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  • L'arrière-plan du “national-bolchevisme” : Versailles et l'occupation de la Ruhr 2/2

    Le spectre de Rapallo

    C’est ce désastre économique qui a conduit la France dans l’aventure de la Ruhr. Mais il y avait, selon Bariety, une autre raison, moins avouée : la terreur qu’inspirait à la France la conclusion des Accords germano-soviétiques de Rapallo (avril 1922). Le Reich faisait implicitement savoir qu’il n’était plus seul et que les Alliés occidentaux avaient intérêt à réviser Versailles ou, du moins, à l’édulcorer. Londres interprète Rapallo dans le même sens et les partisans britanniques de l’apaisement estiment qu’il faut procéder à une révision de façon à ancrer l’Allemagne dans l’Occident. Paris réagira plus passionnément : on y imagine l’alliance du potentiel industriel et technologique allemand avec la puissance révolutionnaire que déploie la nouvelle Russie et avec sa démographie galopante… La structure globale des relations internationales, favorable à la France, s’effondrerait si un axe Berlin/Moscou voyait le jour. L’État-major français et le ministre de la Défense, Maginot, font aussitôt pression sur Poincaré pour qu’il réagisse face à ce danger.

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  • « Mélenchon : La Chute » ? Pas encore, hélas !

    Par Suzanne Fournier ♦ Mélenchon : La Chute. Comment la France insoumise s’est effondrée, est un roman. C’est l’histoire d’un déclin, celui d’un vieil homme dont les errances pourraient inspirer la pitié.

    Tout au long de l’ouvrage, Mélenchon passe pour un vieillard, à demi conscient de ses erreurs, à demi repenti de ses errements et qui, si l’on ne connaissait pas le personnage et si ses fautes n’étaient pas si graves, pourrait éveiller la sympathie du lecteur.
    Mais, derrière ces lignes, la plume d’Hadrien Mathoux n’est pas romancière. Elle est celle de la rigidité journalistique. Habile et directe, sans effets de style. Âgé de vingt-six ans, la culture et la réflexion politique de l’auteur ne peuvent que faire honneur à ce que l’on pourrait attendre de la jeune génération, pour repenser la France et le « monde de demain » Encore peu connu malgré sa collaboration à Marianne, Hadrien Mathoux appartient à la gauche souverainiste et républicaine, celle qui ose quelques réflexions taboues et n’a pas trop peur de s’attaquer à certaines questions, au risque de se voir accusé de rapprochement avec « l’extrême droite ».

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  • L'arrière-plan du “national-bolchevisme” : Versailles et l'occupation de la Ruhr 1/2

    [Ci-contre : Dame Europe à l’instar de Diogène cherche avec sa lanterne la Paix. Dessin paru dans le journal satirique berlinois Kladderadatsch, 1923]

    • Recension : Klaus Schwabe (Hrsg), Die Ruhrkrise 1923, Wendepunkt der Internationalen Beziehungen nach dem Ersten Weltkrieg, Ferdinand Schöningh, Paderborn, 1985, 111 p.

    Le contexte du national-bolchevisme a essentiellement été celui de l’occupation de la Ruhr par les troupes franco-belges. Cette occupation constitue indubitablement le point culminant des tensions qui secouèrent l’Europe occidentale après Versailles et se situe aussi dans le contexte des réparations que ce Traité exigeait de l’Allemagne vaincue.

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  • Le docteur Louis Fouché évoque la notion de désobéissance civile (Vidéo)

    Discussion sur la « désobéissance civile » et les bons moyens de la mettre en application de façon efficace, entre Jérémie Mercier et Louis Fouché, à l’occasion de la journée de réouverture des restaurants et autres lieux « non essentiels » le lundi 1er février.

    https://www.tvlibertes.com/actus/le-docteur-louis-fouche-evoque-la-notion-de-desobeissance-civile-video

  • Mondialisation : fin d'une idéologie

    Pierre-Yves Rougeyron, fondateur du Cercle Aristote, est l’un des meilleurs connaisseurs actuels de la géopolitique française. Son Enquête sur la loi du 3 janvier 1973 est capitale pour comprendre comment l’origine de la crise économique actuelle est monétaire, c’est à dire structurelle. Il nous explique ici ce qui peut se passe après la fin de ce l’on appellera la mondialisation américaine.

    Qu’est-ce que la mondialisation que nous sommes en train de vivre recèle de nouveau ?

    Contrairement aux grands mouvements qui l’ont précédée, qui avait toute l’anarchie des commencements, la phase actuelle de la mondialisation est très organisée par une planification américaine. Exemple : le transfert n’a pas eu lieu dans les années 60, il était interdit. L’État national avait alors pouvoir sur la vie économique. Ce qui manquait ? Un dessein politique, une organisation et une idéologie. Idéologie cosmopolite existait dans l’Antiquité mais elle ne concernait qu’une petite élite culturelle.

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  • Macron : le référendum qui fait pschitt ?, par Jean Bouër.

    Un référendum inutile au regard de la Constitution, qui ne sert qu'une tactique politicienne visant à siphonner les voix écologistes, et dont l'annonce prématurée est noyée par la gestion calamiteuse de l'épidémie.

    Ça y est ! Jupiter a décidé de lancer son référendum. Il a enfin sa consultation du peuple français.

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  • Technocratie à la tête du Pays légal

    Qui est à la tête du pays légal ? Et l’écho de la France périphérique, de répondre : la « Technocratie ». La République à beau désarticuler le pays réel, il garde son bon sens français. Il a vu qui s’était emparé de l’État en 2017. Il a compris la nature de la nouvelle caste dirigeante. Celle qui au nom de la Souveraineté populaire, gouverne à quatre experts, dans un fameux autant que fumeux, « Conseil de Défense ».

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  • Vers le royaume

    Balzac avait voulu, dans le roman éponyme, se hasarder dans ce qu’il appelait L’envers de l’histoire contemporaine. C’est un peu le projet de trois romanciers qu s’expriment dans la revue Ligne de risque : Yannick Haenel, François Meyronnis et Valentin Retz. Mais qu’est-ce que l’envers de l’histoire ? Le revers du canevas, l’éternité… ou son contraire, l’immortalité transhumaniste que l’homme se donne à lui-même !

    Le livre commence sur un constat, arraché à un sdf, qui a élu domicile Place de la République à Paris : « On m’a tout volé », lit-on sur un grand écriteau qui lui cache la poitrine. L’idée mère de nos trois complices est que nous pourrions tous porter cet écriteau. La modernité, les Lumières, la Révolution française mais aussi le nazisme et le communisme nous ont tout volé.

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