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  • La droite doit changer de format pour convaincre les jeunes

    Par Paul Logier, contributeur de Breizh-Info ♦

    Les usages de toute une classe d’âge (en gros les 12-35 ans) sont tout simplement en train d’être révolutionnés par la production de contenus personnalisés et accessibles gratuitement en ligne. La télévision et tout ce qui allait avec jusqu’à encore très récemment – formats, montages, contraintes de visionnages, paiement, etc. – est en train d’être totalement ringardisée. Bientôt, elle ne servira plus que de canal de diffusion à destination des plus de 50 ans. Les changements ultra-rapides de consommation des contenus doivent être récupérés de toute urgence par la droite si elle veut séduire de nouveaux publics.

    Les jeunes ne regarderont bientôt plus que très peu la télévision

    « Les jeunes ont déjà déserté la télévision ». C’est le titre alarmant d’un article du Figaro de Caroline Sallé, publié le 6 février dernier. S’appuyant sur des données britanniques, la journaliste explique que « les ados passent déjà chaque semaine plus de temps en ligne (21 heures) que devant la télé (14h30). » Et chez les jeunes de 12-15, Youtube n’est pas seulement la marque de contenu qu’ils connaissent le mieux, c’est également celle qui leur manquerait le plus si le site venait à fermer. « Les chaînes de télé, elles, sont reléguées au fond du classement » note la journaliste du Figaro.

    Et la Grande-Bretagne n’est pas seule ! Aux Etats-Unis, le plongeon est affolant puisque « le temps passé par les 12-24 ans à regarder les chaînes de télévision classiques a été divisé par deux » entre 2010 et 2017 !

    Quant à la France, elle semble résister à cette puissante vague de fond selon l’étude « VidéoKIDS »menée par Lagardère Publicité et Harris Interactive en décembre dernier. Mais l’essor de la place des écrans et des smartphone est malgré tout notable.

    La télévision est un média dépassé pour les jeunes. La souplesse incroyable de Youtube et l’arrivée massive de séries américaines – même avant Netflix – avaient déjà démontré depuis plusieurs années que la télévision « à papa » était bel et bien confrontée à un adversaire de taille. Et rien n’a été fait par les rentiers du PAF pour lutter contre la submersion Youtube.

    Seules quelques émissions calibrées pour les jeunes réussissent encore à placer des centaines de milliers d’entre-eux devant un poste de télévision à la même heure. TPMP et son format ultra-dynamique ainsi que sa légèreté de ton poussée à l’extrême captent une grand part de cet audimat volage. L’émission Quotidien touche, elle, une cible plus âgée et élevée socio-économiquement mais avec le même succès.

    Le film du dimanche soir de TF1 ? Il est tous les jours en « streaming ultra-HD » sur son ordinateur ! Et quasiment en même temps qu’il est projeté dans les salles françaises.

    Le combat est trop inégal. La télévision à l’ancienne ne peut pas lutter.

    La droite doit être proactive

    Comment la droite peut-elle mettre politiquement à profit ce rejet de la télévision par les jeunes ? Il s’agit là d’une opportunité énorme de pouvoir contourner les canaux de propagande classiques que sont les chaînes de télévision, entièrement tenues par des cosmopolites forcenés.

    Pour faire fructifier cette potentialité, il faut être capable de produire du contenu de qualité. Un militant politique ne peut pas s’improviser « Youtubeur » d’un claquement de doigt. S’il veut augmenter rapidement son influence, il doit être accompagné d’au moins un monteur de niveau quasi-professionel ! A moins, bien sûr, qu’il ne maitrise lui-même le sujet. Cela lui permet de dégager du temps pour produire du contenu sans s’arracher les cheveux devant un logiciel de montage vidéo.

    Un contenu intéressant avec un montage de qualité et un style percutant, voilà qui a fait le succès du Raptor Dissident et du Lapin Taquin.

    Il faut à la droite une TV Libertés pour les moins de 40 ans !

    Autre exemple intéressant, TV Libertés. Cette structure a de nombreuses qualités, notamment celle d’avoir senti avant tout le monde l’intérêt du web. Mieux, elle a réussi à créer un contenu impressionnant en à peine 4 années d’existence.

