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  • La patriarcat protège les femmes par Sylvain Durain Tepatriote#4

  • Laurent Wauquiez peut remercier ses détracteurs, par Ivan Rioufol

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    Laurent Wauquiez n’a que des bénéfices à tirer de ce faux scandale politique suscité par des propos qui n’étaient pas destinés à être diffusés. La droite frileuse, qui s’émeut de la “violence” et de la “grossièreté” du chef de l’opposition, laisse voir sa détestation de l’homme : un rejet qui pourrait le rendre sympathique à ceux qui attendent d’un dirigeant qu’il s’affranchisse de la pensée cotonneuse, des mots enrobés, des sucreries de salon. Jeudi, Wauquiez a donné un cours devant des étudiants de l‘EM Lyon Business School de Lyon, en ayant préalablement obtenu d’eux la garantie morale de la confidentialité des propos : un engagement qui a apparemment été violé par un des participants, puisque la discussion a été partiellement diffusée vendredi soir dans l’émission “Quotidien”.

    Dans les extraits proposés, le président LR accuse Nicolas Sarkozy d’avoir mis sur écoute des membres du gouvernement lors de Conseils des ministres. Il pense que le candidat Emmanuel Macron a joué un rôle dans la mise en place d’une “cellule de démolition” contre François Fillon. Il annonce la chute de Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, visé par une enquête pour abus de faiblesse : Wauquiez compare ce dossier à “du Cahuzac puissance 10”. Au bout du compte, des propos certes iconoclastes, mais guère plus décapants que ceux qui peuvent être parfois tenus en “off” entre un politique et un journaliste. S’il y a scandale, il est dans la rupture du pacte de confiance qui avait été passé pour ce cours. II est vrai que la parole donnée est une valeur qui se démonétise.

    Xavier Bertrand, le patron des Hauts-de-France, a dit dimanche avoir entendu, dans les propos de Wauquiez, “les mots de la famille Le Pen, la même tonalité, la même violence”. Pour lui, “c’est pire que du Trump”. Bertrand suggère même à demi-mots que le patron LR pourrait orchestrer à son tour “des cellules de démolition” contre Darmanin ou Nicolas Hulot, avalisant ainsi un possible complot politique qu’il refuse pourtant d’envisager contre Fillon. En réalité, ces opérations groupées de dézingage de Wauquiez risquent d’être préjudiciables à ceux qui s’y prêtent. En effet, par leur fébrilité, ses détracteurs se piègent eux-mêmes en défendant la pérennité du monde aseptisé qui horripile une partie importante de l’opinion. Celle-ci en a soupé des hypocrites postures morales qui invitent à jeter des voiles pudiques sur les sujets qui fâchent.

    Fillon, dans sa stratégie présidentielle construite sur “le courage de la vérité”, avait déjà eu contre lui tous ceux qui n’étaient pas prêts à se confronter au réel. Cette même union des craintifs se met en place pour tenter d’abattre Wauquiez. Les coups seront violents. A la capacité de résistance du patron LR s’évaluera ce qu’il a dans le ventre. Son intérêt est d’avoir la meute à ses trousses, s’il se sent capable de l’effrayer. Non seulement son “parler vrai” devant des étudiants de Lyon n’a pas été un scandale, mais cette nécessité de dire les choses doit se poursuivre et s’amplifier. S’il réussit l’épreuve du feu, Wauquiez s’en grandira d’autant.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 19 février 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Wauquiez enregistré : une nouvelle affaire Fillon ?

    Le président de LR, Laurent Wauquiez, lors de son intervention en face d’élèves de l’École de management de Lyon, une école de commerce, a été enregistré à son insu, en dépit d’une stricte interdiction. Durant sa conférence, il tire à boulets rouges sur un certain nombre de politiciens de droite comme de gauche, de Nicolas Sarkozy, qui aurait mis ses ministres sur écoute, à Emmanuel Macron et ses proches qui auraient manœuvré contre François Fillon pendant la campagne présidentielle..

    Ce que la presse nomme déjà l’affaire Wauquiez ne fait que commencer. Se terminera-t-elle comme l’affaire Fillon ?

    A suivre…

    Francesca de Villasmundo

     http://www.medias-presse.info/wauquiez-enregistre-une-nouvelle-affaire-fillon/87684/

  • Mort de trouille, Florian Philippot refuse un débat télévisé avec Carl Lang sur LCP !

