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  • La nécessité de rendre du pouvoir au pouvoir

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    Ligne Droite cliquez ici

    Si la droite nouvelle arrivait aujourd’hui au pouvoir, elle n’aurait pas le pouvoir de mettre en œuvre son projet. Pour Ligne droite, sa première priorité devrait donc être de reconquérir le pouvoir, c’est-à-dire de retrouver une capacité d’agir que les présidents et les gouvernements qui se sont succédé ont progressivement perdue au profit de Bruxelles, des juges et des médias.

    La crise du politique : les politiques impuissants

    Là réside d’ailleurs l’origine de la crise du politique. Celle-ci en effet ne s’explique pas par les affaires de corruption qui éclaboussent régulièrement certains hommes publics. Elle ne vient pas non plus des privilèges dont ils bénéficieraient et qui les couperaient de la vraie vie. Et elle ne trouve pas non plus sa cause dans la prétendue non représentativité du monde politique qui comporterait trop peu de femmes, trop de fonctionnaires et insuffisamment de jeunes. La cause profonde se situe en effet ailleurs : elle tient au fait que les politiques, même au plus haut niveau, sont dorénavant dépourvus de vrai pouvoir. En tout cas, ils n’ont plus une réelle capacité de changer le réel et de résoudre les problèmes du pays par de profondes réformes.

    D’ailleurs, les équipes se succèdent sans que rien ne change vraiment, au point que les Français éprouvent de plus en plus le sentiment que les élections ne servent à rien puisqu’après chaque vote tout continue peu ou prou comme avant. La vraie cause de la crise c’est donc bien l’impuissance du pouvoir et cette tare est pour un homme politique la pire qui soit, car la qualité première qui est demandée à un responsable public ce n’est ni la probité, ni l’empathie, ni le charisme médiatique, c’est la puissance, c’est-à-dire la force pour agir.

    Les politiques soumis aux juges, à Bruxelles et aux médias

    Depuis des décennies, les hommes au pouvoir se sont laissé déposséder d’une très large part de leurs prérogatives. Il y a d’abord eu la manie de confier ce qui dépendait autrefois de la décision d’un ministre à des commissions, hautes autorités et autres comités libérés de la tutelle politique et prétendument indépendants. Mais, surtout, c’est le pouvoir des juges qui a considérablement progressé aux dépens du pouvoir exécutif et législatif, au point que le Parlement se trouve désormais placé sous la tutelle du Conseil constitutionnel. Aucune loi ne peut en effet entrer en application sans que ce dernier l’ait approuvée et il ne l’approuve que si elle est conforme à la pensée unique. De même, dans l’exercice quotidien du pouvoir, le gouvernement se heurte maintenant régulièrement au Conseil d’État, à la Cour de cassation, voire à des juridictions de rang inférieur qui entravent fréquemment son action.

    À cela s’ajoutent les pouvoirs exorbitants des médias, qui disent ce qui est bien et ce qui ne l’est pas, n’hésitant pas à organiser des cabales contre les hommes publics qui sortent du cadre politiquement correct défini par eux. Et, pour couronner le tout, il y a la Commission de Bruxelles qui étend au maximum ses prérogatives, multipliant règlements et directives qui s’imposent aux États et limitent encore davantage le pouvoir des responsables politiques.

    Rétablir la prééminence du pouvoir politique

    Afin de permettre aux gouvernants de gouverner, Ligne droite estime donc nécessaire de rétablir la prééminence du pouvoir politique. Pour cela, il faut mettre un terme au gouvernement des juges et prévoir notamment un droit de recours des décisions du Conseil constitutionnel ainsi qu’un ensemble de dispositions propres à remettre à leur place les différentes juridictions aujourd’hui trop envahissantes (voir les textes sur ce sujet). Face à la Commission de Bruxelles, il importe notamment de rétablir la supériorité du droit français sur le droit européen avant de refonder l’Europe sur de nouvelles bases respectant mieux les prérogatives quotidiennes des États. Enfin, il faut desserrer le carcan du pouvoir médiatique. À cet égard, le gouvernement dirigé par la droite nouvelle devrait se doter d’une puissante agence de communication ainsi que d’une chaîne de télévision afin que son action ne soit plus présentée exclusivement à travers le filtre de médias a priori hostiles.

