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La Manif pour tous rencontre Marine Le Pen mais toujours pas François Fillon
Lu dans Valeurs Actuelles :
"Prévue de longue date, plusieurs fois décalée, la rencontre entre La Manif pour tous et François Fillon n’a toujours pas eu lieu. Au programme de cette discussion, dont la date n’est pas encore fixée : le poids (trop important, selon le mouvement) de l’UDI et le contenu (trop vague) du projet famille du candidat de la droite. L’enjeu : les signaux que le mouvement de contestation du “mariage pour tous” lancera dans cette campagne présidentielle, où le poids de l’électorat issu des “manifs pour tous” pourrait être déterminant. En attendant cette entrevue, des cadres de l’association ont, en revanche, déjà rencontré Marine Le Pen, le 10 mars, pour un entretien « cordial »."
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Stoppons macron ! #02
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Quand un conseiller de Trump évoque l’élection de Marine Le Pen
« La grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. »
Nos médias se régalent encore de la mésaventure subie, en janvier dernier, par Marine Le Pen dans un café au rez-de-chaussée de la Trump Tower. Mais se sont-il vraiment intéressés à la personne qui était assise à ses côtés dans ce café ?
C’était le meilleur ami de Donald Trump, son voisin depuis vingt ans. Et depuis des années, George “Guido” Lombardi, homme d’affaires italo-américain, soutient et conseille son ami milliardaire. Le rendez-vous avait été organisé par Denis Franceskin, représentant du FN à New York. Ce café fut suivi, le lendemain, par un cocktail dans l’appartement de Guido Lombardi, auquel il avait convié 35 personnes qui avaient souhaité rencontrer sa candidate pour la soutenir financièrement.
Lombardi est réputé pour être celui qui, à travers les réseaux sociaux, a contribué à vaincre Hillary Clinton. Il est connu pour ses amitiés « populistes » à travers l’Europe. Il a apporté son soutien à Viktor Orbán, n’hésite pas à fréquenter des figures du FPÖ autrichien ou de la Ligue du Nord italienne. Il n’avait pas hésité à le révéler à Politico, en admettant qu’il était un intermédiaire entre Donald Trump et les personnalités qui souhaitaient avoir un contact avec lui.
La semaine dernière, il était à Milan, hôte de l’association Bridge to Trump. Il y a fait quelques tonitruantes déclarations rapportées par Il Giornale dans son édition du 17 mars sous le titre « La mort du politiquement correct en Europe », n’hésitant pas à engager son ami Trump dans quelques polémiques bien assenées.
« Je vois que l’on parle d’extrême droite, de droite extrême et la grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. » Et de préciser sa pensée dont il assure qu’elle est celle de son ami Trump : « Vous voyez, comme je l’ai dit, la distinction qui compte aujourd’hui n’est pas entre droite et gauche, mais entre élitisme et populisme, un terme que je n’aime pas.
