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  • Romain Guérin présente "La Chorale des Cadavres" dans VIVE L'EUROPE, avec Daniel CONVERSANO

  • Alain de Benoist : « Les garde-fous qui contenaient autrefois la violence sociale ont sauté les uns après les autres ! »

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    Après les « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement, voilà maintenant qu’on évoque, en haut lieu, l’« ensauvagement de la société ». Le fait que ce terme, employé par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ait été emprunté au vocabulaire du Rassemblement national vous paraît-il significatif ?

    Comme Chevènement, Darmanin a visiblement voulu frapper les esprits. Mais il n’est pas exact de dire qu’il s’est inspiré du Rassemblement national. Marine Le Pen, à partir de 2013, a effectivement employé ce terme à plusieurs reprises, sans doute à la suite de Laurent Obertone qui avait publié, la même année, un livre intitulé Enquête sur un sujet tabou : l’ensauvagement d’une nation. Mais Obertone ne l’avait lui-même pas inventé. En 2005, la politologue Thérèse Delpech avait publié, chez Grasset, L’Ensauvagement : le retour de la barbarie au XXIe siècle. Beaucoup plus tôt encore, on retrouve le mot sous la plume de l’écrivain et poète martiniquais Aimé Césaire, selon qui la colonisation a « instillé dans les veines de l’Europe » le « progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent » (Discours sur le colonialisme, 1950). De son côté, l’historien George Mosse, évoquant la « culture de la guerre » née dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, a employé le mot de « brutalization », que l’on a traduit en français par « ensauvagement ». Nous sommes donc devant un terme auquel on peut donner des significations bien différentes.

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  • L'écologisme de marché, l'industrialisme à visage humain (2012)

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    Au lendemain d'une élection présidentielle sous faux drapeaux - Nicolas Sarkozy pouvait aussi peu se réclamer du conservatisme que François Hollande du socialisme -, nos grands partis productivistes dépeignent les Verts en hippies bucoliques. Dans L'enfer vert. Un projet pavé de bonnes intentions. Ce que nous réservent les écolo-technocrates à partir du cas de Lille-Métropole, le groupe anti-industriel grenoblois Pièces et Main d'Œuvre démontre au contraire comment les écologistes dessinent les contours d'un néocapitalisme à teneur industrielle garantie. Voyage chez les Diafoirus d'Europe-Écologie-Les Verts.

    « La France ne doit pas rater la nouvelle révolution industrielle écologique », annonce solennellement le programme officiel des Verts. Ceux-ci prônent « une économie plus robuste, plus riche en emplois, comportant de nouvelles activités industrielles [...], une urbanisation maîtrisée, une situation énergétique équilibrée ». De savoureuses formules incantatoires qui rappellent les avertissements catastrophistes rendus obligatoires au bas des paquets de cigarettes. Annoncer l'Armageddon tout en continuant de foncer tête baissée dans l'industrialisme, ainsi parle la Pythie verte lorsqu'elle nous assène doctement qu’ « il faut engager notre pays sur la voie d'un mix énergétique 100 % renouvelable ». Démanteler, fût-ce graduellement, notre parc vieillissant de centrales nucléaires, dont les déchets radioactifs polluent, pour des centaines d'années, nos sols et nappes phréatiques, non sans multiplier le nombre de cancers de la thyroïde, tombe bel et bien sous le sens.

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  • L’affaire du prédateur sexuel Epstein éclabousse Jack Lang

    Un site américain, The Daily Beast, vient de révéler que le multimillionnaire et multi-violeur Epstein, aux nombreuses complicités politico-culturelles (et dont l’héritage représente plus d’un demi-milliard de dollars) a notamment financé une association à la dévotion de notre Jack Lang. Les spéculations vont bon train.

    Pour la petite histoire, le site américain d’information The Daily Beast fait référence par son titre au journal The Daily Beast imaginé par l’écrivain britannique, catholique et anticommuniste Evelyn Waugh, dans son roman, Sensation ! Waugh dénonçait les aveuglements d’une certaine presse de son temps (1938). Rien n’a vraiment changé quand on constate les obstacles qui ont été mis à la découverte de la vérité concernant Epstein (et Weinstein, Maxwell et les autres).

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