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  • Boulogne-sur-Mer. Prison ferme pour deux hommes qui aidaient des migrants à traverser la Manche

    justice.jpgUn chef d’entreprise et un chauffeur de taxi ont été condamnés à des peines de prison ferme pour avoir aidé des migrants à traverser la Manche entre octobre et mars.
    Un vendeur de bateaux et un chauffeur de taxi ont été condamnés vendredi par le tribunal de Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, à des peines de 18 mois et un an de prison ferme, pour avoir aidé des migrants à traverser la Manche entre octobre et mars.
    L’enquête avait débuté en janvier, avec l’interpellation de quatre ressortissants iraniens et de deux chauffeurs de taxi sur la plage de Wimereux (Pas-de-Calais). Grâce à des témoignages, les enquêteurs avaient pu remonter jusqu’à la société Fluvialys, basée à Deûlémont (Nord).
    En mars, le même tribunal de Boulogne-sur-Mer avait condamné à des peines allant jusqu’à trois ans et demi de prison ferme cinq hommes reconnus coupables d’avoir aidé des migrants à entrer en Grande-Bretagne à bord de camions en rémunérant les chauffeurs.[...]
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  • La “justice” française fait un nouveau pas en faveur de la vente d’enfants

    La “justice” française fait un nouveau en faveur de la vente d’enfants

    La gestation pour autrui est interdite en France mais le tribunal de grande instance de Nantes a reconnu jeudi la « mère d’intention » d’une enfant née à l’étranger de gestation pour autrui.

    L’enfant née d’une mère porteuse à Orlando (Floride) aux États-Unis obtient le droit d’être inscrite sur l’état civil français, avec le nom de son père biologique, citoyen américain, et celui de sa mère dite d’intention. Cette transcription intégrale marque un tournant dans la reconnaissance de la filiation maternelle des enfants nés de GPA. Jusqu’ici la jurisprudence s’en était tenue aux arrêts de la Cour de cassation estimant que l’acte de naissance ne pouvait être « retranscrit que partiellement à l’état civil français en ce qu’il désigne le père biologique, mais pas en ce qu’il désigne la mère d’intention. »

    https://www.lesalonbeige.fr/la-justice-francais-fait-un-nouveau-en-faveur-de-la-vente-denfants/

  • Rioufol voit dans la Marche Pour Le Climat une manipulation : «L’immigration est au cœur de la campagne or on veut inverser les priorités»

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    Ivan Rioufol (Le Figaro) : «L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration.
    Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités (…)
    Je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient.»
    – CNEWS, 24 mai 2019, 17h17

    « L’écologie n’est pas au coeur de cette campagne. Ce qui est au coeur de cette campagne, c’est l’immigration. Le sujet qui est au coeur des campagnes, et tous les sondages le disent, c’est l’immigration, l’insécurité, le pouvoir d’achat. L’écologie n’arrive qu’en 4ème ou 5ème position, or là, aujourd’hui, on a voulu inverser les priorités et faire en sorte que sur ce sujet facile de l’écologie sur lequel il y a une clientèle jeune qui peut se mobiliser pour un oui ou pour un non, on a voulu faire en sorte de se sentir dans l’air du temps en flattant une opinion, mais cela me semble un artifice, bien sûr, parce qu’on sait très bien que le fait qu’il y ait beaucoup de jeunes comme ça qui défilent …
    D’abord, je me méfie un peu des manipulations de ces jeunes, parfois jeunes enfants, les esprits malléables peuvent également l’être sur des questions de réchauffement climatique dont on laisse à penser qu’il annoncerait la fin du monde dans la quinzaine qui vient, donc moi je prends beaucoup de distance avec cela.
    Mais en tout cas, il ne faut pas se plaindre qu’on n’ait pas parlé des problèmes d’Europe si à chaque fois qu’il y a un problème qui ait posé, ce soit un problème annexe, puisque le problème du réchauffement climatique est naturellement mondial, il n’est pas particulièrement européen, et il ne va pas se régler dans l’immédiat, or on fait en sorte de détourner les regards pour essayer de flatter une opinion qui n’est pas dominante et en plus qui ne vote pas, donc ça me paraît être un artifice. »

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/05/rioufol-voit-dans-la-marche-pour-le.html

