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Crise des migrants : l’Union Européenne récompense les « bonnes pratiques journalistiques »
Source : OJIM – “Crise des migrants : l’Union Européenne récompense les « bonnes pratiques journalistiques »”
Il y a quelques semaines, l’Ojim vous révélait l’initiative du Conseil Économique et Social Européen visant à définir les « bonnes pratiques » dans la couverture médiatique de la crise des migrants. L’heure des travaux pratiques a commencé. C’est maintenant l’Union Européenne qui récompense les journalistes qui adoptent une présentation de la crise migratoire conforme à sa vision favorable à l’immigration.
L’UE a en effet lancé en début d’année un Prix des médias pour promouvoir « un journalisme sur la migration basé sur des preuves ». Partant du constat que « le discours actuel qui entoure la migration a pris une tournure dramatiquement négative durant la dernière décennie en Europe et ailleurs » et que « la couverture des médias des phénomènes migratoires joue un rôle important dans la formation de l’opinion publique », les organisateurs de ce prix ont comme objectif de « renforcer le rôle positif que les médias peuvent jouer quand il s’agit d’influencer le récit actuel des migrations ». Cette compétition permettra de réunir 72 récits qui pourront être utilisés et diffusés grâce à des droits d’auteurs partagés. La remise des prix aura lieu le 22 juin 2017 « sous les auspices de la Présidence maltaise de l’Union Européenne ».
Quand Bill Gates finance les médias favorables aux migrants
Hasard du calendrier, l’European Journalist Centre est quant à lui à l’origine d’un projet, financé notamment par la fondation Bill Gates, qui vise à assurer la couverture pendant dix-huit mois de l’arrivée et de l’intégration de familles de migrants. Quatre grands journaux européens vont participer à l’opération, Le Monde, le quotidien anglais Guardian, le quotidien espagnol El Pais et l’hebdomadaire allemand Der Spiegel.
Selon Le Monde, « le projet s’inscrit dans l’approfondissement de notre couverture des questions migratoires ». Le Directeur de l’European Journalism Centre indique sur le site de l’EJC qu’« avec 10 élections nationales en 2017 sur le continent, des projets de cette envergure sont vitaux ». On n’en connaitra pas plus sur les « enjeux vitaux » de ces élections, mais l’angle des articles publiés dans le cadre de cette initiative, des récits de vie, vise à développer l’empathie vis-à-vis des migrants, indépendamment de toute autre considération.
Et l’UE prône d’ouvrir les vannes en grandLe commissaire européen aux Migrations et aux Affaires intérieures l’affirmait récemment à la Tribune de Genève, « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés ». «Nous allons ouvrir des bureaux (pour les permis de séjours) dans tous les pays de la rive sud de la Méditerranée et en Afrique de l’Ouest ».
L’Union Européenne utilise donc la carotte pour influencer une opinion publique de plus en plus réticente à accueillir une immigration massive dans une Europe qui compte 21,4 millions de chômeurs et 29 millions de travailleurs pauvres. Mais elle pourrait aussi manier le bâton, comme le relate France Soir le 2 mars : « la Commission européenne a durci le ton jeudi face aux États membres de l’UE, en menaçant de sanctions ceux qui refusent d’accueillir des réfugiés ».
Politique de la compassionLes récits de vie des migrants sont de plus en plus nombreux dans les médias et l’espace public : outre l’initiative des 4 grands journaux européens, le Télégramme relate le 5 mars que des bénévoles se sont succédés à Rennes pour un marathon de lecture de 24 heures pendant lequel ont été lus 400 témoignages de migrants, « contenus dans une encyclopédie des migrants, recueillis de Brest à Gibraltar ». Le 8 mars, Arte dressait dans un documentaire le portrait de trois femmes qui ont choisi la France.
Ces récits peuvent participer de l’information sur les migrations actuelles vers les pays européens. Mais des monographies, aussi touchantes soient elles, ne peuvent résumer à elles seules les différentes dimensions de l’accueil des migrants. Ce type d’enquête fréquemment utilisé en sociologie soulève, selon le sociologue J.C. Passeron, cité dans un article consacré aux recherches qualitatives deux problèmes :
– « Le récit de vie se veut exhaustif et par-dessus tout signifiant, ce qui donne l’impression de tout comprendre au risque de faire disparaître toute approche théorique permettant de décrire le problème étudié.