    Un sacré tour de force… qui a ses limites ! Car oui, le combat politique ne peut pas se satisfaire du succès de TV Libertés sur une tranche bien limitée de la production de contenu : la télévision sur le net. TV Libertés est calibrée pour les plus de 40 ans. Et elle réussit parfaitement à combler les Français de cet âge qui, de plus en plus nombreux, virent à droite.

    Mais, pour toucher les jeunes, il manque une structure qui produise du contenu adapté à cette cible aussi primordiale que dépolitisée. Il manque une TV Libertés pour moins de 40 ans.

    Alors, il faut investir les nouveaux moyens de communication, en réseau si possible. Une communauté de Youtubeurs de droite doit voir le jour. Quitte à ce qu’elle soit délocalisée sur Bitchute pour éviter la censure. Ces producteurs de contenus doivent dégager un revenu à travers leurs vidéos pour leur permettre de vivre décemment de leur travail et compenser les risques qu’ils prennent.

    Avec, en filigrane, la question que devront se poser les défenseurs de l’identité européenne souhaitant se lancer dans la production de contenu en ligne : celle de la fin de l’anonymat.

    Pour l’instant, rares sont ceux qui ont osé prendre le risque de ruiner leur réputation et leur vie professionnelle à tout jamais. Le pas à franchir est dur mais, pourtant, il faudra bien un jour y passer.

    Paul Logier 12/02/2018

    Source : Breizh-Info

    https://www.polemia.com/droite-changer-format-convaincre-jeunes/

  • Le réquisitoire antibourgeois d’Ernst Jünger

    Le Travailleur est publié dans le contexte, où, depuis les élections de 1930, l’accession au pouvoir des nationaux-socialistes semble inéluctable. Or, c’est justement dans cette période que Jünger et la plupart des représentants les plus en vue de la droite révolutionnaire vont accentuer leurs distances, tout en exprimant leurs propres vues, qui sont tout sauf modérées. 
    Les premières pages du Travailleur constituent l’un des plus violents réquisitoires jamais dirigés contre le monde bourgeois, dont l’Allemagne, selon Jünger, a été préservée, ce qui est certainement vrai pour cette époque : « La domination du tiers-état n’a jamais pu toucher en Allemagne à ce noyau le plus intime qui détermine la richesse, la puissance et la plénitude d’une vie. Jetant un regard rétrospectif sur plus d’un siècle d’histoire allemande, nous pouvons avouer avec fierté que nous avons été de mauvais bourgeois. Il n’était pas taillé à notre mesure, ce vêtement désormais usé jusqu’à la trame, sous les lambeaux duquel apparaît déjà une nature plus sauvage et plus innocente que celle dont les accents sentimentaux avait fait très tôt trembler le rideau derrière lequel le temps dissimulait le grand spectacle de la démocratie »
    [...] 
    Le rebelle de Jünger n’est donc pas un personnage situé historiquement. Il est, suivant la formule qu’affectionne l’essayiste, une « figure », un type intemporel qui, pour cette raison, peut être actualisé à tout moment. Rien n’est daté dans cette réflexion fouillée sur la figure intemporelle de l’insoumis qui « est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir ». On a compris que Le Traité du rebelle n’a donc rien d’un manuel de guérilla ni d’une histoire des insoumis à travers les âges. 
    En revanche, l’essai comporte une réflexion nouvelle et profonde sur le nihilisme contemporain. Prenant tout le recul possible, l’écrivain embrasse d’un seul regard l’effondrement spirituel de l’homme « occidental » en proie à la domination économique et technique de la seconde moitié du siècle : « Spirituellement et moralement arriéré, bien qu’il ne soit pas dépourvu de lieux communs spécieux, il sera dispos, dénigreur par instinct des types et des idées nobles, attentif à ses avantages, épris de sécurité, docile aux propagandes, enflé de théories philanthropiques, mais tout aussi enclin à recourir à la contrainte pour peu que ses proches et ses voisins ne se plient pas à son systèmes ». Ce portrait conservera longtemps sa vérité. 
    Dominique Venner, Ernst Jünger