  • Nigel Farage pulvérise les adversaires du Brexit, et affole Merkel-Macron

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    Jacques Guillemain, Riposte laïque cliquez ici
    Gros coup dur pour les conservateurs britanniques au pouvoir, relégués à la 5eplace dans les sondages sur les élections européennes.
    Alors que l’inénarrable Loiseau soutenait devant Bardella que les Britanniques regrettaient amèrement d’avoir voté pour le Brexit et souhaitaient faire machine arrière, c’est précisément le Parti du Brexit de Nigel Farage qui écrase ses adversaires.
    Un massacre ! Un fiasco pour Theresa May. Une humiliation de plus.
    37 % pour le Brexit Party.
    19 % pour les Libéraux
    13 % pour les Travaillistes
    12 % pour les Écologistes.
    7 % pour les Conservateurs.
    Comme quoi, asséner un mensonge n’en fait pas une vérité, madame Loiseau. N’est-ce pas ce que vous disiez à Jordan Bardella ?
    C’est donc un combat entre pro et anti-Brexit qui se joue dimanche outre-Manche.
    Theresa May, désavouée de tous côtés, y compris dans son propre camp, peut préparer ses cartons. Les carottes sont cuites pour les conservateurs.
    Ça se bouscule déjà pour la succession…
    Ex-patron de l’Ukip ( United Kingdom Independance Party ), Nigel Farage avait déjà totalisé 27,5 % en 2014, annonçant la forte poussée  des europhobes.
    Farage exploite à fond l’argument de la trahison des élites, qui n’ont pas respecté le choix du peuple souverain, dans un pays qui a vu naître la démocratie il y a plus de 800 ans, avec la Grande Charte de 1215.
    Sur les 73 sièges attribués aux Britanniques, le brexiter en chef en espère une trentaine.
    Le poids de Farage est tel que les « hard brexiters » du parti de Theresa May sont prêts à une alliance avec lui ! Ce qui dynamiterait définitivement le Parti conservateur.
    Ils sont pour un Brexit sans accord, semant la panique chez les pro-européens.
    Mais ces derniers font le pari d’un second référendum pour sortir du bourbier dans lequel les institutions pataugent depuis trois ans.
    Un pari loin d’être gagné puisque Boris Johnson, brexiter convaincu, tient la corde pour succéder à Theresa May.
    Quant aux Européens, ils attendent, sans grandes illusions.
    Mais quel que soit le successeur de Theresa May, pas question de revenir sur les accords de retrait signés par celle-ci. Cela dit, l’arrivée d’un Boris Johnson porterait en elle la menace d’un « no deal ». Un véritable coup dur pour Barnier, Junker, Merkel et Macron.
    On le voit, les tribulations du Brexit ne sont pas terminées ! Et bien malin celui qui peut dire si les 73 députés britanniques ne seront que de passage au Parlement de Strasbourg, ou s’ils en reprennent pour 5 ans ! Un pied dedans, un pied dehors…
    Mais le succès de Farage pourrait faire des heureux s’il rallie l’alliance Salvini-Marine le Pen. À suivre…
  • Europe : Orban contre Macron ou souverainistes contre globalistes

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    En vue des élections européennes de 2019 par Irnerio Seminatore

    L’émergence conservatrice en Europe et la politique des identités

    2513755567.jpgL’évolution de la conjoncture européenne en vue des élections parlementaires de 2019 résulte d’une opposition entre dirigeants européens et américains à propos des deux notions, du « peuple » et du « gouvernement », se présentant comme une opposition entre populistes et élitistes, ou encore entre « nationalistes » et « globalistes », « souverainistes illibéraux » (Orban, Salvini et autres) et « libéraux anti-démocratiques », tels Macron, Merkel et Sanchez.

    Cette opposition reprend la classification de Yascha Mounk, Professeur à Harvard, dans son essai, « Le peuple contre la Démocratie« , qui explique pourquoi le libéralisme et la démocratie sont aujourd’hui en plein divorce et pourquoi on assiste à la montée des populismes.

    La crise de la démocratie libérale s’explique, selon Mounk, par la conjonction de plusieurs tendances, la dérive technocratique du fait politique, dont le paroxisme est représenté par l’Union Européenne, la manipulation à grande échelle des médias et une immigration sans repères qui détruit les cohésions nationales.

    Ainsi l’atonie des démocraties exalte les nationalismes et les formes de « patriotisme inclusif », qui creusent un fossé entre deux conceptions du « peuple », celle défendue par Trump, Orban et les souverainistes européens, classifiés comme « illibéraux démocratiques » et celle des « libéraux anti- démocratiques »,pour qui les processus électoraux sont contournés par les bureaucraties, la magistrature (en particulier la Cour Suprême aux États-Unis) et les médias, dans le buts de disqualifier leurs adversaires et éviter les choix incertains des électeurs.

    Ce type de libéralisme permet d’atteindre des objectifs anti-populaires par des méthodes détournées.