– Le risque est grand de céder à l’illusion de ce que le sociologue appelle la « panpertinence » : tout est pertinent et fait sens, le monde ne peut être décrit ».
Il est vrai que la pression migratoire a tout intérêt à être minimisée, enjolivée ou carrément passée sous silence. Les passages en force de clandestins à Ceuta relatés par Ouest-France, les millions de candidats qui attendent dans les pays africains l’occasion de passer la méditerranée cités par Il Tempo, le nombre toujours croissant de demandeurs d’asile arrivés en France, 100 000 en 2016 selon Le Figaro, et dont les déboutés ne sont quasiment jamais reconduits dans leurs pays : autant d’événements qui pourraient accréditer l’idée d’une situation hors de contrôle.
Vouloir influencer le jugement des citoyens en récompensant des journalistes qui se conforment à la vision hors sol des peuples et de l’économie de l’Union Européenne, indépendamment des implications sociales et culturelles de l’accueil massif de migrants : une nouvelle étape dans le formatage des esprits.
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Samedi 25 mars à Toulouse : conférence sur l'immigration et la mondialisation avec Alain Escada et Richard Roudier
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Orly : nouvelle preuve d’inefficacité - Journal du lundi 20 mars 2017
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Christian Estrosi tente de tirer François Fillon vers la gauche
Christian Estrosi, qui a battu Marion Maréchal-Le Pen aux dernières régionales grâce au renfort de la gauche, alerte François Fillon :
"je regrette que parfois, dans mon propre camp politique, on finisse aussi par banaliser ce FN si haut. On assiste plus dans cette campagne à des règlements de comptes entre la droite et la gauche pour tenter de décrocher la deuxième place derrière elle. Or, tout devrait être fait pour qu'elle ne soit même pas au second tour. Le pire, c'est que je pense même qu'elle est sous-évaluée dans les intentions de vote pour le premier tour.
C'est-à-dire ?
On la crédite à 25 % en moyenne, je pense qu'elle pourrait dépasser les 30 % voire même gagner l'élection présidentielle. C'est pour cela qu'il faut la combattre dès le premier tour, en ne lui laissant aucun terrain et en s'adressant notamment aux classes moyennes et populaires. Le mot social n'est pas un gros mot.
Pourtant, on ne sent pas que le social, les classes moyennes et populaires, soit la priorité de François Fillon dans son programme...
S'il est vrai que la part du social a évolué dans le programme de François Fillon, ça ne sert à rien de faire la course à l'échalote sur le terrain du FN en faisant une surenchère excessive en matière de sécurité et d'immigration. [...]
Sens commun a pris une part importante dans la campagne de votre candidat. Qu'en pensez-vous ?
Cela m'inquiète et j'ai eu l'occasion de le dire à François Fillon. Il ne peut pas confier l'organisation de la campagne à la frange la plus radicale de notre famille politique s'il veut rassembler plus d'un Français sur deux. Je respecte cette frange, mais elle est minoritaire. Face au FN, il ne faut pas ressembler, il faut rassembler."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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La Hongrie recrute 3 000 volontaires pour garder ses frontières
Ce sont des « chasseurs de frontières » :c’est du moins ainsi que sont présentés par Euronews ces 3 000 volontaires qui sont actuellement formés pour venir renforcer les 10 000 policiers déjà chargés de surveiller la frontière qui sépare la Hongrie de la Serbie. Zoltan Replyuk, 25 ans, explique par exemple qu’il a toujours voulu « être policier » :
« Cette formation est une occasion fantastique. Je peux servir et défendre ma patrie. »
Dans un reportage bien plus complet et bien plus partisan diffusé il y a quelques jours, la RBTF (Belgique) parlait elle carrément de « chasseurs de migrants », les candidats étant pour « la plupart guidés par un très puissant sentiment nationaliste ».
