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  • Le royalisme : les raisons de son désamour

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    Le royalisme est souvent associé au despotisme ou à l'extrême droite. Qu'en est-il en réalité ?

    Nous ne pouvons nier le fait que le royalisme peut avoir mauvaise presse chez une bonne partie de la population. Il est en effet victime de bon nombre de préjugés, dont les principaux sont ceux qui ont été véhiculés par les vainqueurs de la Révolution française de 1789, et qui restent présents dans l'inconscient collectif, et par Charles Maurras et de la direction ultranationaliste qu'il imposa au mouvement Action Française.

    La propagande révolutionnaire

    Pour établir un nouveau régime, les révolutionnaires ont dû faire usage d'une propagande bien huilée afin de discréditer leur prédécesseur. Ainsi, la monarchie s'est vue relayée au rang des régimes archaïques, moyen-âgeux, à des temps obscurs où tout n'était que superstition, à des rois fainéants et tyranniques, à une aristocratie esclavagiste et oisive, etc.

    Et cela même si bon nombre d'historiens ont maintes fois déconstruit tous ces mythes, ils restent ancrés dans l'imaginaire populaire. Nous pouvons prendre comme exemple l'émission Prise Directe de France 2 du 25 janvier 2011 où la présentatrice, Beatrice Schönberg, décrivait la monarchie avec une vision caricaturale, « révolutionnaire », en ne présentant que des princes et des princesses tout en s'appuyant sur le caractère hautement féérique et aristocratique digne des contes de fées, se moquait allègrement de Thierry Ardisson qui défendait l'idée du retour de la monarchie en France, en énonçant que "c'était une idée complètement exotique, burlesque, d'extrême droite".

    Le royalisme est tombé par terre, c'est la faute à Maurras

    Veuillez m'excusez pour cette mauvaise reprise de la célèbre phrase de Victor Hugo "Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire" dans Les Misérables.

    Mais il n'en est pas moins vrai en ce qui concerne de la mauvaise image qu'il a contribué à véhiculer à travers sa grande influence au sein du mouvement Action Française. Ce mouvement a été en premier lieu fondé par Henri Vaugeois et Maurice Puja en 1898, des nationalistes anti-dreyfusards. Charles Maurras (1868-1952) a rejoint le mouvement peu de temps après et y a rapidement acquis une grande influence, ce qui lui a permis d'imposer ses ambitions politiques. Ainsi, l'Action Française est devenue royaliste et s'est basée sur la théorie du "nationalisme intégral" prônée par Maurras. Le mouvement s'est alors appliqué à dénoncer ce qu'il appelait "des États dans l'État", ce qui se manifestera par une revendication politique fortement antisémite.

    Un mouvement trop absent et donc très peu entendu

    Les mouvements royalistes, en plus de se voir attribuer des images peu glorieuses et caricaturales, sont totalement aphones médiatiquement. Or, comme je l'ai évoqué dans un précédent article, ce qui n'existe pas dans la sphère médiatique a encore moins de chance d'être présent dans la sphère publique.

    Ces mouvements doivent ensuite se situer en dehors des partis politiques, car la fonction de roi ne serait associée à aucun parti. Libre au Premier ministre et aux députés de se revendiquer de droite, de gauche ou autres. Mais le roi doit être le représentant du peuple, garant de son intégrité et protégeant les intérêts de la population. Il aurait les mêmes pouvoirs qui sont attribués aux présidents de la Ve République. N'étant pas soumis à des ambitions partisanes et carriéristes, ses choix ne seraient dépendants d'aucun parti, seulement celui du peuple. Les présidents actuels, encartés idéologiquement, passent la première moitié de leur mandat à déconstruire les réformes mises en place par leurs prédécesseurs appartenant à un camp adverse, et la seconde moitié à préparer les futures campagnes présidentielles qui leur permettront d'accéder à un second mandat. Un roi, n'étant pas soumis à ces contraintes partisanes ou à des ambitions carriéristes, serait pleinement concentré sur les affaires d'État qui incomberaient à sa fonction tout en laissant le Premier ministre, les ministres, députés et sénateurs agir en accord avec les mêmes modalités que celles d'aujourd'hui.

