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L'ère libérale universelle
Depuis les deux décennies qui nous séparent de l’effondrement de l'empire soviétique, des pages et des pages ont été écrites, à droite comme à gauche, sur le libéralisme, sa grandeur, ses perversités, ses limites, sa victoire présente, sa défaite future, sa moderne pertinence ou au contraire ce qu'il y a en lui de rétrograde et d'inégalitaire. Synthèse par Philippe Raynaud.
L’idéologie libérale, dans sa double dimension politique et économique, demeure, aujourd'hui plus que jamais, une énigme absolue, et d'autant plus troublante pour nous, Européens et Occidentaux, que cette idéologie, devenue apparemment sans alternative et sans contradiction, semble désormais un horizon indépassable, c'est-à-dire très exactement ce qu'avait tellement prétendu être sa rivale vaincue, l'idéologie marxiste-léniniste - sans bénéficier toutefois de l'enthousiasme frénétique et sacrificiel que celle-ci avait su néanmoins susciter au cours du siècle précédent. Peut-être parce que le libéralisme est devenu depuis trop longtemps chez nous la traduction de « l'ordre établi », d'autant plus établi qu'il est dans son essence fort prosaïque, et que l'ordre ne fait jamais rêver, y compris lorsque le désordre croît, comme aujourd'hui avec la crise et le grand déclin traumatique de l'Empire américain.
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« Un virus inquiétant créé en Chine » (2013)
Cet article paru dans le Parisien en 2013 se lit différemment aujourd’hui, non ?
« Utile ou dangereux ? La communauté scientifique mondiale est en émoi depuis l’annonce, vendredi, dans la revue américaine Science, de la création d’un dangereux virus hybride par des biologistes chinois. Alors que la Chine se débat avec une nouvelle énième épidémie de grippe aviaire, une équipe de chercheurs de l’université agricole du Gansu a donné naissance à un nouveau virus, mélangeant des gènes de H5N1 et de H1N1.
Le premier, qui a contaminé 628 personnes depuis 2003, mortel dans 60% des cas, peut être transmis à l’homme par les oiseaux, mais pas d’humain à humain. Le H1N1, apparu au Mexique en 2009, n’est pas réputé plus mortel qu’une grippe ordinaire mais il est hautement contagieux. Il aurait infecté un cinquième de la population mondiale lors de la pandémie de cette année-là, tuant 18 000 personnes.
Le but de l’expérience n’est pas clair
L’hybride made in China a pris le pire des deux, avec cette caractéristique inquiétante : il se transmet très facilement entre deux cochons d’Inde, via les voies respiratoires. Par un simple éternuement, par exemple. Conclusion des chercheurs chinois : le redoutable H5N1 n’a besoin que d’une toute petite mutation pour devenir transmissible entre mammifères.
Fallait-il donner ce coup de pouce à la nature juste pour démontrer cela ? », grondent les spécialistes. La démonstration n’en vaut pas la chandelle au regard des risques. Une erreur de manipulation, une fuite, une mauvaise intention et un virus OGM de ce genre peut aisément « contaminer les gens, provoquer entre 100000 et 100 millions de morts », estime Simon Wain Hobson de l’Institut Pasteur. […] »
http://www.contre-info.com/un-virus-inquietant-cree-en-chine-2013#more-61886
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L’Iran ou la grande erreur de Trump, par Antoine de Lacoste.
Chroniques géopolitiques de confinement
Depuis la révolution islamiste de 1979 et son cortège de violences, l’Iran ne semblait guère avoir évolué. L’islamisme brutalement mis en place par l’ayatollah Khomeini avait figé une société assez dynamique et occidentalisée jusque-là. Les foulards étaient interdits à l’université et, dans la rue, les vêtements modernes côtoyaient sans difficultés majeures les tenues rigoristes.
Mais la haine du régime du chah était profonde. Rentré de Neauphle-le-Château, dans les Yvelines, Khomeini, avec l’appui des gardiens de la révolution, jeunes chiites issus de milieux défavorisés, mit en place un appareil répressif impitoyable. À ce sujet, rappelons que rien n’obligeait le Président Giscard d’Estaing à accueillir le sinistre mollah, trahissant ainsi un allié de la France. Une infamie de plus dans ce septennat.
