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  • Le délit d'entrave numérique

    La liberté d'expression est en danger en France. Le gouvernement socialiste s'en prend ouvertement à ceux qui défendent l'intégrité catholique et combattent l'avortement. Le rouleau compresseur gouvernemental prétend faire taire ceux qui s'oppose au crime que constitue l'avortement des enfants à naître, comme le rappellent régulièrement les papes.

    La nouvelle invention du gouvernement¹, c'est la création d'un délit d'entrave numérique dont l'objectif est de faire taire le mouvement mouvement pro-vie. On admirera l'usage de la novlangue (entrave numérique?!?) propre aux socialistes pour cacher cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression.
    ¹ A travers la ministre des Familles, de l’Enfance et du Droit des femmes, Laurence Rossignol.

    De fait les vieilles féministes soixante-huitardes du Planning familial, qui ne sont plus que l'ombre d'elles-mêmes, sont sévèrement contestées sur le terrain des questions sociétales par la montée de la dissidence catholique. Parmi les sites pro-vie attaqués, on retrouve ceux offrant une alternative à l’avortement comme ivg.net (Marie Philippe), AfterBaiz (Émile Duport), SOS Bébé d’Alliance Vita, les Survivants, et bien sûr la Fondation Lejeune.

    Actualité catholique dissidente

    Selon le délire totalitaire du gouvernement, les sites pro-vie diffuseraient des informations fallacieuses pour nuire aux femmes qui veulent avorter. En réalité les catholiques du Net (voir quelques exemples sur mon Twitter) sont des jeunes rompus aux pratiques de l'Internet et dominant ses codes, qui militent pour la liberté d'informer et aider les femmes actuellement poussées à utiliser l'IVG comme un contraceptif. En s'en prenant à la militance catholique, les socialistes agissent de façon pernicieuse.

    On se souvient qu'il y a quelques années en arrière, les militants en faveur de la Vie menaient des opérations commando devant les avortoirs pour faire prendre conscience aux femmes de la gravité de leur geste. A l'époque avait été créer le délit d'entrave, pour empêcher ce travail de prise de conscience et laisser les femmes abandonnées à leur désarroi. L'Internet n'était pas encore ce qu'il était, et la militance catholique du Net encore moins.

    Actualité dissidente catholiquePrécisément à l'heure où le peuple de France est en train de se réveiller, ne cachons plus notre identité catholique et tenons tête face au pouvoir illégitime. J'invite les lecteurs du site à s'inscrire à la lettre de diffusion pour suivre l'actualité dissidente catholique.

    Désormais tout passe par l'Internet, ce qui a réorienté le mouvement pro-vie à y être très actif. La première chose que font les femmes en situation de détresse est de faire une recherche sur Google pour s'informer, et les premiers sites web qui ressortent sont précisément les pages pro-vie. Ce qui montrent bien la maîtrise que les jeunes catholiques ont du web. Pour contourner le respect de la liberté d'opinion, le texte prétend s'en prendre aux « allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif » avec à la clé 30 000 euros d’amende et deux ans de prison.

    Fin septembre, le Sénat a invalidé l’amendement de Laurence Rossignol. De toute façon s'il avait été adopté, le mouvement en faveur de la vie était prête à aller devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour le faire casser.

    Rappelons que le quinquennat de François Hollande a fait du tout-avortement une priorité absolue, alors que selon un sondage Alliance Vita/Ifop, 52 % des Français considère l'ampleur que prend l'IVG comme une « situation préoccupante » (actuellement 218 000 avortements pour 810 000 naissances). On se souvient que les notions de détresse et de délai de réflexion ont été supprimées de la loi sur l'avortement, comme si tuer un enfant à naître pouvait être un bien. Dorénavant la délivrance de produits abortifs est autorisée en milieu scolaire et hospitalier.

    Heureusement la fronde catholique sur le Net prend de l'ampleur, et ridiculise les piteuses tentatives du gouvernement et son site de propagande pro-IVG, payé sur fonds publics, y compris l'achat de publicité Google (AdWords) pour essayer de passer devant les sites d'informations. J'invite d'ailleurs toute la dissidence catholique à faire des liens Html vers les sites pro-vie, pour qu'ils continuent de caracoller en tête des résultats de recherche sur Google.

    http://chretien.mywebcommunity.org/entrave-numerique.html

  • L'identité, c'est si simple

    Français de souche, de sang, de sol, d’empire, tout se vaut, tout se fond ? On a pu souligner le caractère factice du roman national - même dans sa version la plus fidèle ; il n’en reste pas moins que la définition d’une tradition politique, culturelle, religieuse est nécessaire. Elle permet l’enracinement et la transmission.

    Charles Maurras écrivait, dans un texte publié en 1954 : « Ces Gaulois, qu'étaient-ils au juste ? À quoi correspondait leur unité de dénomination ? On n 'était ni fixés ni d'accord. Quel aurait pu être, sans Rome, leur développement ou leur chance déformer un corps de peuple ? » En questionnant les "Gaulois", Maurras soulignait qu'ils sont d'abord une construction sociale et idéologique proto-républicaine (Mably, Sieyès) puis républicaine. Il n'y avait pas de nation gauloise sur laquelle décalquer la France de 1870.

