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  • Projet de loi bioéthique – Quand l’Assemblée se déshonore, par Franck Deletraz

    Assemblée nationale

    Comme l’on pouvait hélas s’y attendre, les députés, faisant fi de la colère de la rue et de la manifestation « Marchons enfants » qui a rassemblé près de 75 000 opposants à la PMA sans père le 6 octobre, ont donc adopté mardi à une large majorité (359 voix contre 114 et 72 abstentions) le projet de loi bioéthique prévoyant notamment l’ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes. Cependant, le texte devant encore passer devant le Sénat en janvier, le combat est loin d’être perdu pour les défenseurs de l’enfance et de la famille, qui appellent à une mobilisation massive les 30 novembre et 1er décembre prochains.

    Et déjà, le lobby LGBT réclame davantage !

    Au terme de quelque 80 heures de débats, ce projet de loi de 32 articles qui, outre l’ouverture de la PMA aux couples de lesbiennes, prévoit une réforme de la filiation et de l’accès aux origines, l’autoconservation des ovocytes ou encore la recherche sur les cellules-souches embryonnaires, est donc passé comme une lettre à la poste. « Grâce », bien entendu, aux élus LREM et MoDem, qui ont voté à l’unisson pour cette promesse de campagne de Macron visant à satisfaire le lobby gay. A la plupart des députés de gauche (PS, PCF et LFI). Mais aussi – honte à eux ! – à un certain nombre d’élus de cette droite LR qui, dès le début, a refusé de se battre bec et ongles contre ce texte qui ouvre la porte à la GPA et autres abominations. Pour preuve : dès mardi, les associations LGBT commençaient déjà à réclamer davantage. Comme Nicolas Faget, porte-parole de l’« Association des Parents et Futurs parents gays et lesbiens », qui, tout en saluant « un pas en avant », s’empressait d’ajouter que « nos familles ne sont toujours pas égales face au droit commun ». Ou encore l’inter-LGBT, qui dénonçant carrément le « non accès des hommes transgenres à la PMA » !

    Le combat continue

    Bref, on le voit, en adoptant ce texte, l’Assemblée a ouvert la porte au n’importe quoi et aux demandes les plus délirantes de la minorité LGBT. Cependant, si le gouvernement s’est montré mardi satisfait et a dit espérer voir la loi définitivement adoptée « avant l’été », l’affaire est encore loin d’être terminée. Le succès impressionnant rencontré par la mobilisation du 6 octobre dernier a en effet grandement renforcé la volonté des associations de défense de la famille de faire échec aux projets du gouvernement. Car, comme l’a déclaré Ludovine de La Rochère, cette adoption en première lecture du projet de loi bioéthique « ne signifie en aucune manière que c’est fait. Nous sommes au tout début d’un long processus qui va durer des mois ». Et déjà les associations appellent tous les Français à se mobiliser lors de leurs nouvelles grandes mobilisations, comme ce week-end d’« actions délocalisées partout en France », les 30 novembre et 1er décembre, ou encore cette deuxième manifestation nationale à Paris le 19 janvier à laquelle nous devrons tous participer.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 16 octobre 2019

    https://fr.novopress.info/

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  • La mobilisation ne fait que commencer

    Réservez vos dates :

  • OPA territoriales

    3034969311.2.pngGeorges Feltin-Tracol

    L’été a connu une affaire que beaucoup ont pris pour une nouvelle provocation loufoque de Donald Trump. L’édition du 15 août 2019 du Wall Street Journal révélait l’intérêt de l’actuel président des États-Unis pour le Groenland. Il aurait proposé d’acheter l’île arctique au Danemark. Le royaume danois jugea la démarche vaine.

    Dépendance de Copenhague, le Groenland dispose d’une large autonomie interne et n’appartient plus depuis le milieu des années 1980 à l’Union dite européenne. Au moment où la route maritime du Nord deviendrait plus accessible, il occupe une position géopolitique essentielle. Outre la présence de gisements d’hydrocarbures, son sous-sol regorgerait d’or, de zinc, de cuivre, de graphite, de nickel, de platine et d’uranium.

