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  • Guillaume Bigot : L'idéologie droit-de-l'hommiste, un obstacle à la lutte contre le terrorisme

    Des fleurs déposées devant l'État-major de la gendarmerie de l'Aude en hommage à Arnaud Beltrame.

    Entretien par Alexandre Devecchio

    Cet entretien d'Alexandre Devecchio avec Guillaume Bigot [Figarovox, 29.03] est une réflexion de fond en soi fort intéressante. L'on pourrait en discuter tel ou tel aspect. Le lecteur découvrira lesquels. Nous sommes toutefois bien d'accord sur l'essentiel de ces propos réalistes et lucides.LFAR 

    Après les attentats de Carcassonne et de Trèbes, l'islamisme armé est de retour. Comment analysez-vous la réaction des autorités ? 

    Une réaction pavlovienne de la classe politique et des pseudo-experts consiste à s'indigner de ce que les djihadistes qui passent à l'acte sont déjà connus. Une telle indignation relève d'un pur contre-sens.

    Si les auteurs d'attaques sont fichés, c'est que le renseignement est efficace et non l'inverse. Le système de remontée et de classement d'informations est déjà perfectionné : on classe les individus de 1 à 16, en fonction de leur dangerosité, les proches peuvent être fichés et on fait tout pour éviter l'engorgement de la base. Ce système ne cesse de s'améliorer. Ainsi lorsque Yassin Sahli, par exemple, l'islamiste qui avait égorgé son patron à Saint-Quentin-Fallavier, dans la banlieue de Lyon, était sorti des fiches S (il avait été fiché une première fois en 2006), un nouveau fichier dit FSPRT (Fichier de signalement pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) a été créé afin d'y verser les noms retirés du fichier principal. Nous gardons une avance indispensable sur l'ennemi. Contrairement à certaines allégations, les forces de l'ordre sont très bien renseignées de l'intérieur par nos compatriotes musulmans, fort heureusement d'ailleurs.

    Ce formidable travail de l'ombre réalisé par des informateurs de confession musulmane, par des fonctionnaires infiltrés et par les services permet d'éviter l'essentiel des actes qui, sans cela, ensanglanteraient la France. Chaque année, depuis 2015, ce sont entre 15 et 20 tentatives d'attentats qui sont en moyenne déjouées. Certaines de ces attaques auraient été dévastatrices.

    Donc, les attentats qui surviennent doivent être considérés comme inévitables ? Si l'on vous suit, tout ce qui peut l'être serait donc entrepris pour protéger nos compatriotes ?

    Loin s'en faut. Mais en critiquant le renseignement on se trompe de cible.

    Par ailleurs, on a beau redécouvrir la menace à chaque attentat, il faudra bien un jour admettre qu'éradiquer le djihadisme en France sera l'affaire d'une guerre de trente ans. L'islamisme est enraciné, avec un risque de séparatisme à la clé comme nous l'écrivions dès 2005, avec Stéphane Berthomet. Le risque zéro relève donc de l'illusion. Le reconnaître ne revient cependant pas à dire que l'on se protège aussi efficacement qu'on le devrait.

    Les services travaillent aussi bien qu'ils le peuvent, mais nous sommes confrontés à trois obstacles.

    Le premier est de taille si j'ose dire : le phénomène revêt des proportions telles qu'il ne peut plus être appréhendé à l'aune des moyens actuellement mis en œuvre.

    20 000 islamistes radicalisés dans le fichier « S » dont 7 000 très dangereux... pour moins de 8000 fonctionnaires chargés de circonscrire la menace qu'ils représentent (4300 de la DGSI, 2500 fonctionnaires du Service central du renseignement territorial, plus des enquêteurs de la SDAT et des gendarmes de la sous-direction de l'anticipation opérationnelle).

    Surveiller une seule cible, 24h/24, même en ayant intensément recours à l'intelligence artificielle, mobilise toute une équipe d'agents. Il faut donc recruter et former.