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    Or, dans la phase actuelle, la politique est de retour en Europe, après une longue dépolitisation de celle-ci, témoignée par le livre de F. Fukuyama, qui vient de paraître aux États-Unis, au titre: « Identité: la demande de dignité et la politique du ressentiment« .

    Fukuyama nous expliquait en 1992, que « la fin de l’histoire » était la fin du débat politique, comme achèvement du débat entre projets antagonistes, libéralisme et socialisme, désormais sans objet.

    Au crépuscule de la guerre froide, il reprenait au fond la thèse de Jean Monnet du début de la construction européenne sur la « stratégie de substitution » de la politique pour atteindre l’objectif de l’unité européenne.

    Une stratégie qui s’est révélée une « stratégie d’occultation » des enjeux du processus unitaire et de lente dérive des nouveaux détenteurs du pouvoir, les »élites technocratiques », éloignées des demandes sociales et indifférentes, voire opposées au « peuple ».

    Pour Fukuyama l’approfondissement de sa thèse sur la démocratie libérale comme aboutissement du libéralisme économique, implique encore davantage aujourd’hui, après trente ans de globalisation, un choix identitaire et un image du modèle de société, conçue en termes individualistes, d’appartenance sexuelle, religieuse et ethnique.

    Le contre choc de la globalisation entraîne un besoin d’appartenance et une politique des identités, qui montrent très clairement les limites de la dépolitisation.

    Les identités de Fukuyama sont « inclusives », car elles réclament l’attachement des individus aux valeurs et institutions communes de l’Occident, à caractère universel.

    Face à l’essor des mouvements populistes, se réclamant d’appartenances nationales tenaces, les vieilles illusions des fonctionnalistes, pères théoriques des institutions européennes, tels Haas, Deutsch et autres, selon lesquelles la gestion conciliatrice des désaccords remplacerait les conflits politiques et l’efficacité des normes et de la structure normative se substitueraient aux oppositions d’intérêts nationaux, est remise radicalement en cause, à l’échelle européenne et internationale, par les crises récentes de l’Union.

    En effet, la fragilité de l’euro-zone, les politiques migratoires, les relations euro-américaines et euro- russes révèlent une liaison profonde, conceptuelle et stratégique, entre politique interne et politique étrangère.

    Elles révèlent l’existence de deux champs politiques, qui traversent les différences nationales et opposent deux conceptions de la démocratie et deux modèles de société, celle des « progressistes (autoproclamés) » et celle des souverainistes (vulgairement appelés populistes).

    « L‘illibéralisme » d’Orban contre le »le libéralisme anti-démocratique » de Macron

    Ainsi l’enjeu des élections européennes de mai 2019 implique une lecture appropriée des variables d’opinions, le rejet ou l’aquiescence pour la question migratoire, l’anti-mondialisme et le contrôle des frontières.

    Cet enjeu traduit politiquement une émergence conservatrice, qui fait du débat politique un choix passionnel, délivré de tout corset gestionnaire ou rationnel

    Ce même enjeu est susceptible de transformer les élections de 2019 en un référendum populaire sur l’immigration et le multi-culturalisme, car ce nouveau conservatisme, débarrassé du chantage humanitaire, a comme fondement l’insécurité, le terrorisme et le trafic de drogue, qui se sont installés partout sur le vieux continent.

    Il a pour raison d’être l’intérêt du peuple à demeurer lui même et pousse les dirigeants européens à promouvoir une politique de civilisation.Il n’est pas qui ne voit que le phénomène migratoire pose ouvertement la question de la transformation démographique du continent et, plus en profondeur, la survie de l’homme blanc,

    En perspective et par manque d’alternatives, l’instinct de conservation pourra mobiliser tôt ou tard les peuples européens vers un affrontement radical et vers la pente fatale de la guerre civile et de la révolte armée contre l’islam et le radicalisme islamique

    Ainsi autour de ces enjeux, le débat entre les deux camps, de « l’illibéralisme » ou de l’État illibéral à la Orban et du « libéralisme sans démocratie » à la Macron, creuse un fossé sociétal dans nos pays, détruit les fondements de la construction européenne et remet à l’ordre du jour le mot d’ordre de révolution ou d’insurrection.

    Il en résulte une définition de l’Europe qui, au delà du Brexit, n’a plus rien à voir avec le marché unique ou avec ses institutions sclérosées et désincarnées, mais avec des réalités vivantes, ayant une relation organique avec ses nations.