    Arrivant aux responsabilités, les chefs de la droite nouvelle devraient se donner comme priorité de rétablir les prérogatives souveraines du pouvoir sans lesquelles ils n’auraient pas la capacité d’agir pour le bien commun.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Sondages, ralliements : Nicolas Dupont-Aignan fait bouger les choses à droite

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    C’est le Petit Poucet de la droite : 4,5 % à la présidentielle, aujourd’hui crédité de 6 % pour les européennes. Et cela lui vaut bien des railleries de ses grands concurrents. Mais, désormais, l’air du temps est différent, car ces deux « grands », LR et RN, sont en perte de vitesse. Ils ont, chacun, touché leur plafond en 2017 : 20 % pour l’un, 21 % pour l’autre. Il leur a manqué les quelques points décisifs. Et ces points, c’étaient les cailloux du Petit Poucet. Dix-huit mois après les présidentielles, ni les LR de Laurent Wauquiez, ni le RN de Marine Le Pen ne se sont remis de leur défaite. Leurs handicaps semblent même devenus structurels : question de ligne chez LR, comme l’ont montré le vote contre Orbán à Strasbourg et l’éviction du jeune Tegnér partisan de l’union des droites, question d’ouverture et de crédibilité pour le RN.

    Sans parler de la question centrale du leadership : Laurent Wauquiez peine à décoller et Marine Le Pen à se remettre de son crash de 2017. Aucun des d’eux ne souhaite prendre le risque de conduire la liste de son parti. C’est, d’ailleurs, cet argument qu’a avancé Nicolas Dupont-Aignan pour lancer son « appel solennel » aux électeurs et aux cadres des deux partis. C’est aussi ce que ressentent beaucoup de sympathisants et d’élus de base.

    Alors, comme avec le réchauffement, des blocs de banquise commencent à fondre, des morceaux de montagne à se détacher : il y a quelques semaines, c’est Bernard Monot, député européen RN, qui se ralliait à Nicolas Dupont-Aignan ; ces jours-ci, ce sont 19 conseillers régionaux des Hauts-de-France, du Grand Est, d’Occitanie ou de Provence-Alpes-Côte d’Azur, tous élus sur des listes Front national-Rassemblement Bleu Marine en 2015, qui ont publié une lettre de ralliement :

    « Alors qu’Emmanuel Macron veut engager notre pays dans la dernière étape de la dépossession des Français et de leur destin, aucune personnalité des deux principaux partis d’opposition, ni LR ni FN, n’a voulu porter la voix du peuple. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons appris la décision de Nicolas Dupont-Aignan de mener une grande liste d’ouverture qui veut rassembler tout le camp national et républicain pour gagner ces élections européennes. »

    Il y a là une vraie lucidité. Car ses cailloux, qui gênent aujourd’hui la marche de Laurent Wauquiez et de Marine Le Pen, il les a semés depuis longtemps. Et s’ils leur font de plus en plus en plus mal, ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes.

    En effet, des risques pour sa carrière, Nicolas Dupont-Aignan en a pris beaucoup, et très tôt. Auprès de l’électeur de droite déboussolé, il a de solides états de service à faire valoir. L’absence de convictions de l’UMP devenu LR, sa dérive centriste, il les a dénoncées il y a plus de dix ans, au nom de son engagement gaulliste, et, en véritable gaulliste, il a claqué la porte.

    Et de l’autre côté, son alliance franche pour la présidentielle avec Marine Le Pen, loin des siphonnages ou du double discours hypocrite d’un Sarkozy naguère ou d’un Laurent Wauquiez aujourd’hui, lui vaut une reconnaissance sincère de bien des patriotes eux aussi déboussolés. Cette double prescience en fait un précurseur de la droite à venir et lui confère une réelle légitimité.

    L’occasion des élections européennes est bien choisie car elle est souvent défavorable aux partis installés, mais les listes alternatives qui y font une percée peinent souvent à transformer l’essai ensuite. Cependant, tout est ouvert car nous sommes en pleine recomposition.

    Un sondage Elabe pour Les Échos voit la cote de Nicolas Dupont-Aignan grimper de trois points, à 22 %. Il figure même en troisième position chez les sympathisants du Rassemblement national, à 37 %. Et deuxième chez les sympathisants de droite, à 54 % de bonnes opinions, derrière Nicolas Sarkozy, mais devant Laurent Wauquiez. C’est un bond de dix points en deux mois ! Visiblement, les choses bougent et les petits cailloux, de plus en plus nombreux, dessinent un chemin.

    Alors, Nicolas Dupont-Aignan, l’homme providentiel de la droite ? Il est, en tout cas, ce Petit Poucet qui entraîne avec lui de plus en plus de ses frères abandonnés par leurs deux parents inconséquents. Ils ne sont pas sortis de la forêt. Mais ils sont sortis du bois : c’est déjà beaucoup !

