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  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [VII]

    Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

    1ère partie : l’Homme Masse

    L'ETABLISSEMENT

    Ainsi s'est constituée une sorte de mafia, un club très fermé, si l'on préfère, où l'on n'entre que par le mariage. M. Jean Noël Jeanneney, qui appartient à l'établissement, a durement critiqué l'œuvre de Beau de Loménie. Il donne un exemple des erreurs de méthode dont il l'accuse : « Ecrire que Michel Debré s'est trouvé soudain et d'un seul coup, à partir de 1956, lié directement aux grands intérêts d'affaires parce que son père a épousé à cette date, en secondes noces, une cousine de Wendel, voilà qui est risible » Vraiment ? Par une étrange coïncidence, Michel Debré commence, précisément, en 1956, la fulgurante carrière qui fera d'un petit feudataire, l'un des principaux barons du gaullisme. Est-il lié pour autant aux grands intérêts ? Il sauvera Giscard, embringué dans une vilaine affaire, qui risquait de ruiner sa carrière, et ce en désobéissant à De Gaulle. Connaissant la probité financière de Debré, son sens de l'Etat, sa loyauté envers De Gaulle, il a bien fallu qu'il subisse des pressions auxquelles il ne pouvait ou ne voulait résister.

    L'on ne comprend rien à l'Etablissement quand on l'identifie à l'industrie. Un Citroën, un Renault se sont faits eux-mêmes. Cela leur coûtera cher. Il y a de grands patrons dans l'Etablissement comme les Wendel mais c'est parce qu’ils ont construit leur empire grâce à l'Etat et non en respectant les lois du marché. Les Peugeot, les Michelin sont demeurés en dehors, même si des liens se sont noués. L'Etablissement ne s'intéresse à l'industrie ou au commerce que lorsqu'il peut s'en emparer, en évinçant les fondateurs, qui ont pris les risques à sa place. La banque l'attire davantage mais seulement parce qu'il n'existe pas de moyens plus commodes de gruger l'Etat. En effet l'Etablissement vit en parasitede la nation, dans la tradition des publicains et des traitants mais selon d'autres méthodes, qui vont du coup de bourse au trafic des commandes publiques. Un exemple suffira. L'Etablissement fera construire les chemins de fer aux frais des contribuables et les exploitera à son profit. Prétendra-t-on que la présence de la plupart des dynasties républicaines dans les conseils d'administration des compagnies de chemins de fer relève d'un pur hasard ?

    Assurément Beau de Loménie taille des verges pour se faire fouetter quand il imagine un complot permanent des grands intérêts. Il verse dans la mythologie des deux cents familles, mise à la mode par le pauvre Daladier qui se fonde pourtant sur une réalité : pratiquement les fauteuils de régents de la Banque de France s'étaient transmis, de génération en génération, aux mêmes dynasties républicaines, depuis Napoléon 1er. Etat-major de la « ploutocratie » ? Sa fine fleur, en tout cas. N'accordons pas à ces gens, une vision assez claire des mécanismes socio-économiques, une solidarité d'idées et d'ambitions qu'ils n'ont pas. Le mythe masque plus qu'il n'éclaire. En réalité nous sommes en présence de familles qui ont une origine commune, d'antiques complicités, un même réseau de relations mondaines ce qui n'exclut ni les rivalités ni même la liquidation physique de tel ou tel des leurs. L'assassinat du Prince de Broglie, dont les causes furent si soigneusement oubliées, lors du procès des hommes de main prouve que ce milieu sait se montrer impitoyable. C'est bien d'un « milieu » dont il s'agit, comme la puissance visionnaire de Balzac l'avait pressenti : les mœurs des bas-fonds et celles du « grand monde » se ressemblent étrangement. Chaque « famille », comme dans la mafia, exploite pour son compte non la drogue ou la prostitution mais l'Etat.

    Plus l'Etat confisque la société civile, plus augmentent, pour l'Etablissement, les sources de profit. C'est pourquoi les dynasties républicaines restent bonapartistes même si elles laissent parfois croire le contraire. Elles doivent tout au premier Empire, le second renforça leur prospérité, le gaullisme leur rendit leur vigueur. Ce qu'elles craignent, c'est un Etat fort, un Etat arbitre. Dès que Louis Philippe tenta de le reconstituer, elles le liquidèrent. Par contre un Etat omnipotent et impotent leur convient parfaitement. Considérons d'ailleurs la croissance des prélèvements obligatoires. Caillaux institue l'impôt sur le revenu, Fabius celui sur les grandes fortunes, tous deux appartiennent à l'Etablissement.