  • Ecoles libres : Philippe de Villiers interpelle Jean-Michel Blanquer

    6a00d83451619c69e201b8d2db92ea970c-800wi.jpgPhilippe de Villiers s'inquiète dans Valeurs actuelles :

    "Monsieur Blanquer, une proposition de loi visant à simplifier et à mieux encadrer le régime d’ouverture des classes et établissements privés hors contrat est à l’ordre du jour de la séance plénière au Sénat le 21 février prochain. Une initiative similaire avait été retoquée par le Conseil constitutionnel en janvier 2017. La revoilà pourtant.

    On me dit que vous vous acharnez à défendre ce projet pour en finir avec les écoles hors contrat. La France avait l’impression, à lire vos premiers pas et à deviner ce que signifiait votre démarche, que vous vouliez redonner de la souplesse et de la liberté au système scolaire français. C’était une vraie joie pour beaucoup de professeurs, de parents et de citoyens. On allait peut-être réapprendre à lire et à écrire à l’école. Sans trop rêver, on pouvait quand même songer à ce qu’un jour, on apprenne la littérature et l’histoire de France, à nouveau, comme au temps du roman national. Et là, c’est la douche froide.

    Vous êtes beaucoup plus jeune que moi. Je vous dirai simplement : souvenez-vous de M. Savary. C’était un de vos illustres prédécesseurs. Il avait une idée en tête : un seul peuple, une seule école. Laïque, universelle et obligatoire. Un grand service public qui devait unifier secteur privé et secteur public. Il y eut un million de Français qui descendit dans la rue. Et avec sagesse, le célèbre prédécesseur de M. Macron a renvoyé M. Savary à ses chères études. Le projet fut retiré.

    Tous les directeurs d’école hors contrat sont des gens passionnés, je ne laisserai jamais fermer l’école du Puy du Fou. Votre projet est mortifère, il est soviétiforme. Il ne vous ressemble pas. Reprenez-vous, monsieur Blanquer, retrouvez vos esprits. Et tournez-vous à nouveau vers la Liberté !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ALLEMAGNE : VIOLENCE GAUCHISTE CONTRE LES FEMMES QUI DÉNONCENT LES VIOLENCES SEXUELLES DES MIGRANTS ET LA POLITIQUE DE MERKEL

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    Diverses initiatives prises par des femmes, notamment des manifestations, voient le jour en Allemagne afin de dénoncer les violences sexuelles commises par les migrants.

    Ainsi, une marche des femmes s’est déroulée dans ce cadre, ce samedi 17 février 2018, dans le centre de Berlin. Selon la police, 500 personnes ont pris part au rassemblement organisé par madame Leyla Bilge, âgée de 35 ans, kurde et musulmane, membre du parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD) et sympathisante du mouvement anti-islamisation PEGIDA.

    Leyla Bilge, qui se présente en tant que militante des droits de l’homme et qui aide – grâce à son association « Leyla » – les réfugiés yézidis et chrétiens au Proche-Orient et dans les camps de réfugiés situés près de la frontière turco-syrienne, déclare : « Nous sommes ici en Allemagne au XXIe siècle. Il ne doit pas y avoir de retour au Moyen Âge, ni d’introduction rampante de la charia. »

    Le motif de ce rassemblement n’a pas plu à tout le monde et 900 gauchistes ont perturbé et bloqué l’événement durant des heures malgré la forte présence policière. Des affrontements physiques et verbaux ont eu lieu entre les gauchistes et les représentants des forces de l’ordre. Les contre-manifestations, au même titre que la manifestation, ont été autorisées. Par contre, le blocage de la manifestation est illégal. Les deux manifestations se sont dissoutes près de Checkpoint Charlie vers 18 h 30. Les contre-manifestants de gauche reprochent à Leyla Bilge de diffuser une vision raciste et antimusulmane, et d’instrumentaliser le droit des femmes.