    Loin d’être une énième pitrerie, Donald Trump inscrit son étonnante proposition dans l’action de ses prédécesseurs. À deux reprises déjà, la Maison-Blanche a voulu acheter l’île; en 1867, puis en 1946 pour un montant de cent millions de dollars… L’homme d’affaire devenu président relance ainsi une vieille pratique étatsunienne : l’achat plus ou moins honnête de territoires.

    La formation des États-Unis aux XIXe et XXe siècles se réalise autour du regroupement de terres acquises à vil prix. En 1803, le Premier consul Bonaparte vend pour quatre-vingt millions de francs le vaste territoire de la Louisiane entre le Golfe du Mexique et les confins du Canada. Sous-peuplée et mal défendue, la Louisiane constituait une cible prioritaire pour la belliqueuse Angleterre dans son espoir de soumettre ses anciennes colonies rebelles. En 1819, l’Espagne reçoit cinq millions de dollars pour la cession de la Floride. En 1848, les États-Unis font un bond territorial considérable. Suite à une féroce guerre d’invasion, les États-Unis versent au gouvernement mexicain un pourboire de quinze millions de dollars dans le cadre du traité de Guadalupe. Ce traité biaisé offre à la jeune puissance nord-américaine le Texas, la Californie, l’Utah, le Nevada, l’Arizona, le Colorado et le Nouveau-Mexique. Cinq ans plus tard, en 1853, l’Étatsunien James Gadsden négocie avec Mexico, un accord sur la rectification frontalière méridionale du Nouveau-Mexique. Washington y achète une bande de terre de 76 800 km² dans laquelle se trouvent les villes bien connues des cinéphiles fans de western, Yuma et Tucson.

    En 1867, les États-Unis réussissent un très beau coup territorial. Partisan du Nord pendant la Guerre de Sécession entre 1861 et 1865, le tsar Alexandre II commet l’erreur irréparable de vendre l’Alaska pour la somme de sept millions deux cents mille dollars. La Russie perd sa dimension tricontinentale qui lui aurait permis de faire du Nord de l’océan Pacifique un lac russe. En 1899, le traité de Paris arrête la guerre entre l’Espagne et les États-Unis. Contre vingt millions de dollars, Madrid cède Porto Rico, les îles de Wake et de Guam dans le Pacifique ainsi que les Philippines et Cuba. Un an plus tôt, les États-Unis avaient annexé la république bananière d’Hawaï…

    En 1917, Washington achète enfin au Danemark pour vingt-cinq millions de dollars sa part des îles Vierges. L’autre partie de cet archipel des Antilles appartient toujours au Royaume-Uni. Par cette acquisition, les États-Unis renforcent leur emprise sur les aires centre-américaine et caraïbe.

    Réclamer le Groenland revient par conséquent à poursuivre une vieille politique géo-boutiquière. Bien des critiques de Trump n’ont toujours pas compris que son impulsivité ne l’empêchait pas de réfléchir. Cette manie douteuse d’acheter des territoires s’applique jusqu’au continent européen puisque qu’est-ce que l’OTAN, sinon la meilleure justification pour manipuler des gouvernements soi-disant européens plus que jamais déférents envers leur maître d’outre-Atlantique ?

    Bonjour chez vous !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/16/opa-territoriales-6183443.html

  • Société de vigilance : le flou d’Emmanuel Macron

    Cinq jours après l’attentat de la Préfecture de police de Paris, Emmanuel Macron a appelé à une société de vigilance face à l’hydre islamiste. Une déclaration fourre-tout du chef de l’Etat dont les contours manquent de clarté et peuvent conduire à une société de délation, aux antipodes du politiquement correct martelé depuis des années.

    A quoi peut bien ressembler la société de vigilance voulue par Emmanuel Macron ? 