    Afin d'éclairer la puissance mystérieuse de l'Etablissement, il convient de prendre un exemple. Nous aurions pu choisir Fabius mais les interférences familiales avec la Haute Banque germano-américaine rendent sa généalogie d'autant plus complexe qu'il faudrait aussi étudier celle de son épouse, Madame Castro. Cela nous conduirait trop loin. Retenons plutôt Giscard. Les origines sont claires, un père juge, une mère fille de commerçants, une bonne famille de la bourgeoisie de province, proche encore de ses racines rurales, deux fils, qui, à la façon de Rastignac montent à Paris pour faire fortune. De fait ils sont intelligents, travailleurs. A la force du poignet, René le plus doué entre au Conseil d'Etat, le second Edmond, se contente de l'inspection des finances.

    La saga des Giscard commence. On les a remarqués. René va faire un mariage superbe, il épouse une Carnot, descendante de l'organisateur de la victoire, le gratin de l'Etablissement. Edmond se contentera d'une union plus modeste. May Bardoux descend d'une lignée de fidèles serviteurs des dynasties républicaines. L'ancêtre Agénor, préfet de l'Empire proclamera la République. Le père, Jacques Bardoux a donc reçu en récompense des services d'Agénor la main d'une Georges-Picot. Le voici coopté par l'Etablissement mais il ne semble pas s'être montré digne de cet honneur. Certes il deviendra sénateur mais tentera, en vain, de jouer, toute sa vie, les éminences grises. Il ne sait même pas profiter de son mandat pour gagner de l'argent. Les Georges-Picot devaient réparer ce choix malheureux. Edmond se présenta. Il se révéla un des plus redoutables pillards d'une génération qui n'en manquait pas.

    Ce jeune inspecteur des finances constate que l'empire colonial fournit de superbes occasions de profit. Il se glisse dans l'entourage d'un grand financier, Octave Homberg qui s'empare des « terres rouges » indochinoises, dépouillant les paysans pour constituer de grandes exploitations. Ayant réussi, il devait être éliminé, conformément à la règle d'or de l'Etablissement, qui consiste à s'emparer des entreprises, dès qu'elles deviennent rentables en évinçant le fondateur à la première difficulté conjoncturelle. Edmond change de camp, et rejoint celui des François-Poncet, pour déposséder Homberg, « self made man » à l'américaine. En récompense, il devient administrateur délégué de la « société financière française et coloniale (S. F. F. C.) » dans le giron de la Banque d'Indochine.

    Le 25 décembre 1945, le ministre des finances de l'époque, devait offrir à la banque d'Indochine et à sa filiale, la S.F.F.C., un royal cadeau de Noël. Il signe un décret portant le prix de la piastre de 10 à 17 francs. En Indochine, elle vaut entre 7 et 8,50 F. Ce qui va enrichir de nombreux trafiquants. Edmond Giscard, relevé d'Estaing par la grâce du conseil d'Etat et l'entregent de son frère René, est un homme honorable. Il ne se permettrait pas de frauder. Les margoulins s'en chargent, qui travaillent artisanalement. Il utilise les délégations données aux banques pour autoriser elles-mêmes certains transferts, opérations tout ce qu'il y a de plus légales.

    Mais l'Indochine, c'est fini. En mai 1949, la S.F.F.C., présidée par Edmond Giscard, relevé d'Estaing change de nom. Elle devient la « Société Financière pour la France et les pays d'Outre-mer » (S.O. F. F.O.). Son capital social est triplé et atteint 155 millions de francs. Quant au siège de la nouvelle société, il est situé non plus 23, rue Nitot, mais 23 rue de l'Amiral d'Estaing. Il est vrai qu'entre temps, le conseil municipal de Paris avait attribué à l'Amiral d'Estaing, la rue désignée jusqu'alors du nom de Nitot, un brave homme d'orfèvre qui possédait une propriété dans le coin. Les Giscard ont le sens de la famille, surtout quand ils s'y sont installés à la façon du coucou.   