    Le second obstacle qui nous empêche de lutter plus efficacement contre le terrorisme islamique, ce sont les magistrats eux-mêmes qui le dressent. À côté de juges d'élite tels que Jean-Louis Bruguière, Gilbert Thiel ou Marc Trévidic et d'autres encore moins médiatisés mais tout aussi remarquables, certains magistrats restent très imprégnés de ce que Jean-Pierre Le Goff appelle le gauchisme culturel. La magistrature a souvent les yeux de Chimène pour les caïds des cités qui forment la base du recrutement des futurs terroristes. Pourquoi ? Un substrat de préjugés se mêle et explique cette coupable indulgence: culture de l'excuse, culte de la repentance néocoloniale, admiration pour un islamisme anticapitaliste. On n'est parfois pas très loin de la France rance et vichyste des porteurs de valise de Ramadan qui font semblant de ne pas entendre les délinquants de banlieues aduler Radouane Lakdim.

    Le troisième obstacle est donc idéologique. Ce qui paralyse les dirigeants français, c'est ce qu'il est convenu d'appeler le droit de l'hommisme. Ce dernier n'a rien à voir avec la défense concrète des droits de l'homme, ni même avec un attachement sincère aux valeurs qui forment le socle de notre pacte social. Le droit-de-l'hommisme est un culte des formes juridiques, sacralisées et placées au-dessus de la souveraineté populaire. L'apologie des droits de l'individu considérés comme l'alpha et l'oméga des valeurs morales cadenasse juridiquement la volonté de la majorité et fait le jeu de nos ennemis qui s'abritent derrière des procédures.

    En quoi ce que vous appelez le droit-de-l'hommisme empêche-t-il de lutter contre l'islamisme radical ?

    L'expulsion des étrangers fichés S, l'éloignement des Français radicalisés ou le rétablissement des frontières forment trois mesures-clé qui feraient reculer l'ennemi. Mais en l'état actuel du droit, qui inclut les traités et l'interprétation du bloc de constitutionnalité par le Conseil d'État, par le Conseil Constitutionnel, par la Cour de Cassation et par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, de telles mesures sont inenvisageables. On serait tenté de répondre : mais alors que l'on change le droit ! À ce stade, les choses se corsent car notre système juridique installe ces juridictions suprêmes et ces traités au-dessus de la loi, c'est-à-dire de l'expression de la volonté générale. Il faudrait agir par référendum pour défaire ce que le peuple a fait sous la forme de traités ratifiés ou d'articles de la constitution autorisant des recours devant la Cour constitutionnelle par exemple.

    La main de l'État est donc paralysée par deux facteurs : un facteur dur, juridique, la règle de droit (expulser un étranger, c'est s'exposer à un recours que l'on anticipe comme perdu d'avance) et un facteur mou, symbolique et culturel (les résidus de l'idéologie soixante-huitarde qui placent l'État de droit au-dessus de la démocratie). L'anticipation de la règle de droit et cette mentalité qui considère comme sacrilège de vouloir la changer se combinent pour forger cet état d'esprit capitulard face à l'islamisme. Nous sommes face à des gouvernants qui croient faire leur devoir en résistant au populisme, c'est-à-dire à la demande d'une majorité de l'opinion qui attend des mesures énergiques pour neutraliser les apôtres de la guerre sainte.

    Le gouvernement se trompe dans sa communication à l'égard des attentats ?

    La communication officielle verse dans le contre-sens absolu et fait le jeu de l'ennemi. Cette communication se décline suivant trois axes : premièrement, chercher à édulcorer les actes (mais à l'ère des réseaux sociaux, les informations finissent par sortir). On a vu ce mécanisme à l'œuvre : ce fut le cas avec certaines attaques à la voiture bélier ou avec l'égorgement du colonel Beltrame.