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    Florian Philippot invité de LCP ce soir dans l’émission "Ça vous regarde", dont le lancement officiel, à Arras cette fin de semaine, de son mouvement de patriotes a fait un flop remarquable, a mis son veto à la présence de Carl Lang, Président du Parti de la France, sur le plateau. L'enfant chéri des médias ferait-il des caprices de star ou craint-il un débat de fond avec un représentant de la vraie droite nationale ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Meta TV sur france inter / Le macron show en Afrique / Chasse aux crèches Tepatriote#3

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [VII]

    Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

    1ère partie : l’Homme Masse

    L'ETABLISSEMENT

    Ainsi s'est constituée une sorte de mafia, un club très fermé, si l'on préfère, où l'on n'entre que par le mariage. M. Jean Noël Jeanneney, qui appartient à l'établissement, a durement critiqué l'œuvre de Beau de Loménie. Il donne un exemple des erreurs de méthode dont il l'accuse : « Ecrire que Michel Debré s'est trouvé soudain et d'un seul coup, à partir de 1956, lié directement aux grands intérêts d'affaires parce que son père a épousé à cette date, en secondes noces, une cousine de Wendel, voilà qui est risible » Vraiment ? Par une étrange coïncidence, Michel Debré commence, précisément, en 1956, la fulgurante carrière qui fera d'un petit feudataire, l'un des principaux barons du gaullisme. Est-il lié pour autant aux grands intérêts ? Il sauvera Giscard, embringué dans une vilaine affaire, qui risquait de ruiner sa carrière, et ce en désobéissant à De Gaulle. Connaissant la probité financière de Debré, son sens de l'Etat, sa loyauté envers De Gaulle, il a bien fallu qu'il subisse des pressions auxquelles il ne pouvait ou ne voulait résister.

    L'on ne comprend rien à l'Etablissement quand on l'identifie à l'industrie. Un Citroën, un Renault se sont faits eux-mêmes. Cela leur coûtera cher. Il y a de grands patrons dans l'Etablissement comme les Wendel mais c'est parce qu’ils ont construit leur empire grâce à l'Etat et non en respectant les lois du marché. Les Peugeot, les Michelin sont demeurés en dehors, même si des liens se sont noués. L'Etablissement ne s'intéresse à l'industrie ou au commerce que lorsqu'il peut s'en emparer, en évinçant les fondateurs, qui ont pris les risques à sa place. La banque l'attire davantage mais seulement parce qu'il n'existe pas de moyens plus commodes de gruger l'Etat. En effet l'Etablissement vit en parasitede la nation, dans la tradition des publicains et des traitants mais selon d'autres méthodes, qui vont du coup de bourse au trafic des commandes publiques. Un exemple suffira. L'Etablissement fera construire les chemins de fer aux frais des contribuables et les exploitera à son profit. Prétendra-t-on que la présence de la plupart des dynasties républicaines dans les conseils d'administration des compagnies de chemins de fer relève d'un pur hasard ?

    Assurément Beau de Loménie taille des verges pour se faire fouetter quand il imagine un complot permanent des grands intérêts. Il verse dans la mythologie des deux cents familles, mise à la mode par le pauvre Daladier qui se fonde pourtant sur une réalité : pratiquement les fauteuils de régents de la Banque de France s'étaient transmis, de génération en génération, aux mêmes dynasties républicaines, depuis Napoléon 1er. Etat-major de la « ploutocratie » ? Sa fine fleur, en tout cas. N'accordons pas à ces gens, une vision assez claire des mécanismes socio-économiques, une solidarité d'idées et d'ambitions qu'ils n'ont pas. Le mythe masque plus qu'il n'éclaire. En réalité nous sommes en présence de familles qui ont une origine commune, d'antiques complicités, un même réseau de relations mondaines ce qui n'exclut ni les rivalités ni même la liquidation physique de tel ou tel des leurs. L'assassinat du Prince de Broglie, dont les causes furent si soigneusement oubliées, lors du procès des hommes de main prouve que ce milieu sait se montrer impitoyable. C'est bien d'un « milieu » dont il s'agit, comme la puissance visionnaire de Balzac l'avait pressenti : les mœurs des bas-fonds et celles du « grand monde » se ressemblent étrangement. Chaque « famille », comme dans la mafia, exploite pour son compte non la drogue ou la prostitution mais l'Etat.

    Plus l'Etat confisque la société civile, plus augmentent, pour l'Etablissement, les sources de profit. C'est pourquoi les dynasties républicaines restent bonapartistes même si elles laissent parfois croire le contraire. Elles doivent tout au premier Empire, le second renforça leur prospérité, le gaullisme leur rendit leur vigueur. Ce qu'elles craignent, c'est un Etat fort, un Etat arbitre. Dès que Louis Philippe tenta de le reconstituer, elles le liquidèrent. Par contre un Etat omnipotent et impotent leur convient parfaitement. Considérons d'ailleurs la croissance des prélèvements obligatoires. Caillaux institue l'impôt sur le revenu, Fabius celui sur les grandes fortunes, tous deux appartiennent à l'Etablissement.

    Afin d'éclairer la puissance mystérieuse de l'Etablissement, il convient de prendre un exemple. Nous aurions pu choisir Fabius mais les interférences familiales avec la Haute Banque germano-américaine rendent sa généalogie d'autant plus complexe qu'il faudrait aussi étudier celle de son épouse, Madame Castro. Cela nous conduirait trop loin. Retenons plutôt Giscard. Les origines sont claires, un père juge, une mère fille de commerçants, une bonne famille de la bourgeoisie de province, proche encore de ses racines rurales, deux fils, qui, à la façon de Rastignac montent à Paris pour faire fortune. De fait ils sont intelligents, travailleurs. A la force du poignet, René le plus doué entre au Conseil d'Etat, le second Edmond, se contente de l'inspection des finances.

