ou des Russes, affolés des victoires républicaines et désireux de donner des gages à Paris, au début, ce fut l’arrogance des Français, prompts parfois à se conduire comme en pays conquis, qui provoqua les frictions. Cela entraînerait ces privations, misères, souffrances, guet-apens sournois contre les traînards relatés dans les Mémoires de survivants réellement inconscients de l’exaspération qu’ils provoquaient et persuadés d’avoir été maltraités sans raison.

    Un sentiment de gâchis

    La situation n’était pas meilleure dans les états-majors coalisés où l’on s’était battu contre ces mêmes Français, que l’on trouvait maintenant encombrants mais utiles, dans la mesure où, d’année en année, on s’en servait toujours davantage comme de supplétifs mal payés mais sacrifiables sans vergogne car ils étaient braves et se faisaient tuer aux postes les plus exposés sans se plaindre… Or, ni Condé, ni aucun des Princes n’étaient d’humeur à servir ainsi les intérêts de puissances dont l’unique ambition restait l’abaissement de la France.

    C’est le tragique de l’affaire de voir les émigrés, pris entre royalisme et patriotisme, sabotant des tentatives autrichiennes contre Strasbourg et l’Alsace, pour ne pas être complices d’une invasion, ou, à partir de 1796, quand les passions politiques commencèrent à s’apaiser, de sorte que Bleus et Blancs ne tenaient plus à s’entretuer, s’arrangeant, quand ils se retrouvaient face à face, pour éviter l’affrontement ou se borner à des échanges de tirs symboliques. Cela tournait à la complicité, ce que les Autrichiens reprochèrent à Condé, qu’ils obligèrent, en gage de bonne foi, à engager, le 13 août 1796, contre le général Abbatucci avec lequel il s’entendait trop bien, le combat d’Ober-Kamlach, boucherie fratricide doublée d’une défaite…

    Le pire étant que ces faits d’armes, incontestables, ne passeraient pas à la postérité et que l’on a oublié ces batailles. Le fond du gouffre fut atteint en 1797 quand, lâché par l’Autriche et les Anglais, Condé accepta, la mort dans l’âme, l’offre du tsar Paul d’entrer à son service. En Wolhynie, son armée dut abandonner ses drapeaux et uniformes et prêter allégeance à un souverain étranger qui bientôt, d’ailleurs, la renverrait brutalement. Le corps, pourtant, survécut jusqu’en 1801 et l’éphémère paix d’Amiens. À cette date, les Anglais, qui avaient besoin d’hommes pour défendre l’Égypte et la route des Indes, proposèrent de le solder. Et se heurtèrent à un refus quasi unanime. Ne restait qu’à reprendre, dès que cela fut possible, le chemin de France. Non sans un sentiment de gâchis que la certitude d’avoir sauvé l’honneur n’adoucirait jamais complètement. 

    Histoire de l’armée de Condé, René Bittard des Portes, Perrin, 23€

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Du socialisme

    Préface du livre « Rébellion, l’Alternative Socialiste Révolutionnaire Européenne »

    rebellion_cov500-200x300.jpgCe serait une grave erreur de croire que le socialisme (terme employé pour la première fois, dans son sens moderne, par Pierre Leroux en 1831) n’avait pour but, à l’origine, que de réagir   contre   l’abominable   exploitation des masses   prolétariennes   que  la   révolution industrielle avait jetées dans les grandes villes et soumises à des conditions de travail bien souvent inhumaines. Les premiers socialistes dénonçaient bien entendu cette exploitation, protestaient contre leurs conditions de travail et exigeaient l’instauration de la justice sociale. Mais en se dressant contre la classe bourgeoise, ils se dressaient aussi contre le système des valeurs dont celle-ci était porteuse.