    C’était le 8 octobre dernier. 5 jours après l’attentat perpétré par Mickael Harpon à la Préfecture de police de Paris, Emmanuel Macron a donc appelé à bâtir une « société de vigilance » pour faire face à l’hydre islamiste lors de l’hommage rendu aux quatre victimes du terroriste. Des mots forts pour tenter de rassembler une société fragilisée, divisée et en manque de confiance vis-à-vis de ses institutions et plus particulièrement du gouvernement. En effet, malgré les discours qui se répètent inlassablement, ce dernier acte terroriste a marqué les esprits en frappant directement le cœur des services de sécurité et de renseignement.

    Ainsi, les mots du chef de l’Etat ont un écho tout particulier. S’il est vrai qu’en appelant à faire bloc et à une forme de solidarité nationale, Emmanuel Macron souhaite fédérer il n’en demeure pas moins que son discours reflète une impuissance réelle de la part des institutions et donc de son gouvernement face au terrorisme islamiste. Si, dans un tel contexte, de nombreux Français peuvent adhérer aux propos d’Emmanuel Macron, puisque liés aux attentats islamistes, en réalité, la société de vigilance voulue par Emmanuel Macron pourrait créer de nombreux malaises.

    Vers une société de délation et de surveillance généralisée ?

    Bon nombre d’interrogations ont été soulevées par le manque de clarté des déclarations présidentielles. Sans définition concrète, une société de vigilance est une porte ouverte à une société de délation et de surveillance généralisée. Dans la même veine, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a affiché sa volonté de signaler systématiquement tous les individus présentant des « signaux » de radicalisation. Parmi ceux-ci : le port de la barbe, la pratique régulière et ostentatoire de la prière rituelle, une pratique religieuse exacerbée en période de Ramadan, ou encore le refus de serrer la main, de faire la bise ou de faire équipe avec une femme. Des petits éléments qui permettront à tout un chacun de devenir un véritable petit enquêteur en herbe. Cependant, cette pratique de repérage est aux antipodes des volontés du politiquement correct sous le principe du “pas d’amalgame”.

    Ainsi, il apparaît difficile de dénoncer ces signaux sans être taxé d’islamophobie. D’ailleurs, les premiers effets se sont déjà faits ressentir. En Seine-Saint-Denis, certains agents de police de confession musulmane ont été reçus par leur direction pour faire un point sur les risques de radicalisation dans le commissariat. Des entretiens perçus comme discriminatoires et qualifiés de chasse aux sorcières anti-musulmans. 

    Au-delà de ce risque, de nombreuses voix, notamment dans le secteur public, pointent du doigt le manque de coordination et de transmission des informations aux élus locaux, les maires n’ayant toujours pas connaissance de la présence de fichés S sur leur territoire. Et c’est sur ce point que le bât blesse. En effet, avant d’en appeler à une telle société, la vigilance passe avant tout par le domaine public sous l’égide de l’Etat, et l’attentat de Mickäel Harpon y a révélé de nombreuses failles. 

    Des failles au sein de la police mais qui existent également dans le système scolaire. Là encore, les faiblesses sont nombreuses et se développent même dans l’enseignement supérieur. Certaines universités se montrent peu conciliantes sur le sujet. Le syndicat étudiant UNI dénonce d’ailleurs les failles présentes notamment  à l’université de Cergy-Pontoise. Après la diffusion, lundi, d’un formulaire destiné à détecter les « signaux faibles » de radicalisation chez les étudiants et enseignants et face au tollé suscité sur les réseaux sociaux, et alimenté par quelques enseignants, l’Université et son Président ont présenté leurs excuses.

    Un terrible désaveu alors même que la plupart des personnes recrutées en France pour faire le djihad ont moins de 25 ans, faisant ainsi des lycées et des universités un véritable terreau à apprentis terroristes. Une faiblesse du ministère de l’enseignement supérieur à contretemps du discours d’Emmanuel Macron. C’est certainement sur ce point que devrait débuter cette fameuse société de vigilance. 