Fidèle à leur stratégie de division au Proche-Orient, les États-Unis incitèrent leur allié du moment, l’Irakien Saddam Hussein, à attaquer l’Iran. S’ensuivit une guerre sanglante qui dura huit ans (1980-1988).
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Eric Zemmour : « Notre gouvernement nous punit, nous prive de notre liberté individuelle, parce qu’il n’a pas été assez prévoyant » (Vidéo)
Eric Zemmour sur CNEWS : « Notre liberté fondamentale, c’est d’aller et venir, et on en est privé. Même pendant les guerres, on n’était pas privé, d’aller et venir (..) Notre gouvernement nous prive, nous punit, de notre liberté individuelle, parce qu’il n’a pas été assez prévoyant ».
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Les animaux malades de la Dette
La préoccupation concrète et quotidienne des Français, en cette période de confinement, se recroqueville d'abord sur leur situation personnelle. Éric Zemmour ajoute, au-delà de la dimension strictement matérielle : "Notre gouvernement nous punit et nous prive de notre liberté individuelle, parce qu’il n’a pas été assez prévoyant. C'est le pouvoir qui devrait se sentir coupable."[1]
Les enquêtes d'opinion confirment la montée d'un tel sentiment. Un sondage IFOP[2]indique qu'en un mois, le nombre de Français qui font confiance au pouvoir actuel pour faire face efficacement à la crise du coronavirus, est passé de 55 % le 20 mars, à 47 % le 2 avril tombant désormais à seulement 38 %.
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Confinement et banlieues : Castaner minimise les incidents mais craint le communautarisme tout en pointant… l’ultra-droite
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner était auditionné ce jeudi par la mission d’information coronavirus de l’Assemblée nationale pour parler de “l’impact, de la gestion et des conséquences” de l’épidémie.
Le ministre a minimisé les problèmes rencontrés dans les banlieues au sujet du confinement, reconnaissant quelques incivilités mais félicitant les banlieues pour leur attitude générale ! Un nouvel affront aux forces de l’ordre qui, sur le terrain, dans les “cités” aux mains des racailles, subissent les attaques de toutes parts et ont ordre de se replier.
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Le confinement est-il seulement sanitaire ?
La France est devenue une prison à ciel ouvert.Le jogging est interdit en journée en maints endroits, tout comme marcher seul sur une plage, tandis que des randonneurs de montagne sont pourchassés par les hélicoptères de la gendarmerie.
Partout s’observe une présence policière intraitable, interdisant même de passer d’un lieu de confinement à un autre, tandis que le portable pourrait devenir l’instrument d’un traçage impitoyable, tout cela dans un climat de psychose médiatique savamment entretenue.
Ce confinement sanitaire toujours plus contraignant pourrait-il dissimuler une assignation à résidence plus politique ?
De plus en plus de Français, stupéfaits par cette criminalisation sans précédent de la liberté individuelle, s’interrogent sur l’instrumentalisation possible d’une pandémie dont personne, cependant, ne nie la gravité ni la nécessité de s’en protéger, mais avec raison gardée.
La gravité de la pandémie semble proportionnelle à l’incurie d’un pouvoir qui paraît agir contre le bon sens. -
Les Français vont s'adresser au président !
Alors qu'apparemment le déconfinement n'est pas pour demain, on semble craindre déjà les luttes sociales qui le suivront. Laurent Berger a pris les devants puisqu'il juge "indécentes" les propositions du MEDEF (Le Figaro) et d'une partie du gouvernement laissant entendre qu'il faudra travailler plus, supprimer les jours fériés et annuler des RTT (Morandini).
Il y a quelque chose dans la démocratie française qui est schizophrénique. Le président de la République va s'adresser aux Français ce lundi 13 avril à 20 heures 02 - pour nous laisser le temps d'applaudir le personnel soignant - et depuis cette annonce reportée du jeudi au lundi, on suppute, on imagine, on invente, on prévoit, en tout cas on attend avec impatience ce que le président va dire.
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Déclaration des droits des mâles blancs cisgenres privilégiés volume 2!