    Toutes les sociétés traditionnelles ont tenu les valeurs économiques et marchandes (caractéristiques de la « troisième fonction » au sens dumézilien du terme) pour des valeurs inférieures ou subordonnées, raison pour laquelle l’économie ne devait surtout pas devenir autonome par rapport à la sphère sociale, à la société globale. L’économie était « encastrée » (embedded,  comme  le  disait  Karl  Polanyi)  dans  le  social,  et  le  social  ne  se  réduisait évidemment pas à l’économie. C’est à la bourgeoisie, en tant que classe porteuse de valeurs qui lui étaient propres, que revient le « mérite » d’avoir, en même temps qu’elle s’imposait elle-même, et précisément pour pouvoir s’imposer, érigé la sphère économique en sphère autonome d’abord, dominante ensuite. Toute l’histoire européenne peut de ce point de vue se lire comme une histoire de la montée de la bourgeoisie, à la faveur de laquelle se sont progressivement imposés les thèmes dont elle était porteuse : individualisme (contre le sens de l’être-ensemble), culte de l’efficience et de l’utilité (contre l’éthique de l’honneur), axiomatique de l’intérêt (contre le désintéressement).

    La bourgeoisie s’est historiquement enfoncée comme un coin dans la structure sociale, rejetant d’un même mouvement les valeurs aristocratiques (qu’elle s’efforçait en même temps de singer sans en comprendre le soubassement, à savoir l’honneur et le désintéressement) et les valeurs populaires (au premier rang desquelles la « décence commune » évoquée par Orwell et dont nous reparlerons). La montée de la bourgeoisie a mis fin à tout ce qui pouvait demeurer de biens communs dans l’existence quotidienne, c’est-à-dire de biens qui n’étaient pas  encore  assujettis  à  l’appropriation  individuelle,  d’espaces  de  vie  qui  pouvaient  faire l’objet d’une jouissance partagée. En Angleterre, par exemple, le mouvement des enclosures a converti les champs ouverts et les pâturages communs en territoires séparés, possédés individuellement par quelques uns, ce qui a contribué à encourager la rivalité dans le monde rural et donc la désintégration sociale des communautés. Parallèlement, la bourgeoisie s’est employée à monétiser tout ce qui échappait encore auparavant à l’évaluation monétaire. C’est ce que Karl Marx avait déjà constaté dans un célèbre passage du Manifeste du parti communiste, qu’on ne se lasse toutefois pas de citer : « La bourgeoisie là où elle est arrivée au pouvoir a détruit tous les rapports féodaux, patriarcaux, idylliques. Elle a déchiré sans pitié la multiplicité colorée des liens féodaux qui attachaient l’homme à ses supérieurs naturels et elle n’a laissé subsister d’autre lien entre l’homme et l’homme que l’intérêt nu, que le froid “argent comptant”. Elle a noyé dans les eaux glacées du calcul égoïste les frissons sacrés de la piété exaltée, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise. Elle a réduit la dignité personnelle à la valeur d’échange et, à la place des innombrables libertés reconnues par écrit et chèrement conquises, elle a mis la liberté unique et indifférente du commerce. Elle a, en un mot, remplacé l’exploitation déguisée sous les illusions religieuses et politiques par l’exploitation ouverte, cynique, directe, brutale ».

    Dans  Le  Capital,  Marx  constate  aussi  qu’« au  fond  du  système  capitaliste,  il  y  a  la séparation radicale du producteur d’avec les moyens de production ». Le capitalisme est en effet foncièrement séparateur, le mode de production capitaliste reposant sur une double séparation : la séparation des producteurs entre eux et leur « séparation radicale d’avec les moyens de production ». Cette double séparation engendre et généralise, d’une part, le rapport marchand entre les hommes, la société n’étant bientôt plus conçue que sur le modèle du marché, et d’autre part le travail salarié, le salariat étant la forme d’exploitation du travail qui contraint objectivement les travailleurs à se soumettre aux détenteurs du capital et aux propriétaires des moyens de production. Une telle évolution est généralement représentée comme résultant à la fois des « lois de l’histoire » (la nécessité historique dans la version historiciste  de  l’idéologie  du  progrès),  et  d’une  « nature »  revisitée  sous  l’angle  d’une idéologie oublieuse de ce qui la constitue en propre (le marché est présenté comme la forme « naturelle » de l’échange social, alors qu’il fut en réalité institué à une date relativement récente, l’harmonie économique censée résulter de l’ajustement « spontané » de l’offre et de la demande étant elle aussi présentée comme « naturelle » dans l’apologétique bourgeoise), ce qui permet à l’idéologie dominante, dit encore Marx, de « proclamer comme vérités éternelles les illusions dont le bourgeois aime à peupler son monde à lui, le meilleur des mondes possibles ».

