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La Petite Histoire : Cauchon, l’évêque qui brûla Jeanne d’Arc – Les grands traîtres
Son nom est souvent synonyme d’infâmie et résonne encore à travers l’histoire. Pierre Cauchon, évêque de Beauvais, est surtout connu pour avoir été celui qui causa la perte de Jeanne d’Arc, la faisant juger et condamner comme hérétique, jusqu’aux flammes du bûcher, en 1431. Non seulement l’évêque Cauchon a toujours servi le camp bourguignon puis anglais contre le roi de France légitime, mais il est aussi le responsable de ce procès inique, corrompu et couru d’avance, qui conduira une sainte sur le bûcher. À Jeanne, il ne fera aucun cadeau, usant de toutes les malices et manipulations pour parvenir à ses fins, et satisfaire les intérêts de ceux qui l’ont grassement payé pour cette sale besogne. Retour sur une vie de zèle au service du mauvais camp.
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Il voulait que les cloches s’arrêtent la nuit. Le village le désavoue
Le citadin fraîchement arrivé dans la commune de Boisséjour se préparait à vivre comme un coq en pâte. Rattachée au bourg de Ceyrat dans le Puy-de-Dôme, la localité allait lui offrir calme et volupté après de dures journées passées à battre le fer dans la ville toute proche.
Dès la première nuit passée dans sa « chaumière trendy » (Libération dixit), le nouveau villageois aux « longues mèches grises et soyeuses » (garanties par Libération) déchante. Les cloches de l’église située à proximité de son havre de paix ponctuent la nuit de ding et de dong. L’insomnie permet au plaignant d’établir un comptage précis : 200 fois entre 22 heures et 7 heures. Angélus du matin et du soir inclus, 560 coups par jour. Foi d’athée.
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Immigration. La religion des droits de l’homme est-elle en train de vaciller ?
Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires ♦ Depuis quelques mois, les offensives migratoires organisées contre des pays de l’Union européenne se multiplient. Après celle menée par le gouvernement turc à la frontière grecque en février 2020, celle du gouvernement marocain à Ceuta en mai 2021, c’est désormais la Pologne, l’Estonie, la Lituanie et Chypre qui font l’objet de manœuvres hostiles de pays voisins. Pour y faire face, les États agressés sont lourdement entravés par le droit de l’immigration et de l’asile. Mais l’édifice des droits de l’homme, qui avec le temps est devenu de plus en plus complexe et paralysant, est en train de se fissurer. Plusieurs signaux nous montrent qu’une évolution du droit communautaire applicable en la matière, dans un sens plus restrictif, pourrait bien advenir.
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Journal du chaos
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Carburants (suite) : l’Etat Harpagon gagne du temps et soutire plus d’argent de l’autre main
Accès au premier article sur les carburants
Le carburant, c’est la poule aux œufs d’or du gouvernement. Un ancien pétrolier me disait : « le pétrole, c’est comme le cochon, on utilise et on valorise tout ! » Depuis deux mois, le carburant a augmenté d’environ 16 à 17 centimes au litre de manière à peu près linéaire. Puis, depuis une semaine, le baril s’est stabilisé autour de 85 dollars le baril et l’euro n’a pas trop changé. Cela veut dire que l’Etat engrange 3 centimes de TVA par litre de plus que d’habitude, car le reste est dû à l’augmentation du prix du baril et de l’euro.
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Alexandre Douguine: et s'il n'y a pas de guerre demain...
S'il n'y a pas de guerre demain...
Alexandre Douguine
Ex: https://www.geopolitica.ru/article/esli-zavtra-ne-budet-voyny
Il y a clairement eu une escalade dans les relations américano-russes ces derniers temps. C'est le deuxième épisode depuis le printemps 2021, lorsque le mondialiste Biden, soutenu par les néoconservateurs, était largement censé avoir donné le feu vert à Kiev pour une offensive dans le Donbass. Mais elle s'est limitée à la visite risible de Zelensky dans la zone ATO et aux manœuvres convaincantes des forces armées russes sur le territoire russe. C'était suffisant.
Ensuite, Washington a tenté de faire dérailler le lancement de Nord Stream 2, mais a échoué une nouvelle fois, car les partenaires européens ont tout simplement rejeté cette politique.
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Justice européenne : la Hongrie de nouveau condamnée
Selon la Cour de justice de l’Union européenne, la Hongrie a enfreint le droit européen en criminalisant l’aide apportée aux demandeurs d’asile et en leur interdisant l’accès au territoire. Elle a rendu son arrêté ce mardi 16 novembre, explique Le Figaro avec l’AFP.
Selon la CJUE, la Hongrie a enfreint le droit européen « en réprimant pénalement toute personne qui fournit une aide à l’introduction d’une demande d’asile ».
La Cour a, en effet, rendu un arrêté, ce mardi 16 novembre, visant l’adoption de la loi « Stop Soros » en 2018 qui faisait de l’aide aux demandeurs d’asile dont la vie n’est pas immédiatement en danger une infraction passible d’une peine allant jusqu’à un an de prison.
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Covid : le mur du secret-défense va s’effondrer !
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L’Action Française et l’Islam (II/XI)
Quatre générations actives, porteuses de solutions originales
Par PHILIPPE LALLEMENT
Nous avions annoncé que cette série d’articles sur « l’Action Française et l’Islam » paraitrait chaque mercredi. Exceptionnellement, celui-ci parait accidentellement vendredi mais à partir de mercredi prochain, vous pourrez suivre cet important dossier réalisé par Philippe Lallement chaque mercredi. (NDLR)
Quatre générations actives, porteuses de solutions originales Pour tenter d’y voir plus clair, il faut remonter un peu en arrière. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918 – alors qu’avec la disparition de l’Empire ottoman, l’effervescence du monde arabe amorçait le grand réveil de l’Islam – le sort de la population musulmane d’Algérie est devenu, et n’a plus cessé d’être, pour la France, un enjeu politique majeur. Mais la République s’est montrée incapable d’une politique[1] suivie. Au gré des majorités et des opportunités successives, les deux modèles antagonistes de l’inclusion et de l’assimilation ont alterné selon un rythme quasi trentenaire : en 1936, encore dans le cadre colonial, sort le projet Blum-Viollette ; en 1959, c’est la décolonisation, De Gaulle impose sa politique d’abandon ; en 1989, l’immigration débordante et hors-contrôle provoque l’avis du Conseil d’État sur le port du voile ; en 2021, entre l’inquiétude croissante de la population et l’inaptitude patente du régime à affronter le problème, l’islamisme prend partout ses marques.