    Pour vouloir l’avènement d’un nouveau régime, il ne suffit pas de l’espérer, il faut l’appuyer et contribuer à son expansion au sein de la sphère publique. Ce qui permettra au mouvement de sortir de cette léthargie dans laquelle il s’est embourbé, et de briser le carcan idéologique mensonger dans lequel il a été enfermé. 

    #LouisXX #royalisme #Blastingnews

    Bruce Cabaret

    http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/vie-des-royalistes/2587-point-de-vue-le-royalisme-les-raisons-de-son-desamour

  • Trois élues régionales quittent le FN qu’elles jugent trop à gauche

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    Elles sont élues au Conseil Régional d’Ile-de-France et ont annoncé par communiqué qu’elles quittent le FN qu’elles considèrent désormais trop à gauche.

    Yasmine Benzelmat, Conseillère Régionale d’Ile-de-France (Yvelines), Vanessa Juille, Ex-Conseillère Municipale d’Arpajon, Conseillère Régionale d’Île-de-France (Essonne), Béatrice Troussard, Conseillère Municipale de Chelles, Conseillère Régionale d’Île-de-France (Seine-et-Marne) écrivent :

    « Après mûres réflexions, nous avons choisi de partager notre expérience d’élue, toutes les trois ensemble, et nous avons constaté que nous avions le même diagnostic sur la situation actuelle, tant dans l’exercice de notre mandat à la Région, dans nos départements qu’au niveau national, dans le parti que nous avions rejoint.

    Nous avons toutes les trois la même volonté d’avancer des projets et de construire une autre manière de faire de la politique, dans le respect de toutes les sensibilités de Droite.

    Jeunes élues du Front National, nous considérons que le pilotage du parti est trop marqué par des consignes contradictoires voire hasardeuses.

    Le virage à gauche du FN s’est de plus en plus accentué, et des désaccords idéologiques se sont multipliés à cause d’une ligne trop ancrée à gauche, alors que nous sommes trois femmes de Droite : nous croyons à la liberté personnelle qui prend appui sur la famille, à la liberté d’entreprendre et à la force du travail, à la liberté d’éducation sans que l’Etat soit omniprésent. Or, progressivement, le FN a changé de l’intérieur, ses repères ont éclaté et ses zigzags actuels dans les prises de position, hier interdites mais aujourd’hui mises en avant, ressemblent plus à du « marketing de produit » plutôt qu’à des positions sincères et authentiques. Le brouillage des messages est aujourd’hui total, ce qui est de nature à rompre la confiance chez les Français. Comme beaucoup de gens, nous avons constaté qu’il y régnait trop de souffrance politique ; les gens ne s’y retrouvent plus : et nous non plus.

    La gestion des hommes et des projets nous paraissait souvent déconnectée des attentes du terrain. Pire, on avait parfois l’impression de décisions prises en dépit du bon sens, alors que notre slogan national était « au nom du peuple ».

    Au niveau régional, nous regrettons trop de mauvais fonctionnements, pas de moyens d’action suffisants, un autoritarisme dans les relations entre les responsables et les élues de terrain que nous sommes, le refus d’une gestion collective équilibrée, une relative opacité de la gestion du groupe d’élus, etc

    Plus encore, dans notre mandat à la Région, nous nous sommes rendu compte que parfois des décisions étaient intéressantes, mais qu’à cause des postures partisanes ou médiatiques, nous étions obligés de les rejeter. Et trop souvent de façon surjouée, jusqu’à la caricature !