    Le deuxième axe de communication consiste à dédouaner préventivement l'Islam. C'est le grand mantra du « pasdamalgame ». Il s'agit de parler à la place des musulmans pour les désolidariser à leur place d'avec l'islamisme. Nos compatriotes musulmans n'en demandent pas tant ! Et puis, un tel empressement à affirmer que les attentats islamistes n'ont rien à voir avec la religion mahométane est un peu louche. Les Français savent faire la différence entre leurs compatriotes d'origine musulmane qui veulent qu'on leur fiche la paix avec cette religion qu'ils ne pratiquent ni ne revendiquent, des concitoyens qui ont une pratique paisible de leur culte compatible avec les valeurs de la République. L'opinion ne confond pas ces deux catégories avec des islamistes provocateurs et vindicatifs qui placent la charia au-dessus des lois françaises ni avec les djihadistes assassins. Mais les Français, y compris de confession musulmane, sont exaspérés par ce qu'ils considèrent comme une manifestation de malaise de la part des autorités.

    Le troisième axe de communication, c'est de viser l'effet compassionnel. C'est la séquence « émotion ». Les officiels se rendent sur place. On sort alors les bougies, on observe une minute de silence et on verse une larme.

    Or, ces trois réflexes sont totalement inappropriés.

    L'Islam, pas seulement le djihadisme mais toute la culture arabo-musulmane, est traversé par un culte de la virilité et de l'esprit chevaleresque. Montrer sa force, c'est gagner le respect. Passer pour une victime, c'est attiser la haine et le mépris.

    La fameuse taqîya, l'art de la dissimulation tactique prôné par le Coran consiste à tenir compte du rapport de forces pour s'adapter à un environnement non musulman. En nous montrant intraitables sur le respect de la laïcité, nous n'allons nullement encourager la révolte ou nourrir le sentiment d'injustice. Au contraire: nous obtiendrons que l'Islam s'adapte à la France et non l'inverse.

    Ainsi, le gouvernement devrait, au contraire, convoquer des caméras et mettre en scène l'expulsion de 300 imams salafistes. Il aura alors gagné sur tous les tableaux: sa cote de popularité bondira, les gamins qui hurlent de joie après des attentats ou certains sympathisants du djihad rentreront la tête dans leurs épaules.

    Membre des Orwelliens, chroniqueur sur France Libre TV et sur BFMbusiness, Guillaume Bigot est essayiste. Il a notamment coécrit avec Stéphane Berthomet Le Jour où la France Tremblera, Terrorisme islamique : les vrais risques pour l'Hexagone (Ramsay, 2006).

    Alexandre Devecchio est journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox. Il vient de publier Les Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée (éd. du Cerf, 2016) et est coauteur de Bienvenue dans le pire des mondes (éd. Plon, 2016).

    Alexandre Devecchio

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/03/31/societe-actualite-l-ideologie-droit-de-l-hommiste-un-obsta-6039372.html

  • Têtes à Clash - Attentat de Trèbes : fichés S, en faisons-nous assez pour les empêcher d'agir ?

  • DES ATTENTATS À LA PETITE DÉLINQUANCE : L’ÉTAT NE NOUS PROTÈGE PLUS !