    Les élections parlementaires de 2019 constitueront non seulement un tournant, mais aussi une rupture avec soixante ans d’illusions européistes et mettront en cause le primat de la Cour européenne des droits de l’homme, censée ériger le droit et le gouvernement des juges au dessus de la politique.

    Ainsi le principe de l’équilibre des pouvoirs devra être redéfini et le rapport entre formes d’État et formes de régimes, revu dans la pratique, car mesuré aux impératifs d’une conjoncture inédite.

    Le fossé entre élites et peuple doit être ré-évalué à la mesure des pratiques des libertés et à l’ostracisation du discours des oppositions, classé « ad libitum » comme phobique ou haineux, ignorant les limites constitutionnelles du pouvoir et de l’État de droit classiques.

    Or la conception illibérale de l’État, dont s’est réclamé Orban en 2014, apparaît comme une alternative interne à l’équilibre traditionnel des pouvoirs et , à l’extérieur, comme une révision de la politique étrangère et donc comme la chance d’une « autre gouvernance » de l’Union, dont le pivot serait désormais la nation, seul juge du bien commun.

    Cette conception de » l’État non libéral, ne fait pas de l’idéologie l’élément central de l’organisation de de l’État, mais ne nie pas les valeurs fondamentales du libéralisme comme la liberté ».

    En conclusion « l’illibéralisme d’Orban »résulte d’une culture politique qui disqualifie, en son principe, la vision du libéralisme constitutionnel à base individualiste et fait du « demos » l’axe portant de toute politique du pouvoir.

    Le débat entre « souverainistes » et « progressistes » est une preuve de la prise de conscience collective de la gravité de la conjoncture et de l’urgence de trancher dans le vif et avec cohérence sur l’ensemble de ces questions vitales.

    En France le bonapartisme est la quintessence et la clef de compréhension de l’illibéralisme français, qui repose sur « le culte de l’État rationalisateur et la mise en scène du peuple un ».

    Orban réalise ainsi la synthèse politique de Poutine et de Carl Schmitt, une étrangeté constitutive entre « la verticale du pouvoir » du premier et du concept de souveraineté du second, qui s’exprime dans la nation et la tradition et guère dans l’individu.

    Cette synthèse fait tomber « un rideau du doute » entre les deux Europes, de l’Est et de l’Ouest, tout au long de la ligne du vieux « rideau de fer », allant désormais de Stettin à Varsovie, puis de Bratislava à Budapest et, in fine de Vienne à Rome.

    D’un côté nous avons le libre-échange sauvage, la morale libertine et une islamisation croissante de la société, sous protection normative de l’U.E et de certains États-membres, de l’autre les « illibéraux » de l’Est, qui se battent pour préserver l’héritage de l’Église et de la chrétienneté.

    L’espace passionnel de l’Europe centrale, avec, en fers de lance la Pologne et la Hongrie puise dans des « gisements mémoriels », riches en histoire, les sources d’un combat souverainiste et conservateur, qui oppose à l’Ouest deux résistances fortes, culturelles et politiques.

    Sur le plan culturel une résistance déclarée à toutes les doctrines aboutissant à la dissolution de la famille, de la morale et des mœurs traditionnelles (avortement et théorie du genre).

    Sur le plan politique, la remise en question du clivage droite-gauche, la limitation des contre- pouvoirs, affaiblissant l’autorité de l’exécutif et au plan général, la préservation des deux héritages, la tradition et l’histoire, qui protègent l’individu de la contrainte, quelle qu’en soit la source, l’État, la société ou l’Église; protection garantie par une Loi fondamentale à l’image de la Magna Carta en Grand Bretagne (1215), ou de la Constitution américaine de 1787.

    Cette opposition de conceptions, de principes et de mœurs, aiguisés par la mondialisation et la question migratoire, constitueront le terrain de combat et de conflit des élections européennes du mois de mai 2019 et feront de l’incertitude la reine de toutes les batailles, car elles seront un moment important pour la création d’un nouvel ordre en Europe et, indirectement, dans le monde.

    Irnerio Seminatore

    Irnerio Seminatore

    Irnerio Seminatore est le Directeur de l'IERI (Institut européen de relations internationales). Professeur des Universités, Essayiste, spécialiste de l'Europe, il est très proche de Résistance républicaine quant à ses analyses sur l'islam.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/05/23/europe-orban-contre-macron-ou-souverainistes-contre-globalistes.html

  • Jean-Philippe Tanguy dispose-t-il d’un moyen de pression contre Nicolas Dupont-Aignan ?

    Jean-Philippe Tanguy dispose-t-il d’un moyen de pression contre Nicolas Dupont-Aignan ?