    Cette politique à l’ancienne ne correspond vraiment plus au temps d’aujourd’hui. Nos militants et sympathisants nous le font comprendre clairement. Et nous-mêmes, nous voyons bien que, sans rien nous renier, nous pourrions voir notre travail et nos propositions d’intérêt général autrement acceptées et mieux accueillies.

    Au niveau départemental, on constate là aussi des manquements politiques importants : un caractère illisible des consignes données par à-coup, sans logique ni cohérence les unes par rapport aux autres, un mépris des élus locaux, un autoritarisme dans les nominations et les investitures… Cela provoque des tensions inutiles mais forcément inévitables quand on agit ainsi, d’où ensuite un appauvrissement militant, des désaffections d’adhérents, beaucoup plus nombreux aujourd’hui que ce que l’on veut faire croire.

    La refondation telle qu’elle est mise en œuvre ne fait que reproduire les mêmes méthodes d’action, de harcèlement ou de désorganisation généralisée qui ont conduit aux échecs électoraux et déçu nos militants et nos électeurs.

    Pour toutes ces raisons, nous ne croyons pas à cette refondation. Nous avons donc décidé de quitter le Groupe FN IDF Bleu Marine au Conseil Régional d’Ile-de-France.

    Chacune de nous trois veut servir la cause de notre pays et de notre région, avec ceux qui ont des convictions déterminées, et une ouverture au dialogue politique sans lequel on ne peut travailler avec les autres.

    Nous, nous voulons travailler au service de nos compatriotes, et nous avons fait le même constat toutes les trois : il n’était plus possible de continuer sans bouger ni réformer nos modes d’actions et de pensée.

    Nous sommes tout à fait conscientes que cela demande des efforts de réflexion de fond et de bienveillance, loin des facilités de langage et de la paresse intellectuelle que les postures imposent. Mais nous restons vigilantes et conservons notre esprit critique, car nous sommes désormais trois femmes libres, et heureuses de notre liberté de parole retrouvée.

    Elues de terrain, au service des Franciliens, nous avons à cœur de porter un autre projet et de servir au mieux le bien commun. »

    http://www.medias-presse.info/trois-elues-regionales-quittent-le-fn-quelles-jugent-trop-a-gauche/84442/

  • Pour saluer la mémoire de Jean d'Ormesson

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    3087211841.jpgAvec Jean d'Ormesson disparaît cette génération de grands aristocrates libéraux qui a accompagné de son élégance et de son esprit, de son détachement et de ses passions, de sa culture et de ses talents, le déclin de la civilisation franco-européenne. 

    Tout a été ou sera dit sur Jean d'Ormesson et Aristide Leucate en a donné hier matin sur Boulevard Voltaire une évocation juste, ni trop ni pas assez élogieuse, qui mérite d'être lue. Nous la reprenons ici. 

    Notre contribution sera plus personnalisée et plus exclusive ; elle appartiendra à notre mémoire de royalistes membres de l'Action Française. Lorsque il y a autour de quarante ans les plus anciens de l'équipe qui réalise aujourd'hui Lafautearousseau publiaient le mensuel Je Suis Français, Pierre Builly et François Davin avaient rencontré Jean d'Ormesson ; il avait accepté le principe d'un entretien pour Je Suis Français et le rendez-vous se tint dans le bureau que Jean d'Ormesson occupait alors à l'UNESCO. La réception fut cordiale, l'entretien intéressant et fort long ; notre royalisme n'était ni un mystère ni un obstacle pour l'auteur d'Au plaisir de Dieu. L'entretien parut aussitôt après dans Je Suis Français.  

    Le temps de le retranscrire, Lafautearousseau le mettra en ligne sous quelques jours. Ce sera un document d'archives digne de l'intérêt de nos lecteurs et notre façon à nous de saluer la mémoire de Jean d'Ormesson.   Lafautearousseau

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Berlin : le tueur du Bataclan Ismaël Omar Mostefaï au Musée des Martyrs !

