Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se sont réunis ce lundi 18 mars à Bruxelles pour discuter de la situation en Ukraine et des mesures à prendre à l'égard de la Russie. En présence virtuelle de leurs homologues américain, Antony Blinken, et ukrainien, Dmytro Kouleba, les ministres ont approuvé un soutien financier supplémentaire de 5 milliards d'euros pour l'Ukraine, ainsi que de nouvelles sanctions contre la Russie.
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Les ministres des Affaires étrangères européens approuvent un soutien financier supplémentaire de 5 milliards d'euros pour l'Ukraine, ainsi que de nouvelles sanctions contre la Russie
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Qu’est-ce que l’extrême centre ?
Chronique de Paysan Savoyard (n° 315 – Mars 2024)
Comme on le sait, l’élection d’E. Macron en 2017 a marqué une nouvelle ère dans la vie politique française. Jusque-là, depuis les années 1970-1980, la gauche et la droite alternaient au pouvoir. Elles y menaient la même politique mais mettaient en scène un affrontement d’autant plus rude qu’il portait non sur le fond des choses mais sur la distribution des places. Les dirigeants du Système ont jugé que cette situation de tension et de confrontation constituait pour eux un facteur d’affaiblissement : aussi ont-ils sélectionné E. Macron avec la mission d’opérer la réunion du centre gauche, l’aile « deuxième gauche » du Parti socialiste, et du centre droit, le courant « juppéiste » de la droite. Ainsi réunis sous l’égide du macronisme, les deux courants centristes jusque-là opposés poursuivent la politique conduite par la classe dirigeante depuis les années 1970 : libérale sur le plan économique, socialiste pour ce qui est des impôts et des transferts publics, libertaire quant aux mœurs, immigrationniste s’agissant des frontières.
Le pôle macroniste se présente depuis lors comme occupant le centre de la politique française, rejetant les excès et les outrances qui, affirme-t-il, caractérisent les deux extrêmes, l’extrême gauche et l’extrême droite, toutes deux populistes, démagogues et dangereuses pour la république, la démocratie et la paix civile.
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Émeutes à La Courneuve (93) : le commissariat attaqué suite à la mort de Wanyss à Aubervilliers : « Certains des interpellés sont déjà connus pour des violences urbaines liées à l’affaire Nahel »
Neuf personnes interpellées sur la cinquantaine d’assaillants, annonce Laurent Nuñez (…)
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Les profs récoltent aujourd’hui ce qu’ils ont semé
Chronique de Paysan Savoyard
(n° 314 – Mars 2024)
Madame Castera ne fut ministre de l’éducation que quelques semaines mais elle aura été à la hauteur de sa fonction moins longtemps encore : durant les quelques minutes où elle a déclaré que l’éducation nationale était minée par les absences d’enseignants.
Elle avait évidemment raison : l’absentéisme massif des enseignants est l’un des symptômes de l’effondrement de l’éducation nationale. Selon les témoignages qui peuvent être recueillis, ce sont entre un quart et un tiers des heures d’enseignement qui ne sont pas assurées en collège et en lycée (la situation paraît moins dégradée à l’école primaire). S’ajoutent à ces absences ponctuelles non remplacées, les cours non assurés parce que les postes d’enseignants sont tout simplement vacants, le ministère éprouvant des difficultés croissantes à recruter.
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La pensée manichéenne attise une guerre absurde
La pensée manichéenne est le fléau du siècle. Elle est partout à l’œuvre. L’intelligentsia elle-même est contaminée par cette régression mentale, quand de beaux esprits préfèrent encore se réfugier dans le camp du Bien et ses anathèmes qui interdisent le débat. Il y a quatre ans, avec le premier confinement contre le Covid (17 mars 2020), la pensée obligée jurait vouloir « préserver des vies ». Ceux qui alertaient contre les atteintes aux libertés individuelles et dénonçaient la fabrication d’une propagande apocalyptique étaient qualifiés de « complotistes » et d’« obscurantistes ». Des penseurs médiatiques, prétendument défenseurs de la nuance, étaient parmi la meute.
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Éducation nationale : « Choc des savoirs » pour « choc des civilisations »
Quand il était ministre de l’Éducation, Gabriel Attal avait évoqué le « choc des savoirs » pour laisser à penser à une volonté de relever le niveau scolaire de l’éducation nationale, et certaines personnes qui n’ont pas bien compris les tenants et aboutissants du système éducatif de nos enfants en phase terminale de survie et en soins palliatifs y ont cru. En réalité, rien de plus faux ! Du vent ! Comme d’habitude !
Des ministres différents, une même incompétence
En effet, nous sommes arrivés au terme d’une entreprise de destruction de l’institution scolaire de nos enfants achevée par Jean-Michel Blanquer, et non seulement le redressement est impossible, mais il n’est pas voulu, et les ministres appelés à se succéder à la tête de ce ministère ne sont là que pour achever la mise en œuvre de cette destruction tout en nous donnant l’illusion du contraire : que ce soit Attal, Ndiaye, Oudéa-Castéra, Belloubet ou quelque autre marionnette, nous aurons toujours le suivi de la même politique.
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L’effondrement de Science po
Science po s’appelait, jusqu’à la Deuxième Guerre Mondiale, l’Ecole Libre des Sciences Politiques créée au début des années 1870 pour former les élites intellectuelles, administratives et économiques françaises dans la perspective du redressement d’un pays abîmé par la défaite militaire contre la Prusse. Jusqu’à 1990, en gros, cette école présentait un haut niveau d’exigence, formait à l’histoire, le droit public et l’économie. Son succès reposait sur un concours d’entrée sélectif et la qualité d’une formation qui donnait accès, toujours par concours, aux plus hautes fonction de l’Etat.
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Macron, un Napoléon d’opérette télévisée
« Folie, grandeur, fantasmagories napoléoniennes postmodernes, orgueil et porte-monnaie blessés par les revers de la Franceafrique… un mélange explosif qui a forgé le nouveau Napoléon de l’Elysée. Une allocution hallucinée. » Macron vu de l’autre côté des Alpes après son allocution ‘guerrière’ d’hier soir.
Le blog géopolitique italien Piccole Note analyse de l’autre côté des Alpes l’intervention d’Emmanuel Macron. Ce dernier voulant entraîner les autres pays européens dans l’envoi de troupes otaniennes au sol en Ukraine, les affirmations guerrières du Jupiter qui se prend maintenant pour Napoléon, en oubliant la défaite de l’armée napoléonienne en Russie, ne peuvent rester anodines pour les autres nations européennes.
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Aveyron : Un homme poignardé à mort sur le parking d’un supermarché après une remarque
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[Point de vue] Voici les messages de haine que j’ai reçus après mon passage chez Cyril Hanouna !