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Institut Iliade - Face à l'assaut migratoire, le réveil de la conscience européenne
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Comment les médias effectuent un conditionnement anti-FN
On sait que la campagne présidentielle est lancée quand mensonge et diabolisation se conjuguent pour faire barrage à Marine Le Pen. C’est donc parti ! Jean-Yves Le Gallou en fait le décryptage dans le n° 143 de son émission I-Média, sur TV Libertés.
01:39 Conditionnement anti-FN dans les médias
Le Front national fait les frais d’une campagne de dénigrement, une de plus. En 2017 comme à chaque fois, les médias s’appliquent à conditionner les électeurs. Pour l’information objective, on repassera ! Quandle scrutin sera terminée…
14:59 Le Zapping d’I-Média
Le journaliste Franz-Olivier Giesbert qualifie le quotidien Le Monde de journal incompréhensible. Il est tiraillé entre la ligne Macron, définie par les propriétaires (Xavier Niel, Pierre Berger) et une rédaction qui roule pour Benoît Hamon.
Quant à France info, la radio d’information en continu du service public, elle diffuse une séquence… d’astrologie sur le candidat des Républicains François Fillon !
25:05 Caricature de Macron, circulez y’a pas de banquier
Caricature de Macron en banquier : la sanction médiatique est unanime. Le dessin est antisémite et fait référence aux « heures les plus sombres de notre histoire ». Mieux, dans le Huffington Post, Fabrice d’Almeida ira jusqu’à affirmer que cette caricature vient sûrement des plus zélés du camp Fillon, c’est-à-dire de la Manif Pour Tous. C’est le point Godwin de la semaine.
33:15 Les tweets de la semaine
Sondage sur le site du Figaro ; quand les internautes répondent « oui » à la question : Etes-vous favorable à la sortie de l’euro ?, le Figaro modifie sa question en « Craignez-vous les conséquences d’une sortie de l’euro », et tant pis pour ceux qui se sont exprimés.
Novlangue dans l’Obs à propos des « soutiens sulfureux » de François Fillon.Charlotte d’Ornellas propose une autre définition du mot « sulfureux » : « De droite, régulièrement en désaccord avec la rédaction du Nouvel Obs ».
37:05 Sevran : décryptage de la contre-enquête du Bondy Blog.
Femmes interdites dans un bar PMU à Sevran, le Bondy Blog publie une contre-enquête. Pour le journal des banlieues, il n’y pas de ségrégation. En fait, la contre-enquête est biaisée et incomplète.
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Libertés démocratiques? Le FN n’a pas vraiment de leçons à recevoir!
Sur le site du huffington post, dont la déclinaison française est cornaquée par Anne Sinclair, le dénommé Romain Herrreros a commis un article médiocre sur l’opposition du FN à la date retenue du 19 mars pour commémorer la fin du conflit algérien. Une opposition dit-il assez sottement, par méconnaissance historique ou partialité, qui traduirait « un retour aux fondamentaux pour le Front National» avec «un aspect électoral, le Front National s’employant depuis plusieurs années à capter le vote pieds-noirs, notamment dans le sud-est de la France.» Une ânerie car le FN ne s’emploie pas à capter le vote des Pieds-Noirs et des Harkis depuis quelques années. Non, le FN fut tout simplement le seul mouvement à défendre leur honneur, écouter leur souffrance, à la comprendre, à leur manifester de l’attention, de la solidarité, à vouloir notamment régler d’une manière définitive par une loi-cadre les questions patrimoniales et morales liées à l’exode des rapatriés; la seule formation politique dont aucun dirigeant n’avait approuvé et/ou trempé dans le lâchage dans les conditions atroces que l’on sait de de l’Algérie française.
Romain Herrreros cite les tweets de David Rachline, Louis Aliot, Marine Le Pen, contestant ce choix du 19 mars 1962, date de la signature des accords d’Evian imposée l’année dernière par François Hollande, alors qu’elle est pourtant comme l’a dit Marine « une journée de deuil pour les Harkis et Pieds-Noirs ». Bruno Gollnisch a rappelé de très nombreuses fois, comme beaucoup d’esprits honnêtes, que choisir la date du 19 mars, voulue par les communistes et les soutiens du FLN, relève d’ une écœurante provocation. Car « c’est après 19 mars 1962 que débutèrent les massacres de masse, les tortures, enlèvements et viols de Harkis et de Pieds-Noirs noirs perpétrés par le FLN avec la complicité du pouvoir gaulliste.»