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  • Mettre sur le même plan la violence dans l’islam et le christianisme est odieux

    6a00d83451619c69e201b7c88f0a28970b-800wi.jpgExtrait de l'éditorial de Christophe Geffroy dans le dernier numéro de La Nef :

    "Mettre sur le même plan la violence dans l’islam et le christianisme est d’autant plus odieux que le drame européen est précisément le manque de fierté de ce que nous sommes, la perte de nos racines, et ce n’est pas en nous dénigrant nous-mêmes que nous pourrons nous redresser. Nous n’avons pas à avoir honte de notre passé et le christianisme en fait partie, son apport n’ayant pas été mince dans la plupart des valeurs qui nous sont les plus chères, à commencer par celles de la République : « liberté, égalité, fraternité ». Face à un islam, en France et en Europe, de plus en plus revendicatif et sans complexe qui cherche à imposer ses normes (voir l’affaire cet été des femmes en burkini), devant lequel nous cédons pas à pas par lâcheté et aveuglement, il nous faudrait retrouver la vertu de force, la vertu, nous dit saint Thomas d’Aquin, qui donne « la volonté de faire ce qui est raisonnable »."

    Michel Janva

  • Sauve ton peuple où il sera changé !

    Alors que la majorité des Français profite des vacances d’été, les événements qui se sont produits à Sisco en Corse à la suite du port du burkini, à savoir des rideaux portés sur quasiment tout le corps pour se baigner, et la rixe qui a suivi entre les familles maghrébines et des jeunes Corses, il est temps d’arrêter de tourner en rond. Il faut saluer la réactivité des Corses pour protéger les membres de leur clan. Depuis, plusieurs communes ont mis en place des arrêtés anti-burkini aussitôt attaqués devant le juge car supposés discriminatoires. 
    Les événements de Sisco montrent plusieurs points : 
    Tout comme les autres minorités, la communauté musulmane est devenue une part de marché à fort potentiel même si celle-ci n’est plus désormais une minorité en France. A titre d’exemple, l’entreprise Marks & Spencer a commercialisé le burkini en Grande-Bretagne, la même entreprise qui dans les années 1970 était dirigée par Joseph Sieff, qui avait subi une tentative d’assassinat par Ilich Ramirez Sanchez alias Carlos pour son soutien indéfectible à la cause sioniste et à Israél, c’est ici un retournement à 180°, mais l’argent n’a ni couleur ni odeur… 
    Après la mort de plus de 200 de nos compatriotes, le port de tels vêtements en France, et juste après le massacre de Nice est un ultime acte de provocation. Le port du burkini, du tchador et du voile ne sont plus des actes anecdotiques et les exemples se multiplient dès à présent. L’auteur de ces lignes a pu entendre un chant guerrier musulman sur une place publique française le lendemain de l’acte barbare commis à Nice, alors qu’on ne vienne pas nous parler des troubles commis par l’extrême-droite.
    Il ne faut pas faire d’amalgames comme diraient les vigies interlopes et apôtres du multiculturalisme, cependant, le lien entre islam et immigration est inévitable : pour exemples, un des barbares de l’église de Saint-Etienne de Rouvray est un Tunisien ; celui qui avait attaqué le commissariat était un migrant ; une partie de l’équipe des attentats du 13 novembre était aussi composée de migrants passés par l’île de Lesbos. 
    Les faits parlent d’eux-mêmes. Il faut arrêter dorénavant de parler de racisme pour fermer les yeux sur une situation qui dépasse nos politiques et où leur seule politique actuelle est de bâillonner les Français pendant qu’ils meurent à petit feu.Pour un terroriste tué par les forces de l’ordre, combien de Français périssent à chaque fois ? Nous sommes clairement dans une courbe exponentielle et nous ne sommes pas loin de parler de génocide. 