    La police a annoncé, en début de soirée, que certains participants à la marche des femmes ont, malgré tout, pu atteindre, en petits groupes, le but ultime : la chancellerie d’Allemagne. Les forces de l’ordre ont qualifié la situation de défi en matière logistique et de sécurité.

    La perturbation par des gauchistes de manifestations de femmes a également eu lieu à Hambourg, dans le nord du pays.

    Le 5 février dernier, la première manifestation du lundi – inspirée de celles qui eurent lieu en 1989 en Allemagne de l’Est et qui conduisirent, à l’époque, à la chute du régime communiste – y a rassemblé 60 personnes. Organisée par une dame indépendante de tout parti ou mouvement politique, dénommée Uta Ogilvie, et visant le départ de la chancelière sous le slogan « Merkel doit partir ! » (« Merkel muß weg »), elle n’a pas provoqué d’afflux de contre-manifestants.

    Cependant, la réussite de ce rassemblement quasi spontané a attiré a posteriori les foudres de membres de milices gauchistes qui s’en sont pris à Uta, à ses biens et à sa famille. Ainsi, dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 février, des gauchistes ont conduit une attaque contre son domicile : la façade de la maison a été salie avec de la peinture, une fenêtre de chambre à coucher a été brisée par un objet contenant de la peinture et celle-ci s’est répandue dans la pièce. Les pneus des deux véhicules de la famille ont été aussi endommagés.

    Le lundi 12 février, en début de soirée, en se rendant à la deuxième manifestation, Uta et son père ont été attaqués par des gauchistes, mais ont pu être extraits par la police. D’autres personnes ont rencontré le même problème. Uta Ogilvie dénonce le fait que, selon elle, ces gauchistes sont financés par l’État, via de l’argent public accordé à des fondations. Afin de protéger sa famille, Uta a été contrainte de jeter l’éponge en déclarant : « Je ne peux imaginer ce qu’il serait advenu si les lits des enfants s’étaient trouvés sous cette fenêtre. »

    Mais une autre dame a décidé de reprendre le flambeau et organise, ce lundi 19 février 2018, une nouvelle manifestation.

    Écrivain et journaliste belge francophone

    Son blog

    http://www.bvoltaire.fr/allemagne-violence-gauchiste-contre-femmes-denoncent-violences-sexuelles-migrants-politique-de-merkel/

  • Gouvernement : festival des incompétents - Journal du lundi 19 février 2018

  • Rencontre avec Christian Page qui interpelle les politiques – via Twitter – sur le sort des SDF en France

    Il s’agit du SDF le plus médiatique de France. Il s’appelle Christian Page.

    À coup de déclarations choc sur Twitter, il est devenu le porte voix des sans abris et n’hésite pas à interpeller le président français ou à batailler contre la Mairie de Paris.

    Christian Page pointe ainsi du doigt la situation des SDF français dans la rue alors que des immigrés clandestins sont, eux, logés à l’hôtel…

  • Tariq, Caroline, Patrick, Gérald, Laurent, Xavier…Tu quoque mi fili?

    Sans surprise, l’Etat islamique (EI, Daech) a revendiqué en ce début de carême l’attentat commis  dimanche à  la sortie d’une église orthodoxe au Daguestan, région majoritairement musulmane du sud de la Russie, proche de l’Ingouchie et de la Tchétchénie. L’assaillant qui a mitraillé les familles de  fidèles en criant Allah Akbar  a tué cinq personnes et en a blessé plusieurs avant d’ être  abattu  par les forces de l’ordre. Une menace terroriste toujours prégnante en Russie constate Bruno Gollnisch, pays qui  a déjà  payé ces dernières années un lourd tribut aux violences islamistes, ce qui explique notamment l’intervention massive de Moscou en Syrie pour éradiquer les tueurs de l’EI et éviter  la  propagation de métastases des fous d’Allah, la  déstabilisation des régions musulmanes de la fédération russe. Un scénario qu’une défaite de la République arabe syrienne  et l’installation sur son sol d’un Kalifat aurait rendu possible, à l’heure ou les cellules terroristes déjà installées dans le Caucase russe ont prêté allégeance à l’EI. En Syrie, c’est un  Français,  Olivier François Jean Le Clainche, qui a été tué il y a quelques jours  par un bombardement turc.  Il avait  rejoint par idéal  les milices kurdes d’extrême-gauche  des YPG en lutte contre l’armée d’Ankara et Daech. D’islamisme, mais d’une autre nature et  agissant selon d’autres méthodes,  il est encore question au travers de l’affaire mettant  en cause le Frère musulman Tariq Ramadan, universitaire actuellement dans la tourmente. Il a été  placé en détention provisoire à Fleury-Mérogis (Essonne)  suite  à sa mise en examen le 2 février après les plaintes de deux femmes l’accusant de viol.