    Ce sujet sera abordé lors du JT de TV Libertés de ce soir

    https://www.tvlibertes.com/actus/societe-de-vigilance-le-flou-demmanuel-macron

  • « Une soumission française à Berlin »

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    Le Conseil des ministres franco-allemand a lieu ce mercredi 16 octobre à Toulouse. Les média célèbrent cette rencontre sous l'angle du « tout va bien » entre la France et l'Allemagne. Observateur Continental a demandé dans un entretien le point de vue de Bernard Monot, ex-député européen et membre de Debout la France (DLF) depuis 2018. Bernard Monot a également publié « L'Eurovision pour les peuples » en mai 2019 où il explique que l'Union européenne est en train de tuer la France et évoque l'arrivée d'un krach financier violent. « La zone euro met les pays, à l'exception de l'Allemagne, à genoux car l'euro a été adapté sur le DM »

    Que pensez-vous de cette rencontre du Conseil des ministres franco-allemand ?

    Il faut voir les aspects économiques, institutionnels et politiques. Le premier économique, c'est le rapprochement de chefs d'Etat concernant la coopération sur le dossier Airbus notamment, ce qui va plutôt dans le bon sens puisque le consortium est très ancien et date même d'avant l'Union européenne. C'est le grand succès que l'Union européenne essaie de s'accaparer. Airbus est la suite logique de Concorde puisque toute la technologie a été acquise à l'époque du projet Concorde dans les années 60. Tout cela va là-dessus plutôt dans le bon sens pour la coopération franco-allemande. Le seul problème est que tout cela s'inscrit d'un point de vue politique et institutionnel dans le cadre du traité d'Aix-la-Chapelle qui est pour moi une forfaiture contre la République française dans le sens où je ne vois pas pourquoi il y aurait un traité franco-allemand et pourquoi il n'y aurait pas un traité franco-italien ou franco-espagnol, voire franco-anglais ? Pourquoi toujours l'Allemagne ? Pourquoi toujours le modèle économique allemand, alors que, je dirais d'un point de vue économique, nous sommes beaucoup plus en rapport avec l'Italie. Quelque part cela cache une soumission politique de la France à l'Allemagne qui représente une suprématie économique indéniable dans la zone euro et plus largement dans l'Union européenne. Politiquement chez Debout la France (DLF) nous ne sommes pas d'accord. C'est une soumission politique à l'Allemagne qui est intolérable et non plus une coopération. Pour moi, c'est la germanisation de la zone économique de la zone euro et en particulier de la France.

    Pourquoi une soumission à l'Allemagne ?

    Oui, c'est une soumission politique, économique et institutionnelle de la France d'abord à Bruxelles mais à travers tout ça à l'Allemagne derrière le traité d'Aix-la-Chapelle. Vous savez, je fus le premier homme politique à dénoncer ce traité en janvier dernier qui prouvait que nous étions en train de perdre un peu plus d'indépendance. Notamment, il y a l'aspect territorial et hexagonal mais il y aussi notre siège au Conseil de sécurité des Nations unies que tout doucement nous partageons avec l'Allemagne en attendant qu'un représentant de l'Union européenne nous remplace au siège permanent de l'ONU. C'est intolérable. C'est un recul permanent du poids de la France au niveau international. C'est la négation de la victoire de 1945 et de la chute de l'Allemagne à cette époque. C'est bien la France qui a obtenu à côté du Royaume-Uni un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Et tout doucement, la France se trouve écartée. Nous n'avons plus une coopération mais une soumission. Nous ne pouvons plus prendre une décision indépendante sans la présence de l'Allemagne dans toutes les décisions stratégiques. Le traité signé à Aix-la-Chappelle le 22 janvier dernier vient sceller la soumission déjà implicite de la France depuis des décennies à l'Allemagne dans les domaines financiers, budgétaires, économiques, industriels, dans la défense où on s'aperçoit que nous allons perdre l'industrie de l'armement. On est en train de faire une France-Allemagne.

    C'est l'Allemagne qui dirigerait l'armée française ?

    Non, ce n'est pas le cas mais nous avons les prémices d'une fusion avec une perte de contrôle de la France dans les décisions d'armements sans oublier que militairement l'Allemagne a une armée extrêmement modeste, un budget beaucoup plus faible. Ils vont se renforcer aux frais des contribuables français. Il y a un vrai problème d'indépendance et stratégique de la France dans ce traité d'Aix-la-Chapelle qui est en train d'animer Emmanuel Macron et Angela Merkel.