    Génocide il y a eu en Serbie quand l’OTAN a pilonné les populations civiles, génocide il a en Irak quand les Alliés bombardent et que les islamistes posent des bombes chaque semaine. En France aussi, un peuple est clairement visé et les chiffres des morts sont consternants. 
    L’ironie de l’histoire tient au fait que les forces de l’ordre ne se cachent plus pour dire que nous sommes dans une guerre, c’est bien le cas puisque notre ennemi nous a déclarés la guerre. Mais ces mêmes forces de l’ordre dépenseront toute leur énergie pour retenir toute forme d’autodéfense populaire quitte à les amener devant le juge. Et le juge crypto-marxiste, syndiqué dans le fameux syndicat de la magistrature du Mur des cons est cependant beaucoup plus laxiste pour « certains criminels », quitte à relâcher un islamiste radical pour lui mettre un bracelet électronique : on a vu le résultat. 
    Alors que faire. Déposer une bougie et faire un dessin de souvenir ? Écrire à la craie sur le sol « Paix et halte au terrorisme » ? Mettre des photos sur les réseaux sociaux de drapeaux français ou des photos avec des doigts d’honneur au terrorisme ? 
    C’est désormais le moment pour chacun de nous de devenir vigilant, de montrer que l’on est chez nous et que nous ne nous laissons pas faire, comme l’ont très bien fait les Corses à Sisco pour protéger les membres de leur famille face à la haine extra-européenne. Car si haine il y a, elle ne vient pas du Français qui cherche à vivre en paix et protéger sa famille, elle vient de personnes certes déracinées mais qui ne voient plus en nous l’ami, le voisin ou le compatriote. Le sacrifice de leur vie et leur interprétation de leur religion fait de nous des vaches à lait impuissantes qu’il faut guérir soit par la conversion, soit par la mort. 
    2017 doit être une année décisive pour le peuple français, que ce soit pour les élections présidentielles, mais aussi et surtout pour les législatives, pour que l’Assemblée nationale soit enfin représentative du nombre d’électeurs patriotes. 2017 n’est pas une fin en soi, mais c’est un moyen supplémentaire d’éviter la chute vertigineuse que nous connaissons actuellement. 
    Est-ce qu’il y aura encore des attentats même avec le FN ? Oui, certainement. Malheureusement, la situation ne peut plus s’inverser aujourd’hui. Nous sommes sur une pente ascendante, exponentielle même avec la probabilité d’attentats à la bombe piégée en public, ce qu’ils ont déjà essayé de faire au Stade de France. Il ne s’agit plus de tergiverser, tout Français qui aidera ces populations pour quelque raison que ce soit, tiers-mondisme, boboïsation, sentiment de repentance, moyen de gagner des électeurs, toutes ces personnes sont et/ou deviennent des traîtres. Ce sont aussi ces personnes-là qu’il faut montrer du doigt, qu’il faut mettre sur le fait accompli en public. 
    Les manifestations et actions civiques des Indigènes, c’est-à-dire les Français (à l’image des Indigènes indiens massacrés par les Américains quand ils débarquèrent sur le nouveau monde) doivent être nombreuses et visibles. Pas d’exaltation à la violence ou à la vengeance (les autorités seraient trop contentes d’arrêter pour ce simple motif), mais la simple reconnaissance d’un peuple qui ne veut non plus vivre mais survivre face à ce nouveau défi qui engage tout Français dès à présent face aux menaces d’une extinction programmée.

     

    http://dextra.fr/2016/08/17/sauve-ton-peuple-ou-il-sera-change/

  • [Bordeaux] Des cris au " cercle du silence"