    A suivre  (A venir : « L'Etablissement » suite)

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray      [I]     [II]     [III]     [IV]     [V]     [VI]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/02/19/une-politique-pour-l-an-2000-de-pierre-debray-vii-6027913.html

  • Un discours devant les conservateurs américains pour Marion Maréchal-Le Pen

    Marion Marechal Lepen
    Marion Marechal Lepen

    L’ancienne députée FN du Vaucluse s’exprimera jeudi à la CPAC, un événement durant lequel interviendront également Donald Trump et Mike Pence.

    Serait-ce les prémices d’un retour dans la vie politique ? En retrait depuis le printemps dernier, Marion Maréchal-Le Pen va s’exprimer jeudi au cours de la CPAC (Conservative Political Action Conference), rendez-vous rassemblant chaque année aux Etats-Unis les figures du mouvement conservateur.

    D’après L’Incorrect, son discours appellera à nouer un « conservatisme des deux rives ». Selon le programme officiel de l’événement, l’ancienne députée FN du Vaucluse s’exprimera vers 11h30 au premier jour de la conférence, une heure après le vice-président des Etats-Unis Mike Pence.

    Trump et Farage aussi présents

    Le président Donald Trump sera également présent vendredi pour intervenir au Gaylord National Resort and Convention Center, un centre de congrès situé à Oxon (Maryland), près de Washington. Chacune des journées de l’événement débute par le serment d’allégeance au drapeau américain et une prière.

    D’autres responsables importants de l’administration Trump sont également annoncés, ainsi que des parlementaires du Parti républicain, comme le sénateur Ted Cruz, des personnalités conservatrices des médias et d’anciens militaires.

    L’eurodéputé britannique Nigel Farage, à la tête de la campagne victorieuse pour le Brexit, sera présent lui aussi. Il avait reçu un accueil chaleureux l’année dernière après avoir fait l’éloge de la victoire « tout à fait remarquable » de Donald Trump à l’élection présidentielle de novembre 2016.

  • 40 Days for Life : 29 bébés à naître sauvés de l'avortement

    6a00d83451619c69e201bb09f4ccd8970d-200wi.jpgLa coordination internationale des 40 Days for Life indique qu'au lundi 19 février, 29 bébés à naître ont été sauvés de l’avortement au 6ème jour de la campagne de Carême.

    Cette campagne, lancée le mercredi des Cendres, se déroule en 354 lieux différents aux États-Unis et aussi dans 24 autres pays.

    Pendant les quarante jours du Carême, des milliers de cœurs purs se réunissent devant des avortoirs, 24 h sur 24 et 7 jours du 7 pour prier afin de faire reculer l’avortement et obtenir que des mamans enceintes renoncent à y recourir.

    Depuis le lancement des campagnes des 40 Days for Life, en 2007, les responsables estiment que plus de 14 000 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement.

    Depuis des années, Riposte Catholique s’associe à ces campagnes par des “prières de l’arrière” : prier chaque jour une dizaine de chapelet aux intentions de la campagne et pendant toute la durée du Carême. Près de 1 000 personnes déjà prient en France à ces intentions. Signalez-nous que vous voulez y participer en confirmant votre adhésion à daniel.hamiche@gmail.com qui coordonne depuis des années cette chaîne de prière.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • UNE JOURNALISTE DONNE UN COURS DE DÉONTOLOGIE AU GOUVERNEMENT…

    La video a buzzé tout le week-end…

    http://www.bvoltaire.fr/journaliste-donne-cours-de-deontologie-gouvernement/

  • Mathieu Bock-Côté chez Nicolas Demorand ... Un moment d'intelligence et de franc-parler détonnants

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    Il y a pratiquement trois ans que nous avons découvert (et repris très souvent) les écrits - nombreux, foisonnants, profonds - de Mathieu Bock-Côté et sa pensée si proche de la nôtre à bien des égards. Sans-doute sur l'essentiel. 

    Mathieu Bock-Côté se défend d'être un antimoderne, encore que nous ne soyons pas très sûrs qu'il ne le soit pas. Pierre Boutang voulait « une monarchie moderne ou affrontée au monde moderne ». Mathieu Bock-Côté, dans les domaines dont il traite, nous paraît correspondre assez bien à ce double qualificatif.