A cette haine passée, correspond aujourd’hui celle toujours actuelle de certains déracinés des banlieues plurielles contre la France. Elle emprunte parfois les oripeaux de l’islamisme, comme ce fut le cas samedi avec l’agression d’une patrouille de militaires à l’aéroport d’Orly par le dénommé Ziyed Ben Belgacem. Un délinquant multirécidiviste qui a crié Allah Akbar lors de son attaque avant d’être abattu, mais dont l”autopsie a révélé qu’il était sous l’emprise de la cocaïne et de l’alcool, autant de substances bien peu hallal, pour ne rien dire de son mode de vie de délinquant. L’islam comme souvent a bon dos et sert de prétexte, de voile pour masquer chez les décérébrés, les voyous, la racaille une haine plus basique et laïque de la France et des Français que ne partage pas bien évidemment de nombreux musulmans vivant en France et/ou de nationalité française.
Une haine qui consiste aussi à s’attaquer au FN, ce symbole de la résistance de la France et des Français, aux conséquences de l’idéologie mondialiste qui a pris le pouvoir à Paris comme à Bruxelles. Une permanence frontiste a été de nouveau l’objet d’un incendie criminel dans la nuit de vendredi à samedi à Alençon (Orne). L’hypothèse d’une action menée par l’extrême gauche n’est pas à écarter. Il est vrai que les militants antifascistes correspondent plus que jamais à la définition qu’en donne le philosophe Jean-Claude Michéa: des gardes rouges au service du capital; antifas qui s’attaquent au seul adversaire sérieux des candidats des banques, de Bilderbeg, de la finance vagabonde, du capitalisme spéculatif et débridé.
Nous ne sommes pas non plus surpris de voir la réaction du ministre de la Culture, Audrey Azoulay, à la déprogrammation par le maire FN Luc-en-Provence (Var) , Pascal Verrelle du film de propagande anti FN Chez nous dans le cinéma communal. « J’ai fait en sorte de le déprogrammer, je ne vais quand même pas donner le bâton pour me faire battre» a déclaré ce maire FN. Et le masochisme n’est pas non plus une obligation! Pas de quoi fouetter un chat d’autant que ce brûlot n’attire pas les foules, mais Mme Azoulay a fait pondre par un de ses assistants un petit communiqué dénonçant « le vrai visage du Front National, celui de la censure, de la négation de la liberté de création, de l’atteinte à la liberté d’expression et du refus du débat démocratique. Dans le passé, à Vitrolles, Marignane ou Orange, le FN s’attaquait aux livres en exerçant la censure dans les médiathèques. »
Certes, Audrey Azoulay ne va pas aussi loin dans le délire que le président LR de PACA, Christian Estrosi, dont les éructations, les pertes récurrentes de contrôle de soi et de sang-froid commencent vraiment à inquiéter. Vendredi, dans l’hémicycle du Conseil régional, en pleine transe, il ainsi traité le conseiller régional FN Philippe Vardon (qui a porté plainte) « d’héritier de Goebbels ».
Mais ce que Mme Azoulay ne dit pas, ou peut-être après tout ne sait pas, c’est que ce qui était reproché aux mairies FN citées ici n’étaient pas en réalité de s’attaquer aux livres dans les bibliothèques -les auteurs de gauche n’ont pas été mis à l’index!- mais au contraire d’en avoir ajouté en ouvrant les médiathèques aux auteurs anticonformistes, de droite, censurés en général par les cultureux de la gauche bien-pensante. En fait de liberté d’expression et de liberté démocratique, le FN n’a pas vraiment de leçons à recevoir. A fortiori de la part de partis politiques qui se sont assis sur les résultats du référendum de 2005 sur la Constitution européenne et s’appliquent plus largement de ne pas entendre les souhaits de nos compatriotes de voir protéger et préserver notre identité, notre culture, nos valeurs fondatrices.
https://gollnisch.com/2017/03/20/libertes-democratiques-fn-na-vraiment-de-lecons-a-recevoir/