Et là réside le mérite de Trump : il a mis à bas la pensée totalitaire du politiquement correct… Il y a toujours une élite, qui attribue des étiquettes et décide ce que l’on peut dire et ce que l’on peut faire. Trump a tout jeté par-dessus bord. Et, de cette manière, il a rendu la liberté de penser et d’action aux Américains. Il a redonné le pouvoir au peuple. Il l’avait promis et il le fait. »
Le pouvoir au peuple, cela rappelle étrangement le slogan de Marine Le Pen, à laquelle il fait référence par allusion à peine dissimulée, car il estime qu’un tel discours est valable pour l’Europe. Il faut, dit-il, faire comme si nous étions en 1939 et avoir le courage de dire au nazisme « assez ». « Le Brexit, c’est cela. Et maintenant, il faut voir si le reste de l’Europe saura se rebeller face au destin prophétisé par Oriana Fallaci quand elle parlait d’Eurabia. Le 7 mai prochain, le jour du scrutin des élections présidentielles françaises, nous verrons si la France saura tourner la page avec Marine Le Pen. Et nous verrons si, aux prochaines élections italiennes, il y aura un nouveau débarquement à Anzio. »
Puis, rappelant le résultat des élections aux Pays-Bas qui n’ont pas permis l’élection de Geert Wilders, Guido Lombardi en a conclu : « Les Néerlandais n’ont peut-être pas eu assez de courage, et ils continueront à avoir les Allemands qui leur dictent les lois économiques et les immigrés qui font la pluie et le beau temps. Un pays comme la Belgique semble désormais perdu, les autres doivent décider quel destin ils souhaitent. » Une déclaration dont on peut supposer qu’elle ne serait pas contredite par le président américain…
http://www.bvoltaire.fr/florisdebonneville/conseiller-de-trump-evoque-lelection-de-marine-pen,319515
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Racisme anti-blanc : Hamon tient son Mehdi Meklat
Benoît Hamon n’avait pas besoin de ça. Sa campagne patine, son projet de revenu universel se voit officiellement remis aux calendes grecques et réduit à quelque micro-expérimentation, les hiérarques socialistes rallient par charrettes entières la locomotive Macron, aucun sondage ne le qualifie pour le second tour de la présidentielle. Le candidat officiel du Parti socialiste a beau ne traîner aucune casserole judiciaire et mener une campagne de fond, contentant tantôt les objecteurs de croissance, tantôt les multiculturalistes fanatiques, cela ne dessine pas un destin présidentiel. Au mieux une carrure de Premier ministre, sinon de ministre du Budget. Mais voilà qu’un gros parpaing s’est planté dans sa chaussure plombée.
Récidiviste du tweetSur Twitter, la “porte-parole égalité femmes-hommes” de la campagne hamoniste, Laura Slimani, s’en est violemment pris au maire de Montpellier. Ce qui pourrait n’être qu’une subite poussée d’acné à la Bruno Masure devient une affaire judiciaire car l’édile, ex-militant PS exclu du parti il y a quelques années pour candidature dissidente, et passé avec armes et bagages du côté de chez Emmanuel Macron, a très mal pris la joute mi-jeuniste mi-racialiste de l’ex-patronne du MJS, aujourd’hui conseillère municipale de Rouen et présidente des Jeunes socialistes européens.
“Vieux mâle blanc libéral” : trois péchés irrémissibles ? Rassurez-moi, naît-on blanc et libéral à la naissance ? La vieillesse n’a pas d’âge, mais y a-t-il un gêne libéral dont certaines populations leucodermes seraient naturellement porteuses ? La sociobiologiste Slimani pourrait certainement nous éclairer sur la question. D’autant que cette militante aguerrie n’a rien d’une péronnelle. Laura Slimani, pur produit du MJS dont Hamon a rédigé les statuts de façon à ce qu’il soit lié éternellement à la gauche du PS, peut difficilement mettre ses sorties sur le compte d’un “double maléfique”, façon Mehdi Meklat du Bondy Blog. Car elle n’en est pas à son premier coup d’essai, tant s’en faut. Ainsi, l’été dernier, en pleine polémique sur le burkini, tandis que des islamistes piégeaient les médias sur la plage de Nice à peine quelques semaines après le carnage du 14 juillet, que twittait cette antifa émérite ?
“Hommes blancs” vs “femmes musulmanes” : la Weltanschauung du PIR a fait des petits… Le méchant homme blanc (“souchien” dixit Houria Bouteldja) existe, Laura Slimani l’a visiblement rencontré. Et ça s’est mal passé. Au point que la sémillante socialiste rejette le terme de français de souche, que François Hollande avait imprudemment employé début 2015 à la suite des attentats perpétrés par des suprématistes white et blancos. ”Brouillage intellectuel” avait dénoncé cette brillante sémiologue née en 1989 et “venue à la politique par le féminisme”.
Légitime défense
Son dernier tweet un tantinet raciste (ou “ethno-différencialiste”, comme disent certains milieux…) serait passé quasi inaperçu hors des frontières de l’Occitanie si le premier concerné n’avait réagi. Or, le maire de Montpellier Philippe Saurel a légitimement décidé de porter plainte pour “injure raciale, injure en raison du sexe, provocation à la discrimination en raison de la race et provocation à la haine en raison du sexe”.