    La saga des Giscard commence. On les a remarqués. René va faire un mariage superbe, il épouse une Carnot, descendante de l'organisateur de la victoire, le gratin de l'Etablissement. Edmond se contentera d'une union plus modeste. May Bardoux descend d'une lignée de fidèles serviteurs des dynasties républicaines. L'ancêtre Agénor, préfet de l'Empire proclamera la République. Le père, Jacques Bardoux a donc reçu en récompense des services d'Agénor la main d'une Georges-Picot. Le voici coopté par l'Etablissement mais il ne semble pas s'être montré digne de cet honneur. Certes il deviendra sénateur mais tentera, en vain, de jouer, toute sa vie, les éminences grises. Il ne sait même pas profiter de son mandat pour gagner de l'argent. Les Georges-Picot devaient réparer ce choix malheureux. Edmond se présenta. Il se révéla un des plus redoutables pillards d'une génération qui n'en manquait pas.

    Ce jeune inspecteur des finances constate que l'empire colonial fournit de superbes occasions de profit. Il se glisse dans l'entourage d'un grand financier, Octave Homberg qui s'empare des « terres rouges » indochinoises, dépouillant les paysans pour constituer de grandes exploitations. Ayant réussi, il devait être éliminé, conformément à la règle d'or de l'Etablissement, qui consiste à s'emparer des entreprises, dès qu'elles deviennent rentables en évinçant le fondateur à la première difficulté conjoncturelle. Edmond change de camp, et rejoint celui des François-Poncet, pour déposséder Homberg, « self made man » à l'américaine. En récompense, il devient administrateur délégué de la « société financière française et coloniale (S. F. F. C.) » dans le giron de la Banque d'Indochine.

    Le 25 décembre 1945, le ministre des finances de l'époque, devait offrir à la banque d'Indochine et à sa filiale, la S.F.F.C., un royal cadeau de Noël. Il signe un décret portant le prix de la piastre de 10 à 17 francs. En Indochine, elle vaut entre 7 et 8,50 F. Ce qui va enrichir de nombreux trafiquants. Edmond Giscard, relevé d'Estaing par la grâce du conseil d'Etat et l'entregent de son frère René, est un homme honorable. Il ne se permettrait pas de frauder. Les margoulins s'en chargent, qui travaillent artisanalement. Il utilise les délégations données aux banques pour autoriser elles-mêmes certains transferts, opérations tout ce qu'il y a de plus légales.

    Mais l'Indochine, c'est fini. En mai 1949, la S.F.F.C., présidée par Edmond Giscard, relevé d'Estaing change de nom. Elle devient la « Société Financière pour la France et les pays d'Outre-mer » (S.O. F. F.O.). Son capital social est triplé et atteint 155 millions de francs. Quant au siège de la nouvelle société, il est situé non plus 23, rue Nitot, mais 23 rue de l'Amiral d'Estaing. Il est vrai qu'entre temps, le conseil municipal de Paris avait attribué à l'Amiral d'Estaing, la rue désignée jusqu'alors du nom de Nitot, un brave homme d'orfèvre qui possédait une propriété dans le coin. Les Giscard ont le sens de la famille, surtout quand ils s'y sont installés à la façon du coucou.   

    A suivre  (A venir : « L'Etablissement » suite)

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray      [I]     [II]     [III]     [IV]     [V]     [VI]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/02/19/une-politique-pour-l-an-2000-de-pierre-debray-vii-6027913.html

  • Un discours devant les conservateurs américains pour Marion Maréchal-Le Pen

    Marion Marechal Lepen
    Marion Marechal Lepen

    L’ancienne députée FN du Vaucluse s’exprimera jeudi à la CPAC, un événement durant lequel interviendront également Donald Trump et Mike Pence.

    Serait-ce les prémices d’un retour dans la vie politique ? En retrait depuis le printemps dernier, Marion Maréchal-Le Pen va s’exprimer jeudi au cours de la CPAC (Conservative Political Action Conference), rendez-vous rassemblant chaque année aux Etats-Unis les figures du mouvement conservateur.

    D’après L’Incorrect, son discours appellera à nouer un « conservatisme des deux rives ». Selon le programme officiel de l’événement, l’ancienne députée FN du Vaucluse s’exprimera vers 11h30 au premier jour de la conférence, une heure après le vice-président des Etats-Unis Mike Pence.

    Trump et Farage aussi présents

    Le président Donald Trump sera également présent vendredi pour intervenir au Gaylord National Resort and Convention Center, un centre de congrès situé à Oxon (Maryland), près de Washington. Chacune des journées de l’événement débute par le serment d’allégeance au drapeau américain et une prière.

    D’autres responsables importants de l’administration Trump sont également annoncés, ainsi que des parlementaires du Parti républicain, comme le sénateur Ted Cruz, des personnalités conservatrices des médias et d’anciens militaires.

    L’eurodéputé britannique Nigel Farage, à la tête de la campagne victorieuse pour le Brexit, sera présent lui aussi. Il avait reçu un accueil chaleureux l’année dernière après avoir fait l’éloge de la victoire « tout à fait remarquable » de Donald Trump à l’élection présidentielle de novembre 2016.