    De quoi réjouir  la journaliste-citoyenne-progressiste-experte Caroline Fourest,  collaboratrice multicarte de nombreux médias,  son ennemie intime. Une militante LGBTI très engagée dans la lutte contre l’opposition nationale,  qui  croise  également le fer depuis  depuis plusieurs années avec cet islamologue qu’elle accuse de duplicité, de double-langage en fonction des auditoires auquel il s’adresse,  bref de dissimuler le  projet d’un islam politique violemment radical. Elle n’est certes pas la seule à le penser.  Or,  Mme Fourest est à son tour mise en  cause  par la défense de Tariq Ramadan , précise l’Afp, « soupçonnée de collusion avec les deux femmes l’accusant de viol », « visée par une plainte pour subornation de témoins »,  une  procédure lancée contre elle « en novembre par la défense de M. Ramadan…». « L’enquête a mis au jour que les deux plaignantes ont eu plus d’une centaine de contacts téléphoniques avec la ligne de Fiammetta Venner, la compagne de Caroline Fourest, sur la période entre le 6 mai et le 6 novembre 2017 (…). Selon Mme Fourest, il s’agit de sa propre ligne et tous ces échanges sont postérieurs au dépôt de la première plainte d’Henda Ayari le 20 octobre. »

    « Lassée de lire n’importe quoi et d’endurer les calomnies de Monsieur Ramadan chaque fois qu’il est en difficulté et doit rendre compte de ses actes, j’ai chargé mon avocat, Me Patrick Klugman  de porter plainte pour dénonciation calomnieuse , a écrit samedi sur son blog Caroline Fourest. Trois juges d’instruction ont estimé que les accusations contre M. Ramadan n’étaient pas fantaisistes, mais sérieuses. Mme Fourest a eu une action citoyenne en soutenant ces femmes et n’a pas à faire l’objet d’accusations à la fois complotistes et pathétiques, a déclaré dimanche à l’AFP Me Klugman, »

    Précisons de notre côté que le combat anti-islamiste qui est aussi celui  du  socialiste  Patrick Klugman, adjoint d’Anne Hidalgo  aux relations internationales et à la francophonie (sic), ancien Président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF),  avocat de SOS racisme, de  BHL et de Mme Fourest depuis des années, a sa logique.  Mais  elle n’est pas celle des défenseurs de l’identité française. Le site communautaire et droitier dreuzinfo, qui ne manque jamais une occasion de vilipender Me Klugman, notait en janvier  2014 que ce dernier qui défendait « la Femen qui s’exhibait à poil dans l’église de la Madeleine en mimant l’avortement du Christ avec un foie de veau, déclarait sur LCP qu’ elle ne s’en prend pas aux Chrétiens » !  Ce qui explique était -il rapporté sur ce même site que le  26 juillet de la même année, lors de la manifestation en soutien aux Chrétiens d’Orient et d’Irak devant Notre-Dame,  (Me Klugman fut)  hué et insulté par les Chrétiens pendant sa déplorable tentative de passer pour leurs grands défenseurs devant l’éternel… »

    Enfin, toujours  selon dreuzinfo,   il était avancé qu’ Aude Klugman, a porté plainte le 18 octobre 2017 contre son mari Patrick (ils se sont connus à l’UEJF),  avec lequel elle est mariée depuis 2002. « Une plainte déposée  au commissariat du 10e pour violences, plainte suivie d’une autre, déposée cette fois au commissariat du 19e. » Une fausse nouvelle, une fake news comme on dit à la mairie de Paris quand on est chargé  de la francophonie ?, car on imagine mal la féministe Fourest confier sa défense à un mari violent, non?

