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La Petite Histoire : Clemenceau, un agent britannique ? – Les grands traîtres
Georges Clemenceau est une véritable icône républicaine. On le connaît surtout sous la figure du Tigre, charismatique et impitoyable, ou celle du père la victoire, le poing levé dans les tranchées face à l’ennemi. Et pourtant, Clemenceau c’est aussi de sombres affaires et des décisions très douteuses. L’affaire du canal de Suez, du proche Orient ou encore de la Rhénanie, mais aussi et surtout cet ordre invraisemblable, en 1918, qui empêche le général Franchet d’Espèrey de marcher sur Berlin et d’obtenir une paix glorieuse pour la France. Peut-on pour autant, comme l’on fait certains, le qualifier d’agent britannique ou pire, de traître ? C’est ce que nous allons voir dans cet épisode.
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-clemenceau-un-agent-britannique-les-grands-traitres
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Passe sanitaire et troisième dose : la première victime de la crise sanitaire, c’est la parole de l’État…
« Engagez-vous, rengagez-vous ! » claironnait, jadis, l’armée pour recruter. Vaccinez-vous ! Revaccinez-vous ! exhortait, mardi soir, à la télévision, le généralissime de cette nouvelle drôle de guerre. Pour appuyer ses propos, il a souligné que « des milliards d’individus sur la planète ont déjà eu le vaccin et que nous avons maintenant un certain recul ». Tout est dans le « certain ». Que le Larousse traduit par « relativement important ». Tout est dans le « relativement ». Que le Larousse traduit par le contraire d’absolu, c’est-à-dire « jusqu’à un certain point ».
Emmanuel Macron nous dit donc qu’il y a « jusqu’à un certain point » du recul. Oui, mais quel point ?
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Opération Barbarossa : les forces en présence et les conclusions qu'on peut en tirer
[Ci-dessus : encart issu de Guerres & Histoire n°2, été 2011]
Un matin d'été, 3 h 30. La nuit est sombre du Cap Nord à la Mer Noire. Tout d'un coup, l'air est déchiré par le fracas assourdissant des canons. Des milliers d'obus forment une pluie d'acier et martèlent le versant soviétique de cette frontière. Les positions avancées de l'Armée rouge sont matraquées. Et quand les premières lueurs du jour apparaissent, la Wehrmacht allemande et ses alliés franchissent la frontière et pénètrent en URSS.
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Comment réduire drastiquement le nombre de demandes d’asile en France ?
Les débats de l’élection présidentielle en 2022 (4)
Par Paul Tormenen, juriste et spécialiste des questions migratoires ♦ Après avoir abordé la règle juridique du non refoulement, les frontières poreuses de l’espace Schengen et le fiasco des expulsions des étrangers en situation irrégulière, ce quatrième article est consacré aux moyens à mettre en œuvre pour réduire drastiquement le nombre de demandes d’asile en France.
Il y a urgence : après une courte accalmie en 2020, les demandeurs d’asile sont de plus en plus nombreux à affluer dans notre pays. Facteur aggravant : en dépit d’un important taux de refus aux demandes d’asile, les déboutés se maintiennent dans leur très grande majorité sur le territoire national. L’enjeu est donc considérable d’arriver à mettre un terme à l’appel d’air que suscite le dispositif de l’asile en sa forme actuelle, qui s’apparente beaucoup trop souvent à une forme d’immigration clandestine. Comme nous le montrent les expériences d’autres pays européens, les moyens pour y parvenir existent. Reste à porter au pouvoir en avril 2022 le candidat qui saura s’en emparer et les mettre en œuvre. -
L’allocution impudente de Macron
Une analyse que nous partageons :« Emmanuel Macron n’a pas pu s’empêcher de démarrer son allocution avec la reprise du sketch éculé de l’énième reprise fantasmée de la pseudo-épidémie de Covid. Se grimant une fois de plus en petit VRP des laboratoires pharmaceutiques, il a annoncé sans surprise la 3e dose obligatoire pour les seniors si ceux-ci veulent conserver leur pass sanitaire. Pour les autres, ce sera sans doute pour bientôt, nous pouvons lui faire confiance. -
La médiasphère, instrument du pays légal républicain ?
Cette campagne présidentielle qui a commencé depuis quelques semaines (quelques mois ?) déjà suscite à la fois de l’agacement et des craintes et de l’enthousiasme et des espoirs : en fait, en ces temps d’incertitude globalisée, chacun cherche des certitudes dans les discours et les promesses des uns et des autres, et le « dégagisme » de la précédente campagne de 2017 n’est jamais très loin, même s’il est fortement contrebalancé par le désir de continuité, désir aujourd’hui incarné par M. Macron, mieux encore que par ses prédécesseurs en leurs temps respectifs : le vieil inconscient monarchique français joue, pour l’heure, au bénéfice du président sortant, dans une sorte de double réflexe, à la fois légitimiste et dynastique, mais, pour le royaliste que je suis, la légitimité et la dynastie en moins, évidemment !
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Jordan Bardella : « Ce que subit la Pologne s’appelle une invasion. Il y a parmi ces migrants l’insécurité et le terrorisme de demain sur le sol européen »
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Sanglots post-apartheid en Afrique du Sud
La chronique de Philippe Randa
L’apartheid a été officiellement aboli en Afrique du sud en février 1991 par le président (blanc) Frederik De Klerk. Nelson Mandela prenait alors les rênes du pays à la tête de son parti l’ANC (Congrès national africain)… et on allait voir ce qu’on allait voir, n’est-ce pas !
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Sophie de Habsbourg (Jean-Paul Bled)
Jean-Paul Bled, professeur à l’université de Paris IV-Sorbonne, est un spécialiste de l’histoire de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie. Il est l’auteur de plusieurs biographies de référence.
Il nous offre ici le portrait d’une grande dame méconnue qui inspirera pourtant sa marque à un demi-siècle d’histoire de l’Autriche.