    Suite à son communiqué, Yasmine Benzelmat, conseillère régionale d’Ile de France, démissionnaire de Debout La France, a été interrogée dans L’Incorrect. Extrait :

    Vous vous interrogez sur la mise à l’écart de personnalités prometteuses telles Damien Lempereur et la capacité d’influence de Jean-Philippe Tanguy sur Nicolas Dupont-Aignan ainsi que sur la composition de la liste de Debout La France. Auriez-vous une idée de la raison de cette influence néfaste ? Jean-Philippe Tanguy  joue t-il aujourd’hui auprès de NDA le rôle que jouait Florian Philippot hier auprès de Marine Le Pen ?

    Je me pose la question de la raison de cette influence mais je n’ai toujours pas la réponse. Il doit peut-être détenir des informations ou disposer d’un moyen de pression le rendant incontournable. Aujourd’hui en tout cas, Debout La France roule pour Jean-Philippe Tanguy et pas l’inverse. De nombreuses personnalités de la liste s’avèrent très déçues par la façon dont se déroule la campagne. Toute la stratégie d’alliances lancée avec les Amoureux de la France a volé en éclat par la seule volonté de Jean-Philippe Tanguy d’être troisième de liste.

    J’étais très enthousiaste devant cette dynamique qui s’est crée au Cirque d’Hiver. Aujourd’hui, des gens extrêmement talentueux comme Emmanuelle Gave ou Jean-Frédéric Poisson ont été évincées de façon fallacieuse et cruelle.

    Cela, alors que la place de quatrième de liste de Madame Zimmerman n’est pas remise en cause par la vidéo compromettante où, alors candidate UMP en 2014, elle tente par un discours qu’elle déclame voilée dans une mosquée auprès de la communauté musulmane de Metz, de récupérer leurs votes en sa faveur contre la  promesse de construction d’une grande mosquée.

    Le parallèle entre Florian Philippot et JPT est plus compliqué à faire car le premier est évidemment bien plus talentueux que le second. Mais dans leur volonté hégémonique et l’emprise qu’ils ont eu sur leurs chefs, la comparaison peut se faire effectivement. […]

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-philippe-tanguy-dispose-t-il-dun-moyen-de-pression-contre-nicolas-dupont-aignan/

  • Intégration suédoise : la faillite…

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    Depuis les années 1960, la Scandinavie était vantée comme cette terre favorable à l’accueil des migrants, comme la terre de l’asile par excellence, prête à accueillir tous les réfugiés, qu’ils soient politiques ou économiques.

    Or, en moins de trois ans, ce modèle tant vanté par la pensée unique vacille sérieusement au point d’être remis en cause par les ressortissants nationaux en personne.

    La Suède fut, pendant très longtemps, l’exemple archétypal de la terre d’accueil. Résultat : aujourd’hui, d’après les premiers sondages, 40 % des Suédois estiment que les immigrés ne devraient pas bénéficier des mêmes droits sociaux que les nationaux. De même, un cinquième des Suédois pensent que la diversité menace la culture nationale et trois Suédois sur dix déménageraient volontiers en cas d’installation d’immigrés originaires du Proche-Orient à côté de leur lieu de résidence. Ce sont là des chiffres criants de vérité révélés par le journal Le Monde, pourtant peu enclin à remettre en cause le péril migratoire.

    Rendons-nous bien compte que la Suède est l’un des pays qui a accueilli le plus d’immigrés annuellement : plus de 140.000 par an, ces trois dernières années, soit un chiffre énorme comparé proportionnellement à sa population de dix millions d’habitants.

    Inutile de souligner que soixante ans d’ouverture des frontières a des conséquences identitaires marquées sur la vie nationale. « J’ai fait le choix de ne pas vivre à l’étranger, parce que j’aime le confort d’être chez moi. Mais parfois, j’ai le sentiment de ne plus savoir où je me trouve » : cet autre exemple tiré du même article du Monde souligne à quel point le sentiment de dépossession est entier. Le témoignage sincère de cette cinquantenaire appartenant à la classe moyenne suédoise n’est pas teinté de racisme ni même de xénophobie. Il s’agit simplement d’un cri d’alarme attestant de la menace identitaire qui guette notre vieille Europe.

    À trop défendre la culture des minorités, nos pays européens respectifs risquent sérieusement d’abandonner leurs propres rêves, leurs propres idéaux et surtout leur propre identité pour faire des soi-disant apports étrangers leur modèle culturel par excellence.

    Bastien Gorse

    https://www.bvoltaire.fr/integration-suedoise-la-faillite/