    De violence, il est encore question au sujet du transfuge sarkozyste Gérald Darmanin, ci-devant ministre de l’Action et des Comptes publics, visé par une plainte pour abus de faiblesse. Une première plainte pour viol a été classée sans suite. Invité ce matin de BFMTVM. Darmanin s’est employé à démentir : «Je vous le dis les yeux dans les yeux (…). Je n’ai jamais abusé d’aucune femme et je n’ai jamais abusé de mon pouvoir (…) Je suis très heureux d’être à mon poste même si parfois la vie politique, c’est quelques blessures. » La présomption d’innocence doit s’appliquer à ce ministre macroniste comme à tout à chacun et il s’agit d’entendre ses arguments, a fortiori au vu de la gravité des accusations portées contre lui.

    Mais  la maladresse (?)  de M.  Darmanin ne manque pas d’étonner  (ou celle  de ses conseillers en com)  car sur cette même antenne en 2012, Jean-Jacques Bourdin  avait utilisé la même formule alors qu’il interrogeait le  ministre hollandiste Jérôme Cahuzac sur la réalité ou non de son compte en Suisse, révélé par Mediapart. « Jérôme Cahuzac, les yeux dans les yeux, est-ce que vous avez eu un compte en Suisse ou pas ?»,  ce à quoi M.  Cahuzac avait répondu:  «Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte en Suisse, à aucun moment, et la réponse apportée aux autorités françaises par la Suisse, permettra, je l’espère, très vite, et le plus vite serait le mieux,d’en finir, avec ces saletés.» Nous connaissons la suite…

    Grossière erreur de communication assurément, fébrilité peut-être,  qui sont aussi reprochées à Laurent Wauquiez dont les propos prononcés jeudi  devant les étudiants  de l’EM Lyon Business School  ont été  enregistrés et ont fuité, relayés  par l’émission Quotidien (TMC) vendredi.  Comment ne pas croire,  à l’heure de la toute puissance intrusive des smartphones, que  le patron de LR ait pu  négliger l’évidente probabilité que  son discours se diffuserait en dehors du cercle dans lequel il l’a prononcé ?  Peut-on légitimement donner foi à cette naïveté là ? Si tel est le cas, elle serait particulièrement  inquiétante eu égard au rôle que cet homme politique, dont ses amis  vante la tête bien faite et bien pleine,  prétend jouer à l’avenir.

    M. Wauquiez  ne s’est pas contenté jeudi de dire qu’il disait du « bullshit » (des conneries) quand il est invité dans les médias, qu’Emmanuel Macron avait contribué à « démolir » François Fillon, que Gérald Darmanin  fait du « Cahuzac puissance 10. (…) Il sait ce qu’il a fait, (…)  il va tomber »,  ou  qu‘Angela Merkel a le charisme « d’une huître ». Il s’en est pris aussi à Nicolas Sarkozy… au sujet de sa paranoïa supposée vis-à-vis des portables,  ce qui ne manque pas de sel dans le cas présent :  « Nicolas Sarkozy, il en était arrivé au point où il contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en conseil des ministres. Il les mettait sur écoutes pour pomper tous les mails, tous les textos, et vérifier ce que chacun de ses ministres disait au moment où on rentrait en conseil des ministres. »

    Jean-François Copé, Valérie Pécresse, Dominique Bussereau, Frédéric Lefebvre… les LR ou ex LR plus ou moins constructifs ont été nombreux à  hurler  au scandale et une dépêche de  l’Afp s’est chargée de collationner les réactions indignées. « Brutal et Brutus, a résumé la députée LREM Aurore Bergé, ex-LR Brutus, qui avait participé à l’assassinat de son beau-père César, a fini par se suicider. » Un autre (ex)  LR, Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France,  s’est particulièrement lâché hier soir sur BFMTV pour accabler M. Wauquiez :  « Vous prenez les mots qui ont été dits là, ça pourrait être un des membres de la famille Le Pen. C’est la même tonalité, la même violence.»  «Une des raisons pour lesquelles j’ai quitté LR, c’est cette violence, ce cynisme en politique, je ne les supporte plus (sic), C’est pire que du Trump (sic). »  « C’est Nicolas Sarkozy qui était écouté par (son ex conseiller) monsieur Buisson et pas le contraire. Laurent Wauquiez présentait Nicolas Sarkozy comme son mentor, drôle de conception.»