    Peut-on parler d'une réécriture de l'Histoire par l'Allemagne ?

    L'Allemagne a perdu la Seconde Guerre mondiale mais ils l'on gagnée économiquement soixante ans après par la soumission des Alliés à leur cause.

    Pourquoi personne ne parle du fait que l'Allemagne n'ait jamais signé de traité de paix avec la France ?

    Effectivement. C'est comme la question du remboursement des dettes auprès de la Grèce et de la Pologne. L'Allemagne nazie a fait de nombreux dégâts en Grèce mais ils ont, en l'absence de la Grèce, répudié en 1953 le remboursement de la dette de l'Allemagne nazie à la Grèce. Cela représente environ aujourd'hui 162 milliards d'euros que l'Allemagne actuelle devrait rembourser à la Grèce. Par contre l'Allemagne d'aujourd'hui réclame à la Grèce le remboursement de sa dette de 360 milliards d'euros. C'est toujours en sens unique. On sent bien cette hégémonie allemande partout dans la zone euro. Pourquoi nous avons un Conseil franco-allemand et pas franco-italien, franco-espagnol, franco-britannique ? Pour moi à ce sommet avec Angela Merkel, on aurait dû inviter les premiers ministres d'Italie, du Royaume Uni, d'Espagne...

    Avez-vous vu au Parlement européen les « petites mains allemandes » ?

    Oui bien sûr ! Il y a cet état d'esprit suprémaciste de l'Allemagne sur toute l'Europe et qui elle-même se plie au diktat de Washington. On a en permanence un édifice au-dessus de nous et nous ne sommes plus indépendants. Ce qui explique pourquoi le pays (la France) a une dette mirobolante, un déficit permanent, un chômage de masse énorme. On pourrait dire la même chose pour l'Italie, l'Espagne ou la Grèce.

    Dans son livre « L'Eurovision pour les peuples » Bernard Monot explique la situation avec le traité d'Aix-la-Chapelle, sur le pacte de Marrakech et d'un point institutionnel comment nous en sommes arrivés là tout en donnant la réponse comment s'en sortir. « Mon livre est optimiste pour trouver des solutions » précise Bernard Monot.

    Source : http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=1183

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/une-soumission-francaise-a-berlin-218609

  • Le voile islamique, la lâcheté et l'ignorance

    6a00d8341c715453ef0240a491e756200c-320wi.jpgDeux incidents bien significatifs, qui viennent de se produire dans l'espace hexagonal, ont manifestement produit, auprès de l'opinion française, presque plus de réactions indignées que l'offensive du régime Erdogan contre la Syrie.

    Le 11 octobre, à Dijon, c'est à l’occasion d'une séance plénière du Conseil de Bourgogne et Franche-Comté qu'un conseiller régional, Julien Odoul, a osé poser le problème de la présence d'une accompagnatrice voilée auprès d'une sortie scolaire. Tollé : "racisme, discrimination et incitation à la haine" hurlent les professionnels du politiquement correct. Bien entendu.

    Le 14 octobre c'est à Paris que le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer exige une saisie de la commission des conflits du parti macronien après une critique de ses propres propos sur le port du voile.

    Ce 15 octobre, on vient d'apprendre que, pour le Premier ministre Édouard Philippe, interpellé à l’Assemblée nationale, "ce n’est pas un enjeu".

    Et pourtant. Depuis exactement 30 ans, depuis l'affaire du voile des lycéennes de Creil cette question n'a pas cessé de déchirer l'opinion, au nom de principes parfois très vagues et mal définis, comme la "laïcité" dont le conseil constitutionnel a compliqué le fonctionnement même au nom du concept pervers de "bloc de constitutionnalité".

    En réalité, le voile n'est nullement une question de liberté "religieuse". Il fonctionne, dans l'esprit de ses promoteurs, comme une affirmation identitaire au service d'un droit de conquête.