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    9002-20171206.jpg[Dans ce Musée des Martyrs], on trouve Socrate, Martin Luther King, saint Maximilien Kolbe, saint Sébastien, sainte Apolline, Jeanne d’Arc et… Ismaël Omar Mostefaï, djihadiste, l’un des trois auteurs du massacre du 13 novembre à Paris.  Il s’agit de l’une de ces « installations artistiques » d’art contemporain si bien épinglées dans le film The Square, qui, généralement, allient le vaste foutage de gueule au scandale. Pari totalement réussi donc, cette fois encore. 

    Œuvre de deux artistes danois, Ida Grarup Nielsen et Henrik Grimbäck et présenté à la maison des artistes de Béthanie à Berlin, le « Musée des martyrs » est une installation d’environ 4 mètres de large sur 8 mètres de long et 4 mètres de haut. Le public pénètre obligatoirement déchaussé (tiens ?) dans une pièce délimitée par deux grands rideaux bleus, où figurent au total 20 portraits de « martyrs », accompagnés de 20 textes descriptifs et d’objets (reconstitués) liés aux individus présentés.

    Durant une demi-heure, assis sur un cube, le public écoute grâce à l’audioguide la présentation de cinq « martyrs » sur les vingt, dans l’ordre suivant : le frère franciscain Maximilien Kolbe mort à Auschwitz. Le leader de la secte Heaven’s Gate, Marshall Applewhite. La kamikaze des attentats du métro de Moscou en mars 2010, Dzhennet Abdurakhmanova. Le bonze vietnamien qui s’était immolé par le feu en 1963, Thich Quang Duc. Et enfin l’un des terroristes islamistes du Bataclan, Omar Ismael Mustafaï. Puis, durant une dizaine de minutes, il peut se déplacer dans la pièce pour s’approcher religieusement des portraits et observer les reliques reconstituées.

    Le texte consacré au djihadiste explique au spectateur qu’il s’est « sacrifié pour sa cause, la lutte contre la culture occidentale ».

    Une description défendue par Ricarda Ciontos, responsable de l’association Nordwind qui a installé l’expo : « Les artistes ont cherché à élargir le concept du martyr ». Ajoutant qu’ils souhaitaient présenter des personnalités « au-delà de tout jugement de valeur » et aider les spectateurs « à se glisser dans la peau des martyrs pour un bref moment ».

    […] L’ambassade de France a fait part de sa « consternation ». Rappelons qu’il n’y a pas si longtemps, Sonia Nour, la collaboratrice communiste du maire de la Courneuve, avait qualifié de « martyr » l’égorgeur de Mauranne et Laura.

    Nicolas Dupont-Aignan a fustigé cette « injure aux victimes de l’islamisme », tandis que le député LR Eric Ciotti a jugé le procédé « honteux ». En Allemagne, un cadre de l’AfD, a décidé de porter plainte contre les créateurs de l’exposition. Alain Jakubowicz, qui vient de quitter la présidence de la LICRA, a dénoncé ce « relativisme triomphant où tout égale tout » :

    « Dans ce cas précis, l’art a bon dos et je soupçonne des arrière-pensées politiques. »

    Le député FN Sébastien Chenu rappelle que cette monstruosité est « financée par le Fonds culturel de la capitale et la Fondation pour la culture de la République fédérale, donc par les impôts payés par les Allemands eux-mêmes ».

    Il demande à la ville de Berlin et aux autorités allemandes de « prendre leurs responsabilités au plus vite » : « pour la mémoire des victimes du Bataclan et le respect dû aux familles et pour la France qui ne cesse de payer un lourd tribut au terrorisme islamiste ».

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 6 décembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Pourquoi s’intéresser au centenaire de la Révolution bolchevique ? La page n’est-elle pas tournée ?

    6a00d83451619c69e201b7c93a2b49970b-200wi.jpgQuesions à Bernard Antony, auteur de l'ouvrage intitulé "Le Communisme 1917-2017".