    Mardi 30 Août 2016, en fin d’après-midi, nos militants sont allés à la rencontre d’un « cercle du silence » devant la cathédrale Saint-André de Bordeaux. En réponse au contenu immigrationniste et compassionnel du discours –si l’on peut s’exprimer ainsi- des membres de cette association, nos camarades ont décidé de briser le silence de ce cercle afin de leur porter la contradiction –et de faire baisser un peu la moyenne d’âge de ce rassemblement. Le tout s’est déroulé dans une ambiance bon enfant dans la tradition des camelots du roi, malgré la (vaine) tentative des chevaliers du bien et de la justice sans frontières de nous faire réprimander par la police municipale qui n’en demandait pas tant en cette fin de journée. En somme, les slogans portant plus loin que le silence crispé et outré des idiots utiles du mondialisme, les militants de la section bordelaise d’Action française ont pu se faire entendre des passants sur ce sujet crucial qu’est la question migratoire. Il importe en effet plus que jamais de rappeler les conséquences, désastreuses sur tous les plans, de l’immigration incontrôlée et de dénoncer partout où ils se trouvent les défenseurs inconscients d’une idéologie multiculturelle de plus en plus battue en brèche par le réel. Aussi cette question ne trouvera un début de réponse que le jour où la France retrouvera sa pleine souveraineté incarnée par le Roi.

     

  • Sarkozy et l’identité nationale : l'imposture comme politique d’État

    Nicolas Sarkozy est aussi crédible quand il parle d'identité nationale que Benoît XVI lorsqu'il parle des positions du Kama sutra. Pour s'en convaincre, rappelons certaines de ses citations : "Je suis un homme de sang mêlé à la tête d'une nation métissée", "Je pense que les Français attendent une France d'après, une France où l'expression Français de souche aura disparu", "La France n'est pas une race, ce n'est pas une ethnie, c'est une république", "L'objectif, c'est de relever le défi du métissage. Ce n'est pas un choix, c'est une obligation... Et on va se mettre des obligations de résultats. Si ce volontarisme ne fonctionnait pas, il faudrait alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore". Et s'adressant un jour à Philippe de Villiers : "Tu as de la chance Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. "

    Une vision idéologique de l’identité

    Farouchement opposé à une conception chamelle et ethnique de l'identité, Sarkozy comme l'ensemble de la classe politique, en défend une conception idéologique, constructiviste (modeler une nouvelle vision de la nation en créant des nouveaux Français) et déconstructionniste (faire table rase de plusieurs millénaires d'histoire et des lois de la biologie). Pour lui, que l'on soit noir, blanc, beur, jaune, peu importe, comme le dit le titre de l'album de l'excellent dessinateur Konk, Tout le monde il est Français à partir du moment où il adhère au pacte républicain, c'est-à-dire à la nouvelle religion des Droits de l'homme, à la société de consommation et à la Shoah...

    Un « débat bidon »

    Tout le monde a bien compris pourquoi Sarkozy relance en ce moment ce débat sur l'identité : à quelques semaines des élections régionales où, d'après les derniers sondages, le Front national amorcerait une remontée spectaculaire aux dépens de l'UMR l'Élyséen espère bien refaire son coup de bonneteau des Présidentielles en siphonnant les voix d'une frange de l'électorat du FN, électorat droitiste et conservateur peu fiable et de fait assez perméable à une propagande bien ciblée sur des thèmes précis : identité, insécurité, impôts... Et pour communiquer habilement sur ces thèmes, on peut faire confiance au bonimenteur qui nous sert de Président, habilement conseillé par Henri Guaino et Patrick Buisson (ancien directeur de Minute). Quant au "débat", il n'aura pas lieu car il s'agit en fait d'un long monologue entre partisans de la société multiraciale, dont les habituels intellectuels cosmopolites censés donner une caution philosophique à l'affaire. Plus fort encore : le site lancé par le ministre de l'Immigration où chacun peut théoriquement s'exprimer (900 contributions seulement sur 14 000 ont été mises en ligne les premiers jours) a été créé et est modéré par une société marocaine. C'est donc des Marocains qui sont chargés de dire qui a le droit de parler d'identité française et d'en apprécier la qualité. On croit rêver !