    Par charité chrétienne nous n’allons pas nous étendre de nouveau sur  la drôle de  conception de la politique qui est aussi celle de M. Bertrand. Mais pour le conforter peut-être dans son récent retournement de casaque,  rappelons l’avis que son ancien mentor, Nicolas Sarkozy avait de lui, tel que rapporté par Patrick Buisson dans La cause du peuple : « (Xavier Bertrand) c’est un méchant. Dix ans à essayer de placer des assurances en Picardie, dix ans à taper aux portes et à se prendre des râteaux, ça a de quoi vous rendre méchant pour le restant de vos jours. C’est d’ailleurs pour ça que je l’avais choisi. » Nicolas Sarkozy peut-il avoir tort sur tout ?

    https://gollnisch.com/2018/02/19/tariq-caroline-patrick-gerald-laurent-xavier-quoque-mi-fili/

  • Les pronostics de Michel Drac

    Georges Feltin-Tracol

    3328063866.jpgAuteur De la souveraineté en 2008, de Crise économique ou crise du sens en 2010 et de Triangulation. Repères pour des temps incertains en 2015, Michel Drac poursuit sa réflexion sur l’actualité du monde. L’élection d’un zélote des marchés totalement inconnu des Français cinq ans auparavant, l’a surpris et quelque peu sidéré. L’hébétement passé, il vient d’observer les six premiers mois de la nouvelle présidence et se demande comment le nouveau locataire de l’Élysée pourrait se comporter en cas de crise(s) majeure(s). Tel est le sujet de son nouvel ouvrage, Voir Macron (Le Retour aux Sources, 2017, 197 p., 17 €).

    Le sous-titre est encore plus signifiant : « 8 scénarios pour un quinquennat ». Il s’agit de huit hypothèses de situation de crise qui peuvent surgir entre maintenant et 2022. La démarche est osée pour Michel Drac qui risque de voir ses pronostics – souvent pessimistes – en économie et en géopolitique démentis, voire contredits, par les faits. Toutefois, ses supputations demeurent réalistes et possibles, même si les facteurs déterminants sont bien trop nombreux pour être intégrés dans une analyse prospective d’ensemble.

    Les scénari sont précédés par un panorama non exhaustif des grandes tendances économiques, écologiques, démographiques, technologiques, géopolitiques, culturelles et politiques du moment. Comme toujours chez Michel Drac, en digne héritier des honnêtes hommes des XVIIe et XVIIIe siècles, le lecteur apprend beaucoup. Ainsi la monnaie unique européenne est-elle « une union de monnaies homonymes à parités fixes. L’euro n’est pas émis par la Banque Centrale européenne : ce sont les banques centrales des États membres qui l’émettent. Entre elles existe un système de compensation [qui…] s’appelle Target 2 ». Si l’intention est fédéraliste, la gestion quotidienne de l’euro est plutôt confédérale, voire presque co-souveraine entre les dix-neuf « associés ».

    Michel Drac perçoit très finement la position ambiguë d’Emmanuel Macron. Du fait de son « en même temps », celui-ci est dès à présent tiraillé entre un tropisme continental incarné par l’Allemagne, et une forte attraction atlantiste elle-même scindée entre une Grande-Bretagne en Brexit, soucieuse de ne pas favoriser l’émergence d’une super-puissance européenne à sa porte, et des États-Unis qui renforcent leur coopération avec une armée française bien mal en point. L’heure arrivera peut-être pendant ce quinquennat pour que le start upper d’En Marche tranche ce dilemme avec toutes les incertitudes qu’elles recèlent.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°66, diffusée sur Radio-Libertés, le 16 février 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/