    Pourquoi s’intéresser au centenaire de la Révolution bolchevique ? La page n’est-elle pas tournée ?

    Ce n’est pas précisément au centenaire de la Révolution d’octobre, en tant que tel, que je me suis intéressé. Et encore moins l’avons-nous commémoré ! Ce qui a motivé mon livre et le documentaire qu’on en a tiré pour TV Libertés, ce sont les cent ans d’abominations,  massacres, d’exterminations et de génocides du plus gigantesques et durable système totalitaire de l’histoire. Et ce n’est pas moi mais le grand ministre de l’Intérieur, briseur des grêves insurrectionnelles du parti communiste et de sa CGT, le socialiste Jules Moch qui déclare notamment ceci, le 16 novembre 1948, dans son célèbre discours prononcé à l’Assemblée Nationale :

    C’est parce que, depuis plus de trente ans, le bolchevisme a proclamé que tous les moyens sont bons pour réussir (…) ; c’est parce que la répétition constante du mensonge finit par donner une apparence de réalité aux faits les plus inexacts que le bolchevisme moderne est la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé… ».

    Or l’homme qui dit cela et qui a joué un rôle immense pour épargner le communisme à la France, ce n’était pas un homme de droite, encore moins « d’extrême-droite » mais un grand résistant, juif, socialiste et franc-maçon, officier polytechnicien, grand blessé de la première guerre et dont un des deux fils, résistant aussi, a été tué par la Gestapo. Cet homme n’était donc pas suspect de tiédeur de jugement pour le nazisme ! Mais c’est bien du communisme qu’il dit, relisons-le, qu’il est «  la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ». Depuis son discours, se sont ajoutées soixante-dix ans d’horreurs du fait des dictateurs de l’URSS mais aussi de tous ceux des pays du Pacte de Varsovie et de Mao et de Hô et de Pol Pot, sans oublier les Mengistu et autres Castro.

    On voit bien que la page n’est hélas pas tournée, ne serait-ce qu’en considérant la vigilance mémoricide qui aura été, tous ces derniers mois, de mise dans la plupart des médias où pèsent toujours les connivences communistes.

    Par exemple, le dimanche 3 décembre, la veille de ce jour où je réponds à vous questions, était encore projeté, sur la chaîne Histoire, un film sur la monstruosité totalitaire et génocidaire du nazisme et ses massacres en « Union soviétique ». Fort bien ! Mais ce qui était uniquement évoqué, c’était la barbarie hitlérienne, pas du tout la soviétique ! Cela, c’est l’effroyable mémoricide des atrocités communistes en URSS par Staline par occultation des dix millions de morts, notamment en Ukraine, par les famines organisées (« l’Holodomor ») ou les massacres perpétrés par les colonnes infernales de la Tchéka de Dzerjinski, multipliant les tortures dans des sommets de cruautés les plus inimaginables.

    La page n’est hélas pas tournée ! Le communisme tue toujours, dans ses geôles et dans ses camps, en Chine, notamment au Tibet, et en Corée du Nord, et dans les trois pays d’Indochine. On parle aujourd’hui du sort tragique des Rohingyas, musulmans de Birmanie. Mais c’est dans la plus totale indifférence de la dite « communauté internationale » que cet État alors appuyé par la Chine communiste, a massivement massacré les Karens coupables d’être, les uns animistes, les autres chrétiens.

    Quant aux peuples indochinois Moï (ou Meos) des hauts plateaux, aux confins des trois pays, ils ont payé de leur anéantissement leurs engagements successifs contre le communisme avec l’armée française puis celle des États-Unis et enfin leur résistance, seuls, abandonnés de tous. Et la « page communiste » n’est pas non plus tournée chez nous. Plus exactement, de nouvelles pages sont hélas encore écrites.