    Pendant ce temps le terrorisme islamique reprend ses aises et s'apprête même à retrouver une base territoriale dans les fourgons de l'armée turque.

    Pendant ce temps on découvre chaque jour un peu plus l'échec de ce qu'on appelle "déradicalisation", cette tentative de guérir le mal par l'eau tiède.

    Pendant ce temps quand Éric Zemmour ose constater que l'immigration aggrave les problèmes du pays, et que l'offensive de l'islamisme alourdit l'addition, les professionnels du politiquement correct appellent avec véhémence à la répression de sa libre expression, en application de leur propre "haine".

    L'enjeu saute aux yeux, n'en déplaise au chef du gouvernement.

    La symétrie du "en même temps", "et de droite et de gauche", ça ne marche absolument plus, n'en déplaise au chef de l'État.

    S'il prétend faire la guerre à l'islamo-terrorisme, ou plutôt s'il accepte de considérer que celui-ci nous a déclaré la guerre, il faut cesser de boxer avec une main dans le dos.

    Le monde a largement changé avec le choc pétrolier de 1973 : à partir de ce moment, le politiquement correct a cessé de fonctionner à partir des seuls cercles de gauche et autres groupes de pression bien connus, bien repérables, inhérents au régime républicain. Il est investi désormais par la finance islamique.

    La lâcheté consiste à ne pas adopter une ligne ferme, au moins d'application de la loi, et à faire semblant de tenir la balance égale entre la menace islamiste et une "ultradroite" largement mythique.

    L'ignorance de la réalité islamique, l'ignorance de la stratégie provocatrice, l'ignorance des ambitions turques, ont provoqué au moins autant de dégâts.

    Il est plus que temps de les réparer

    JG Malliarakis  

    Une réunion des Amis de l'Insolent

    Jeudi 17 octobre  JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème "Les Sociétés de pensée et la Révolution" de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er

    6a00d8341c715453ef0240a4dfc6ce200b-320wi.jpgAvoir le courage de voir la vérité en face René Marchand : "La France en danger d'islam"
    Depuis 11 septembre 2001, tous nos pays se trouvent menacés par l'offensive islamo-terroriste.
    Nous ne devons pas nous résigner. L'auteur nous indique quelques pistes... Familier des cultures arabe et iranienne, l'auteur au contraire annonçait dès 2002 l'essentiel du scénario que la France a subi depuis. Nos politiciens n'ont pas voulu voir la mise en œuvre par les tenants de l'islamisme politique d'un véritable plan de subversion et de conquête.
 Le conformisme politiquement correct se trouve contredit par la nécessité de comprendre l'islam tel qu'il est… 
    ••• Un livre de 540 pages au prix de 29 euros.
    • à commander sur la page dédiée à l'islamisme des Éditions du Trident
    • ou par chèque en téléchargeant un bon de commande

    https://www.insolent.fr/2019/10/le-voile-islamique-la-lachete-et-lignorance.html

  • Débat sur le voile islamique : une simple diversion.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Ouvrir tous les six mois un nouveau débat sur la nécessité ou pas de légiférer sur la question du voile islamique relève de la diversion. Y participer c'est jouer le jeu du gouvernement et du Système.
    La question qui se pose, même si nous savons que les salafistes testent nos résistances, ne réside pas dans les signes extérieurs de leur appartenance, le problème n'est pas la façon dont s'habillent les uns ou les autres, mais la politique de portes ouvertes qui a permis l'implantation sur notre sol de millions d'éxogènes porteurs d'une autre Histoire que la nôtre, d'une autre culture que la culture européenne, et d'une autre religion que celle, lumineuse, sur laquelle est basée notre civilisation. 
    Une Histoire, une culture et une religion dont la constante est de s'affirmer par antagonisme à tout ce qui a fait l'Occident.
    Stoppons l'immigration, mettons en place les conditions administratives et juridiques de la rémigration et la question de l'islamisme en France ne se posera plus.
  • Lundi 11 novembre : TOUS À MONTPELLIER AVEC LA LIGUE DU MIDI

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