On pourrait croire à un malheureux concours de circonstances si Benoît Hamon avait fermement condamné les propos incriminés. Ou si l’un des membres de son premier cercle, le député PS Pascal Cherki, n’avait applaudi l’organisation d’une conférence “interdite aux Blancs“ à l’université Paris 8 l’an dernier : « Pour ma part je pense que la fac de Paris 8 est une excellente fac parfois en rupture avec l’idéologie dominante. Tant mieux ! »
Quoi qu’en disent ses détracteurs, la gauche n’a pas encore totalement adopté ce deux poids deux mesures ethnoracial. Pour le maire de Montpellier et quelques autres, contrairement à La Ferme des animaux d’Orwell, la France ne considère pas certains citoyens comme plus égaux que d’autres…
Daoud Boughezala
Article paru dans Causeur
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La guerre de 1870 et la chute de Napoléon III (Second Empire) | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Avec cet accord électoral, François Fillon donne à l’UDI la possibilité d’être une minorité de blocage
Ne serait-ce pas ce qu'il cherche, afin de se dédouaner à moindre frais de ne pouvoir appliquer son programme une fois élu ?
Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, membre du Parti chrétien-démocrate (PCD), était investi par Les Républicains (LR) pour être candidat aux législatives dans la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis. Suite à l'accord entre entre LR et l’UDI, il fait partie des candidats de droite « sacrifiés » pour un candidat centriste. Xavier Lemoine voit son investiture retirée au profit de Ludovic Toro, maire UDI de Coubron, et proche de Jean-Christophe Lagarde.
Jean-Christophe Lagarde a obtenu 92 circonscriptions de François Fillon, ainsi que 42 « primaires », où les candidats LR et UDI seront en concurrence lors du premier tour des législatives. Jean-Christophe Lagarde est partisan du mariage homosexuel comme de la légalisation du cannabis. Au Sénat (où la droite est censée être majoritaire), les élus UDI ont voté plus souvent avec le PS qu'avec LR. C'est dire.
Xavier Lemoine interroge :
« C’est l’électorat conservateur qui l’a porté lors des primaires. C’est l’électorat conservateur qui lui a sauvé la mise à la manifestation du Trocadéro. François Fillon le trahirait de manière éhontée ? Si nous visons le moindre mal, alors il faut soutenir François Fillon, mais sans aucune illusion. À un moment donné, il faudra se fâcher ! »
Anne Lorne, conseillère régionale LR et déléguée nationale de Sens Commun, devait recevoir l’investiture dans la première circonscription du Rhône. Bien que présente à la manifestation du Trocadéro aux côtés de François Fillon, elle fera face à une candidate UDI, Djida Tazdaït, ancienne députée européenne écologiste ! Anne Lorne questionne :
« Qu’avons-nous à voir avec ces gens-là ? La droite est le dindon de la farce de cet accord ! Je comprends l’objectif du rassemblement. Mais là, on abandonne les convictions au profit de la politique politicienne ». « Mon espérance est que le bon sens français prenne le dessus. Nous ne pouvons pas avoir le cheval de Troie du Hollandisme, ou le cheval de guerre ». « Aujourd’hui, la France n’est pas au centre ! Les attentes des Français sur l’économie, la sécurité, l’éthique, ne sont pas au centre ! »
Xavier Lemoine est persuadé que si elle retrouve le pouvoir, la droite ne pourra pas compter sur le soutien des centristes :
« Avec cet accord électoral, François Fillon donne à l’UDI la possibilité d’être une minorité de blocage sur beaucoup de sujets ».
Au fond, c'est sans doute ce que François Fillon cherche.
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I-média #143 : Conditionnement anti FN dans les médias
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Marine Le Pen à Nigel Farage : « Nous allons retrouver nos quatre souverainetés »
L’ancien leader de l’Ukip (United Kingdom Independence Party) et principal artisan du Brexit, Nigel Farage, par ailleurs proche de Donald Trump, a interviewé Marine Le Pen, favorable au « Frexit », pour la chaîne britannique LBC. En voici la version intégrale et en français.
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Marine Le Pen en meeting à Metz (18/03/2017) I Marine 2017