    Les réseaux de connivence communistes, trotskystes, staliniens ou maoïstes, perdurent sous les formes de la révolution sociétale « déconstructionniste » ou de l’islamo-gauchisme d’une Houria Bouteldja dont j’ai été le premier à mesurer le potentiel de nocivité, à réfuter les idées avec un livre, et à combattre avec l’AGRIF, avec la seule AGRIF, devant les tribunaux. Et, on le constate, l’ultra-gauche néo-communiste n’est pas hélas à l’agonie.

    Pourquoi un nouveau livre : tout n’a-t-il pas déjà été dit sur l’effrayant bilan du communisme ?

    D’abord, le combat pour la vérité implique de réactualiser sans cesse la mémoire oubliée et surtout enterrée. D’une certaine manière, l’essentiel a été dit en effet, depuis Koestler, Kravchenko, Soljenitsyne et les dizaines d’autres grands témoins, et la belle œuvre mémorielle aussi des Conquest, des Wolton et des Courtois. Et de cela, je fournis à la fin de mon livre une ample bibliographie.

    Mais une nouvelle tentative de bilan, condensé, pédagogique et facilement lisible, me paraissait nécessaire. J’ai essayé de la mener, autour du triptyque d’identification, selon moi, du système communiste, à savoir que, dans tous les pays où il s’est installé, il a systématiquement fonctionné sur trois piliers : le parti, la Tchéka, le Goulag (quelles que soient les dénominations successives de ces deux dernières « institutions »). Et cela a été vrai, même à Cuba.

    Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans ces cent ans d’abominations communistes ?

    La puissance du mensonge !

    Avec pour corollaires, d’une part la constante des phénomènes de collaboration de l’intellocratie de gauche, de l’autre, très complémentaires, ceux d’un prodigieux et systématique déni de réalité. Si bien que s’il y a certes eu, et heureusement, des attitudes de repentance chez quelques « collabos », elles sont demeurées exceptionnelles et de surcroît elles ont été largement occultées. 

    Pensez-vous envisageable d’organiser enfin le procès international du communisme ?

    Je n’ai cessé en effet d’en proclamer la nécessité.

    Non pas exactement sur le modèle du procès de Nuremberg des dirigeants nazis arrêtés. Ce tribunal visait à la condamnation effective des coupables et des peines de mort furent infligées. Le travail de ce tribunal fut d’ailleurs entaché par le fait qu’y siégeaient des « magistrats » désignés par le criminel Staline pour juger des hommes du criminel Hitler. Un peu comme si un Jack l’éventreur aurait eu à juger un Landru !

    Aujourd’hui, la plupart des plus grands criminels communistes sont morts mais c’est du ressort des États libérés du carcan communiste qu’il revient de juger les coupables survivants, encore nombreux. Je crois en revanche nécessaire que soit mené pour la mémoire de plus de cent millions de morts et de milliards de victimes, pour l’honneur de la vérité, le procès de cette « plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ». Ce doit être d’abord un grand travail de rassemblement de la vérité historique, pays par pays, et de condamnation des coupables morts à des peines d’infamie pour leurs crimes indicibles contre ceux qu’ils anéantirent : personnes, classes ou peuples.

    Je crois donc que ce tribunal devra prononcer également des décisions de démolition ou de transformation en musées de l’horreur bolchevique des mausolées  d’exaltation des plus grands bourreaux communistes. Et d’abord celui de la Place Rouge à Moscou abritant la charogne siliconée du monstre Lénine. Et également bien sûr, à Pékin celui dédié au cadavre de Mao, « ce phare de la pensée universelle » selon le pitoyable propos d’un Giscard d’Estaing, déposant sans aucune vergogne une gerbe à sa mémoire en ce lieu !

     par Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/12/pourquoi-sint%C3%A9resser-au-centenaire-de-la-r%C3%A9volution-bolchevique-la-page-nest-elle-pas-tourn%C3%A9e.html

  • Colloque ENL « Protéger nos nations, défendre notre civilisation »

    Avec la participation d'un ancien député LR, Nicolas Duicq, à Avignon :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html