    La thèse du brassage permanent

    Aujourd'hui, les adversaires du roman national pratiquent une curieuse double-pensée : d'une part, en historiens, ils contestent la pertinence de la catégorie Gaulois (Najat Vallaud Belkacem déclare sur iTélé « qu'il y a aussi des Romains, des Normands, des Celtes, des Burgondes »), qui ne rend pas compte de la diversité des premiers siècles précédant et suivant la conquête de la Gaule par Rome (soulignons au passage le curieux caractère identitaire de cette approche, qui veut que les communautés se juxtaposent et ne se fondent pas) ; d'autre part, en scientifiques, ils affirment que la nation française, hier et aujourd'hui, n'est que le vaste brassage de populations déferlant en permanence, pacifiquement ou non, sur le territoire, se mélangeant à une population de souche elle-même originairement migrante. Clémentine Autain pousse le plus loin le bouchon de la fausse science en affirmant que « la biologie moléculaire est formelle, l'Européen de souche est un Arabe noir » (en reprenant un article de Regards.fr). Bref, on est tous pareils car on est tous différents, et on ne sera jamais si semblables qu'en préservant ces irréductibles différences.

    Stabilité démographique

    Mais on peut contester les bases prétendument scientifiques de ce rejet du roman national dans toutes ses versions. Jacques Dupâquier, démographe, coordonnateur d'une monumentale Histoire de la population française (PUF, 1988), détruit un certain nombre d'idées reçues. Le mythe des origines, d'abord : l'équivalent du territoire français actuel est passé entre le 6e et le 3e millénaire de quelques dizaines de milliers à deux millions d'individus, les nouvelles techniques (agriculture, poterie) permettant une multiplication in situ. Les techniques agricoles sont sans doute venues de l'actuel Moyen Orient, via de très petits groupes (et prétendre qu'ils étaient des « Arabes noirs » est un grotesque anachronisme) : rien d'une immigration massive. C'est le niveau de vie qui permet la multiplication des habitants. Et chaque invasion barbare ne concerne que quelques dizaines de milliers d'individus, les vaincus (autrement dit les autochtones) contribuant toujours plus à l'essor démographique : « c'est toujours le vieux fond ethnique issu du néolithique qui domine » y conclue donc Dupâquier, jusqu'à l'arrivée des Romains (120 av. JC). Même les invasions des Germains et des Francs (Ve siècle ap. JC) ne représentent que des morts, pas du tout un nouveau peuplement massif.

    Le mythe du brassage, ensuite : une fois installée la monarchie franque, la France aurait été un aimable parc de reproduction pour tous les immigrants possibles. Mais les Arabes, les Normands n'ont laissé aucune trace durable, ce qui est logique car les envahisseurs venaient peu nombreux et sans femmes, et arrivaient dans un pays si dense qu'en fait c'était les "Français" qui immigraient, jusqu'au XIXe. Quant aux autres brasseurs, on peut affirmer qu'Anne d'Autriche, Mazarin et Gluck ont peu brassé et n'ont jamais entraîné dans leur sillage que quelques dizaines de personnes. « Au total combien d'étrangers a pu compter la France d'Ancien Régime ? C'est difficile à dire mais, d'après les estimations de Jean-Pierre Poussou, jamais plus de 70 000 ou 80 000 à la fois, et la plupart n 'ont pas laissé de descendance, les milieux en question se reproduisant peu. » Bref, les Français sont vraiment de souche, la petite propriété terrienne, très répandue dès avant les Romains, enracinant l'homme à la terre. Évidemment, passé le XIXe siècle, l'histoire se modifie.

    Même si l'approche génétique de la politique constitue une dangereuse absurdité, on doit constater en France la réalité de l'enracinement dans une population de souche, sans laquelle aucune construction sociale ne serait possible.

    Hubert Champrun monde&vie 12 octobre 2016

    NB. Toutes les citations de J. Dupâquier sont extraites d'un long et passionnant entretien qu'il a accordé à Renaissance catholique il y a quelques années :

    http://wwwjenaissancecatholique.org/Naissanc e-d-un-peuple-1-histoire .html

  • Pologne et Russie : double peine pour Hollande

    En quelques jours et sur deux dossiers différents, la France a réussi le tour de force de se fâcher avec deux pays traditionnellement opposés l’un à l’autre. Sans précédent.

    Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a déclaré, lundi sur France Inter, que si Vladimir Poutine vient en France la semaine prochaine, ça ne sera pas pour des « mondanités » - l’inauguration de la cathédrale orthodoxe - mais pour parler de la crise syrienne et de la situation en Ukraine. Jean-Marc Ayrault a aussi confirmé que la France entendait saisir la cour pénale internationale sur les crimes de guerre commis, selon Paris, à Alep, où la Russie participe activement à l’offensive contre les quartiers rebelles.

    Se fâcher en même temps avec la Pologne et la Russie, les deux sœurs ennemies, « c’est un doublé sans précédent historique », soupire Georges-Henri Soutou, historien des relations internationales. La séquence diplomatique française de ces derniers jours restera sans doute dans les annales du Quai d’Orsay. « Une fin de cycle, sans ressort ni autorité », tranche un vieux routier de ces affaires.

    Les deux dossiers, polonais et russe, sont extrêmement différents, mais ils se soldent par le même résultat  : une forte montée de la tension dans les relations entre la France et chacun de ses deux pays, à la fois rivaux et importants pour la sécurité en Europe. « Dans l’Histoire, la France a toujours hésité et balancé entre la Pologne et la Russie  : aujourd’hui, elle est fâchée avec les deux », résume Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe. [....]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pologne-et-Russie-double-peine