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/sondages-ralliements-nicolas-dupont-aignan-fait-bouger-les-choses-a-droite/

  • Il tente d’attaquer un commissariat à la hache

    Il tente d’attaquer un commissariat à la hache

    A Lyon. Voici l’image :

    Damien Rieu
     
    @DamienRieu
      

     Quelqu’un a des informations sur la vidéo de cet homme avec une hache ? Je reconnais, ça se passe à l’Hotel de Ville de côté Opéra. Pas un mot dans @Le_Progres a priori.

    Et les sous-titres :

    https://www.lesalonbeige.fr/il-tente-dattaquer-un-commissariat-a-la-hache/

  • Immigration : retour au réel à La Croix ?

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    Il y a quelques jours, nous évoquions le retour au réel qui atteindrait Isabelle de Gaulmyn, éditorialiste à La Croix. Un retour au réel plus rapide que prévu, et sur un autre sujet, puisque le quotidien a publié, le 3 octobre 2018, un très long article intitulé « “Passeurs”, les nouveaux esclavagistes ». Un papier qu’il faut lire absolument.

    Le journaliste raconte comment il a suivi des policiers de l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre (OCRIEST) chargés du démantèlement des réseaux de trafiquants d’hommes. Et dresse un tableau édifiant d’une situation qui, comme le clament nombre d’entre nous depuis des années, est en réalité une nébuleuse criminelle aux ramifications internationales et au chiffre d’affaires astronomique.

    Selon le commissaire Gentile, interrogé par La Croix, « dans leur parcours migratoire non légal, toutes les personnes dont l’objectif est de transiter par la France ou de s’y maintenir sont obligées de faire appel à une filière criminelle ». Nous le savions, certes, mais c’est bien la première fois qu’un quotidien de centre gauche ose rapporter ces propos. Le réel, toujours…

    Plus bas, le journaliste semble découvrir l’eau chaude en citant le même commissaire dont il qualifie les propos de « fait ignoré » : « Les filières criminelles génèrent une véritable aspiration d’immigration irrégulière. Elles font venir les migrants qui resteraient chez eux s’ils savaient à quelle exploitation ils sont destinés en réalité. » Combien de hurlements vertueux de telles paroles ont-elles suscités lorsqu’elles étaient proférées par des politiciens de droite ? Non seulement la police le dit, mais encore La Croix le répète. Ça va grincer des dents dans le Landerneau du politiquement correct.

    Plus loin, enfin, le journaliste décrit les processus qui mènent les immigrants à une situation d’esclavage, qui commence par le prix exorbitant du passage et se termine par un emploi clandestin, sans protection sociale, les nuits passées dans des containers, les chantiers de BTP où ils sont transportés dans des camionnettes tôlées, et les salaires impayés par des entrepreneurs peu scrupuleux. En bref, la négation de toute dignité humaine envers ces personnes traitées comme du bétail.

    Le reportage de La Croix devrait interpeller – comme ils disent – nos bons pasteurs toujours prompts à prôner l’accueil inconditionnel des migrants. Non sur la nécessité de les considérer comme des personnes dont la vie n’a pas de prix, mais bien sur l’existence même des flux migratoires qui alimentent une économie mafieuse et criminelle et aboutit à la servitude pour ces malheureux.

    La Croix est le journal officiel de l’épiscopat français qui se signale depuis des années par une position irénique sur ce sujet brûlant. Peut-être ce reportage explosif leur donnera-t-il conscience que « l’accueil des migrants » – qui signifie, en réalité, le refus de tarir les flux d’immigration clandestine – implique la complicité avec ces organisations criminelles. Et lorsque le pape condamne – et avec quelle force ! – la Mafia italienne, comment accepter une telle traite d’êtres humains dont elle profite à plein ?

    Car c’est bien le crime organisé qui se livre à ces activités qui n’ont rien à voir avec la philanthropie. C’est bien lui qui, en exploitant honteusement la misère du monde, la propage dans nos pays et prive l’Afrique de ses bras et de ses cerveaux. C’est lui qui réunit les conditions d’une explosion sociale et ethnique dont les conséquences seront dramatiques.

    Retour au réel, encore et toujours. On se réveille ?

    François Teutsch

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-retour-au-reel-a-la-croix/

  • Après 16 mois de magouilles et de tambouille

    6a00d8341c715453ef022ad3b5e259200b-320wi.jpgMoment de vérité penseront ingénument certains. Un peu paradoxale, me semble-t-il au contraire, et même scandaleuse, au fond, cette déclaration du ministre démissionnaire Collomb quittant ses fonctions le 3 octobre.

