Alors qu’on dépasse largement le million de procurations en France pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, les infirmiers et infirmières à domicile s’alarment de possibles tentatives d’abus de faiblesse. Objectif, récupérer des procurations de vote auprès de personnes âgées dépendantes.
-
-
Vers une crise de régime ? (1) : La Cinquième République fragilisée.
Les résultats des élections européennes ne sont pas vraiment une surprise, au contraire de la dissolution de l’Assemblée nationale décidée et annoncée au beau milieu d’une soirée électorale jusque-là aussi ennuyeuse que d’habitude : tout d’un coup, l’on basculait de l’évocation et valorisation (pour certains, peu nombreux en fait) d’un bilan à une entrée en campagne, cette fois pour les élections législatives. Par cette décision pour le moins inattendue, M. Macron espère rejouer les lendemains de Mai 68, mais n’est pas de Gaulle qui veut, et il n’est pas certain que le réflexe des électeurs de juin 68, scandalisés ou apeurés par les émeutes et l’apparent triomphe des extrémistes, puisse être le même. Certes, la crainte de l’arrivée du Rassemblement National au pouvoir peut mobiliser nombre de citoyens jusque-là discrets ou absents des dernières consultations électorales, et lui barrer la route de Matignon, et il n’est pas interdit de penser, à trois semaines du premier tour, que c’est le scénario le plus plausible sinon le plus probable. D’autant plus que certains électeurs du RN, plus occasionnels (1) que fidèles, sont eux-mêmes effrayés de cette possibilité d’un Premier ministre issu des rangs de l’ancien Front National, un peu comme ces communistes qui, à l’heure de gloire du PCF, avouaient dans les sondages ne pas souhaiter l’installation d’un régime collectiviste en France (2)…
-
Au Moyen-Âge les cerveaux ne fuyaient pas la France, bien au contraire
De plus en plus de Français très diplômés quittent la France pour s’installer à l’étranger. Mais cette « fuite des cerveaux » n’a pas toujours existé. Au Moyen Âge, le flux était même inversé: les étudiants venaient de toute l’Europe pour étudier à Paris.
« L’Italie a le pape, l’Allemagne a l’empereur, la France a l’Université » : le proverbe, apparu vers 1220, souligne à quel point l’université de Paris, spécialisée en théologie, est prestigieuse. C’est une des premières d’Europe, et elle est toute récente à l’époque, née de la rencontre entre l’enseignement de clercs sur la montagne Sainte-Geneviève et le dynamisme de l’école cathédrale de Notre-Dame. Des lettrés de toute l’Europe accourent pour s’y former.
-
Munich 1938 : la paix impossible, avec Maurizio Serra
-
« Jeter Macron aux oubliettes, mais pas la “start-up Nation” et encore moins la Nation ! ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Jeter Macron aux oubliettes, mais pas la “start-up Nation” !
Dans cette atmosphère de dégagisme évident de la macronie que je comprends parfaitement tant j’en ai chroniqué les défauts, les excès et les méchancetés, rarement un secteur économique, en l’occurrence les “start-up” n’a été aussi lié à un dirigeant politique. Des Gilets Jaunes éborgnés aux non-vaccinés qu’ils voulaient emmerder, de ceux qui ne sont rien, à ceux qui ne comprennent rien, ce président ne restera dans l’histoire que comme un mozarillon de pacotille et un destructeur. Un fossoyeur. Un liquidateur d’une nation et d’une population qu’il déteste tant.
-
Le droit d’inventaire en cas de cohabitation ?
par Gilbert Guingant
Abondances de procurations ? Droits pléniers retrouvés de l’Assemblée nationale ? Droits d’inventaires remis à jour ? Innover et inventer ? Pas de thèmes qui seront oubliés ici. Accompagnés de solides argumentaires. Et avec problématiques fermement recadrées. Genre ? Jamais le Privé peut endetter les pays. C’est même tout l’inverse : c’est ce privé qui est très très endetté envers le Public. Il a beaucoup trop reçu de l’argent qui ne lui est pas destiné. Le Public doit retrouver ses billes. Seul le Public peut décemment diriger le monde. Pour le privé leur échéance est enfin venue…
-
La petite musique des peurs irrationnelles
Entre incompétence, puérilité et ridicule, la macronie s’affiche sans même se rendre compte de l’exaspérante image qu’elle renvoie, nonobstant la pure folie du maître, Macron lui-même. Le « soyez fiers de votre amateurisme » des débuts, a fait long feu. On a d’abord eu Attal, lors du débat télévisé, qui ne voit aucune contre-indication à donner des leçons d’économie avec un passif de 1000 milliards… L’indécence de son propos ne le choque pas, est-ce de la bêtise crasse, ou simplement la manifestation d’un état général, celui d’un enfant gâté, habitué à tout avoir, arrogant et mal élevé qui pense que tout lui est permis puisqu’il fait partie de l’autoproclamée « élite » ? Nous avons eu également la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, tristement célèbre pour son management, son comportement hautain et méprisant, ses coups de sang et ses insultes, qui ont eu raison de plusieurs de ses assistants. Interviewée sur qui détient la dette, elle n’a pu que répéter que ce n’était pas le sujet et devant l’insistance du journaliste, s’est contentée de répondre : « On verra ». Lunaire : on verra quoi ? Soit elle sait et elle le dit, soit elle avoue son ignorance. Mais qu’elle se rassure, on le découvrira avec l’audit prévu si le RN l’emporte. Y aurait-il des choses à cacher sur les détenteurs de notre dette ? Madame Pardo, candidate à Paris, s’est aussi distinguée face à Matthieu Valet. Lorsque ce dernier lui pose la question du comment la macronie va réduire la dette, Madame Pardo se contente de lui dire « qu’il y a de nombreuses propositions dans le programme » et quand il lui demande d’en citer une forte, elle balbutie, « le gouvernement est au travail, notamment pour baisser toute une série de choses » !
-
[MIEUX VAUT EN RIRE] « Je partira pas » : Mila sort le tube de l’été !
-
Qui étaient les druides ? avec Jean-Louis Brunaux
-
L’ouverture du Mur était une conséquence de Gorbatchev (II)
par Rafael Poch de Feliu.
Le Mur était une conséquence de Hitler (I)
C’est Moscou qui a éveillé les sociétés au changement historique de 1989 en Europe de l’Est.
Si le Mur et la division allemande étaient une conséquence d’Hitler, la chute du Mur et la réunification étaient une conséquence de Gorbatchev. Combien de choses ont été dites sur l’effondrement du socialisme réel, en oubliant les plus évidentes. La paternité de cet effondrement a été attribuée à toutes sortes de personnages, de ce président de peu de lumières qu’était Ronald Reagan à un Pape polonais, mais s’il s’agit de personnes, c’est à Gorbatchev qu’il faut l’attribuer.