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    L’information est passée inaperçue. Il faut bien dire que les actualités ont été surchargées en événements dramatiques, en horreurs épouvantables, comme nous y sommes tristement habitués depuis désormais près d’une décennie. Rue Pasteur, à Tomblaine, en Meurthe-et-Moselle, Kévin M. est mort après avoir reçu plusieurs coups de couteau, sous les yeux de sa compagne et de ses trois enfants. Il a été tué pour une banale dette d’argent.
    Tous les jours, en France, des gens meurent ainsi, assassinés de la plus atroce des manières. Quand ce ne sont pas des islamistes qui tirent au pistolet sur des innocents, qui écrasent des passants au volant d’un 36 tonnes ou qui égorgent des héros comme le lieutenant-colonel Beltrame, ce sont des petits voyous qui tabassent, qui poignardent ou qui violent les femmes, sans que l’État ne semble en mesure de pouvoir endiguer le phénomène. 
    En cause, notamment, le laxisme judiciaire qui donne un sentiment d’impunité aux voyous. Le parcours de Redouane Lakmid, terroriste islamiste de l’Aude, est exemplaire de tout ce qui ne va pas dans notre pays. Ce binational franco-marocain naturalisé en 2004 après que son père a obtenu la nationalité française a connu un parcours chaotique, parsemé de nombreuses arrestations pour trafic de stupéfiants ou outrages à agent détenteur de la force publique. 
    Bien évidemment, il était aussi fiché S pour sa sympathie à l’égard des idées djihadistes. Un personnage qui se confond donc avec ses prédécesseurs : Khaled Kelkal, Mohammed Merah, Salah Abdeslam, Chérif et Saïd Kouachi, Sid Ahmed Ghlam, Abdelhamid Abaaoud, Samy Amimour, Amedy Coulibaly, Ismaël Omar MostefaÏ, Mehdi Nemmouche, Ahmed Hanachi, etc. 
    Nous souffrons de deux maux différents qui se nourrissent l’un l’autre. L’immigration et le laxisme, c’est-à-dire l’inaptitude de l’État à garantir l’ordre public, sont deux fléaux parallèles. Le résultat est visible quotidiennement. Songeons à Murielle Knoll, rescapée de la Shoah âgée de 85 ans, assassinée puis brûlée dans son appartement parce que juive. Ses enfants n’auront même pas une photo en souvenir pour la pleurer, car il ne reste plus rien d’autre que des cendres. 
    L’État doit reprendre en main l’école et l’éducation des jeunes dans les endroits où la République et la France sont bafouées, et où les voyous ont plus d’autorité que les professeurs. Mai 68 a entraîné l’émergence d’une culture de l’excuse insupportable qui fait du criminel une victime de la société. Cette inversion des valeurs a ensauvagé la France. Désormais, la police est vue comme un instrument de répression, alors qu’elle est l’outil de notre protection. 
    Si nous n’agissons pas vite, la France sera purement et simplement détruite, deviendra une zone de guerre rongée par l’insécurité, les gangs et l’islamisme. Posez-vous la question aux prochaines élections : est-ce ce pays que vous entendez léguer à vos enfants ? Les responsables de la violence aveugle des rues portent des noms. Ils ont dirigé des partis politiques, des associations. Ils ont désarmé les forces de l’ordre, pris les commandes des syndicats de la magistrature. Ces gens ont échoué, le « vivre ensemble » qu’ils ont promu est, présentement, un « subir ensemble ».

     Députée européenne du FN
  • Pascal Bruckner : "Pour résister à l'assaut de l'islam radical, il serait bon que l'Eglise catholique se remuscle"

    Interview très intéressante dans son intégralité du philosophe et écrivain Pascal Bruckner. Extrait assez pertinent :

    "Je pense que pour résister à l'assaut de l'islam radical, il serait bon que l'Eglise catholique se remuscle un peu parce que je pense que la religion arrête la religion et qu'au fond, plus l'Eglise sera forte plus l'islam sera sage. C'est ce qui se passe déjà aux Etats-Unis, qui est un pays de croyants à 80%, où finalement l'islam est assez peu dangereux, l'islam endogène (...) 

    A écouter à partir de 3'45''

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/pascal-bruckner-pour-r%C3%A9sister-%C3%A0-lassaut-de-lislam-radical-il-serait-bon-que-leglise-catholique-se-re.html

  • L’islamisme gagne du terrain dans les clubs amateur

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Des notes confidentielles provenant des services de renseignements alertent au sujet de « dérives communautaires » sévissant dans quelques clubs de sports amateur, notamment aux environs de Toulouse.

    Dans un reportage de France 2, une femme témoigne du mépris dont elle fait l’objet de la part d’islamistes, mépris du fait de sa tenue ou, même du fait de sa simple présence dans le club.

    La religion y a donc pris le pas sur l’activité sportive. On savait déjà que dans des clubs de boxes, ou de football, la radicalisation islamiste devient virale. Cette propagation n’est évidemment ni surprenante ni anodine, le sport étant un excellent vivier pour recruter.

    Ne doutons pas que le nouveau plan anti-radicalisation annoncé par le Premier ministre saura mettre bien vite fin à ces pratiques.

  • Les mémoires de Jean-Marie Le Pen, un destin français : de l’Algérie à Mai 68 (3ème partie)

  • Jean-Frédéric Poisson pourrait participer à une liste d'union aux européennes

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html