    Lors de la passation de ses pouvoirs à Édouard Philippe, chef du gouvernement et, pour quelque temps ministre de l'Intérieur intérimaire, le candidat à la mairie de Lyon a en effet délivré ce qu'on appelle un message.

    Gérard Collomb a parlé d'une situation "très dégradée" dans les quartiers que l'on dit sensibles et il a même réclamé une "vision d'ensemble pour recréer de la mixité sociale". Et il a déclaré son inquiétude: "Aujourd’hui on vit côte à côte... je crains que demain on vive face à face".

    Le bon apôtre a-t-il donc constaté cette dégradation, cette absence de vision d'ensemble, et ce danger grandissant, seulement depuis la rentrée des classes ?

    Ou bien la situation était meilleure en 2017 et alors il faut très vite rappeler Hollande, et pourquoi pas Manuel Valls.

    Ou bien, on peut supposer, au contraire, hypothèse moins polémique et conclusion moins effarante, que la réalité n'a fait que légèrement empirer en 16 mois de pouvoir macronien. Le pays n'a fait que continuer de dégringoler sur une pente déjà observable en 2017. Et, maire de Lyon, entouré de toutes ces superbes banlieues que le monde nous envie, Collomb disposait de toutes les informations nécessaires.

    Il parle, dans son propos de passation de pouvoirs, de son expérience ministérielle qui lui a permis de se rendre "dans tous ces quartiers : les quartiers Nord de Marseille, au Mirail à Toulouse, à la périphérie parisienne, Corbeil, Aulnay, Sevran"… où "la situation, conclut-il, est très dégradée."

    Et, certes, personne ne le contredira.

    Mais est-ce bien nouveau ? N'est-ce pas applicable dans les agglomérations de Lyon ou de Grenoble, dont il ne cite pas les hauts lieux, parfaitement comparables ?

    Le point important ne réside pas seulement d'ailleurs dans l'extension de l'insécurité, des trafics illicites, du communautarisme etc.

    Le ministre Collomb insistait même peut-être pour une politique différente de celle qui fut suivie pendant 16 mois. Mais, dans ce cas, il ne s'est alors exprimé qu'en privé ou en petit comité avec un président dont il avait soutenu la campagne, sans que durant cette campagne n'aient évoqué aucunes des questions liées à ce communautarisme délinquant. Pas une seconde l'adjectif islamiste n'a été associé au substantif terrorisme par le candidat Macron.

    Collomb est certainement trop fin politique pour ignorer la question du second tour dans le système politique français depuis la Troisième république.

    Son prédécesseur à la mairie de Lyon, le regretté, et regrettable, radical-socialiste Herriot[1] a joué toute sa carrière sur ce mécanisme : il se reconnaissait le droit de recueillir, au second tour, les voix des communistes. Herriot a même publié dans ce sens un insupportable "Retour d'URSS" où il nie les crimes du stalinisme, la famine en Ukraine, etc. pour justifier cette convergence.

    Mais le même dispositif interdisait toute alliance entre la droite et les nationalistes. En cela, Mitterrand n'a rien inventé et Macron s'apprête à continuer en inventant son clivage entre nationalistes et progressistes en vue des prochaines élections européennes.

    Les soi-disant progressistes cela comprend, sans doute, un défenseur du gros argent comme Jacques Attali, auprès duquel Macron commença sa carrière politique en qualité de secrétaire de la "Commission pour la libération de la croissance française" créée en 2007 par Sarkozy. Cela comprend également le secrétaire national du parti communiste Pierre Laurent, dont la ligne ondoyante et subtile tend aujourd'hui à savonner la planche à l'insupportable Mélenchon, mauvais joueur au second tour.

    Le système du second tour ne fonctionnera pas aux européennes de 2019. Mais il se lit en filigrane dans toute la vie politique républicaine française : répression antinationaliste, d'un côté, indulgences et accords discrets avec l'extrême gauche, de l'autre, complaisances étendues désormais aux électorats communautaristes. Et c'est ainsi que, depuis des décennies, la France crève.

    Collomb ministre de l'Intérieur peut nier aujourd'hui qu'il a participé, dans la campagne présidentielle, puis 16 mois durant au sein du gouvernement à ces magouilles et ces tambouilles. Il ne nous fera pas croire qu'il les ignorait. Il est trop tard pour faire aujourd'hui semblant d'en déplorer les conséquences.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Pour une présentation brève on lira l'article pourtant complaisant du site Herodote.

    https://www.herodote.net/edouard_Herriot_1872_1957_-synthese-1800.php

    http://www.insolent.fr/2018/10/apres-16-mois-de-magouilles-et-de-tambouille.html