    Mathieu Bock-Côté a fait bien du chemin au fil de ces trois années. Notamment en France. Son passage sur France Inter, hier matin, est un moment d'intelligence et de franc-parler détonnants chez ces parfaits tenants du dogme et de la doxa dominants. Nous nuancerions beaucoup son optimisme à l'égard d'Emmanuel Macron dont nous attendons les actes plutôt que les discours. Mais Mathieu Bock-Côté a énoncé hier matin face à Nicolas Demorand un certains nombre de ces vérités qui sauvent dont les lecteurs de Lafautearousseau ne pourront que se réjouir.  Lafautearousseau   

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pour la reconnaissance du génocide vendéen, par Francis Bergeron

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    9054-20180220.jpgDeux députés, Emmanuelle Ménard et Marie-France Lorho, viennent de déposer un projet de loi pour une reconnaissance officielle du génocide vendéen. Ce n’est pas la première fois qu’un tel projet est déposé. En 2008, neuf députés, dont le centriste Hervé de Charrette, avaient déjà fait une telle proposition. Plus près de nous, le 18 janvier 2013, plusieurs députés de droite, dont Lionel Luca, Alain Marleix et Marion Maréchal-Le Pen, avaient également tenté de faire voter une loi, composée d’un article unique : « La République française reconnaît le génocide vendéen de 1793-1794. » Ce projet avait suscité l’ire de l’entourage de Mélenchon, considérant que son ciment en était uniquement « la haine de la Révolution ». Mais, surtout, la gauche avait stigmatisé le soutien du FN à ce projet d’un élu UMP. Affolés, deux signataires s’étaient immédiatement désistés.

    Pourtant la connaissance historique a fortement progressé depuis l’époque des hussards noirs de la République, où l’on enseignait que la Révolution était un bloc et que les Républicains n’avaient affronté que des brigands en Vendée.

    La proposition de loi de Mesdames Menard et Lohro reprend le même schéma et comprend quelques améliorations et habiletés formelles.

    L’article premier évoque le rétablissement de la vérité historique au nom de ce même idéal républicain qui, depuis deux siècles, la cache. Le second article rappelle que cette loi de génocide n’a jamais été abrogée, et en demande donc la suppression. Quant au troisième article, il précise que cette reconnaissance du génocide ne donnerait pas lieu à sanctions ni à réparations.

    Pour bien caractériser l’aspect génocidaire des massacres de 1793-1794, le préambule rappelle les 200 000 morts de cette guerre civile qui ne porta jamais ce nom et précise que, sur ce chiffre, les victimes vendéennes ont été 170 000. Ces exterminations n’ont épargné ni les femmes, ni les vieillards, ni même les enfants, y compris les nouveau-nés.

    On retrouve dans ces guerres vendéennes, selon les rédacteurs du projet, les caractéristiques du génocide. Les assassinats collectifs ont été exigés par la Convention, qui dirigeait le pays. La façon dont étaient qualifiés les insurgés vendéens ne laisse aucun doute sur le caractère génocidaire des crimes, qui sont des crimes contre l’humanité. « L’ennemi doit être anéanti jusqu’au dernier », ordonne par exemple Garnier, envoyé en mission pour surveiller l’exécution du plan.

    Loi mémorielle ? Repentance ?

    Dans leurs rapports, les représentants de l’Etat parlent de « race mauvaise », « race maudite », « race infernale », « race de brigands », « race impure ».

    Restent deux questions : est-il opportun de créer une nouvelle loi, mémorielle ?

    Oui car, depuis deux siècles et plus, les Vendéens attendent cette reconnaissance, mais sans réclamer pour autant sanctions ou censure, à la différence des lois mémorielles de type Pleven et Gayssot.

    Ne faut-il pas voir dans cette affaire une nouvelle illustration de la pratique de repentance ? Absolument pas, car il ne s’agit pas d’autodénigrer la France, comme sur les questions de l’esclavage, mais de constater que des Français ont tenté d’exterminer d’autre Français, en l’occurrence une population entière, sur des bases sociales, ethniques et religieuses. Il n’y a pas de repentance à exiger de qui que ce soit, mais la simple reconnaissance d’un fait historique.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Jeudi 22 février, l'émission "Synthèse" sur Radio Libertés consacrée au nouvel album des Brigandes

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