    À l’épreuve des faits

    S'il faut juger Sarkozy, ce n'est pas sur ses discours musclés, c'est sur sa conception politique de la défense de notre identité : nous vous laissons juge d'apprécier son bilan. Pour nous la messe est dite, Sarkozy, c'est la gauche en pire. Pas un Président de la Ve République n'aura autant fait pour la "désidentité nationale" : abolition de la double peine (plus de possibilité de renvoyer dans leur pays les délinquants étrangers condamnés), immigration choisie s'additionnant à l'immigration subie (220 000 étrangers supplémentaires chaque année), discrimination positive et obligation d'adopter le label Diversité pour toutes les entreprises répondant à un appel d'offre public, taux d'expulsion des clandestins passé de 60,1% en 2002 à 19,4% en 2009, maintien de l'Aide médicale d'État et de la Couverture maladie universelle pour les clandestins, régularisations dites au cas par cas mais massives dans les faits, octroi de la nationalité française à plus de 150 000 personnes par an, installation juridique de l'islam par la création du Conseil français du culte musulman, ministres colorés au gouvernement, apologie du métissage contre le communautarisme...

    Notre identité

    Pour participer nous aussi au débat qui n'a pas lieu, rappelons notre conception de l'identité qui n'est pas sarkozyenne : elle est charnelle et ethnique. Nous partageons des croyances communes et un imaginaire commun, une mémoire, des légendes, une terre où reposent les nôtres, des musiques, des goûts, des saveurs, des sons, une volonté de vivre ensemble. Les peuples de France sont les héritiers biologiques d'un vieux peuple indo-européen qui prend sa source non en 1789 mais au Paléolithique, héritage qui s'est magnifiée au travers de l'identité nordique, germanique, celtique et latine. Nous sommes Français par filiation et héritage, parfois par le mérite (à la condition que les nouveaux arrivés soient blancs) ou par le sang versé (cas des légionnaires). Les autres ne nous intéressent pas... Nous saurons le leur rappeler le moment venu... Pour pasticher l'immonde Bernard-Henry Lévy, nous affirmons que tout ce qui n'est pas terroir, franchouillard, tout ce qui n'est pas accroché à sa colline, nous est odieux et étranger...

    Reflechir&Agir n°34 hiver 2010

  • Berlin : action de propagande contre l’invasion

    Le samedi 27 août, pendant une heure, des militants du Mouvement Identitaire ont occupé l’arche de la porte de Brandebourg, à Berlin, devant de nombreux berlinois et passants. Ils ont déployé une gigantesque banderole disant « Des frontières sûres pour un avenir sûr. »

    Une autre banderole, plus petite, disait : « protéger les frontières, sauver des vies », avec un dessin de château fort représentant l’Europe qui doit devenir une forteresse imprenable.

    Le but était de protester contre l’invasion de leur pays par les sauvages du Tiers-Monde, voulue par le pouvoir anti-blanc.

    Leur brillante action a profité de ce que le 27 août correspondait à l’équivalent de nos journées du patrimoine, où les portes des bâtiments officiels sont ouvertes.

    berlin-identitaires-forteresse-europe

    Daily Mail :

    La police affirme que les quinze militants, gardés à vue après leur action, sont susceptibles d’être mis en examen pour entrée illégale sur un lieu public, harcèlement (sic) et tenue de manifestation non autorisée.
    […]
    Les services de renseignement allemands ont affirmé qu’ils avaient placé ce mois-ci le mouvement identitaire sous observation, puisqu’il cherche à subvertir la démocratie.

    Des tracts distribués par le groupe prétendent que le gouvernement cherche à remplacer la population germanique par des immigrés musulmans.

    « Prétendent » ? « Attirent l’attention sur ce fait », plus exactement. Et avec un bon sens de la communication, il faut bien le dire.

    Michael Muller, maire de Berlin, a qualifié de « dégoûtante » cette action sur la Porte de Brandebourg, « menée par des ennemis de la démocratie ». « Les Berlinois ne permettront pas que la Porte de Brandebourg soit détournée pour en faire un symbole d’exclusion ».

    Aucune nation, de même qu’aucun être vivant, ne peut vivre et se maintenir sans une membrane protectrice, sans une frontière. La déchirer c’est le tuer. Les soixante-huitards et autres criminels impies disparaîtront de la scène de l’Histoire pour s’être opposés aux lois élémentaires de la Nature.

    http://www.blancheurope.com/2016/09/02/berlin-action-de-propagande-contre-linvasion/